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Glaciation
Members | |
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Current | |
Hreidmarr | Vocals (lead) (2013-2015, 2016-present) |
Member(bands): Bâ’a, Baise Ma Hache, The CNK, Malveliance, Count Nosferatu, Occulte, Anorexia Nervosa, My Darkest Dream, Crack ov Dawn, Mutilation, Poison Girl 666 | |
Katia von Wasgau | Bass, Piano, Mellotron (2018-present) |
Member(bands): Los Disidentes Del Sucio Motel, Vent Debout | |
Grégoire G. | Drums (2018-present) |
Member(bands): Dead Season, Deathcode Society, Djabah, Ecclesia, Warkunt, Desdinova, Hectic Patterns, Vent Debout, Hiemperium, Ufych Sormeer | |
A. Sethnacht | Guitars (2018-present) |
Member(bands): Eschaton, Hellbound, Dominus Satanas, Alastor, Distaste, Ewïg Frost (live), Devoured, Teutates | |
Arnhwald | Guitars, Keyboards, Vocals (choirs), Vocals (clean) (2018-present) |
Member(bands): Deathcode Society, Ecclesia | |
Past | |
Winterhalter | Drums (2011-2016) |
Member(bands): Alcest, Phobos, Amesoeurs, Bahrrecht, Peste Noire, Hexenauge (live), Les Discrets | |
Lychar | Guitars (2011-?) |
Member(bands): Murdum, Necroblaspheme | |
Hugo Moerman | Guitars (2011-2016) |
Member(bands): Necroblaspheme, Oditeohr, Bodie (live), Agony of the Bleeding Flesh | |
François Duguest | Keyboards (2011-2016) |
Member(bands): Diapsiquir, Krestenta, Oditeohr, Zero, Bodie (live) | |
Valnoir | Vocals (lead) (2011-2013), Vocals (2015-2016) |
Member(bands): Gohr Al Krohn, Bloodthirst (live), Irwin, Nova Sodomia, The CNK, Sombre Chemin | |
Neige | Vocals (lead) (2011) |
Member(bands): Alcest, Empyrium (live), Amesoeurs, Old Silver Key, Phest, Dor Daedeloth, Zero, Lantlôs, Mortifera, Peste Noire, Forgotten Woods, Celestia (live), Pleasure of Mordor, Valfunde, Emma Ruth Rundle (live), Les Discrets (live), Sylvaine (live) | |
Indria Saray | Bass (2014-2016) |
Member(bands): Alcest (live), Triste Sir, LMC, Somewhere City, Brutal Rebirth, Peste Noire | |
Past (Live) | |
Dehn Sora | Bass, Vocals (backing) (2011-?) |
Member(bands): Ovtrenoir, Throane, Church of Ra, Sembler Deah, Treha Sektori |
# | Discography | Type | Year | |
---|---|---|---|---|
1 | 1994 | Full-length | 2012 | Show album |
2 | Sur les falaises de marbre | Full-length | 2015 | Show album |
3 | Ultime éclat | Full-length | 2020 | Show album |
1994
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
October 12th, 2012 | No Contact | CONTACT001 | 12" vinyl | Limited edition, White vinyl |
October 12th, 2012 | Tour de Garde | Cassette | Limited edition |
Members | |
---|---|
Band members | |
Hugo Moerman | Songwriting, Keyboards |
François Duguest | Songwriting, Guitars, Bass |
Valnoir | Lyrics, Vocals |
Jean Deflandre | Drums |
Guest/Session | |
Neige | Vocals |
Miscellaneous staff | |
Zoé | Mastering |
Valnoir | Artwork |
William Lacalmontie | Artwork |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | 1994 | 11:39 | Show lyrics |
Et au quinzième jour fût la glace De l’incarnation radicale De l’opposition boréale Les yeux au cirage à godasses. Nous, dévastés par Samael Et ses orgues. En génuflexions strictes sur le tapis du salon, entre ma chambre et l’éternel. Tous les arpèges en pluies acides martelant tous les riffs en plombs abritant mon amour lucide pour les pseudonymes à la con. En noir et blanc, et en papier Les regrets froissés du tiroir Jaunissent en attendant le soir D’une vie qui se persuadait Que c’était ça la vérité: Du maquillage, 3 incendies Trois cents grimaces et des grigris, La gueule d’Euronymous barrée. C’était le Mordor à Meudon Et sa forêt périphérique. Le paganisme ésotérique Qu’on pratiquait sur nos balcons. C’était Ctulhu à Charles Michel C’était Jean-Paul Bourre à Javel Sans une gonzesse aux alentours Et nos poignets pour faire l’amour. Idéologies sans destin Bercées dans l’encens bon marché, Trop près du mur, mal balancées Mais qui brulaient nos intestins. Et j’allumerais plusieurs chandelles, Par tout les bouts, au nom d’hier. Du Metal Noir tu restes fier, Ou tu finis à la poubelle. Car crois-moi l’on t’y enverra C’est comme ça que finissent les traitres le crâne fendu, la gueule en sang Ton bras pété en guise de sceptre. |
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2. | Glaciation | 10:43 | |
(loading lyrics...) | |||
Side B | |||
3. | Notre rechute (Eus) | 11:34 | |
(loading lyrics...) | |||
33:56 |
Sur les falaises de marbre
Members | |
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Band members | |
Jean "Winterhalter" Deflandre | Drums |
Hugo Moerman | Guitars, Songwriting |
François Duguest | Keyboards, Songwriting |
Indria Saray | Bass |
RMS Hreidmarr | Vocals (lead), Lyrics |
Guest/Session | |
Bodie | Vocals (backing) (track 3) |
Cecil G | Vocals (backing) (tracks 1, 3) |
Julien Mezence | Saxophone (tracks 1, 5) |
Neige | Vocals (lead), Lyrics (track 6) |
Miscellaneous staff | |
Førtifem | Artwork |
François Duguest | Recording, Mixing, Songwriting |
Ulderic Haus | Lyrics |
Neb Xort | Mastering |
Andy Julia | Photography |
Arnaud Ménard | Recording (vocals) |
Tracks | |||
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1. | Les fiancées sont froides | 12:09 | Show lyrics |
Un Soleil Noir Et un gouffre infini L’horreur en étendard Pour assiéger la nuit Ni martyr, ni damné Wanderer en tenue d’apparat Contemplant le fané Le temps d’un atone triumvirat Sur les falaises de marbre C’est la crasse des années Portant le ciel et les armes Jusqu’aux âmes des ainés A mon cœur t’aboucher, a la nuit décrochée du ciel Aux ténèbres remâchant les ténèbres, à la mort... Ni tristesse, ni colère, mais l’ennui Un cor, cuivre d’or triste, y crache pour lui son fiel Aux jours noirs abolis, pas prêts de naître encore... Ni la vie, ni la mort, mais la nuit Debout au milieu des ruines Loin du soleil des héroines Quand il y avait encore une abscisse Et un reflet, un contraire, six-cent-soixante-six Pour la noce il ny a plus ni chant ni repas Le temps a passé des délicieux ébats Le galop évanoui au son des fusillades Car les choses mortes ne recommencent pas Elles s’oublient, se redressent mais plus bas... Et plus bas encore, un matin se lèvent froides C’est un festin tragique où les cavaliers reposent Junkers échevelés en bris de porcelaine Un tableau de Bosch mêlé de Hölderlin Soudards ivres et tristes - la hache moins la rose Dansent débiles et tristes, épuisent leur haleine Agitant sous la nuit des bouts de crinoline... Et au bal valsent les destriers morts Les fiancées fanées devant les corps d’enfants Leurs yeux fixes, en pendule arreté, les scrutent Car s’est éteint d’un trait l’ère de la fin’ amor Et les charmes sucrés des amours triomphants D’un trait éclair encore ont fait place nette au rut (spoken words of an interview of Marguerite Duras, talking about the year 2000 in 1985) Aux orages d’acier, à la gloire, répondent le vide Et le front de fracas déserté pleure le sang des hommes Il n’y a plus rien, rien d’autre que ta face livide Et le bruit blanc des frigides pour unique médium Au-delà du désert, un autre hideux néant Qui par tes mains délétères affleure partout, béant A mon coeur t’aboucher, à la nuit décrochée du ciel Aux ténèbres remâchant les ténèbres, à la mort... Ma main blanche est posée, cadavre lune d’Umbriel Sur ton sein crevé et pale comme un remord A mon coeur t’aboucher, à la nuit décrochée du ciel Aux ténèbres remâchant les ténèbres, à la mort... Ni tristesse, ni colère, mais l’ennui Ni la vie, ni la mort, mais la nuit |
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2. | La mer, les ruines | 06:58 | Show lyrics |
Pas d’amour pas de haine, un seul dieu anathème La tapage du Grand Rien, seul et unique emblème Pas de fièvre, pas de guerre oh non, pas l’enfer Des milliers d’enfants-rois travestissent Lucifer Les arcanes du vide et les mea-culpa Ont châtré pour toujours les dernières vendettas La dernière étincelle, gloria gloria! L’inversion universelle, tous contre tous, et caetera Et pourtant, tu savais, tu savais depuis le début La fin de race, l’abject, la lointaine gloire déchue Le Golgotha, tes fils sacrifiés, et encore plus loin, les chiens à l’affût. Toujours debout, malgré tout, les pieds dans le rien Et les chaînes, tout seul, tes yeux dans ceux des malouins Le mélange, la fange, le déluge d’échanges Qui rongent, ordures, défigurent la transe La glace, fosses communes en avalanches Le ciel, lacéré de non-revanches Le gris, la nuit n’est plus noire et blanche Le ciel, peut-être un jour, le silence Une noce saccagée, un ciel de fin de bataille Et l’orage annoncé, saccage des saccages Avorté lui toujours demeure en embuscade Car les choses mortes, même crevées nous assaillent Se redressent, nous poursuivent et nous tuent d’âge en âge Les plus belles fiancées... Les plus froides Cuivres déglingués qui résonnent en fanfares, Métal passé, Mélancolie d’or et d’argent ternes Que le temps rancuneux affadit sous sa lame Aux tympans purs et doux des jeunes filles sans fard, Font sonner l’air violent des musiques de casernes ! Et à leur joue vierge donne couleur des flammes ! |
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3. | Le soleil et l’acier | 06:36 | Show lyrics |
A ses cotes douloureuses Quelques flèches armées Crevassent, amoureuses La plaie-chair ennemie La pose et le martyr C’est le ciel qui s’attire Le gouffre préparé Kamikaze séparé La chair adorée, bénie Qu’une lame d’acier torture Le corps attaché, honni Où les flèches fulgurent La pose et le martyr C’est le gouffre qui m’attire Le soleil et l’acier Et la chair et l’acier Sébastien enfléché La poitrine et la gorge Kamikaze détaché Ciel de forge ! La pose et le martyr Les cieux où vont finir Et la chair dans l’acier Le soleil et l’acier Sous ses côtes blessées Où une lame sommeille Le ciel va embrasser L’acier et le soleil... La pose et le martyr Les cieux où vont finir Et la chair dans l’acier Le soleil et l’acier |
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4. | Kaputt | 08:09 | Show lyrics |
Dessous sa mauvaise étoile Bonaparte Chante la geste des guerres avilies Les Athènes humiliées, et puis Sparte Les orages en acier racontés d’Italie Le carnage de Jassy et les chiens Qui inventent leur vie en miroir Commencent mal finissent bien Et soupirent sur l’histoire... A l’ombre des effondrements Un enchanteur inutile et tombé Manie les puissants aimants Ignorés des wagons plombés Des césars détraqués Des aristocraties malades Des slogans matraqués A l’ouest des fusillades Et comme une explosion Dans un chaos de flammes Donne à un peuple de maitres Pour seul père une femme ! Et comme une explosion Change l’orbite du destin Anéantis les maitres Qu’on faisait magiciens ! Une nuit dévolue, noir carbone, sans plus D’aurores à venir, ni soleils innocents A sa seule fin, s’empare, mère cruelle Presque amante, des matins sénescents Les oiseaux alcyoniens Que les fusils oublient S’éloignent au lointain Des fils de Nephtali Ne reste que les chevaux Retournés sur la glace Les rois dans les caveaux Les rats dans les palaces |
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5. | Cinq | 02:59 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
6. | Sur les falaises de marbre | 06:01 | instrumental |
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42:52 |
Ultime éclat
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
February 28th, 2020 | Osmose Productions | OPLP385 | 12" vinyl | Limited edition, 2 colors |
February 28th, 2020 | Osmose Productions | OPCD385 | CD | |
February 28th, 2020 | Osmose Productions | Digital | Bandcamp |
Members | |
---|---|
Band members | |
Hreidmarr | Vocals (lead) |
Katia von Wasgau | Bass, Piano, Mellotron |
Grégoire G. | Drums |
A. Sethnacht | Guitars |
Arnhwald | Guitars, Keyboards, Vocals (choirs), Vocals (clean) |
Guest/Session | |
Cécile G. | Vocals (additional), Vocals (choirs) (tracks 4, 5) |
The Lady CP6159 | Vocals (additional), Vocals (choirs) (track 2) |
I. Luciferia | Songwriting (tracks 2, 3) |
Ulderic Haus | Lyrics (tracks 3, 5) |
Miscellaneous staff | |
Førtifem | Logo |
Christophe Szpajdel | Logo (inner) |
David Figielek | Artwork |
Silere Omnia | Design |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Ultime éclat | 07:38 | Show lyrics |
Comme une cométe dans la nuit de I’homme Inondant les cathédrales des cieux Tarit la fontaine de I’atrium Hisse des croix, presse les adieux Là lù soleil s’effondre sur la glace Et la tempéte saigne le printemps Aux pieds des cimes, I’instant fugace Tombe à genoux le combattant Abandonné seul au milieu des rafales En haut du chemin, plus rien n’est vrai Au loin la mort souffle, triomphale Blanche comme un refrain désuet Plus bas, dans les ténèbres des néons Aucun pále fantóme pur deviner Le drame se jouant au panthéon Le calvaire, le feu, et I’épée Ne restent que le désert le I’étoile Dessous le regard des rois anciens La matière noire de I’idéal Les météores du Thanétien Frappe la foudre, vienne la nuit Ruine son cæur, défasse tout ce qui vit Frappe le glaive, achève á l’envi Ruine son cæur, défasse tout ce qui vit Bléme soldat, soudard en haillons Relève la téte, vois les sommets Chevauche le tigre Et à jamais Sonne la cloche du Mount Baron Et qu’au ciel s’imprime L’aura sublime De notre ultime Éclat |
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2. | Le rivage | 09:13 | Show lyrics |
Une ligne d’or couchée derrière les vagues Comme un corps indolent hérissé de rayons Crève les yeux Soleil victorieux, rassemble tes faisceaux Le cri d’un aigle dans I’azur Un songe mort, une soif, un soupir Un mirage barbare saignant nos repentirs Par-delà l’onde dormante, l’incendie flamboie Nous nous pámons alanguis aux mélopées lascives D’un orchestre fantóme Sourions aux nuées fugitives Du rivage ardent Le regard accroché aux havres interdits Tel un vieillard sondant le tain noir du miroir Sa jeunesse arrachée par l’horloge macabre Une vie goutte à goutte tarie de toute gloire Nous nous pámons alanguis aux mélepées lascives D’un orchestre fantóme Sourions aux nuées fugitives Du rivage incendié Par-delà l’onde dormante, l’incendie flamboie Réchauffe nos chairs moribondes Couchées á l’ombre des marbres Lá-bas la vie fulgure en fournaise, insolente Tandis que nous veillons aux murailles calcaires De hautes citadelles páles, ultimes reliquaires D’une enfance à dompter les étoiles filantes Nous scrutons les eaux noires nos ámes von boire De ce siècle révons le sublime naufrage À nos lèvres portons le périlleux ciboire Arrosant de venin no hideuses nuits de rage Pierres anciennes et silence de peste Veilles stériles aux bastions du néant La mer et plus rien, le grand gouffre, béant Ô réves de volcans Nous mourons sous les cendres de nos torpeurs funestes La mer et puis rien, le grand gouffre, nous appelant Ne restent dans mes songes Que l’acier d’un iris Le vermeil d’un ciel Et la mer couleur de vin |
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3. | Et puis le soufre | 05:47 | Show lyrics |
Le voici, l’ange malade qui lentement s’abime Des cieux où il est né aux gouffres anonymes Il traine sa carcasse, que fatigue son áge En révant en secret aux ors et au carnage Il regrette parfois le confort des fosses Quand il glisse dans l’onde, sous l’æil de Cronos Qu’il embrasse au milieu des démons et des porcs Des damnés, et des monstres, qui calcinent l’Athanor Son nom est sans jamais, ni toujours, ni mesure Il marque sur son front l’opposé de l’Azur Et dessine le plan des géographies grises Oú acharnent ses pairs, dans des plaines sordides Tout entières replies d’aberrants hybrides Vingt mille pieds sous la glace et la banquise Car sans demain est le silence des gouffres Insondables abimes, au furieux appétit Qui digérent, narquois, en leur ventre ravi Larmes acides, la bile, et puis le soufre |
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4. | Acta Est Fabula | 06:17 | Show lyrics |
Épargné des nuées vengeresses et des foudres Un troupeau de pèlerins privés de sanctuaire Dont la douleur fige les traits en beaux marbres tragiques Divague sans mot ni but entre des ruines fières Certains cherchent en creusant de leurs ongles sanglants Brisant leurs mains cendreuses sur l’écorce d’ordure Qui suffoque le globe sous un linceul ébène Hérissé de matures de fer - que l’aquilon torture Il est passé le monde, ce n’etait que la flamme D’un cierge dont la cire est venue à manquer Il est passé le monde, et nul ne le regrette Car il faudrait des yeux pour l’avoir vu tomber Nulle foudre du ciel, nulle colére de Dieu Rien qu’un trépas fugace, une torpeur muette Qu’il est triste le monde à l’heure de la retraite Quand les cieux sont bouchés Et la procession passe, abjecte mascarade Pénitents battus, suppliciés, flagellés par l’Absence Des grincements d’aciers, sanglants de rouille, fracassent le silence Dans l’enier vif-argent tout fumant des vapeurs malades La faim, la soif, Les paradis autistes aux lourds barreaux de plomb Des prières amoncelées en terrils noir charbon Et l’Ange de la Mort souriant à l’horizon Un Enter sans panache, délivré des Ténèbres, Étale sa gloire au milieu des ruines C’est le réve d’un Ciel purgé de sa Lumière Descendu parmi nous pour combler nos cauchemars |
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Side B | |||
5. | Ce qu’il y à de chaos | 08:19 | Show lyrics |
Ce qu’il y a de Chaos - le reprendra, l’Abime Sans éclat ni tonnerre - Sans fard ni pantomime Pour que dans les ténèbres atroces Où nous errons débiles Des flammes glacées illuminent Nos gestes dolents et malhabiles Voyez les astres, L’univers se rit de nous De nos faces tordues en singeries grotesques De qui tombe - De qui se léve C’est pour lui festival Jour de liesse, hécatombe Carnavalesque bacchanale Sans fin et pour toujours À jamais Sabbat très ancien À méduser Cthulhu Bestialement sympathique Le retournement de tout Une féte ne célébrant rien que son empire universel Effroyable orgie de néant bléme, grimacant carrousel Ce qu’il ya a de Chaos Le reprendra, l’Abime Quel est le secret arcane De cette liturgie hilare? De quel Dieu irascible Appelons-nous ainsi le regard? L’encens de nos fatigues N’enfielle que les morts Les faux-ciels chatoient d’apocalypses Au milieu du fracas de feints confiteor Voyez les astres, L’univers se rit de nous tous De nos comédies affectées et vaines De nos conquétes, de nos défaites C’est pour lui jour de féte Parfaite liesse, hécatombe Carnavalesque bacchanale Culte des fous, farce d’ombres À la fin, cependant, il faut rendre l’avance Mourir aux limbes maternels S’exiler de l’enfance Il faudra bien lui rendre Elle a prété, souveraine Cette femelle grosse de décadences souterraines Ce qu’il y a de Chaos, le reprenda l’Abime |
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6. | Vers le zéro absolu | 08:41 | Show lyrics |
Embarqués sur la Terreur, sous l’étendard du vide, Au fil des vastes nuits sans aube À la recherche d’on ne sait quoi, Un sortilège pousse en avant nos carcasses usées par l’ennui, Vers le zéro Absolu À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Sur la banquise en linceul étendue jusqu’aux bornes du monde Notre vaisseau fantóme sillonne les glaces anciennes Des áges héoïques, le glas résonne à l’Infini, Les blizzards nous cisélent en grands marbres de givre, Et le sillon se ferme Il est une joie mauvaise dans cette longue et ápre mort: Demeurer où les hommes désertent, bátir le Dernier Port À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Que trouver dans la tempéte, sil ce n’est le goút du plomb? Où aller quand tout est perdu? - La Glace prend et jamais ne rend Des aurores d’absinthe diaprent les cieux lointains: L’Esprit s’épure et s’efface En chimères dans des regards fous qui se voilent Et ne voient d’ici-bas qu’un grand mirage pále La Glace prend et jamais ne rend - La Glace prend et jamais ne rompt Ainsi rendue aux berges du monde, Là où la mer exhible ses os, Où l’air tanne et cisaille les peaux, La chair s’épulse en d’inanes martyrs Ils sont là ceux qui prient pour un surcroit d’essence, À l’ombre des drapeux noirs; Ceux qui cherchent en enfer un surplus d’existence: Ils voguent dans les limber d’ivoire Ô désert bléme et vitreux, Diaphane icóne de notre foi, Soumets nos cæurs pétrifiés À la rigueur acérée de ta Loi La Glace prend - et jamais ne rend La Glace prend - et jamais ne rompt Des aurores d’absinthe diaprent les cieux lointains: L’Esprit s’èpure et s’efface En chiméres dans des regards fous qui se voilent Et ne voient d’ici-bas qu’un grand mirage pále Ils sont lá ceux qui prient pour un surcroit d’essence, Aux marges des crevasses; Ceux qui cherchent en enfer un surplus d’existence: Ils voguent sans paix dans les limbes d’ivoire Sur la margelle exsangue du puits de l’abime, Battue par les souffles catabatiques, Notre nef captive des glaces arctiques S’est drapée d’un suaire fantastique - Spectrale citadelle émaillée de cristal La vie, absurde et nue, palpite enfin an creux de nos chairs Suppliciées À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Sur la banquise en linceul étendue jusqu’aux bornes du monde, Notre vaisseau fantóme sillonne les glaces anciennes |
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7. | Les grands champs d’hiver | 04:50 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
50:45 |
1994
Members | |
---|---|
Band members | |
Charles-Eric Baudon | Guitars |
Hugo Moerman | Keyboards, Songwriting |
François Duguest | Guitars, Bass, Songwriting |
Valnoir | Vocals, Lyrics |
Jean Deflandre | Drums |
Guest/Session | |
Neige | Vocals |
Miscellaneous staff | |
Zoé | Mastering |
Valnoir | Artwork |
William Lacalmontie | Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | 1994 | 11:39 | Show lyrics |
Et au quinzième jour fût la glace De l’incarnation radicale De l’opposition boréale Les yeux au cirage à godasses. Nous, dévastés par Samael Et ses orgues. En génuflexions strictes sur le tapis du salon, entre ma chambre et l’éternel. Tous les arpèges en pluies acides martelant tous les riffs en plombs abritant mon amour lucide pour les pseudonymes à la con. En noir et blanc, et en papier Les regrets froissés du tiroir Jaunissent en attendant le soir D’une vie qui se persuadait Que c’était ça la vérité: Du maquillage, 3 incendies Trois cents grimaces et des grigris, La gueule d’Euronymous barrée. C’était le Mordor à Meudon Et sa forêt périphérique. Le paganisme ésotérique Qu’on pratiquait sur nos balcons. C’était Ctulhu à Charles Michel C’était Jean-Paul Bourre à Javel Sans une gonzesse aux alentours Et nos poignets pour faire l’amour. Idéologies sans destin Bercées dans l’encens bon marché, Trop près du mur, mal balancées Mais qui brulaient nos intestins. Et j’allumerais plusieurs chandelles, Par tout les bouts, au nom d’hier. Du Metal Noir tu restes fier, Ou tu finis à la poubelle. Car crois-moi l’on t’y enverra C’est comme ça que finissent les traitres le crâne fendu, la gueule en sang Ton bras pété en guise de sceptre. |
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2. | Glaciation | 10:43 | |
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Side B | |||
3. | Notre rechute (Eus) | 11:34 | |
(loading lyrics...) | |||
33:56 |
1994
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Charles-Eric Baudon | Guitars |
Hugo Moerman | Keyboards, Songwriting |
François Duguest | Guitars, Bass, Songwriting |
Valnoir | Vocals, Lyrics |
Jean Deflandre | Drums |
Guest/Session | |
Neige | Vocals |
Miscellaneous staff | |
Valnoir | Artwork |
William Lacalmontie | Artwork |
Zoé | Mastering |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | 1994 | 11:39 | Show lyrics |
Et au quinzième jour fût la glace De l’incarnation radicale De l’opposition boréale Les yeux au cirage à godasses. Nous, dévastés par Samael Et ses orgues. En génuflexions strictes sur le tapis du salon, entre ma chambre et l’éternel. Tous les arpèges en pluies acides martelant tous les riffs en plombs abritant mon amour lucide pour les pseudonymes à la con. En noir et blanc, et en papier Les regrets froissés du tiroir Jaunissent en attendant le soir D’une vie qui se persuadait Que c’était ça la vérité: Du maquillage, 3 incendies Trois cents grimaces et des grigris, La gueule d’Euronymous barrée. C’était le Mordor à Meudon Et sa forêt périphérique. Le paganisme ésotérique Qu’on pratiquait sur nos balcons. C’était Ctulhu à Charles Michel C’était Jean-Paul Bourre à Javel Sans une gonzesse aux alentours Et nos poignets pour faire l’amour. Idéologies sans destin Bercées dans l’encens bon marché, Trop près du mur, mal balancées Mais qui brulaient nos intestins. Et j’allumerais plusieurs chandelles, Par tout les bouts, au nom d’hier. Du Metal Noir tu restes fier, Ou tu finis à la poubelle. Car crois-moi l’on t’y enverra C’est comme ça que finissent les traitres le crâne fendu, la gueule en sang Ton bras pété en guise de sceptre. |
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2. | Glaciation | 10:43 | |
(loading lyrics...) | |||
Side B | |||
3. | Notre rechute (Eus) | 11:34 | |
(loading lyrics...) | |||
33:56 |
Ultime éclat
Members | |
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Band members | |
Hreidmarr | Vocals (lead) |
Katia von Wasgau | Bass, Piano, Mellotron |
Grégoire G. | Drums |
A. Sethnacht | Guitars |
Arnhwald | Guitars, Keyboards, Vocals (choirs), Vocals (clean) |
Guest/Session | |
Cécile G. | Vocals (additional), Vocals (choirs) (tracks 4, 5) |
The Lady CP6159 | Vocals (additional), Vocals (choirs) (track 2) |
I. Luciferia | Songwriting (tracks 2, 3) |
Ulderic Haus | Lyrics (tracks 3, 5) |
Miscellaneous staff | |
Førtifem | Logo |
Christophe Szpajdel | Logo (inner) |
David Figielek | Artwork |
Silere Omnia | Design |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Ultime éclat | 07:38 | Show lyrics |
Comme une cométe dans la nuit de I’homme Inondant les cathédrales des cieux Tarit la fontaine de I’atrium Hisse des croix, presse les adieux Là lù soleil s’effondre sur la glace Et la tempéte saigne le printemps Aux pieds des cimes, I’instant fugace Tombe à genoux le combattant Abandonné seul au milieu des rafales En haut du chemin, plus rien n’est vrai Au loin la mort souffle, triomphale Blanche comme un refrain désuet Plus bas, dans les ténèbres des néons Aucun pále fantóme pur deviner Le drame se jouant au panthéon Le calvaire, le feu, et I’épée Ne restent que le désert le I’étoile Dessous le regard des rois anciens La matière noire de I’idéal Les météores du Thanétien Frappe la foudre, vienne la nuit Ruine son cæur, défasse tout ce qui vit Frappe le glaive, achève á l’envi Ruine son cæur, défasse tout ce qui vit Bléme soldat, soudard en haillons Relève la téte, vois les sommets Chevauche le tigre Et à jamais Sonne la cloche du Mount Baron Et qu’au ciel s’imprime L’aura sublime De notre ultime Éclat |
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2. | Le rivage | 09:13 | Show lyrics |
Une ligne d’or couchée derrière les vagues Comme un corps indolent hérissé de rayons Crève les yeux Soleil victorieux, rassemble tes faisceaux Le cri d’un aigle dans I’azur Un songe mort, une soif, un soupir Un mirage barbare saignant nos repentirs Par-delà l’onde dormante, l’incendie flamboie Nous nous pámons alanguis aux mélopées lascives D’un orchestre fantóme Sourions aux nuées fugitives Du rivage ardent Le regard accroché aux havres interdits Tel un vieillard sondant le tain noir du miroir Sa jeunesse arrachée par l’horloge macabre Une vie goutte à goutte tarie de toute gloire Nous nous pámons alanguis aux mélepées lascives D’un orchestre fantóme Sourions aux nuées fugitives Du rivage incendié Par-delà l’onde dormante, l’incendie flamboie Réchauffe nos chairs moribondes Couchées á l’ombre des marbres Lá-bas la vie fulgure en fournaise, insolente Tandis que nous veillons aux murailles calcaires De hautes citadelles páles, ultimes reliquaires D’une enfance à dompter les étoiles filantes Nous scrutons les eaux noires nos ámes von boire De ce siècle révons le sublime naufrage À nos lèvres portons le périlleux ciboire Arrosant de venin no hideuses nuits de rage Pierres anciennes et silence de peste Veilles stériles aux bastions du néant La mer et plus rien, le grand gouffre, béant Ô réves de volcans Nous mourons sous les cendres de nos torpeurs funestes La mer et puis rien, le grand gouffre, nous appelant Ne restent dans mes songes Que l’acier d’un iris Le vermeil d’un ciel Et la mer couleur de vin |
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3. | Et puis le soufre | 05:47 | Show lyrics |
Le voici, l’ange malade qui lentement s’abime Des cieux où il est né aux gouffres anonymes Il traine sa carcasse, que fatigue son áge En révant en secret aux ors et au carnage Il regrette parfois le confort des fosses Quand il glisse dans l’onde, sous l’æil de Cronos Qu’il embrasse au milieu des démons et des porcs Des damnés, et des monstres, qui calcinent l’Athanor Son nom est sans jamais, ni toujours, ni mesure Il marque sur son front l’opposé de l’Azur Et dessine le plan des géographies grises Oú acharnent ses pairs, dans des plaines sordides Tout entières replies d’aberrants hybrides Vingt mille pieds sous la glace et la banquise Car sans demain est le silence des gouffres Insondables abimes, au furieux appétit Qui digérent, narquois, en leur ventre ravi Larmes acides, la bile, et puis le soufre |
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4. | Acta Est Fabula | 06:17 | Show lyrics |
Épargné des nuées vengeresses et des foudres Un troupeau de pèlerins privés de sanctuaire Dont la douleur fige les traits en beaux marbres tragiques Divague sans mot ni but entre des ruines fières Certains cherchent en creusant de leurs ongles sanglants Brisant leurs mains cendreuses sur l’écorce d’ordure Qui suffoque le globe sous un linceul ébène Hérissé de matures de fer - que l’aquilon torture Il est passé le monde, ce n’etait que la flamme D’un cierge dont la cire est venue à manquer Il est passé le monde, et nul ne le regrette Car il faudrait des yeux pour l’avoir vu tomber Nulle foudre du ciel, nulle colére de Dieu Rien qu’un trépas fugace, une torpeur muette Qu’il est triste le monde à l’heure de la retraite Quand les cieux sont bouchés Et la procession passe, abjecte mascarade Pénitents battus, suppliciés, flagellés par l’Absence Des grincements d’aciers, sanglants de rouille, fracassent le silence Dans l’enier vif-argent tout fumant des vapeurs malades La faim, la soif, Les paradis autistes aux lourds barreaux de plomb Des prières amoncelées en terrils noir charbon Et l’Ange de la Mort souriant à l’horizon Un Enter sans panache, délivré des Ténèbres, Étale sa gloire au milieu des ruines C’est le réve d’un Ciel purgé de sa Lumière Descendu parmi nous pour combler nos cauchemars |
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Side B | |||
5. | Ce qu’il y à de chaos | 08:19 | Show lyrics |
Ce qu’il y a de Chaos - le reprendra, l’Abime Sans éclat ni tonnerre - Sans fard ni pantomime Pour que dans les ténèbres atroces Où nous errons débiles Des flammes glacées illuminent Nos gestes dolents et malhabiles Voyez les astres, L’univers se rit de nous De nos faces tordues en singeries grotesques De qui tombe - De qui se léve C’est pour lui festival Jour de liesse, hécatombe Carnavalesque bacchanale Sans fin et pour toujours À jamais Sabbat très ancien À méduser Cthulhu Bestialement sympathique Le retournement de tout Une féte ne célébrant rien que son empire universel Effroyable orgie de néant bléme, grimacant carrousel Ce qu’il ya a de Chaos Le reprendra, l’Abime Quel est le secret arcane De cette liturgie hilare? De quel Dieu irascible Appelons-nous ainsi le regard? L’encens de nos fatigues N’enfielle que les morts Les faux-ciels chatoient d’apocalypses Au milieu du fracas de feints confiteor Voyez les astres, L’univers se rit de nous tous De nos comédies affectées et vaines De nos conquétes, de nos défaites C’est pour lui jour de féte Parfaite liesse, hécatombe Carnavalesque bacchanale Culte des fous, farce d’ombres À la fin, cependant, il faut rendre l’avance Mourir aux limbes maternels S’exiler de l’enfance Il faudra bien lui rendre Elle a prété, souveraine Cette femelle grosse de décadences souterraines Ce qu’il y a de Chaos, le reprenda l’Abime |
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6. | Vers le zéro absolu | 08:41 | Show lyrics |
Embarqués sur la Terreur, sous l’étendard du vide, Au fil des vastes nuits sans aube À la recherche d’on ne sait quoi, Un sortilège pousse en avant nos carcasses usées par l’ennui, Vers le zéro Absolu À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Sur la banquise en linceul étendue jusqu’aux bornes du monde Notre vaisseau fantóme sillonne les glaces anciennes Des áges héoïques, le glas résonne à l’Infini, Les blizzards nous cisélent en grands marbres de givre, Et le sillon se ferme Il est une joie mauvaise dans cette longue et ápre mort: Demeurer où les hommes désertent, bátir le Dernier Port À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Que trouver dans la tempéte, sil ce n’est le goút du plomb? Où aller quand tout est perdu? - La Glace prend et jamais ne rend Des aurores d’absinthe diaprent les cieux lointains: L’Esprit s’épure et s’efface En chimères dans des regards fous qui se voilent Et ne voient d’ici-bas qu’un grand mirage pále La Glace prend et jamais ne rend - La Glace prend et jamais ne rompt Ainsi rendue aux berges du monde, Là où la mer exhible ses os, Où l’air tanne et cisaille les peaux, La chair s’épulse en d’inanes martyrs Ils sont là ceux qui prient pour un surcroit d’essence, À l’ombre des drapeux noirs; Ceux qui cherchent en enfer un surplus d’existence: Ils voguent dans les limber d’ivoire Ô désert bléme et vitreux, Diaphane icóne de notre foi, Soumets nos cæurs pétrifiés À la rigueur acérée de ta Loi La Glace prend - et jamais ne rend La Glace prend - et jamais ne rompt Des aurores d’absinthe diaprent les cieux lointains: L’Esprit s’èpure et s’efface En chiméres dans des regards fous qui se voilent Et ne voient d’ici-bas qu’un grand mirage pále Ils sont lá ceux qui prient pour un surcroit d’essence, Aux marges des crevasses; Ceux qui cherchent en enfer un surplus d’existence: Ils voguent sans paix dans les limbes d’ivoire Sur la margelle exsangue du puits de l’abime, Battue par les souffles catabatiques, Notre nef captive des glaces arctiques S’est drapée d’un suaire fantastique - Spectrale citadelle émaillée de cristal La vie, absurde et nue, palpite enfin an creux de nos chairs Suppliciées À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Sur la banquise en linceul étendue jusqu’aux bornes du monde, Notre vaisseau fantóme sillonne les glaces anciennes |
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7. | Les grands champs d’hiver | 04:50 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
50:45 |
Ultime éclat
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Hreidmarr | Vocals (lead) |
Katia von Wasgau | Bass, Piano, Mellotron |
Grégoire G. | Drums |
A. Sethnacht | Guitars |
Arnhwald | Guitars, Keyboards, Vocals (choirs), Vocals (clean) |
Guest/Session | |
I. Luciferia | Songwriting (tracks 2, 3) |
Ulderic Haus | Lyrics (tracks 3, 5) |
Cécile G. | Vocals (additional), Vocals (choirs) (tracks 4, 5) |
The Lady CP6159 | Vocals (additional), Vocals (choirs) (track 2) |
Miscellaneous staff | |
David Figielek | Artwork |
Førtifem | Logo |
Christophe Szpajdel | Logo (inner) |
Silere Omnia | Design |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Ultime éclat | 07:38 | Show lyrics |
Comme une cométe dans la nuit de I’homme Inondant les cathédrales des cieux Tarit la fontaine de I’atrium Hisse des croix, presse les adieux Là lù soleil s’effondre sur la glace Et la tempéte saigne le printemps Aux pieds des cimes, I’instant fugace Tombe à genoux le combattant Abandonné seul au milieu des rafales En haut du chemin, plus rien n’est vrai Au loin la mort souffle, triomphale Blanche comme un refrain désuet Plus bas, dans les ténèbres des néons Aucun pále fantóme pur deviner Le drame se jouant au panthéon Le calvaire, le feu, et I’épée Ne restent que le désert le I’étoile Dessous le regard des rois anciens La matière noire de I’idéal Les météores du Thanétien Frappe la foudre, vienne la nuit Ruine son cæur, défasse tout ce qui vit Frappe le glaive, achève á l’envi Ruine son cæur, défasse tout ce qui vit Bléme soldat, soudard en haillons Relève la téte, vois les sommets Chevauche le tigre Et à jamais Sonne la cloche du Mount Baron Et qu’au ciel s’imprime L’aura sublime De notre ultime Éclat |
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2. | Le rivage | 09:13 | Show lyrics |
Une ligne d’or couchée derrière les vagues Comme un corps indolent hérissé de rayons Crève les yeux Soleil victorieux, rassemble tes faisceaux Le cri d’un aigle dans I’azur Un songe mort, une soif, un soupir Un mirage barbare saignant nos repentirs Par-delà l’onde dormante, l’incendie flamboie Nous nous pámons alanguis aux mélopées lascives D’un orchestre fantóme Sourions aux nuées fugitives Du rivage ardent Le regard accroché aux havres interdits Tel un vieillard sondant le tain noir du miroir Sa jeunesse arrachée par l’horloge macabre Une vie goutte à goutte tarie de toute gloire Nous nous pámons alanguis aux mélepées lascives D’un orchestre fantóme Sourions aux nuées fugitives Du rivage incendié Par-delà l’onde dormante, l’incendie flamboie Réchauffe nos chairs moribondes Couchées á l’ombre des marbres Lá-bas la vie fulgure en fournaise, insolente Tandis que nous veillons aux murailles calcaires De hautes citadelles páles, ultimes reliquaires D’une enfance à dompter les étoiles filantes Nous scrutons les eaux noires nos ámes von boire De ce siècle révons le sublime naufrage À nos lèvres portons le périlleux ciboire Arrosant de venin no hideuses nuits de rage Pierres anciennes et silence de peste Veilles stériles aux bastions du néant La mer et plus rien, le grand gouffre, béant Ô réves de volcans Nous mourons sous les cendres de nos torpeurs funestes La mer et puis rien, le grand gouffre, nous appelant Ne restent dans mes songes Que l’acier d’un iris Le vermeil d’un ciel Et la mer couleur de vin |
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3. | Et puis le soufre | 05:47 | Show lyrics |
Le voici, l’ange malade qui lentement s’abime Des cieux où il est né aux gouffres anonymes Il traine sa carcasse, que fatigue son áge En révant en secret aux ors et au carnage Il regrette parfois le confort des fosses Quand il glisse dans l’onde, sous l’æil de Cronos Qu’il embrasse au milieu des démons et des porcs Des damnés, et des monstres, qui calcinent l’Athanor Son nom est sans jamais, ni toujours, ni mesure Il marque sur son front l’opposé de l’Azur Et dessine le plan des géographies grises Oú acharnent ses pairs, dans des plaines sordides Tout entières replies d’aberrants hybrides Vingt mille pieds sous la glace et la banquise Car sans demain est le silence des gouffres Insondables abimes, au furieux appétit Qui digérent, narquois, en leur ventre ravi Larmes acides, la bile, et puis le soufre |
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4. | Acta Est Fabula | 06:17 | Show lyrics |
Épargné des nuées vengeresses et des foudres Un troupeau de pèlerins privés de sanctuaire Dont la douleur fige les traits en beaux marbres tragiques Divague sans mot ni but entre des ruines fières Certains cherchent en creusant de leurs ongles sanglants Brisant leurs mains cendreuses sur l’écorce d’ordure Qui suffoque le globe sous un linceul ébène Hérissé de matures de fer - que l’aquilon torture Il est passé le monde, ce n’etait que la flamme D’un cierge dont la cire est venue à manquer Il est passé le monde, et nul ne le regrette Car il faudrait des yeux pour l’avoir vu tomber Nulle foudre du ciel, nulle colére de Dieu Rien qu’un trépas fugace, une torpeur muette Qu’il est triste le monde à l’heure de la retraite Quand les cieux sont bouchés Et la procession passe, abjecte mascarade Pénitents battus, suppliciés, flagellés par l’Absence Des grincements d’aciers, sanglants de rouille, fracassent le silence Dans l’enier vif-argent tout fumant des vapeurs malades La faim, la soif, Les paradis autistes aux lourds barreaux de plomb Des prières amoncelées en terrils noir charbon Et l’Ange de la Mort souriant à l’horizon Un Enter sans panache, délivré des Ténèbres, Étale sa gloire au milieu des ruines C’est le réve d’un Ciel purgé de sa Lumière Descendu parmi nous pour combler nos cauchemars |
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5. | Ce qu’il y à de chaos | 08:19 | Show lyrics |
Ce qu’il y a de Chaos - le reprendra, l’Abime Sans éclat ni tonnerre - Sans fard ni pantomime Pour que dans les ténèbres atroces Où nous errons débiles Des flammes glacées illuminent Nos gestes dolents et malhabiles Voyez les astres, L’univers se rit de nous De nos faces tordues en singeries grotesques De qui tombe - De qui se léve C’est pour lui festival Jour de liesse, hécatombe Carnavalesque bacchanale Sans fin et pour toujours À jamais Sabbat très ancien À méduser Cthulhu Bestialement sympathique Le retournement de tout Une féte ne célébrant rien que son empire universel Effroyable orgie de néant bléme, grimacant carrousel Ce qu’il ya a de Chaos Le reprendra, l’Abime Quel est le secret arcane De cette liturgie hilare? De quel Dieu irascible Appelons-nous ainsi le regard? L’encens de nos fatigues N’enfielle que les morts Les faux-ciels chatoient d’apocalypses Au milieu du fracas de feints confiteor Voyez les astres, L’univers se rit de nous tous De nos comédies affectées et vaines De nos conquétes, de nos défaites C’est pour lui jour de féte Parfaite liesse, hécatombe Carnavalesque bacchanale Culte des fous, farce d’ombres À la fin, cependant, il faut rendre l’avance Mourir aux limbes maternels S’exiler de l’enfance Il faudra bien lui rendre Elle a prété, souveraine Cette femelle grosse de décadences souterraines Ce qu’il y a de Chaos, le reprenda l’Abime |
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6. | Vers le zéro absolu | 08:41 | Show lyrics |
Embarqués sur la Terreur, sous l’étendard du vide, Au fil des vastes nuits sans aube À la recherche d’on ne sait quoi, Un sortilège pousse en avant nos carcasses usées par l’ennui, Vers le zéro Absolu À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Sur la banquise en linceul étendue jusqu’aux bornes du monde Notre vaisseau fantóme sillonne les glaces anciennes Des áges héoïques, le glas résonne à l’Infini, Les blizzards nous cisélent en grands marbres de givre, Et le sillon se ferme Il est une joie mauvaise dans cette longue et ápre mort: Demeurer où les hommes désertent, bátir le Dernier Port À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Que trouver dans la tempéte, sil ce n’est le goút du plomb? Où aller quand tout est perdu? - La Glace prend et jamais ne rend Des aurores d’absinthe diaprent les cieux lointains: L’Esprit s’épure et s’efface En chimères dans des regards fous qui se voilent Et ne voient d’ici-bas qu’un grand mirage pále La Glace prend et jamais ne rend - La Glace prend et jamais ne rompt Ainsi rendue aux berges du monde, Là où la mer exhible ses os, Où l’air tanne et cisaille les peaux, La chair s’épulse en d’inanes martyrs Ils sont là ceux qui prient pour un surcroit d’essence, À l’ombre des drapeux noirs; Ceux qui cherchent en enfer un surplus d’existence: Ils voguent dans les limber d’ivoire Ô désert bléme et vitreux, Diaphane icóne de notre foi, Soumets nos cæurs pétrifiés À la rigueur acérée de ta Loi La Glace prend - et jamais ne rend La Glace prend - et jamais ne rompt Des aurores d’absinthe diaprent les cieux lointains: L’Esprit s’èpure et s’efface En chiméres dans des regards fous qui se voilent Et ne voient d’ici-bas qu’un grand mirage pále Ils sont lá ceux qui prient pour un surcroit d’essence, Aux marges des crevasses; Ceux qui cherchent en enfer un surplus d’existence: Ils voguent sans paix dans les limbes d’ivoire Sur la margelle exsangue du puits de l’abime, Battue par les souffles catabatiques, Notre nef captive des glaces arctiques S’est drapée d’un suaire fantastique - Spectrale citadelle émaillée de cristal La vie, absurde et nue, palpite enfin an creux de nos chairs Suppliciées À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Sur la banquise en linceul étendue jusqu’aux bornes du monde, Notre vaisseau fantóme sillonne les glaces anciennes |
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7. | Les grands champs d’hiver | 04:50 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
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Ultime éclat
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Hreidmarr | Vocals (lead) |
Katia von Wasgau | Bass, Piano, Mellotron |
Grégoire G. | Drums |
A. Sethnacht | Guitars |
Arnhwald | Guitars, Keyboards, Vocals (choirs), Vocals (clean) |
Guest/Session | |
I. Luciferia | Songwriting (tracks 2, 3) |
Ulderic Haus | Lyrics (tracks 3, 5) |
Cécile G. | Vocals (additional), Vocals (choirs) (tracks 4, 5) |
The Lady CP6159 | Vocals (additional), Vocals (choirs) (track 2) |
Miscellaneous staff | |
David Figielek | Artwork |
Førtifem | Logo |
Christophe Szpajdel | Logo (inner) |
Silere Omnia | Design |
Tracks | |||
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1. | Ultime éclat | 07:38 | Show lyrics |
Comme une cométe dans la nuit de I’homme Inondant les cathédrales des cieux Tarit la fontaine de I’atrium Hisse des croix, presse les adieux Là lù soleil s’effondre sur la glace Et la tempéte saigne le printemps Aux pieds des cimes, I’instant fugace Tombe à genoux le combattant Abandonné seul au milieu des rafales En haut du chemin, plus rien n’est vrai Au loin la mort souffle, triomphale Blanche comme un refrain désuet Plus bas, dans les ténèbres des néons Aucun pále fantóme pur deviner Le drame se jouant au panthéon Le calvaire, le feu, et I’épée Ne restent que le désert le I’étoile Dessous le regard des rois anciens La matière noire de I’idéal Les météores du Thanétien Frappe la foudre, vienne la nuit Ruine son cæur, défasse tout ce qui vit Frappe le glaive, achève á l’envi Ruine son cæur, défasse tout ce qui vit Bléme soldat, soudard en haillons Relève la téte, vois les sommets Chevauche le tigre Et à jamais Sonne la cloche du Mount Baron Et qu’au ciel s’imprime L’aura sublime De notre ultime Éclat |
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2. | Le rivage | 09:13 | Show lyrics |
Une ligne d’or couchée derrière les vagues Comme un corps indolent hérissé de rayons Crève les yeux Soleil victorieux, rassemble tes faisceaux Le cri d’un aigle dans I’azur Un songe mort, une soif, un soupir Un mirage barbare saignant nos repentirs Par-delà l’onde dormante, l’incendie flamboie Nous nous pámons alanguis aux mélopées lascives D’un orchestre fantóme Sourions aux nuées fugitives Du rivage ardent Le regard accroché aux havres interdits Tel un vieillard sondant le tain noir du miroir Sa jeunesse arrachée par l’horloge macabre Une vie goutte à goutte tarie de toute gloire Nous nous pámons alanguis aux mélepées lascives D’un orchestre fantóme Sourions aux nuées fugitives Du rivage incendié Par-delà l’onde dormante, l’incendie flamboie Réchauffe nos chairs moribondes Couchées á l’ombre des marbres Lá-bas la vie fulgure en fournaise, insolente Tandis que nous veillons aux murailles calcaires De hautes citadelles páles, ultimes reliquaires D’une enfance à dompter les étoiles filantes Nous scrutons les eaux noires nos ámes von boire De ce siècle révons le sublime naufrage À nos lèvres portons le périlleux ciboire Arrosant de venin no hideuses nuits de rage Pierres anciennes et silence de peste Veilles stériles aux bastions du néant La mer et plus rien, le grand gouffre, béant Ô réves de volcans Nous mourons sous les cendres de nos torpeurs funestes La mer et puis rien, le grand gouffre, nous appelant Ne restent dans mes songes Que l’acier d’un iris Le vermeil d’un ciel Et la mer couleur de vin |
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3. | Et puis le soufre | 05:47 | Show lyrics |
Le voici, l’ange malade qui lentement s’abime Des cieux où il est né aux gouffres anonymes Il traine sa carcasse, que fatigue son áge En révant en secret aux ors et au carnage Il regrette parfois le confort des fosses Quand il glisse dans l’onde, sous l’æil de Cronos Qu’il embrasse au milieu des démons et des porcs Des damnés, et des monstres, qui calcinent l’Athanor Son nom est sans jamais, ni toujours, ni mesure Il marque sur son front l’opposé de l’Azur Et dessine le plan des géographies grises Oú acharnent ses pairs, dans des plaines sordides Tout entières replies d’aberrants hybrides Vingt mille pieds sous la glace et la banquise Car sans demain est le silence des gouffres Insondables abimes, au furieux appétit Qui digérent, narquois, en leur ventre ravi Larmes acides, la bile, et puis le soufre |
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4. | Acta Est Fabula | 06:17 | Show lyrics |
Épargné des nuées vengeresses et des foudres Un troupeau de pèlerins privés de sanctuaire Dont la douleur fige les traits en beaux marbres tragiques Divague sans mot ni but entre des ruines fières Certains cherchent en creusant de leurs ongles sanglants Brisant leurs mains cendreuses sur l’écorce d’ordure Qui suffoque le globe sous un linceul ébène Hérissé de matures de fer - que l’aquilon torture Il est passé le monde, ce n’etait que la flamme D’un cierge dont la cire est venue à manquer Il est passé le monde, et nul ne le regrette Car il faudrait des yeux pour l’avoir vu tomber Nulle foudre du ciel, nulle colére de Dieu Rien qu’un trépas fugace, une torpeur muette Qu’il est triste le monde à l’heure de la retraite Quand les cieux sont bouchés Et la procession passe, abjecte mascarade Pénitents battus, suppliciés, flagellés par l’Absence Des grincements d’aciers, sanglants de rouille, fracassent le silence Dans l’enier vif-argent tout fumant des vapeurs malades La faim, la soif, Les paradis autistes aux lourds barreaux de plomb Des prières amoncelées en terrils noir charbon Et l’Ange de la Mort souriant à l’horizon Un Enter sans panache, délivré des Ténèbres, Étale sa gloire au milieu des ruines C’est le réve d’un Ciel purgé de sa Lumière Descendu parmi nous pour combler nos cauchemars |
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5. | Ce qu’il y à de chaos | 08:19 | Show lyrics |
Ce qu’il y a de Chaos - le reprendra, l’Abime Sans éclat ni tonnerre - Sans fard ni pantomime Pour que dans les ténèbres atroces Où nous errons débiles Des flammes glacées illuminent Nos gestes dolents et malhabiles Voyez les astres, L’univers se rit de nous De nos faces tordues en singeries grotesques De qui tombe - De qui se léve C’est pour lui festival Jour de liesse, hécatombe Carnavalesque bacchanale Sans fin et pour toujours À jamais Sabbat très ancien À méduser Cthulhu Bestialement sympathique Le retournement de tout Une féte ne célébrant rien que son empire universel Effroyable orgie de néant bléme, grimacant carrousel Ce qu’il ya a de Chaos Le reprendra, l’Abime Quel est le secret arcane De cette liturgie hilare? De quel Dieu irascible Appelons-nous ainsi le regard? L’encens de nos fatigues N’enfielle que les morts Les faux-ciels chatoient d’apocalypses Au milieu du fracas de feints confiteor Voyez les astres, L’univers se rit de nous tous De nos comédies affectées et vaines De nos conquétes, de nos défaites C’est pour lui jour de féte Parfaite liesse, hécatombe Carnavalesque bacchanale Culte des fous, farce d’ombres À la fin, cependant, il faut rendre l’avance Mourir aux limbes maternels S’exiler de l’enfance Il faudra bien lui rendre Elle a prété, souveraine Cette femelle grosse de décadences souterraines Ce qu’il y a de Chaos, le reprenda l’Abime |
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6. | Vers le zéro absolu | 08:41 | Show lyrics |
Embarqués sur la Terreur, sous l’étendard du vide, Au fil des vastes nuits sans aube À la recherche d’on ne sait quoi, Un sortilège pousse en avant nos carcasses usées par l’ennui, Vers le zéro Absolu À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Sur la banquise en linceul étendue jusqu’aux bornes du monde Notre vaisseau fantóme sillonne les glaces anciennes Des áges héoïques, le glas résonne à l’Infini, Les blizzards nous cisélent en grands marbres de givre, Et le sillon se ferme Il est une joie mauvaise dans cette longue et ápre mort: Demeurer où les hommes désertent, bátir le Dernier Port À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Que trouver dans la tempéte, sil ce n’est le goút du plomb? Où aller quand tout est perdu? - La Glace prend et jamais ne rend Des aurores d’absinthe diaprent les cieux lointains: L’Esprit s’épure et s’efface En chimères dans des regards fous qui se voilent Et ne voient d’ici-bas qu’un grand mirage pále La Glace prend et jamais ne rend - La Glace prend et jamais ne rompt Ainsi rendue aux berges du monde, Là où la mer exhible ses os, Où l’air tanne et cisaille les peaux, La chair s’épulse en d’inanes martyrs Ils sont là ceux qui prient pour un surcroit d’essence, À l’ombre des drapeux noirs; Ceux qui cherchent en enfer un surplus d’existence: Ils voguent dans les limber d’ivoire Ô désert bléme et vitreux, Diaphane icóne de notre foi, Soumets nos cæurs pétrifiés À la rigueur acérée de ta Loi La Glace prend - et jamais ne rend La Glace prend - et jamais ne rompt Des aurores d’absinthe diaprent les cieux lointains: L’Esprit s’èpure et s’efface En chiméres dans des regards fous qui se voilent Et ne voient d’ici-bas qu’un grand mirage pále Ils sont lá ceux qui prient pour un surcroit d’essence, Aux marges des crevasses; Ceux qui cherchent en enfer un surplus d’existence: Ils voguent sans paix dans les limbes d’ivoire Sur la margelle exsangue du puits de l’abime, Battue par les souffles catabatiques, Notre nef captive des glaces arctiques S’est drapée d’un suaire fantastique - Spectrale citadelle émaillée de cristal La vie, absurde et nue, palpite enfin an creux de nos chairs Suppliciées À bord ni carte, ni compas; Les routes serpentent en jade dans les nuées et nous restons En Bas Sur la banquise en linceul étendue jusqu’aux bornes du monde, Notre vaisseau fantóme sillonne les glaces anciennes |
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7. | Les grands champs d’hiver | 04:50 | instrumental |
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