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Amesoeurs
Members | |
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Fursy T. | Bass, Guitars (2004, 2008-2009) |
Member(bands): Empyrium (live), Phest, Les Discrets, Alcest (live), The Vision Bleak (live), Pleasure of Mordor, Sainpaul | |
Neige | Bass, Guitars, Keyboards, Vocals (2004-2009), Drums (2004-2007) |
Member(bands): Alcest, Empyrium (live), Old Silver Key, Phest, Dor Daedeloth, Zero, Glaciation, Lantlôs, Mortifera, Peste Noire, Forgotten Woods, Celestia (live), Pleasure of Mordor, Valfunde, Emma Ruth Rundle (live), Les Discrets (live), Sylvaine (live) | |
Audrey S. | Bass, Piano, Vocals (female) (2004-2009) |
Member(bands): Asphodèle, Malenuit, Peste Noire, Germ (live), Horns Emerging, Valfunde, Varsovie (live) | |
Winterhalter | Drums (2007-2009) |
Member(bands): Alcest, Phobos, Bahrrecht, Glaciation, Peste Noire, Hexenauge (live), Les Discrets |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | Ruines humaines | EP | 2006 | Show album |
2 | Valfunde / Amesoeurs | Split | 2007 | Show album |
3 | Amesoeurs | Full-length | 2009 | Show album |
Ruines humaines
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
October 6th, 2006 | Northern Silence Productions | NSP 038 | CD | |
October 6th, 2006 | Northern Silence Productions | NSP 038 | CD | Limited edition, Digipak |
March 23rd, 2007 | Northern Silence Productions | NSP 038 | 10" vinyl | Limited edition |
May 16th, 2016 | Code666 Records | Digital | Bandcamp | |
November 23rd, 2018 | Northern Silence Productions | NSP 038 | 12" vinyl | Limited edition |
Members | |
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Band members | |
Audrey Sylvain | Vocals (track 3) |
Neige | Vocals, Guitars, Bass, Drums, Keyboards |
Miscellaneous staff | |
Fursy Teyssier | Layout, Logo |
Neige | Engineering, Recording |
Isabelle Hanssen | Photography |
Tracks | |||
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1. | Bonheur amputé | 04:33 | Show lyrics |
Je maudis le sang malade, obscène, Saturé d’affliction Qui se répand dans mon corps Et m’écorche les veines; Gras poison où d’empêtrent Milles insectes parasitaires Pour semer oeufs informes Suintant la tristesse et le dégout. Je ne me connais plus.... Les pensées heureuses Atrophiées, étoilées Dans leur prison osseuse; Un regard lumineux brouillé Par le filtre gris de l’indifférence. Un regard vide. By Neige (April 2005) |
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2. | Ruines humaines | 06:28 | Show lyrics |
A demi-conscient qu’un oeil rongera l’autre Incessamment d’un relent infectieux, Réveillé par la douleur lancinante, Un corps résigné se supprime en silence. Au coeur des cités mortes Errent les hommes sans visages Usant leurs pores cancéreuses Contre la foule impassible et les parois d’acier; Un enfer de féraille ensanglantée Où les êtres se perdent et pourissent; Identiques rognures que l’on jette puis remplace Manquantes pour rien ni personne. By Neige and Audrey Sylvain (April 2005) |
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3. | Faiblesse des sens | 05:02 | Show lyrics |
Les gestes sont des regrets Qu’un temps mort accentue; L’énergie se perd, les envies se trainent, Chaque phase de malaise altère la raison. Humeurs instables inavouées, Faiblesse des sens et frustration Etouffant la conscience. Je m’écoeure. Salissure intérieure; Les corps sont des réfuges aux caresses Rendus inodores dès qu’ils gerbent leur semence. Un vide permanent endormira les restes. Audrey Sylvain (May 2005) |
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16:03 |
Valfunde / Amesoeurs
Members | |
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Band members | |
Amesoeurs | |
Audrey Sylvain | Vocals |
Neige | Bass, Guitars, Lyrics |
Winterhalter | Drums |
Miscellaneous staff | |
Fursy Teyssier | Cover art, Layout |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Valfunde - Hôpital | 02:22 | instrumental |
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2. | Valfunde - "Sérénade" de Verlaine | 04:28 | Show lyrics |
Comme la voix d’un mort qui chanterait Du fond de sa fosse, Maîtresse, entends monter vers ton retrait Ma voix aigre et fausse. Ouvre ton âme et ton oreille au son De ma mandoline : Pour toi j’ai fait, pour toi, cette chanson Cruelle et câline. Je chanterai tes yeux d’or et d’onyx Purs de toutes ombres, Puis le Léthé de ton sein, puis le Styx De tes cheveux sombres. Comme la voix d’un mort qui chanterait Du fond de sa fosse, Maîtresse, entends monter vers ton retrait Ma voix aigre et fausse. Puis je louerai beaucoup, comme il convient, Cette chair bénie Dont le parfum opulent me revient Les nuit d’insomnie. Et pour finir, je dirai le baiser De ta lèvre rouge, Et ta douceur à me martyriser, - Mon Ange ! - ma Gouge ! Ouvre ton âme et ton oreille au son De ma mandoline : Pour toi j’ai fait, pour toi, cette chanson Cruelle et câline Translation: Like the voice of a dead man who would sing / in the depth of his grave, / Mistress mine, hear my strident, false voice / rise up to your retreat. Open your soul and your ear to the sound / of my mandolin: / for you, for you have I made this song, / so cruel and tender. I shall sing of your eyes of gold and onyx / free of all shades, / then the Lethe of your breast, then the Styx / of your dark hair. Like the voice of a dead man who would sing / in the depth of his grave, / Mistress mine, hear my strident, false voice / rise up to your retreat. Then will I richly praise, as is meet, / this blessed flesh / whose opulent perfume drifts back to me / in sleepless nights. And to end, I shall speak of the kiss / of your red lip, / of your sweetness that tortures me, / - my Angel! – My Whore! Open your soul and your ear to the sound / of my mandolin: / for you, for you have I made this song, / so cruel and tender. |
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Side B - Les Ruches Malades | |||
3. | Amesoeurs - Les ruches malades | 04:17 | Show lyrics |
Flanant au pied des ruches grises, Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent quie moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmis les guêpes, J’ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Etouffent et violent les âmes Qu’elles gardent en leur sein. Music & Lyrics by Neige - 2003/2004 |
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11:07 |
Amesoeurs
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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March 10th, 2009 | Code666 Records | CODE040 | CD | Super Jewel |
March 10th, 2009 | Profound Lore Records | PFL 044 | CD | |
2009 | Союз | SPV 176652 CD | CD | |
September 2009 | Beneath Grey Skies | SKY 003 | 2 12" vinyls | Limited edition |
March 2013 | Beneath Grey Skies | SKY 003 | 2 12" vinyls | Limited edition |
May 14th, 2016 | Independent | Digital | Bandcamp | |
May 15th, 2016 | Code666 Records | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Neige | Vocals, Guitars, Bass |
Audrey S. | Vocals, Piano |
Fursy T. | Guitars, Bass |
Winterhalter | Drums |
Miscellaneous staff | |
Markus Stock | Recording |
Vanessa Audouard | Photography |
Amos Esra Katz | Photography |
Andy Julia | Photography |
Fursy Teyssier | Cover art, Layout |
Tracks | |||
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1. | Gas in Veins | 05:10 | instrumental |
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2. | Les Ruches malades | 04:17 | Show lyrics |
Flânant au pied des ruches grises, Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent que moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmi guêpes, J’ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Ettouffent et violent les âmes Qu’elles gardent en leur sein. |
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3. | Heurt | 06:01 | Show lyrics |
Nuits sale, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi recherche, appel sans réponse les cieux sont déserts alors. Cœur triste j’invente des monstres Derrière chaque ombre. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat J’ai cherché une aura mais ne trouvant que le vide j’ai plongé vers le bas. Les caresses ordurières sont mes seules affections J’avance de plus en plus froidement. S’éteignent les leurs comme de mornes attractions Les angoisses m’affaiblissent. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat Je perds l’équilibre, tu n’aurais pas dû me heurter Le présent est une plaie Qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce que j’attends? Nuits sales, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi. Si seule, j’écume la route À présent prête à me défendre. |
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4. | Recueillement | 07:00 | Show lyrics |
Sois sage, ô ma douler, et-tiens toi plus tranquille. Tu réclamas le soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce borreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le regret souriant; Le soleil moribon s’endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l’orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche. |
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5. | Faux semblants | 04:21 | Show lyrics |
La nuit n’en finit pas Je deviens transparente Tu disparais très loin J’oublie nos existences Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence Et dans cette chambre triste Je vieillis peu à peu Ton absence me guide Vers des murs silencieux Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence |
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6. | I XIII V XIX XV V XXI XVIII XIX - IX XIX - IV V I IV | 01:41 | instrumental |
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7. | Trouble (Éveils-infâmes) | 04:49 | Show lyrics |
Encore un de ces matins livides Où l’angoisse attend patiemment Que mes yeux se déchirent Pour se glisser en moi, Nerveuse et perfide; S’acharner sur un dessin commencé Des années déja, En prolongeant sans cesse les traits Et les obscurcissant; Balayant froidement les moindres de mes joies. Dans mon crâne quelque chose me gêne, Me comprime la cervelle Et à mon insu régurgite de la grisaille Sur ce qui vit, rayonne aux alentours. Mes premierés visions (enchateresses) Un plafond qui me nargue, hilare, Me renvoyant à mon propre enferment. Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés Au sein desquels je me débat. Aprés une courte réflexion Qu’une seule chose en tête: Se perdre dans le noir, le noyr abissal, Là où simplement rien n’existe, Juste le vide et le refuge du silence. |
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8. | Video Girl | 04:11 | Show lyrics |
Tu me croises parfois Sans jamais pouvoir m’approcher. Le temps de te retourner J’ai déja dispura, Car en fait je n’existe pas vraiment. Je suis la fille derrière l’écran, La fille de la vidéo. Et si tu m’appelles, je te rejoindrai. Lorsquì’eux t’écoutent Sans rien entendre Je pourrais rester auprès de toi, Poser ma tête sur ton épaule, Boire tes mots et te comprende. Vivre dans leur monde ne t’apportera rien. Je suis la fille derrière l’écran la fille de la vidéo. Si je t’appelle. Me rejoindras-tu? |
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9. | La Reine Trayeuse | 05:32 | Show lyrics |
Arpetant les rues du haut de mes échasses Je surplombe la ville avant que l’on me traque. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand arrive le soir, les lames ne me ne font plus peur Raides comme des évêques qui défoncent l’intérieur Autor de moi le monde crache ses vices Et en bonne reine trayeuse je recrache Leur trop plein de hargne. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand je me fais salir Meurt un rêve après l’autre. Tous ces visages noirs ne me mèneront nulle part, J’offre tout et tout s’ouvre, violemment. Quand je me cambre tout se force et se dérobe. Imagine que je suis ta mère, ta sœur, ton refuge... Hey ! viens par ici, regarde... J’ai un corps de gamine, une âme de vieille chienne... Tout pour satisfaire quoi... Alors...donne moi la main... T’en veux pas alors... Je sais surement pour toi et c’est pareil pour moi... Emmène moi, on est seul..toi et moi... |
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10. | Amesoeurs | 04:03 | Show lyrics |
Vivant seule, loin de tout, Dressée sur les toits du monde, Je garde toujours un oeil sur toi Lorsque la nuit enserre la ville, Que se meurent les espérances. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour te montrer les lumières bleutées Et poursuivre les ombre fuyantes. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour ne plus la lâcher Et qu’ensemble nous corrions Comme des fous dans les sombres allées. |
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11. | Au crépuscule de nos rêves | 11:16 | Show lyrics |
Agonisent péniblement à terre L’un après l’autre, mes rêves piétinés. L’espoir m’a trahi et je reste là, halluciné Avec sur la face l’expression du renoncement. J’ai pris ton mal, l’ai laissé me ternir, Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus. Plus de surprises à présent, aucunes; Et le temps s’échappe sans que rien ne change. Je serre le poing, j’aimerais hurler Briser cette glace à l’intérieur de moi Qui stagne, m’engourdit, m’empêche de sentir. Tant de jours incolores... Que reste t’il? Tu étais tout pour moi. Juste ton absence qui m’insupporte, Des promesses non tenues, et mes souvernirs assassins |
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58:21 |
Ruines humaines
Members | |
---|---|
Band members | |
Audrey Sylvain | Vocals (track 3) |
Neige | Vocals, Guitars, Bass, Drums, Keyboards |
Miscellaneous staff | |
Fursy Teyssier | Layout, Logo |
Neige | Engineering, Recording |
Isabelle Hanssen | Photography |
Tracks | |||
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1. | Bonheur amputé | 04:33 | Show lyrics |
Je maudis le sang malade, obscène, Saturé d’affliction Qui se répand dans mon corps Et m’écorche les veines; Gras poison où d’empêtrent Milles insectes parasitaires Pour semer oeufs informes Suintant la tristesse et le dégout. Je ne me connais plus.... Les pensées heureuses Atrophiées, étoilées Dans leur prison osseuse; Un regard lumineux brouillé Par le filtre gris de l’indifférence. Un regard vide. By Neige (April 2005) |
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2. | Ruines humaines | 06:28 | Show lyrics |
A demi-conscient qu’un oeil rongera l’autre Incessamment d’un relent infectieux, Réveillé par la douleur lancinante, Un corps résigné se supprime en silence. Au coeur des cités mortes Errent les hommes sans visages Usant leurs pores cancéreuses Contre la foule impassible et les parois d’acier; Un enfer de féraille ensanglantée Où les êtres se perdent et pourissent; Identiques rognures que l’on jette puis remplace Manquantes pour rien ni personne. By Neige and Audrey Sylvain (April 2005) |
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3. | Faiblesse des sens | 05:02 | Show lyrics |
Les gestes sont des regrets Qu’un temps mort accentue; L’énergie se perd, les envies se trainent, Chaque phase de malaise altère la raison. Humeurs instables inavouées, Faiblesse des sens et frustration Etouffant la conscience. Je m’écoeure. Salissure intérieure; Les corps sont des réfuges aux caresses Rendus inodores dès qu’ils gerbent leur semence. Un vide permanent endormira les restes. Audrey Sylvain (May 2005) |
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16:03 |
Ruines humaines
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Audrey Sylvain | Vocals (track 3) |
Neige | Vocals, Guitars, Bass, Drums, Keyboards |
Miscellaneous staff | |
Neige | Engineering, Recording |
Isabelle Hanssen | Photography |
Fursy Teyssier | Layout, Logo |
Tracks | |||
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1. | Bonheur amputé | 04:33 | Show lyrics |
Je maudis le sang malade, obscène, Saturé d’affliction Qui se répand dans mon corps Et m’écorche les veines; Gras poison où d’empêtrent Milles insectes parasitaires Pour semer oeufs informes Suintant la tristesse et le dégout. Je ne me connais plus.... Les pensées heureuses Atrophiées, étoilées Dans leur prison osseuse; Un regard lumineux brouillé Par le filtre gris de l’indifférence. Un regard vide. By Neige (April 2005) |
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2. | Ruines humaines | 06:28 | Show lyrics |
A demi-conscient qu’un oeil rongera l’autre Incessamment d’un relent infectieux, Réveillé par la douleur lancinante, Un corps résigné se supprime en silence. Au coeur des cités mortes Errent les hommes sans visages Usant leurs pores cancéreuses Contre la foule impassible et les parois d’acier; Un enfer de féraille ensanglantée Où les êtres se perdent et pourissent; Identiques rognures que l’on jette puis remplace Manquantes pour rien ni personne. By Neige and Audrey Sylvain (April 2005) |
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3. | Faiblesse des sens | 05:02 | Show lyrics |
Les gestes sont des regrets Qu’un temps mort accentue; L’énergie se perd, les envies se trainent, Chaque phase de malaise altère la raison. Humeurs instables inavouées, Faiblesse des sens et frustration Etouffant la conscience. Je m’écoeure. Salissure intérieure; Les corps sont des réfuges aux caresses Rendus inodores dès qu’ils gerbent leur semence. Un vide permanent endormira les restes. Audrey Sylvain (May 2005) |
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16:03 |
Ruines humaines
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Audrey Sylvain | Vocals (track 3) |
Neige | Vocals, Guitars, Bass, Drums, Keyboards |
Miscellaneous staff | |
Neige | Engineering, Recording |
Isabelle Hanssen | Photography |
Fursy Teyssier | Layout, Logo |
Tracks | |||
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Single-sided | |||
1. | Bonheur amputé | 04:33 | Show lyrics |
Je maudis le sang malade, obscène, Saturé d’affliction Qui se répand dans mon corps Et m’écorche les veines; Gras poison où d’empêtrent Milles insectes parasitaires Pour semer oeufs informes Suintant la tristesse et le dégout. Je ne me connais plus.... Les pensées heureuses Atrophiées, étoilées Dans leur prison osseuse; Un regard lumineux brouillé Par le filtre gris de l’indifférence. Un regard vide. By Neige (April 2005) |
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2. | Ruines humaines | 06:28 | Show lyrics |
A demi-conscient qu’un oeil rongera l’autre Incessamment d’un relent infectieux, Réveillé par la douleur lancinante, Un corps résigné se supprime en silence. Au coeur des cités mortes Errent les hommes sans visages Usant leurs pores cancéreuses Contre la foule impassible et les parois d’acier; Un enfer de féraille ensanglantée Où les êtres se perdent et pourissent; Identiques rognures que l’on jette puis remplace Manquantes pour rien ni personne. By Neige and Audrey Sylvain (April 2005) |
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3. | Faiblesse des sens | 05:02 | Show lyrics |
Les gestes sont des regrets Qu’un temps mort accentue; L’énergie se perd, les envies se trainent, Chaque phase de malaise altère la raison. Humeurs instables inavouées, Faiblesse des sens et frustration Etouffant la conscience. Je m’écoeure. Salissure intérieure; Les corps sont des réfuges aux caresses Rendus inodores dès qu’ils gerbent leur semence. Un vide permanent endormira les restes. Audrey Sylvain (May 2005) |
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16:03 |
Ruines humaines
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Audrey Sylvain | Vocals (track 3) |
Neige | Vocals, Guitars, Bass, Drums, Keyboards |
Miscellaneous staff | |
Neige | Engineering, Recording |
Isabelle Hanssen | Photography |
Fursy Teyssier | Layout, Logo |
Tracks | |||
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1. | Bonheur amputé | 04:33 | Show lyrics |
Je maudis le sang malade, obscène, Saturé d’affliction Qui se répand dans mon corps Et m’écorche les veines; Gras poison où d’empêtrent Milles insectes parasitaires Pour semer oeufs informes Suintant la tristesse et le dégout. Je ne me connais plus.... Les pensées heureuses Atrophiées, étoilées Dans leur prison osseuse; Un regard lumineux brouillé Par le filtre gris de l’indifférence. Un regard vide. By Neige (April 2005) |
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2. | Ruines humaines | 06:28 | Show lyrics |
A demi-conscient qu’un oeil rongera l’autre Incessamment d’un relent infectieux, Réveillé par la douleur lancinante, Un corps résigné se supprime en silence. Au coeur des cités mortes Errent les hommes sans visages Usant leurs pores cancéreuses Contre la foule impassible et les parois d’acier; Un enfer de féraille ensanglantée Où les êtres se perdent et pourissent; Identiques rognures que l’on jette puis remplace Manquantes pour rien ni personne. By Neige and Audrey Sylvain (April 2005) |
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3. | Faiblesse des sens | 05:02 | Show lyrics |
Les gestes sont des regrets Qu’un temps mort accentue; L’énergie se perd, les envies se trainent, Chaque phase de malaise altère la raison. Humeurs instables inavouées, Faiblesse des sens et frustration Etouffant la conscience. Je m’écoeure. Salissure intérieure; Les corps sont des réfuges aux caresses Rendus inodores dès qu’ils gerbent leur semence. Un vide permanent endormira les restes. Audrey Sylvain (May 2005) |
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16:03 |
Ruines humaines
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Audrey Sylvain | Vocals (track 3) |
Neige | Vocals, Guitars, Bass, Drums, Keyboards |
Miscellaneous staff | |
Neige | Engineering, Recording |
Isabelle Hanssen | Photography |
Fursy Teyssier | Layout, Logo |
Tracks | |||
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Single-sided | |||
1. | Bonheur amputé | 04:33 | Show lyrics |
Je maudis le sang malade, obscène, Saturé d’affliction Qui se répand dans mon corps Et m’écorche les veines; Gras poison où d’empêtrent Milles insectes parasitaires Pour semer oeufs informes Suintant la tristesse et le dégout. Je ne me connais plus.... Les pensées heureuses Atrophiées, étoilées Dans leur prison osseuse; Un regard lumineux brouillé Par le filtre gris de l’indifférence. Un regard vide. By Neige (April 2005) |
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2. | Ruines humaines | 06:28 | Show lyrics |
A demi-conscient qu’un oeil rongera l’autre Incessamment d’un relent infectieux, Réveillé par la douleur lancinante, Un corps résigné se supprime en silence. Au coeur des cités mortes Errent les hommes sans visages Usant leurs pores cancéreuses Contre la foule impassible et les parois d’acier; Un enfer de féraille ensanglantée Où les êtres se perdent et pourissent; Identiques rognures que l’on jette puis remplace Manquantes pour rien ni personne. By Neige and Audrey Sylvain (April 2005) |
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3. | Faiblesse des sens | 05:02 | Show lyrics |
Les gestes sont des regrets Qu’un temps mort accentue; L’énergie se perd, les envies se trainent, Chaque phase de malaise altère la raison. Humeurs instables inavouées, Faiblesse des sens et frustration Etouffant la conscience. Je m’écoeure. Salissure intérieure; Les corps sont des réfuges aux caresses Rendus inodores dès qu’ils gerbent leur semence. Un vide permanent endormira les restes. Audrey Sylvain (May 2005) |
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Amesoeurs
Members | |
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Band members | |
Neige | Vocals, Guitars, Bass |
Audrey S. | Vocals, Piano |
Fursy T. | Guitars, Bass |
Winterhalter | Drums |
Miscellaneous staff | |
Markus Stock | Recording |
Vanessa Audouard | Photography |
Amos Esra Katz | Photography |
Andy Julia | Photography |
Fursy Teyssier | Cover art, Layout |
Tracks | |||
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1. | Gas in Veins | 05:10 | instrumental |
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2. | Les Ruches malades | 04:17 | Show lyrics |
Flânant au pied des ruches grises, Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent que moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmi guêpes, J’ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Ettouffent et violent les âmes Qu’elles gardent en leur sein. |
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3. | Heurt | 06:01 | Show lyrics |
Nuits sale, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi recherche, appel sans réponse les cieux sont déserts alors. Cœur triste j’invente des monstres Derrière chaque ombre. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat J’ai cherché une aura mais ne trouvant que le vide j’ai plongé vers le bas. Les caresses ordurières sont mes seules affections J’avance de plus en plus froidement. S’éteignent les leurs comme de mornes attractions Les angoisses m’affaiblissent. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat Je perds l’équilibre, tu n’aurais pas dû me heurter Le présent est une plaie Qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce que j’attends? Nuits sales, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi. Si seule, j’écume la route À présent prête à me défendre. |
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4. | Recueillement | 07:00 | Show lyrics |
Sois sage, ô ma douler, et-tiens toi plus tranquille. Tu réclamas le soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce borreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le regret souriant; Le soleil moribon s’endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l’orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche. |
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5. | Faux semblants | 04:21 | Show lyrics |
La nuit n’en finit pas Je deviens transparente Tu disparais très loin J’oublie nos existences Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence Et dans cette chambre triste Je vieillis peu à peu Ton absence me guide Vers des murs silencieux Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence |
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6. | I XIII V XIX XV V XXI XVIII XIX - IX XIX - IV V I IV | 01:41 | instrumental |
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7. | Trouble (Éveils-infâmes) | 04:49 | Show lyrics |
Encore un de ces matins livides Où l’angoisse attend patiemment Que mes yeux se déchirent Pour se glisser en moi, Nerveuse et perfide; S’acharner sur un dessin commencé Des années déja, En prolongeant sans cesse les traits Et les obscurcissant; Balayant froidement les moindres de mes joies. Dans mon crâne quelque chose me gêne, Me comprime la cervelle Et à mon insu régurgite de la grisaille Sur ce qui vit, rayonne aux alentours. Mes premierés visions (enchateresses) Un plafond qui me nargue, hilare, Me renvoyant à mon propre enferment. Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés Au sein desquels je me débat. Aprés une courte réflexion Qu’une seule chose en tête: Se perdre dans le noir, le noyr abissal, Là où simplement rien n’existe, Juste le vide et le refuge du silence. |
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8. | Video Girl | 04:11 | Show lyrics |
Tu me croises parfois Sans jamais pouvoir m’approcher. Le temps de te retourner J’ai déja dispura, Car en fait je n’existe pas vraiment. Je suis la fille derrière l’écran, La fille de la vidéo. Et si tu m’appelles, je te rejoindrai. Lorsquì’eux t’écoutent Sans rien entendre Je pourrais rester auprès de toi, Poser ma tête sur ton épaule, Boire tes mots et te comprende. Vivre dans leur monde ne t’apportera rien. Je suis la fille derrière l’écran la fille de la vidéo. Si je t’appelle. Me rejoindras-tu? |
|||
9. | La Reine Trayeuse | 05:32 | Show lyrics |
Arpetant les rues du haut de mes échasses Je surplombe la ville avant que l’on me traque. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand arrive le soir, les lames ne me ne font plus peur Raides comme des évêques qui défoncent l’intérieur Autor de moi le monde crache ses vices Et en bonne reine trayeuse je recrache Leur trop plein de hargne. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand je me fais salir Meurt un rêve après l’autre. Tous ces visages noirs ne me mèneront nulle part, J’offre tout et tout s’ouvre, violemment. Quand je me cambre tout se force et se dérobe. Imagine que je suis ta mère, ta sœur, ton refuge... Hey ! viens par ici, regarde... J’ai un corps de gamine, une âme de vieille chienne... Tout pour satisfaire quoi... Alors...donne moi la main... T’en veux pas alors... Je sais surement pour toi et c’est pareil pour moi... Emmène moi, on est seul..toi et moi... |
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10. | Amesoeurs | 04:03 | Show lyrics |
Vivant seule, loin de tout, Dressée sur les toits du monde, Je garde toujours un oeil sur toi Lorsque la nuit enserre la ville, Que se meurent les espérances. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour te montrer les lumières bleutées Et poursuivre les ombre fuyantes. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour ne plus la lâcher Et qu’ensemble nous corrions Comme des fous dans les sombres allées. |
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11. | Au crépuscule de nos rêves | 11:16 | Show lyrics |
Agonisent péniblement à terre L’un après l’autre, mes rêves piétinés. L’espoir m’a trahi et je reste là, halluciné Avec sur la face l’expression du renoncement. J’ai pris ton mal, l’ai laissé me ternir, Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus. Plus de surprises à présent, aucunes; Et le temps s’échappe sans que rien ne change. Je serre le poing, j’aimerais hurler Briser cette glace à l’intérieur de moi Qui stagne, m’engourdit, m’empêche de sentir. Tant de jours incolores... Que reste t’il? Tu étais tout pour moi. Juste ton absence qui m’insupporte, Des promesses non tenues, et mes souvernirs assassins |
|||
58:21 |
Amesoeurs
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Neige | Vocals, Guitars, Bass |
Audrey S. | Vocals, Piano |
Fursy T. | Guitars, Bass |
Winterhalter | Drums |
Miscellaneous staff | |
Markus Stock | Recording |
Fursy Teyssier | Cover art, Layout |
Vanessa Audouard | Photography |
Amos Esra Katz | Photography |
Andy Julia | Photography |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Gas in Veins | 05:10 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les Ruches malades | 04:17 | Show lyrics |
Flânant au pied des ruches grises, Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent que moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmi guêpes, J’ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Ettouffent et violent les âmes Qu’elles gardent en leur sein. |
|||
3. | Heurt | 06:01 | Show lyrics |
Nuits sale, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi recherche, appel sans réponse les cieux sont déserts alors. Cœur triste j’invente des monstres Derrière chaque ombre. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat J’ai cherché une aura mais ne trouvant que le vide j’ai plongé vers le bas. Les caresses ordurières sont mes seules affections J’avance de plus en plus froidement. S’éteignent les leurs comme de mornes attractions Les angoisses m’affaiblissent. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat Je perds l’équilibre, tu n’aurais pas dû me heurter Le présent est une plaie Qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce que j’attends? Nuits sales, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi. Si seule, j’écume la route À présent prête à me défendre. |
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4. | Recueillement | 07:00 | Show lyrics |
Sois sage, ô ma douler, et-tiens toi plus tranquille. Tu réclamas le soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce borreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le regret souriant; Le soleil moribon s’endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l’orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche. |
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5. | Faux semblants | 04:21 | Show lyrics |
La nuit n’en finit pas Je deviens transparente Tu disparais très loin J’oublie nos existences Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence Et dans cette chambre triste Je vieillis peu à peu Ton absence me guide Vers des murs silencieux Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence |
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6. | I XIII V XIX XV V XXI XVIII XIX - IX XIX - IV V I IV | 01:41 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
7. | Trouble (Éveils-infâmes) | 04:49 | Show lyrics |
Encore un de ces matins livides Où l’angoisse attend patiemment Que mes yeux se déchirent Pour se glisser en moi, Nerveuse et perfide; S’acharner sur un dessin commencé Des années déja, En prolongeant sans cesse les traits Et les obscurcissant; Balayant froidement les moindres de mes joies. Dans mon crâne quelque chose me gêne, Me comprime la cervelle Et à mon insu régurgite de la grisaille Sur ce qui vit, rayonne aux alentours. Mes premierés visions (enchateresses) Un plafond qui me nargue, hilare, Me renvoyant à mon propre enferment. Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés Au sein desquels je me débat. Aprés une courte réflexion Qu’une seule chose en tête: Se perdre dans le noir, le noyr abissal, Là où simplement rien n’existe, Juste le vide et le refuge du silence. |
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8. | Video Girl | 04:11 | Show lyrics |
Tu me croises parfois Sans jamais pouvoir m’approcher. Le temps de te retourner J’ai déja dispura, Car en fait je n’existe pas vraiment. Je suis la fille derrière l’écran, La fille de la vidéo. Et si tu m’appelles, je te rejoindrai. Lorsquì’eux t’écoutent Sans rien entendre Je pourrais rester auprès de toi, Poser ma tête sur ton épaule, Boire tes mots et te comprende. Vivre dans leur monde ne t’apportera rien. Je suis la fille derrière l’écran la fille de la vidéo. Si je t’appelle. Me rejoindras-tu? |
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9. | La Reine Trayeuse | 05:32 | Show lyrics |
Arpetant les rues du haut de mes échasses Je surplombe la ville avant que l’on me traque. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand arrive le soir, les lames ne me ne font plus peur Raides comme des évêques qui défoncent l’intérieur Autor de moi le monde crache ses vices Et en bonne reine trayeuse je recrache Leur trop plein de hargne. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand je me fais salir Meurt un rêve après l’autre. Tous ces visages noirs ne me mèneront nulle part, J’offre tout et tout s’ouvre, violemment. Quand je me cambre tout se force et se dérobe. Imagine que je suis ta mère, ta sœur, ton refuge... Hey ! viens par ici, regarde... J’ai un corps de gamine, une âme de vieille chienne... Tout pour satisfaire quoi... Alors...donne moi la main... T’en veux pas alors... Je sais surement pour toi et c’est pareil pour moi... Emmène moi, on est seul..toi et moi... |
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10. | Amesoeurs | 04:03 | Show lyrics |
Vivant seule, loin de tout, Dressée sur les toits du monde, Je garde toujours un oeil sur toi Lorsque la nuit enserre la ville, Que se meurent les espérances. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour te montrer les lumières bleutées Et poursuivre les ombre fuyantes. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour ne plus la lâcher Et qu’ensemble nous corrions Comme des fous dans les sombres allées. |
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11. | Au crépuscule de nos rêves | 11:16 | Show lyrics |
Agonisent péniblement à terre L’un après l’autre, mes rêves piétinés. L’espoir m’a trahi et je reste là, halluciné Avec sur la face l’expression du renoncement. J’ai pris ton mal, l’ai laissé me ternir, Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus. Plus de surprises à présent, aucunes; Et le temps s’échappe sans que rien ne change. Je serre le poing, j’aimerais hurler Briser cette glace à l’intérieur de moi Qui stagne, m’engourdit, m’empêche de sentir. Tant de jours incolores... Que reste t’il? Tu étais tout pour moi. Juste ton absence qui m’insupporte, Des promesses non tenues, et mes souvernirs assassins |
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58:21 |
Amesoeurs
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Neige | Vocals, Guitars, Bass |
Audrey S. | Vocals, Piano |
Fursy T. | Guitars, Bass |
Winterhalter | Drums |
Miscellaneous staff | |
Markus Stock | Recording |
Fursy Teyssier | Cover art, Layout |
Vanessa Audouard | Photography |
Amos Esra Katz | Photography |
Andy Julia | Photography |
Tracks | |||
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1. | Gas in Veins | 05:10 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les Ruches malades | 04:17 | Show lyrics |
Flânant au pied des ruches grises, Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent que moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmi guêpes, J’ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Ettouffent et violent les âmes Qu’elles gardent en leur sein. |
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3. | Heurt | 06:01 | Show lyrics |
Nuits sale, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi recherche, appel sans réponse les cieux sont déserts alors. Cœur triste j’invente des monstres Derrière chaque ombre. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat J’ai cherché une aura mais ne trouvant que le vide j’ai plongé vers le bas. Les caresses ordurières sont mes seules affections J’avance de plus en plus froidement. S’éteignent les leurs comme de mornes attractions Les angoisses m’affaiblissent. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat Je perds l’équilibre, tu n’aurais pas dû me heurter Le présent est une plaie Qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce que j’attends? Nuits sales, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi. Si seule, j’écume la route À présent prête à me défendre. |
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4. | Recueillement | 07:00 | Show lyrics |
Sois sage, ô ma douler, et-tiens toi plus tranquille. Tu réclamas le soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce borreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le regret souriant; Le soleil moribon s’endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l’orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche. |
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5. | Faux semblants | 04:21 | Show lyrics |
La nuit n’en finit pas Je deviens transparente Tu disparais très loin J’oublie nos existences Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence Et dans cette chambre triste Je vieillis peu à peu Ton absence me guide Vers des murs silencieux Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence |
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6. | I XIII V XIX XV V XXI XVIII XIX - IX XIX - IV V I IV | 01:41 | instrumental |
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7. | Trouble (Éveils-infâmes) | 04:49 | Show lyrics |
Encore un de ces matins livides Où l’angoisse attend patiemment Que mes yeux se déchirent Pour se glisser en moi, Nerveuse et perfide; S’acharner sur un dessin commencé Des années déja, En prolongeant sans cesse les traits Et les obscurcissant; Balayant froidement les moindres de mes joies. Dans mon crâne quelque chose me gêne, Me comprime la cervelle Et à mon insu régurgite de la grisaille Sur ce qui vit, rayonne aux alentours. Mes premierés visions (enchateresses) Un plafond qui me nargue, hilare, Me renvoyant à mon propre enferment. Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés Au sein desquels je me débat. Aprés une courte réflexion Qu’une seule chose en tête: Se perdre dans le noir, le noyr abissal, Là où simplement rien n’existe, Juste le vide et le refuge du silence. |
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8. | Video Girl | 04:11 | Show lyrics |
Tu me croises parfois Sans jamais pouvoir m’approcher. Le temps de te retourner J’ai déja dispura, Car en fait je n’existe pas vraiment. Je suis la fille derrière l’écran, La fille de la vidéo. Et si tu m’appelles, je te rejoindrai. Lorsquì’eux t’écoutent Sans rien entendre Je pourrais rester auprès de toi, Poser ma tête sur ton épaule, Boire tes mots et te comprende. Vivre dans leur monde ne t’apportera rien. Je suis la fille derrière l’écran la fille de la vidéo. Si je t’appelle. Me rejoindras-tu? |
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9. | La Reine Trayeuse | 05:32 | Show lyrics |
Arpetant les rues du haut de mes échasses Je surplombe la ville avant que l’on me traque. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand arrive le soir, les lames ne me ne font plus peur Raides comme des évêques qui défoncent l’intérieur Autor de moi le monde crache ses vices Et en bonne reine trayeuse je recrache Leur trop plein de hargne. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand je me fais salir Meurt un rêve après l’autre. Tous ces visages noirs ne me mèneront nulle part, J’offre tout et tout s’ouvre, violemment. Quand je me cambre tout se force et se dérobe. Imagine que je suis ta mère, ta sœur, ton refuge... Hey ! viens par ici, regarde... J’ai un corps de gamine, une âme de vieille chienne... Tout pour satisfaire quoi... Alors...donne moi la main... T’en veux pas alors... Je sais surement pour toi et c’est pareil pour moi... Emmène moi, on est seul..toi et moi... |
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10. | Amesoeurs | 04:03 | Show lyrics |
Vivant seule, loin de tout, Dressée sur les toits du monde, Je garde toujours un oeil sur toi Lorsque la nuit enserre la ville, Que se meurent les espérances. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour te montrer les lumières bleutées Et poursuivre les ombre fuyantes. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour ne plus la lâcher Et qu’ensemble nous corrions Comme des fous dans les sombres allées. |
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11. | Au crépuscule de nos rêves | 11:16 | Show lyrics |
Agonisent péniblement à terre L’un après l’autre, mes rêves piétinés. L’espoir m’a trahi et je reste là, halluciné Avec sur la face l’expression du renoncement. J’ai pris ton mal, l’ai laissé me ternir, Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus. Plus de surprises à présent, aucunes; Et le temps s’échappe sans que rien ne change. Je serre le poing, j’aimerais hurler Briser cette glace à l’intérieur de moi Qui stagne, m’engourdit, m’empêche de sentir. Tant de jours incolores... Que reste t’il? Tu étais tout pour moi. Juste ton absence qui m’insupporte, Des promesses non tenues, et mes souvernirs assassins |
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58:21 |
Amesoeurs
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Neige | Vocals, Guitars, Bass |
Audrey S. | Vocals, Piano |
Fursy T. | Guitars, Bass |
Winterhalter | Drums |
Miscellaneous staff | |
Markus Stock | Recording |
Fursy Teyssier | Cover art, Layout |
Vanessa Audouard | Photography |
Amos Esra Katz | Photography |
Andy Julia | Photography |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Disc 1 | |||
Side A | |||
1. | Gas in Veins | 05:10 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les Ruches malades | 04:17 | Show lyrics |
Flânant au pied des ruches grises, Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent que moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmi guêpes, J’ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Ettouffent et violent les âmes Qu’elles gardent en leur sein. |
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3. | Heurt | 06:01 | Show lyrics |
Nuits sale, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi recherche, appel sans réponse les cieux sont déserts alors. Cœur triste j’invente des monstres Derrière chaque ombre. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat J’ai cherché une aura mais ne trouvant que le vide j’ai plongé vers le bas. Les caresses ordurières sont mes seules affections J’avance de plus en plus froidement. S’éteignent les leurs comme de mornes attractions Les angoisses m’affaiblissent. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat Je perds l’équilibre, tu n’aurais pas dû me heurter Le présent est une plaie Qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce que j’attends? Nuits sales, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi. Si seule, j’écume la route À présent prête à me défendre. |
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Side B | |||
4. | Recueillement | 07:00 | Show lyrics |
Sois sage, ô ma douler, et-tiens toi plus tranquille. Tu réclamas le soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce borreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le regret souriant; Le soleil moribon s’endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l’orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche. |
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5. | Faux semblants | 04:21 | Show lyrics |
La nuit n’en finit pas Je deviens transparente Tu disparais très loin J’oublie nos existences Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence Et dans cette chambre triste Je vieillis peu à peu Ton absence me guide Vers des murs silencieux Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence |
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6. | I XIII V XIX XV V XXI XVIII XIX - IX XIX - IV V I IV | 01:41 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
7. | Trouble (Éveils-infâmes) | 04:49 | Show lyrics |
Encore un de ces matins livides Où l’angoisse attend patiemment Que mes yeux se déchirent Pour se glisser en moi, Nerveuse et perfide; S’acharner sur un dessin commencé Des années déja, En prolongeant sans cesse les traits Et les obscurcissant; Balayant froidement les moindres de mes joies. Dans mon crâne quelque chose me gêne, Me comprime la cervelle Et à mon insu régurgite de la grisaille Sur ce qui vit, rayonne aux alentours. Mes premierés visions (enchateresses) Un plafond qui me nargue, hilare, Me renvoyant à mon propre enferment. Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés Au sein desquels je me débat. Aprés une courte réflexion Qu’une seule chose en tête: Se perdre dans le noir, le noyr abissal, Là où simplement rien n’existe, Juste le vide et le refuge du silence. |
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33:19 | |||
Disc 2 | |||
Side A | |||
1. | Video Girl | 04:11 | Show lyrics |
Tu me croises parfois Sans jamais pouvoir m’approcher. Le temps de te retourner J’ai déja dispura, Car en fait je n’existe pas vraiment. Je suis la fille derrière l’écran, La fille de la vidéo. Et si tu m’appelles, je te rejoindrai. Lorsquì’eux t’écoutent Sans rien entendre Je pourrais rester auprès de toi, Poser ma tête sur ton épaule, Boire tes mots et te comprende. Vivre dans leur monde ne t’apportera rien. Je suis la fille derrière l’écran la fille de la vidéo. Si je t’appelle. Me rejoindras-tu? |
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2. | La Reine Trayeuse | 05:32 | Show lyrics |
Arpetant les rues du haut de mes échasses Je surplombe la ville avant que l’on me traque. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand arrive le soir, les lames ne me ne font plus peur Raides comme des évêques qui défoncent l’intérieur Autor de moi le monde crache ses vices Et en bonne reine trayeuse je recrache Leur trop plein de hargne. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand je me fais salir Meurt un rêve après l’autre. Tous ces visages noirs ne me mèneront nulle part, J’offre tout et tout s’ouvre, violemment. Quand je me cambre tout se force et se dérobe. Imagine que je suis ta mère, ta sœur, ton refuge... Hey ! viens par ici, regarde... J’ai un corps de gamine, une âme de vieille chienne... Tout pour satisfaire quoi... Alors...donne moi la main... T’en veux pas alors... Je sais surement pour toi et c’est pareil pour moi... Emmène moi, on est seul..toi et moi... |
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3. | Amesoeurs | 04:03 | Show lyrics |
Vivant seule, loin de tout, Dressée sur les toits du monde, Je garde toujours un oeil sur toi Lorsque la nuit enserre la ville, Que se meurent les espérances. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour te montrer les lumières bleutées Et poursuivre les ombre fuyantes. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour ne plus la lâcher Et qu’ensemble nous corrions Comme des fous dans les sombres allées. |
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Side B | |||
4. | Au crépuscule de nos rêves | 11:16 | Show lyrics |
Agonisent péniblement à terre L’un après l’autre, mes rêves piétinés. L’espoir m’a trahi et je reste là, halluciné Avec sur la face l’expression du renoncement. J’ai pris ton mal, l’ai laissé me ternir, Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus. Plus de surprises à présent, aucunes; Et le temps s’échappe sans que rien ne change. Je serre le poing, j’aimerais hurler Briser cette glace à l’intérieur de moi Qui stagne, m’engourdit, m’empêche de sentir. Tant de jours incolores... Que reste t’il? Tu étais tout pour moi. Juste ton absence qui m’insupporte, Des promesses non tenues, et mes souvernirs assassins |
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5. | Gas in Veins (Demo version) | 04:30 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
29:32 |
Amesoeurs
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Neige | Vocals, Guitars, Bass |
Audrey S. | Vocals, Piano |
Fursy T. | Guitars, Bass |
Winterhalter | Drums |
Miscellaneous staff | |
Markus Stock | Recording |
Fursy Teyssier | Cover art, Layout |
Vanessa Audouard | Photography |
Amos Esra Katz | Photography |
Andy Julia | Photography |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Disc 1 | |||
Side A | |||
1. | Gas in Veins | 05:10 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les Ruches malades | 04:17 | Show lyrics |
Flânant au pied des ruches grises, Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent que moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmi guêpes, J’ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Ettouffent et violent les âmes Qu’elles gardent en leur sein. |
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3. | Heurt | 06:01 | Show lyrics |
Nuits sale, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi recherche, appel sans réponse les cieux sont déserts alors. Cœur triste j’invente des monstres Derrière chaque ombre. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat J’ai cherché une aura mais ne trouvant que le vide j’ai plongé vers le bas. Les caresses ordurières sont mes seules affections J’avance de plus en plus froidement. S’éteignent les leurs comme de mornes attractions Les angoisses m’affaiblissent. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat Je perds l’équilibre, tu n’aurais pas dû me heurter Le présent est une plaie Qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce que j’attends? Nuits sales, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi. Si seule, j’écume la route À présent prête à me défendre. |
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Side B | |||
4. | Recueillement | 07:00 | Show lyrics |
Sois sage, ô ma douler, et-tiens toi plus tranquille. Tu réclamas le soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce borreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le regret souriant; Le soleil moribon s’endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l’orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche. |
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5. | Faux semblants | 04:21 | Show lyrics |
La nuit n’en finit pas Je deviens transparente Tu disparais très loin J’oublie nos existences Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence Et dans cette chambre triste Je vieillis peu à peu Ton absence me guide Vers des murs silencieux Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence |
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6. | I XIII V XIX XV V XXI XVIII XIX - IX XIX - IV V I IV | 01:41 | instrumental |
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7. | Trouble (Éveils-infâmes) | 04:49 | Show lyrics |
Encore un de ces matins livides Où l’angoisse attend patiemment Que mes yeux se déchirent Pour se glisser en moi, Nerveuse et perfide; S’acharner sur un dessin commencé Des années déja, En prolongeant sans cesse les traits Et les obscurcissant; Balayant froidement les moindres de mes joies. Dans mon crâne quelque chose me gêne, Me comprime la cervelle Et à mon insu régurgite de la grisaille Sur ce qui vit, rayonne aux alentours. Mes premierés visions (enchateresses) Un plafond qui me nargue, hilare, Me renvoyant à mon propre enferment. Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés Au sein desquels je me débat. Aprés une courte réflexion Qu’une seule chose en tête: Se perdre dans le noir, le noyr abissal, Là où simplement rien n’existe, Juste le vide et le refuge du silence. |
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33:19 | |||
Disc 2 | |||
Side A | |||
1. | Video Girl | 04:11 | Show lyrics |
Tu me croises parfois Sans jamais pouvoir m’approcher. Le temps de te retourner J’ai déja dispura, Car en fait je n’existe pas vraiment. Je suis la fille derrière l’écran, La fille de la vidéo. Et si tu m’appelles, je te rejoindrai. Lorsquì’eux t’écoutent Sans rien entendre Je pourrais rester auprès de toi, Poser ma tête sur ton épaule, Boire tes mots et te comprende. Vivre dans leur monde ne t’apportera rien. Je suis la fille derrière l’écran la fille de la vidéo. Si je t’appelle. Me rejoindras-tu? |
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2. | La Reine Trayeuse | 05:32 | Show lyrics |
Arpetant les rues du haut de mes échasses Je surplombe la ville avant que l’on me traque. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand arrive le soir, les lames ne me ne font plus peur Raides comme des évêques qui défoncent l’intérieur Autor de moi le monde crache ses vices Et en bonne reine trayeuse je recrache Leur trop plein de hargne. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand je me fais salir Meurt un rêve après l’autre. Tous ces visages noirs ne me mèneront nulle part, J’offre tout et tout s’ouvre, violemment. Quand je me cambre tout se force et se dérobe. Imagine que je suis ta mère, ta sœur, ton refuge... Hey ! viens par ici, regarde... J’ai un corps de gamine, une âme de vieille chienne... Tout pour satisfaire quoi... Alors...donne moi la main... T’en veux pas alors... Je sais surement pour toi et c’est pareil pour moi... Emmène moi, on est seul..toi et moi... |
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3. | Amesoeurs | 04:03 | Show lyrics |
Vivant seule, loin de tout, Dressée sur les toits du monde, Je garde toujours un oeil sur toi Lorsque la nuit enserre la ville, Que se meurent les espérances. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour te montrer les lumières bleutées Et poursuivre les ombre fuyantes. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour ne plus la lâcher Et qu’ensemble nous corrions Comme des fous dans les sombres allées. |
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Side B | |||
4. | Au crépuscule de nos rêves | 11:16 | Show lyrics |
Agonisent péniblement à terre L’un après l’autre, mes rêves piétinés. L’espoir m’a trahi et je reste là, halluciné Avec sur la face l’expression du renoncement. J’ai pris ton mal, l’ai laissé me ternir, Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus. Plus de surprises à présent, aucunes; Et le temps s’échappe sans que rien ne change. Je serre le poing, j’aimerais hurler Briser cette glace à l’intérieur de moi Qui stagne, m’engourdit, m’empêche de sentir. Tant de jours incolores... Que reste t’il? Tu étais tout pour moi. Juste ton absence qui m’insupporte, Des promesses non tenues, et mes souvernirs assassins |
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5. | Gas in Veins (Demo version) | 04:19 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
29:21 |
Amesoeurs
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Neige | Vocals, Guitars, Bass |
Audrey S. | Vocals, Piano |
Fursy T. | Guitars, Bass |
Winterhalter | Drums |
Miscellaneous staff | |
Markus Stock | Recording |
Fursy Teyssier | Cover art, Layout |
Vanessa Audouard | Photography |
Amos Esra Katz | Photography |
Andy Julia | Photography |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Gas in Veins | 05:10 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les Ruches malades | 04:17 | Show lyrics |
Flânant au pied des ruches grises, Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent que moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmi guêpes, J’ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Ettouffent et violent les âmes Qu’elles gardent en leur sein. |
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3. | Heurt | 06:01 | Show lyrics |
Nuits sale, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi recherche, appel sans réponse les cieux sont déserts alors. Cœur triste j’invente des monstres Derrière chaque ombre. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat J’ai cherché une aura mais ne trouvant que le vide j’ai plongé vers le bas. Les caresses ordurières sont mes seules affections J’avance de plus en plus froidement. S’éteignent les leurs comme de mornes attractions Les angoisses m’affaiblissent. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat Je perds l’équilibre, tu n’aurais pas dû me heurter Le présent est une plaie Qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce que j’attends? Nuits sales, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi. Si seule, j’écume la route À présent prête à me défendre. |
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4. | Recueillement | 07:00 | Show lyrics |
Sois sage, ô ma douler, et-tiens toi plus tranquille. Tu réclamas le soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce borreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le regret souriant; Le soleil moribon s’endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l’orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche. |
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5. | Faux semblants | 04:21 | Show lyrics |
La nuit n’en finit pas Je deviens transparente Tu disparais très loin J’oublie nos existences Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence Et dans cette chambre triste Je vieillis peu à peu Ton absence me guide Vers des murs silencieux Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence |
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6. | I XIII V XIX XV V XXI XVIII XIX - IX XIX - IV V I IV | 01:41 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
7. | Trouble (Éveils-infâmes) | 04:49 | Show lyrics |
Encore un de ces matins livides Où l’angoisse attend patiemment Que mes yeux se déchirent Pour se glisser en moi, Nerveuse et perfide; S’acharner sur un dessin commencé Des années déja, En prolongeant sans cesse les traits Et les obscurcissant; Balayant froidement les moindres de mes joies. Dans mon crâne quelque chose me gêne, Me comprime la cervelle Et à mon insu régurgite de la grisaille Sur ce qui vit, rayonne aux alentours. Mes premierés visions (enchateresses) Un plafond qui me nargue, hilare, Me renvoyant à mon propre enferment. Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés Au sein desquels je me débat. Aprés une courte réflexion Qu’une seule chose en tête: Se perdre dans le noir, le noyr abissal, Là où simplement rien n’existe, Juste le vide et le refuge du silence. |
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8. | Video Girl | 04:11 | Show lyrics |
Tu me croises parfois Sans jamais pouvoir m’approcher. Le temps de te retourner J’ai déja dispura, Car en fait je n’existe pas vraiment. Je suis la fille derrière l’écran, La fille de la vidéo. Et si tu m’appelles, je te rejoindrai. Lorsquì’eux t’écoutent Sans rien entendre Je pourrais rester auprès de toi, Poser ma tête sur ton épaule, Boire tes mots et te comprende. Vivre dans leur monde ne t’apportera rien. Je suis la fille derrière l’écran la fille de la vidéo. Si je t’appelle. Me rejoindras-tu? |
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9. | La Reine Trayeuse | 05:32 | Show lyrics |
Arpetant les rues du haut de mes échasses Je surplombe la ville avant que l’on me traque. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand arrive le soir, les lames ne me ne font plus peur Raides comme des évêques qui défoncent l’intérieur Autor de moi le monde crache ses vices Et en bonne reine trayeuse je recrache Leur trop plein de hargne. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand je me fais salir Meurt un rêve après l’autre. Tous ces visages noirs ne me mèneront nulle part, J’offre tout et tout s’ouvre, violemment. Quand je me cambre tout se force et se dérobe. Imagine que je suis ta mère, ta sœur, ton refuge... Hey ! viens par ici, regarde... J’ai un corps de gamine, une âme de vieille chienne... Tout pour satisfaire quoi... Alors...donne moi la main... T’en veux pas alors... Je sais surement pour toi et c’est pareil pour moi... Emmène moi, on est seul..toi et moi... |
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10. | Amesoeurs | 04:03 | Show lyrics |
Vivant seule, loin de tout, Dressée sur les toits du monde, Je garde toujours un oeil sur toi Lorsque la nuit enserre la ville, Que se meurent les espérances. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour te montrer les lumières bleutées Et poursuivre les ombre fuyantes. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour ne plus la lâcher Et qu’ensemble nous corrions Comme des fous dans les sombres allées. |
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11. | Au crépuscule de nos rêves | 11:16 | Show lyrics |
Agonisent péniblement à terre L’un après l’autre, mes rêves piétinés. L’espoir m’a trahi et je reste là, halluciné Avec sur la face l’expression du renoncement. J’ai pris ton mal, l’ai laissé me ternir, Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus. Plus de surprises à présent, aucunes; Et le temps s’échappe sans que rien ne change. Je serre le poing, j’aimerais hurler Briser cette glace à l’intérieur de moi Qui stagne, m’engourdit, m’empêche de sentir. Tant de jours incolores... Que reste t’il? Tu étais tout pour moi. Juste ton absence qui m’insupporte, Des promesses non tenues, et mes souvernirs assassins |
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58:21 |
Amesoeurs
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Neige | Vocals, Guitars, Bass |
Audrey S. | Vocals, Piano |
Fursy T. | Guitars, Bass |
Winterhalter | Drums |
Miscellaneous staff | |
Markus Stock | Recording |
Fursy Teyssier | Cover art, Layout |
Vanessa Audouard | Photography |
Amos Esra Katz | Photography |
Andy Julia | Photography |
Tracks | |||
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1. | Gas in Veins | 05:10 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les Ruches malades | 04:17 | Show lyrics |
Flânant au pied des ruches grises, Je lève les yeux Vers un ciel qui de son bleu Inhabité me cloue à terre; Plus absent que moi encore... Dans la vie que je mène Chaque jour se ressemble Et guêpe parmi guêpes, J’ai offert mes ailes Aux bons plaisirs des reines imbéciles. La nuit et ses lueurs glaciales Ont transformé la ruche malade En un beau palais de cristal; Puis au petit matin, Le soleil dévoile les plaies obscènes De ces mégapoles tentaculaires Dont le venin et les puanteurs Ettouffent et violent les âmes Qu’elles gardent en leur sein. |
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3. | Heurt | 06:01 | Show lyrics |
Nuits sale, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi recherche, appel sans réponse les cieux sont déserts alors. Cœur triste j’invente des monstres Derrière chaque ombre. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat J’ai cherché une aura mais ne trouvant que le vide j’ai plongé vers le bas. Les caresses ordurières sont mes seules affections J’avance de plus en plus froidement. S’éteignent les leurs comme de mornes attractions Les angoisses m’affaiblissent. En quête de lumière, j’ai perdu mon éclat Je perds l’équilibre, tu n’aurais pas dû me heurter Le présent est une plaie Qu’est-ce que j’attends, qu’est-ce que j’attends? Nuits sales, jours endormis Je vis chaque instant hors de moi. Si seule, j’écume la route À présent prête à me défendre. |
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4. | Recueillement | 07:00 | Show lyrics |
Sois sage, ô ma douler, et-tiens toi plus tranquille. Tu réclamas le soir; il descend; le voici: Une atmosphère obscure enveloppe la ville, Aux uns portant la paix, aux autres le souci. Pendant que des mortels la multitude vile, Sous le fouet du plaisir, ce borreau sans merci, Va cueillir des remords dans la fête servile, Ma douleur, donne-moi la main; viens par ici, Loin d’eux. Vois se pencher les défuntes années, Sur les balcons du ciel, en robes surannées; Surgir du fond des eaux le regret souriant; Le soleil moribon s’endormir sous une arche, Et, comme un long linceul traînant à l’orient, Entends, ma chère, entends la douce nuit qui marche. |
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5. | Faux semblants | 04:21 | Show lyrics |
La nuit n’en finit pas Je deviens transparente Tu disparais très loin J’oublie nos existences Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence Et dans cette chambre triste Je vieillis peu à peu Ton absence me guide Vers des murs silencieux Le manque étouffe chaque visage M’èloigne et me rapproche de faux semblants dont je deviens l’apparence |
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6. | I XIII V XIX XV V XXI XVIII XIX - IX XIX - IV V I IV | 01:41 | instrumental |
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7. | Trouble (Éveils-infâmes) | 04:49 | Show lyrics |
Encore un de ces matins livides Où l’angoisse attend patiemment Que mes yeux se déchirent Pour se glisser en moi, Nerveuse et perfide; S’acharner sur un dessin commencé Des années déja, En prolongeant sans cesse les traits Et les obscurcissant; Balayant froidement les moindres de mes joies. Dans mon crâne quelque chose me gêne, Me comprime la cervelle Et à mon insu régurgite de la grisaille Sur ce qui vit, rayonne aux alentours. Mes premierés visions (enchateresses) Un plafond qui me nargue, hilare, Me renvoyant à mon propre enferment. Des murs dégoulinants et bien trop rapprochés Au sein desquels je me débat. Aprés une courte réflexion Qu’une seule chose en tête: Se perdre dans le noir, le noyr abissal, Là où simplement rien n’existe, Juste le vide et le refuge du silence. |
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8. | Video Girl | 04:11 | Show lyrics |
Tu me croises parfois Sans jamais pouvoir m’approcher. Le temps de te retourner J’ai déja dispura, Car en fait je n’existe pas vraiment. Je suis la fille derrière l’écran, La fille de la vidéo. Et si tu m’appelles, je te rejoindrai. Lorsquì’eux t’écoutent Sans rien entendre Je pourrais rester auprès de toi, Poser ma tête sur ton épaule, Boire tes mots et te comprende. Vivre dans leur monde ne t’apportera rien. Je suis la fille derrière l’écran la fille de la vidéo. Si je t’appelle. Me rejoindras-tu? |
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9. | La Reine Trayeuse | 05:32 | Show lyrics |
Arpetant les rues du haut de mes échasses Je surplombe la ville avant que l’on me traque. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand arrive le soir, les lames ne me ne font plus peur Raides comme des évêques qui défoncent l’intérieur Autor de moi le monde crache ses vices Et en bonne reine trayeuse je recrache Leur trop plein de hargne. Mais je suis petite, séche et tellement combustible. Quand je me fais salir Meurt un rêve après l’autre. Tous ces visages noirs ne me mèneront nulle part, J’offre tout et tout s’ouvre, violemment. Quand je me cambre tout se force et se dérobe. Imagine que je suis ta mère, ta sœur, ton refuge... Hey ! viens par ici, regarde... J’ai un corps de gamine, une âme de vieille chienne... Tout pour satisfaire quoi... Alors...donne moi la main... T’en veux pas alors... Je sais surement pour toi et c’est pareil pour moi... Emmène moi, on est seul..toi et moi... |
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10. | Amesoeurs | 04:03 | Show lyrics |
Vivant seule, loin de tout, Dressée sur les toits du monde, Je garde toujours un oeil sur toi Lorsque la nuit enserre la ville, Que se meurent les espérances. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour te montrer les lumières bleutées Et poursuivre les ombre fuyantes. Au détour d’une rue j’attrapperai ta main Pour ne plus la lâcher Et qu’ensemble nous corrions Comme des fous dans les sombres allées. |
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11. | Au crépuscule de nos rêves | 11:16 | Show lyrics |
Agonisent péniblement à terre L’un après l’autre, mes rêves piétinés. L’espoir m’a trahi et je reste là, halluciné Avec sur la face l’expression du renoncement. J’ai pris ton mal, l’ai laissé me ternir, Dévorant ma fraîcheur toujours un peu plus. Plus de surprises à présent, aucunes; Et le temps s’échappe sans que rien ne change. Je serre le poing, j’aimerais hurler Briser cette glace à l’intérieur de moi Qui stagne, m’engourdit, m’empêche de sentir. Tant de jours incolores... Que reste t’il? Tu étais tout pour moi. Juste ton absence qui m’insupporte, Des promesses non tenues, et mes souvernirs assassins |
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58:21 |
Band ascii art
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