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Sale Freux
Members | |
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Current | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Member(bands): Drakonhail, Trou Noir, Humus, Saatkrähe, Breizh Occult, J’ai si froid..., Voqkrre | |
Aciretose | Drums (2017-present) |
Member(bands): Dissonant Winds, Rote Roué, Vrag, Forn Valdyrheim, Embrace the Solar Winds, Moon (live) | |
Past | |
Charlène | Drums (2011-2015) |
Member(bands): Totale Angoisse | |
Current (Live) | |
Gwilherm | Drums (2017-present) |
Member(bands): Dur Dabla, Fallakr | |
Sekt | Guitars (2017-present) |
Member(bands): P.H.T.O, Obscure, Mortis Mutilati (live) | |
Past (Live) | |
Krhäss | Bass (2011-2012) |
Member(bands): Zépülkr, Fel (live), Ordo Blasphemus (live), Reverence (live), Selvsmord (live), Nékrhärkh, Arntor, Mordheim, Odium Diabolicum, Zemsta, Abjekt, Krasseville, Breizh Occult, Hanternoz, Ende (live), In Pulverem Reverteris | |
Antumnos | Guitars (lead) (2011-2012) |
Member(bands): Ordo Blasphemus, Selvsmord, Zépülkr, Reverence (live), Rahowa, Krasseville, Anceisural Eritance, Ende (live), Odium Diabolicum, A Disclaimer, Anduril | |
Apoptos | Guitars (2014-2015) |
Member(bands): Sacrificia Mortuorum (live), Esus | |
Éraziel Breizh | Guitars (2016-2019) |
Member(bands): Mind Whispers, Domination | |
Siegfried | Bass (2017-2018) |
Member(bands): Taliesin, Valland, Funeral War, Azziard, Creeping Fear, Moonreich, Nyseius, Wargasm, D-Morpheüs |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | Subterraneus | Full-length | 2010 | Show album |
2 | Mortuailes | Demo | 2010 | Show album |
3 | La mélancolie des pennes | Full-length | 2011 | Show album |
4 | L’exil | Full-length | 2012 | Show album |
5 | Les Fables Immorales et Fuites Improbables de Crapefreux en Morterat | Split | 2013 | Show album |
6 | Crèvecœur | Full-length | 2015 | Show album |
7 | L’Exil (Maquette) | Demo | 2016 | Show album |
8 | Demain, dès l’aube... | EP | 2016 | Show album |
9 | Adieu, vat! | Full-length | 2016 | Show album |
10 | Vindilis | Full-length | 2017 | Show album |
11 | Freux-fuyant / Traverser les tempêtes | Split | 2018 | Show album |
12 | L’Envolée de Circé / The Age of Ignorance | Split | 2018 | Show album |
13 | Trouvère à heures perdues | Full-length | 2018 | Show album |
14 | Sale Freux / Forn Valdyrheim | Split | 2019 | Show album |
15 | Sale Freux / Eole Noir | Split | 2019 | Show album |
16 | Le dernier corbeau du monde | Full-length | 2020 | Show album |
Subterraneus
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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2010 | Les Créations Clandestines | LCC06 | Cassette | |
2010 | Independent | Cassette | ||
March 2nd, 2011 | Schattenkult Produktionen | SKP010 | Cassette | Limited edition |
October 2011 | Misanthropic Art Productions | MACD028 | CD | |
November 13th, 2015 | COD Music and Distro | COD:3 / tod24 | CD | Limited edition |
November 13th, 2015 | COD Music and Distro | Digital | ||
August 29th, 2016
(titled "Subterraneus MMXIII") |
Les Créations Clandestines | LCC16 | Cassette | Limited edition |
November 2019 | ASRAR | ASR025 | 2 12" vinyls | Limited edition |
Members | |
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Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Rampant dans les marais amers... | 02:00 | instrumental |
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2. | Les ailes souterraines | 06:13 | Show lyrics |
Macabres corbeaux imprégnés de mort De syrinx rauques déchirés en accords Qui sonnent des airs occultes notes rétrogrades Dissonent la scène propre dans l’underground crade Sorcière, haleine de fiente exhale La maudite muse de la fleur médiévale Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan Ô Dieu, bâtard! Ne voit d’humains que les restes Comme rats et cafards s’allient à la noire peste Les corbeaux volent lents et trempent dans l’infâme éther Tristes et rampants sur des arpèges primaires S’harassent affreux et rasent la terre gluante Des corps moches sont pondus de son cul D’os de chrétiens en vagin, nécrophile branle Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde Macabre Ale... |
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3. | Funèbre ente | 07:04 | Show lyrics |
Une épaisse brume macère dans les marécages Un sinistre nuage s’en imprègne Leurs regards noirs illuminent mon sentier Leurs ailes graves le voile au monde entier Une corde à la main je rôde à travers bois Sorcier nécro freux je brandis les bras Vers l’escorte putride qui sur moi fiente Symbiose macabre, funèbre ente Le corbeau lui-même est enroué... |
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4. | ...et je ramperai vers mon linceul de plumes | 07:46 | Show lyrics |
Macabre forêt, sylve morte Où volent les corbeaux de mes funérailles Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit Comme des fantômes d’arbres qui veillent les mauvais esprits Ce bois d’yeux et de spectres est un cimetière nécrosé Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité Reflétés par la brume vivante qui s’étire dans les vents D’étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes De funestes bêtes malades qui marchent vers moi Un cortège funèbre s’installe peu à peu dans le noir Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux. |
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5. | Crass, Crass, Crass | 02:35 | Show lyrics |
...Macabre... | |||
6. | Londres, 1666 | 03:08 | Show lyrics |
(Instrumental) (Words from the booklet:) Dans l’histoire des corbeaux, on peut l’avènement d’une ère nouvelle au grand incendie de Londres, en 1666. C’est à ce moment, du moins pour les populations urbaines d’Angleterre, que le traditionel respect pour ces oiseaux a pris fin brutalement. Les corbeaux étaient depuis longtemps protégés en Angleterre, quand, en septembre 1666, un incendie se déclencha dans une boulangerie près du London Bridge. Il ravagea la ville pendant une semaine, détruisant environ 13000 logements. Débordées par l’ampleur des dégâts, les autorités se montrèrent incapables de faire enterrer les cadavres: aussi les survivants virent-ils avec horreur corneilles et corbeaux s’attaquer aux corps carbonisés abandonnés dans les rues. Les corbeaux, tout particulièrement, affluèrent à Londres pour le festin, et ils se multiplièrent à tel point que les citoyens adressèrent une supplique au roi afin de pouvoir les exterminer. Ils furent alors tués en grand nombre et leur nids furent détruits. A la vérité, les corbeaux de 1666 ont sans doute empêché le déclenchement d’une nouvelle épidémie de peste bubonique, telle celle qui avait fait 75000 victimes en Angleterre en 1664 et 1665. S’ils n’avaient pas dévoré les cadavres, les rats l’auraient probablement fait ce qui aurair été tout aussi macabre et, du point de une sanitaire, bien plus dangereux. Le sort des corbeaux de Londres en 1666 resemble fort à celui que le loup et bien d’autre animaux ont connu plus tard, durant les XIXe et XXe siècles: en même temps idéalisés... et exterminés. |
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Side B | |||
7. | L’haleine du corbeau | 10:27 | Show lyrics |
Dans un recoin macabre d’une humide cavité Crapaud parmi des crânes, je bave sur l’humanité Sur mon bras se tient une bête noire Étale sa voilure d’obscure, bât des ailes et craille Son croassement strident perce mon tympan J’hume son haleine, l’odeur de ses plumes Son bec salive encore... J’en acquiers quelques gouttes... Sur mes paumes... Puis m’en régale... Elle s’ébroue à mes côtés... Sous la pleine lune... La mort glorifiée... Par l’envol nocturne. Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose Mon visage pâle se pose contre le sien Je l’abreuve de mes larmes arrosées de vaccin J’enfonce les os dans la douce adolescente Je mange des plumes et embrasse son essence Je bois la bave de cette enfant consentante Et vole son âme pour violer l’humanité puante Occultés par l’extrême essor Nous vivrons ensemble dans la mort |
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8. | Repaire d’iris noirs | 08:39 | Show lyrics |
Sépulcrales hèlent les ailes mortes des ténèbres Qui flottent dans les lugubres brumes des cavernes Basses occultes dans l’ombre des catacombes ruinées Violent l’âme des chrétiens et sonnent le glas de l’humanité Une marche grave contre l’église chrétienne Une cacophonie de croassements effraye les croyants Des sorcières baisées engendrent des larves humaines Qu’elles violent et crament dans le brasier noir des enfants Des chauves-pourries volèrent dans les grottes Les corbacs désailés et les rats rampants Bouffent l’intimité des virginales salopes Suçotent le sang à même la vulve des enfants Des clochards à la l’haleine de pituite Leur font voire de l’artisanale vinasse Soumises aux drogues et à l’effluve érotique Elles font l’amour aux sorcières salaces |
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9. | Rats des champs (Rural Black Metal) | 11:24 | Show lyrics |
Une grimace sur la face, j’erre dans la France sale Seul je trinque et rampe dans la campagne médiévale Je grave ma solitude à renfort de champagne Grands coups de fiasques qui me tombent sur cette pierre froide Gueule de bois inspiratrice De cafard noir conspiratrice Pour seul sens mon mauvais goût D’une poésie d’avant-garde d’égout Mon esprit jeté au fond d’un puit Sur ces champs stagne la mélancolie Je m’abreuve de mes larmes qui m’inspirent A mal écrire des pages de pire en pire Et ma corneille craille de plus fort Absinthe, hallucine spirituelle Je bois des corbeaux pleins de fiels Et ma corneille craille de plus en plus fort Des milliers de corbeaux hallucinés Contre cette putain d’humanité D’un état fin dix-huitième je m’arrête Dans ma tête volent de sombres bêtes Je m’évade dans ma prison sans couleurs Et profite alors pour écrire sur la douleur Consolé par l’aura des rats de la peste Seule ma feuille et ma plume restent Ô quatorzième, belles encres tu gaspilles J’abandonne cet écrit, me lève file... Mon mal de crâne compose cette partition Des notes mortes, périmées d’avant-garde Pensées nobles d’écrivain amoureux Qui s’abreuve d’aigre vin de ******* S’enivre de sales vagins moyenâgeux D’un état vingt et unième, je m’enfuis... |
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10. | Derniers battements d’ailes | 08:00 | |
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01:07:16 |
Mortuailes
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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2010 | Les Créations Clandestines | LCC05 | Cassette | |
July 21st, 2017 | France d’Oïl Productions | FOP 08 | CD | Iris Edition |
July 21st, 2017 | France d’Oïl Productions | FOP 08 | CD | |
2020 | ASRAR | ASR085 | 12" vinyl | Limited edition |
Members | |
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Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Noctuelles | 01:50 | instrumental |
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2. | L’influence du sale freux | 07:20 | Show lyrics |
Éclaire le mystère de noirceur transcendée, Le vol crépusculaire d’un cobeau freux. Inonde du symbole de pâleur enterrée, Illumine les ternes couleurs de mes yeux. S’ étale un sale climat de brume ambiante, Oliseau sombre dans les marais humides. M’ avale son aura, lugubre croassant, Juché en tombe et son odeur fétide. S’ aèrent les plumes de sordide mélancolie, Rauque croasse à l’arcane du soir. Éther dans la brume de morbide nostalgie, Glauque crasse d’une profane nuit noire. Nuit noire... vieillissante... Nuit noire... transcendante... J’ erre sur cette terre sans ciel, Avec un goût amer de fiel. Une ombre vole et ma vie voile, De plumes noires elle mue à moi. La vieillesse se ride sur mon visage, Ma mémoire sature de mornes paysages. A de l’ écorce morte, je m’ arrête et m’ adosse, Sur mon épaule, ce crapaud freux se pose. Mon cadavre éborgné gît à son ombre, Cet arbre mort isolé sera ma tombe. |
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3. | Insomnia | 06:39 | Show lyrics |
Ce soir je pars sous la morte lune, Loin des humains mon cadavre marche. Insomnia! Anime mon allure nocturne, Perturbée par la nuit mon âme noire se cache. Mon caeur est en haine envers l’ infecte humanité, Je marche contre eux pour les funérailles des alacrités. De vieilles araignées dans mon lit tissent leurs toiles, Créent une lugubre atmosphère de poussière. Bave nuit tragique, sur mes vierges lettres noires, Grave dramatique, le néant dans ma mémoire. |
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4. | Melancholia | 06:34 | |
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Side B | |||
5. | Lacrimosa | 02:55 | |
(loading lyrics...) | |||
6. | Averse de plumes | 04:57 | Show lyrics |
Un temps couvert m’ attire hors de chez moi, Un vent mauvais m’ emmène dans les bois. S’ installe dans l’ air une odeur tragique, Répand sur terre l’ amertume dramatique. Découvert mort une merle, sous mon aile de deuil, Errance morbide l’ ampute d’ une plume en recueil. Je creuse dans la glaise, sous une pluie à verse, Compose ce requiem et rédige quelques vers. J’ enterre l’ oiseau noir sous un ciel maussade, Je l’ arrose de mes larmes dans la terre crade. Mon visage dans mes mains pleines de crasse, je pleure, Sous une averse de plumes peu à peu je meurs. Sous le déluge froid, assis dans les flaques, Le coeur au chaud, noyé dans ma fiasque, Au pied de ce chêne, j’ entame l’ eau-de-vie, Je prends racine et bois à mort. De sombres visions tombent comme des perles amères, Philosophe sur les hommes comme à la merde. |
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7. | Necropedophilia | 09:02 | |
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8. | Mortuailes | 06:27 | |
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45:44 |
La mélancolie des pennes
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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December 10th, 2011 | Schattenkult Produktionen | SKP023 | Cassette | Limited edition |
April 5th, 2014 | France d’Oïl Productions | FOP 01 | CD | Limited edition |
Members | |
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Band members | |
Dunkel | Everything |
Guest/Session | |
A. Wolverstone | Drums, Vocals (track 7) |
Lilith Sorcière Noire | Vocals (track 7) |
Arawn | Vocals (track 5) |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (backing) (track 5) |
Nephtys | Vocals (backing screams) (tracks 2-3) |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Single-sided | |||
1. | Éclat d’ailes | 02:20 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | L’influence du sale freux | 08:09 | Show lyrics |
Éclaire le mystère de noirceur transcendée, Le vol crépusculaire d’un corbeau freux. Inonde du symbole de pâleur enterrée, Illumine les ternes couleurs de mes yeux. S’étale un sale climat de brume ambiante, Oiseau sombre dans les marais humides. M’avale son aura, lugubre croassant, Juché en tombe et son odeur fétide. S’aèrent les plumes de sordide mélancolie, Rauque croasse à l’arcane du soir. Éther dans la brume de morbide nostalgie, Glauque crasse d’une profane nuit noire. Nuit noire... vieillissante... Nuit noire... transcendante... J’erre sur cette terre sans ciel, Avec un goût amer de fiel. Une ombre vole et ma vie voile, De plumes noires elle mue à moi. La vieillesse se ride sur mon visage, Ma mémoire sature de mornes paysages. A de l’écorce morte, je m’arrête et m’adosse, Sur mon épaule, ce crapaud freux se pose. Mon cadavre éborgné gît à son ombre, Cet arbre mort isolé sera ma tombe. |
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3. | Insomnia | 06:39 | Show lyrics |
Ce soir je pars sous la morte lune, Loin des humains mon cadavre marche. Insomnia! Anime mon allure nocturne, Perturbée par la nuit mon âme noire se cache. Mon cœur est en haine envers l’infecte humanité, Je marche contre eux pour les funérailles des alacrités. De vieilles araignées dans mon lit tissent leurs toiles, Créent une lugubre atmosphère de poussière. Bave nuit tragique, sur mes vierges lettres noires, Grave dramatique, le néant dans ma mémoire. |
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4. | La mélancolie des pennes | 06:33 | Show lyrics |
Des corbeaux écrasés croassent dans mon crâne, Des mortes mues à jamais hantent mon âme, Du corps arrache les ailes puis respire l’odeur, À mes doigts entent les plumes que la mort effleure. Vieil esprit anti-humain... Triste malveillance... Haine noire... Tremble mon corps... Hurle mes sens... Désespoir noir des soirs... Excite la lame de la dépression, Pleure la peur et la douleur. |
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5. | Averse de plumes | 05:28 | Show lyrics |
Un temps couvert m’attire hors de chez moi, Un vent mauvais m’emmène dans les bois. S’installe dans l’air une odeur tragique, Répand sur terre l’amertume dramatique. Découvert mort une merle, sous mon aile de deuil, Errance morbide l’ampute d’une plume en recueil. Je creuse dans la glaise, sous une pluie à verse, Compose ce requiem et rédige quelques vers. J’enterre l’oiseau noir sous un ciel maussade, Je l’arrose de mes larmes dans la terre crade. Mon visage dans mes mains pleines de crasse, je pleure, Sous une averse de plumes peu à peu je meurs. Sous le déluge froid, assis dans les flaques, Le coeur au chaud, noyé dans ma fiasque, Au pied de ce chêne, j’entame l’eau-de-vie, Je prends racine et bois à mort. De sombres visions tombent comme des perles amères, Philosophe sur les hommes comme à la merde. |
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6. | Floraphilia | 09:04 | Show lyrics |
Belle flamme charmée, misérable putain fêlée, Attise l’essence chétive, imprégnée sous les iris ignés, Ne savoure plus, avide, qu’un vieux tas de cendres vides, et, Que ton ardeur s’inonde et meurt sous les pleurs d’ondes et de fleurs. Ruiné par les iris muets, la passion sur mes bras, À sens unique affecte, l’averse qui aggravera, Des lettres lubriques aux humeurs liquides, Je leur écrirais des poèmes lascifs de suicide... Fleur chaude, je bave sur toi, Mes griffes caressent tes parties imberbes. Ma lame rouillée ouvre ta gorge, Fleur froide, je crache sur ton corps glabre. Je mélange ma bave, mes larmes et étale. Je répands sperme et sang dans ta gueule... avale! D’elle vivante, j’honore la fleur - De lui vivant, j’égorge les soeurs, Je les aime, je vous méprise. D’ailes mortes, seul je pleure - Reluise la mort: ma lame, ma droite rancœur. La vie me tuera... |
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7. | L’envol grave | 06:26 | Show lyrics |
Sorcière fétide, sadique femelle ridée, Répugnante saleté, impure de naissance, Rampe à travers bois hantés de veuves noires, Vénéneuses oubliées dans des secrètes cavités. De la bave de crapauds, du sang malade, Du venin de vipères, des poils gras de rats, Mélange aux plumes de corbeaux morts et bois. Magie noire contre l’humanité, Envole les spectres d’ailes mortes. Sorcière mélancolique, Grave l’envol dans la pierre. |
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44:39 |
L’exil
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
May 2012 | La Mesnie Herlequin | LMH04 | CD | Digipak |
February 15th, 2016 | COD Music and Distro | COD:6 | CD | Limited edition |
February 15th, 2016 | COD Music and Distro | Digital | ||
September 24th, 2016 | Les Créations Clandestines | LCC18 | Cassette | Limited edition |
Members | |
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Band members | |
Dunkel | Guitars, Vocals, Bass, Songwriting |
Charlène | Drums (without tom-toms) |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (backing) (tracks 2, 7), Vocals (track 3) |
Lord Arawn | Vocals (backing) (track 2) |
Iris | Vocals (croaks) (track 7) |
Miscellaneous staff | |
La Sale Famine de Valfunde | Producer, Mastering |
Tracks | |||
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1. | Corbeaux du soir, espoir | 03:20 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Edelweiss | 09:56 | Show lyrics |
C’est front contre front que cette nuit, je m’éveille Moi, solitaire émotionnel, je vis avec ma corneille Femelle qui jalouse les femmes humaines La flamme noire prend forme, celle de la haine Moi, je ressens encore la douceur des pennes Et plus que jamais l’ardeur des peines Isole l’élite froide aux berges de l’œil Cette rive sale est mon Alliér de deuil Ici s’offrent à moi de suicidaires idées, Alors de la lame je leurre les dents acérées Deux peaux se séparent et m’exposent l’os Sourire triste dans l’ombre des eaux Edelweiss Croît le cruor séché du désespoir alcoolisé Lacèrent la peau, les plaies embrasées Ma tête c’est mon âme, mon coeur s’est brisé Ma lame bande à l’idée d’un Vokqre sodomisé Edelweiss Merde qui calque la scène de son pédagogue Claqué sous mon alcool, ma drogue Décalqué par la primitive innocence Je le claque à terre comme mon enfance Sur l’humus gident de rouges tannes vitales Qui fanent mon coeur de troubles véritables Qui ruissèlent le long de l’influent fleuve De mon bras rapace sous les cieux qui pleuvent Ma chair pleure à fleur d’air À fleur de plaies et de nerfs "Avec Iris en secret, fier exerçant l’ancestral Cicatrice discrète, dans mon bras maladroit j’ai mal" |
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3. | Freux follet | 06:41 | Show lyrics |
L’oeil ténébreux d’une corneille noire Imprègne de mort cet épais brouillard Qui se déploie sur l’occulte clairière À travers les ruines du cimetière Invitée sous la neuvième pleine lune Plane une nuée d’ailes nocturnes mon regard se perd à l’envol macabre Je pars... Errant dans l’immensité des champs... Halte funèbre à cet arbre qui m’incite à me pendre Lueurs d’exil... Nuit morbide... Arbre austère... Climat délétère... Lugubres yeux... Iris caverneux... Sombres arcades... Corde macabre... Funestes corvidés effarouchent l’humanité... Nuisibles protégés par la mort passée |
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4. | L’exil | 05:34 | Show lyrics |
Le jour se lève sur mon intime bilieuse mélancolie que j’inonde de vinasse Trop de larmes de franch’ rancœur ont recouvert ma blafarde face Et plus ermite au coeur qui se lasse que sédentaire de l’humaine race C’est dans l’aurore pâle que j’me casse! ...à travers de verts pâturages, la tête haute je passe Les terres humides de l’aube auvergnate accueillent mes godasses Fier solitaire, je balance en arriere un sale regard rapace Drout devant titubant, dans cette France que j’enlace Voyez ma France! Ma France tire la gueule... C’était le temps des moissons mais dans mon coeur tout est vain Alors Je jouirai de leurs couches, et de mon esprit chauvin Il faut que j’avale cette bouteille! Pour boire mon esprit divin... ...dans l’ultime gorgée de ce grand cru de vin C’était surtout le temps des boissons et mon coeur a le béguin... ...pour cette bouteille que j’avale, du folklore jusqu’au tanin Je finirai ivrogne, chez les vieux vrais Français copains Ah! Cette marche les amis... au bar de notre p’tit patelin Dans ce climat franchouillard, je bois à la lointaine humaine crasse À ma mémoire cafard, ma santé cadavre et à la faible connasse C’est refaisant le monde que je crache sur les abondantes grognasses Et reprenant la route immonde où il drache, j’avance toujours la tête basse... |
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5. | Un saule | 06:11 | Show lyrics |
Que Drame et Beauté ondoient et écorchent l’étang Dont les vagues flots s’offrant aux lueurs du printemps Se meuvent au large à un soleil évanescent Je suis là installant à ce saule ma corde pendante Quelques choucas quittent leurs tours pour cette clairière Enivré serein, je m’arrête aux eaux printanières À des remparts d’arbres, juchés autour ils chantent Je m’étends, le regard vide, les cheveux au vent L’étang trouble ma vision de ses éclats de couleurs Je m’installe à l’ombre de ce saule seul qui pleure... ...sur moi mille branches, comme des cordes vertes qui dansent... ...avec la brise, les feuilles murmurent dans une valse de silence "Nous, cordes et corbeaux, sommes tes seuls amis..." Couvez moi dans votre nid! Il pleuvra tous les jours de ma vie! Épuisé par la soif vivre et l’ivresse de mourir, je m’allonge sous une ondée de glaires Cette averse de branches, ce rideau, ce linceul, c’est mon cimetière Une seule corde m’enlace parmi les mille qui pleuvent et suspendent vacantes Celle nouée, noyée dans les branches, qui me délivre à l’éternel silence |
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6. | Oiseau de malheur | 06:45 | Show lyrics |
"La nuit est tombée sur ma vie qui ne tenait plus qu’à une plume... Alors comment apprendre à voler avec sa dernière mue!" "Le chant du coq? Un coq de roc alors... Car c’est sur un lit de caillasses que ce matin je m’éveille Et c’est la bouteille à la main que je repars À l’Est! Dans les terres, pas vers la mer! J’vais m’servir un verre... Le jour se lève sur mon Iris séparée..." Oiseau de malheur noir qui passe Après l’hivernage, à ta recherche je pars Moi, ermite qui meurt, je traîne sur tes traces Nomade de passage. entraîne cette ballade Traînant en France rurale mon visage Triste, fait figure faible dé coq du village Et depuis lors, assez tombées d’affables larmes À l’aube sans pitié, qu’elles deviennent fatale lame "Gris cafard coupable J’ai des corbeaux dans mon âme J’ai des fourmis dans ma lame Alors pourquoi ne pas mourir? J’vais crever! Pourquoi pas? Affable lame fatale, sans pitié le long de mon bras Ce 20 octobre 2010 à un goût amer de 18 octobre 2009... Affable lame, de sang innocente l’effort Affable lame, décapsule mon poing fort Affable lame, cicatrise..." "Campagne Ma belle campagne! Me revoilà vivant! Une nouvelle aube désirise mon âme sur l’arrogance d’être seul contre tous... Les bras peints de larmes de sang, je repars Un autre jour se lève alors que les corbeaux matinaux escortent cette ballade solitaire... C’est beau Ils sont beaux Une radieuse fin d’octobre m’accueille: je repars une fois encore" Affable lame à présent soit ma meilleure amie Affable lame à présent toi et moi pour la vie Libère au Monde mon sang séché de bonheur Libère au Monde l’immense beauté de nos coeurs |
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7. | Santé nom de freux! | 08:08 | Show lyrics |
Irrite ma bile avec autant d’amères humeurs en cette journée folle lrise les mille becs qui croassent pour qu’un seul étendard vole Vise! Exil dans le ciel, flottent au vent fier les absconses ailes Fratrie viscérale vandale frairie sous le froid français soleil Arrogant vil qui plutôt que mourir xénophobe, capitule des villes Brandit l’extrême audace de partir en exode, dissimule l’exil C’est les humains qui auront l’honneur d’avaler mon irrévérence. Que j’éjacule sous forme de mutisme devant leur ignorance Mon absence chaude dans leurs gorges fait office de liqueur Ma semence d’instinct naturel pour elles ne manque pas de saveur Eux stériles, en auront assez pour inséminer leurs panses Car c’est pas moi qui foutrai dans vos connes ma noble queue Mon silence à l’aube de ma gueule a des relents spiritueux 40 degrés égoïstes pour trinquer à ma con-descendance Surtout loin d’eux ces chiards je veux être un bon paternel, Et merde! Plutôt à mon indépendance verser ma bouteille Amis pour la vie, à Iris seule, comme elle je resterai fidèle, Vivat! À ma liberté enfin, ma bouteille je lève, à la fin je crève! "Santé nom de dieu bon dieu de bordel de merde putain ça fait chier!" |
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8. | Entre chien et loup | 05:31 | instrumental |
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9. | Nuit blanche en allier | 01:44 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "Même si cette idée prématurée qui consistait à vivre aux Noailles fût toute à mon honneur, même si c’était mission suicide et que l’expérience aurait pu m’être fatale, elle ne fût pas vaine: ces deux mois (mi-décembre 2009 / mi-février 2010) passés dans une ambiance glauque de désespoir alcoolisé, une atmosphère quotidienne triste et malsaine d’idées neutres, m’ont permis de composer "À Fleur de plaies" en une nuit d’insomnie. J’en ressors mutilé à jamais mais toujours debout, bien là, bien propre, et prêt à faire du Sale Freux." |
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10. | À fleur de plaies | 12:26 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "De nuits blanches en nuits blanches je survis, fracturé dans l’ombre de mes insomnies. Éreinté sans relâche ni ménage, m’inquiétant plus de mes attributs essentiels que de ma santé cadavre, je récolte les élixirs et je bois sans réserve. Assaillant imprudemment et de plein fouet la tourmente désespérée - tremblant anxieux, ruminant nauséeux - je lui fais face avec la peur aux tripes, le coeur gros et l’âme courageuse. Ma consoence mise en péril, en proie aux dures lois acérées du suicide, soumise à un corps fatigué, enivré par ta fermentation des boissons et un esprit grisé, déprimé par l’effervescence des sens... Cet esprit alors enfoncé dans la déprime qui elle-même le gardait bien en éveil... Ces veillées de garde garantissaient l’esprit lucide, inspiré par l’enthousiasmante décréation réalisable, présent pour son propre équilibre de décadence artistique... La sève brute et souterraine s’insuffle alors, froide, et engourdit mes nerfs à fleur d’air. Mon aile empennée, douloureusement déployée, promène ses plumes sur les cordes cruelles. Recueillant alors ces précieux instants encourageants d’exclusivité, c’est ainsi sans soleil que je veille, tard, je veille au sommeil de ma corneille..." |
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01:06:16 |
Les Fables Immorales et Fuites Improbables de Crapefreux en Morterat
Members | |
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Band members | |
Sale Freux | |
König Ludwig Dunkel de Crapefreux | All instruments, Vocals |
Galvaudeuse Cévenole | Drums |
Zépülkr | |
Maléfikus Krhäss de Morterat | Vocals, Guitars, Drums |
Nigromagus Antumnos le Lubrique | Bass |
Guest/Session | |
Maléfikus Krhäss de Morterat | Vocals |
Antumnos (a.k.a. Nigromagus Antumnos le Lubrique) | Guitars (lead), Bass, Vocals (backing) |
Tracks | |||
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Side A - Fables Immorales En Criis Mineur | |||
1. | Zépülkr - Gangrène Sociétaire | 07:48 | |
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2. | Zépülkr - Doutre Souveraine | 07:09 | |
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3. | Zépülkr - Lo Cantre Desgoult | 05:07 | |
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Side B - Fuites Improbables En Crass Majeur | |||
4. | Sale Freux - Freux La Crape | 07:42 | |
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5. | Sale Freux - Albade | 10:19 | |
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38:05 |
Crèvecœur
Members | |
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Dunkel | Guitar, Bass, Vocals |
Charlène | Drums |
Tracks | |||
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1. | La pluie du matin réjouit le pèlerin | 02:20 | instrumental |
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2. | Sois ton propre oiseau | 07:08 | Show lyrics |
Extrait : Mon petit doigt m’a dit, interprétation cinématographique d’un roman d’Agatha Christie. Le vent du nord aère la mélancolie au cœur crevant, Libre comme l’air, à l’hiver huant, Écarlates cordes liées à l’allure brune s’accordant, Cordes vocales déliées dans l’inverse discorde. Fait que cet oiseau ému par les vers éphémères, Affaité malgré, s’envole, vole, survole ma terre, En totale liberté. Allez, vas-y, pars ! Sois ton propre oiseau. Sois ton propre oiseau. Sois ton propre oiseau. Sois ton propre oiseau. - Dunkel, 27 novermbre 2013 - |
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3. | Irancy | 06:56 | Show lyrics |
I. Départ de la Belle Arrivée -Troquet et lieu-dit de la campagne de Talensac, Ille-et-Vilaine- Enfin libre ! A vos chattes mesdemoiselles, à votre mort messieurs... II. Enfin seul... Je trinque seul ! Je trinque seul ! En passant devant tes chiens que j’excite, à tes femmes qui devant moi s’exhibent. Je trinque seul ! J’ai lâché toutes ces gourdes vides, infidèles naturelles jusque dans leurs bides. Je trinque seul ! Pour de plus pleines gourdes qui fidèlement dans mes veines se vident. Je trinque seul ! Mais tes yeux couleurs vives et ton cœur disponible le désir en moi ravive. Je trinque seul ! J’inhale ton corps à pleine poitrine, bois ta bave, ta sueur, ta cyprine. Je trinque seul ! Ma langue parcourt ta nudité, savoure ton sucre, ton sel, ton acide. Je trinque seul ! Enfin dans ta bouche mes fluides lors de ton orgasme qui salive. Je trinque seul ! Entre le cul des filles et le cul des bouteilles, je trinque à toi vaginale femelle. III. Escapade... A la France d’Oïl ! Oïl ! Oïl ! Oïl ! Déversant mon libre sang en vallée d’Auge à Crèvecoeur, coeur ! Oïl ! Oïl ! Oïl ! A votre mort je répands de Plœmeur à Mœurs jusqu’à Cravant. Oïl ! Oïl ! Oïl ! Au Cruor du grand nord dont l’aigreur en assure la hauteur. Oïl ! Oïl ! Oïl ! Et veille sur l’excellence sans accents de ses ferments. Oïl ! Oïl ! Oïl ! Irancy, capitale au centre de l’enceinte du pays aux mille pluies. Oïl ! Oïl ! Oïl ! En garde du nord de la France, je trinque seul, honneur lui faisant. Oïl ! Oïl ! Oïl ! Encore tout seul en cœur à l’or des caves aux vignes d’Irancy. Oïl ! Oïl ! Oïl ! Toujours tout seul mon cœur sera libre et je trinque seul à l’écusson normand. IV. En garde du Nord... Je m’escapaderai dès venir l’aurore, Accords d’Irancy en garde du Nord, Je crèvecœurerai à jamais fidèle, Seul en retraite, libre à la belle... V. Échappée belle... ...Échappée belle loin des femelles aux cœurs cruels, Mon piaf rebelle, et de plus bel me mettre sur l’aile, D’encre sans elles s’imbibe ma penne, je ferai halte, Je raviverai cette soif face aux comptoirs purs malts, De verre en verre, allez d’accord ! Je composerai, De vers à l’envers j’écrirai les plus mauvais, A drache laisse ta place ! Les plus vieux, les jours sans, Bientôt de pluvieux airs d’Octobre, viendra le temps. VI. Arrivée en retraite à la Vallée d’Auge. -Bar du centre bour de Crèvecœur-en-Auge, Calvados- -Interprétation instrumentale à 6 guitares- - Dunkel, 2012 / 2014, Partiellement inspiré de la prose de Wilhelm, Bannissement Nocturne - |
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4. | Les jours sans | 07:36 | Show lyrics |
Sans. Ce grand cafard noir qui flotte au vent, au mauvais temps de mon pays de cocagne. Cette veillée tard coulant à flot à l’instant sale qui s’étale à fond de la caravane. Vanne béante au fût de l’amertume en ce jour sans rouge sang. Qui suinte à la Fuite ou l’ermite enfermé fuyant le jour suivant. Cent larmes qui tâchent à l’excès le culot vermeil des bouteilles. Cent lames qui courtisent les plaies au goulot libérant mes franches ailes. Sang sensuel dans le vin ruisselle en de parfaites et fines perles. Sentencieuse gorgée des délices délayés au cristal levé de saveurs frêles. Tendancieuse étreinte je trinque à l’ardeur de sa flamme chaude comme l’Enfer. Verre vidé à la face du miroir, à la mémoire de sa frasque froide comme l’hiver. Avec. Cet homme rouge-gorge qui sans réserve nous verse moult pintes de bières, Ma muse à l’aura qui se diffuse, de ses auburniens reflets aux mèches d’amers, Qu’avec Xav on s’ivre sans y penser, aux sphères spirituelles des ales pâles, Se finir avec Max sans morale, en boucle : Ugly Misanthropic Metal ! En ligue avec la Vodka qui me la confia, à bras ouverts elle s’ouvrait en défiance, Me la ravit iniquement, je reste là sans voix, me console et bois en défaillance, Que crève cette prochaine aurore bâtarde qui fût faite pour boire, Vivement l’Enfin Seuls obligatoire qu’on veille tard à l’éternel du soir. Ce fût un jour sans. |
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5. | Drache | 09:37 | Show lyrics |
-L’enfleurage d’un premier printemps (5 Mai 2013) : C’est l’histoire dramatique d’un printemps avide d’inexplorées ondées. Écoute ! Drache t’a épousée le vingt mai à l’amorce de l’été. Et l’exquis s’esquissait sous l’effet des averses parfumées. Premières étreintes, premières étendues, et la drache au printemps s’était alitée. -L’été en intimité : Ma tendre drache anxieuse que tant de vertus amassent. Elle se penchait et apposait ses qualités à l’étroit espace. Ma douce drache repose tes faiblesses à l’intimité salace. Des gouttes d’été qui s’évaporent, renouvelées, à l’instant se lâche ma drache. Drache, flotte du Nord, à flots déborde. Drache, perds pas le nord, perle ton or. -La demeure automnale : Adorables jours d’automne, drache était là, à déverser les plus sensuelles eaux de l’année. Elle s’unit à lui, impunément, lui tout gris, elle toute éclairée. L’ondée de cette année s’est figée, au premier Octobre s’imbibe. Sans ce flot d’absences réitérées, on aurait eu un hiver torride. -L’hiver en solitaire : Tout l’hiver sans relâche des trombes d’eau tombèrent, pourtant drache du matin au soir n’était pas là. Du soir au matin loin des yeux loin du cœur, sans elle, seule, l’oubliée saison s’étancha. A crever de soif sans ton eau mielleuse je me suis désaltéré à l’eau régale. Afin de dissoudre mon âme violée dès le matin à la défonce royale. Dunkel plus que Dunkel enivré de la tête aux pieds jusqu’au suivant printemps. Qui meurt avant l’heure et les saisons crèvent une à une sans nous laisser le temps. Plus Dunkel que Dunkel tu meurs sans broncher ! Ô ma drache... Pas plus fort ni meilleur mais plus écorché, déshydraté, ma drache me lâche. -L’effleurement d’un second printemps (13 Mars 2014) : Ma drache se bride à l’aurore d’un second printemps. Qu’elle lâche pour qu’à la place, quotidiennement. Elle assèche nos rosées pour une nouvelle ère de glace. En laquelle toutes saisons par nature s’effacent. L’hiver... L’hiver... L’hiver fût rude mais acclimate nos eaux communes sans baisser les bras, N’abandonne pas notre enceinte passagère, le printemps reviendra, Les variations saisonnières arrachent les barrières de nos carences, C’est drache qui chante l’hymne de notre route qui avance. "Encore à contrecœur je l’ai laissée me déposer, j’attends seul à présent le cœur arraché, les bras lacérés. L’esprit incarcéré dans les mauvaises pensées, des heures durant, des années, un train à destination de l’Enfer acéré" -Message écrit à Wilhelm à la Gare Montparnasse, le 23 Mars 2014 Dunkel à et contre Anne-Claire, Mars et Avril 2014. |
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6. | Octobre | 08:10 | Show lyrics |
Allez ! Ce matin à l’est se dresse mon front d’aplomb au froid sec de lumières aurifères. Qui transpercent - en ce jour- éclipsées, et disparaissent dans l’ambre atmosphère. Au soleil étiolé par la lune qui s’en moque car mise à l’écart par l’automne en scène... ...Au ciel étoilé à la brume qui m’évoque, le déboire du soir noir où elle fût pleine... ...Comme moi une fois face au voile levant qui embrume cette fin de Septembre. Et même brave en jouant cet air grave, je sais qu’en même temps je l’appréhende : La poisse, la malchance des jours d’Octobre. Octobre ! Lâche ta glace. Octobre ! Mon sang efface. Octobre ! De lames éclaire. Octobre ! Affirme le fer. Octobre ! D’ailes pourvoit. Octobre ! Vole avec moi. Octobre ! M’elle violé mes rêves. Octobre ! En cœur qui crève ! De poisse, de malchance, de jours jouant à Octobre : Joue ! La poisse m’invite du matin au soir, On chante sur ce riff et puis on boit, A ces jours du passé et contre l’avenir, C’est sûrement maintenant qu’elle va venir. Alors qu’encore elle joue la plus forte, La poisse ne sait pas qu’Octobre est avec moi, Encore un verre justifie l’effort, Et j’empoigne ma gratte : Octobre joue encore... Encore ! Allez ! Cela étant, pas assez d’isolement,, Il faut encore que s’en mêle la mort, Mais la poisse sur moi n’aura plus d’effet, D’Octobre à Mai : un jour parfait. - Dunkel, 8 Février 2013 - |
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7. | Crèvecœur | 07:07 | Show lyrics |
Tel ce quatuor de notes d’Octobre qui firent malheur à mon cœur sobre, Qui me lâche la douleur quotidienne, épris d’elle que mon cœur enlace, C’est cette fille dont les cheveux s’offrent en pudeur sensible du soir, Ôter à moi sa douce odeur, sa creuse caresse et reprendre un peu à boire. Crèvecœur. Et ivres morts nous partirons, boirons la vis à foison corps, Nous mangerons notre fragment, instant de vie au soir s’endort, Si longtemps si loin qu’un jour noir même se traineront nos cœurs usés, Pour d’autres parcelles moins belles, sur deux inverses allées se versent deux ardeurs enivrées... J’ai traîné ma rancœur fatiguée trop loin et trop longtemps sans allers-retours, Que poser sur le tien mon cœur crevé me ferait du bien, sois mon amour, Alors libère tes eaux radieuses à l’affluent qui sans toi coule à rebours, Vois moi à présent qui subis seul, sale et saoul, Coulanges-la-Vineuse, je savoure. Aime-moi ! Je t’aimerai de tout mon cœur en retour. Aime-moi ! Je t’aimerai de tout mon cœur, à mon retour. C’est Crèvecœur (ad lib) C’est : Crèvecœur Crève ! Mais !? Crève ! Crève ! Crèvecœur - Dunkel, 27 Octobre 2012 - |
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8. | Vesper, ce dernier soir où je me noircirai comme un corbeau | 16:10 | Show lyrics |
Une dernière fois je foncerai tête baissée tout droit aux remparts de la mélancolie pure, De litres de bile ce soir je noircirai mon cœur de corbac de mauvais augure. Retirant mes ardeurs dans la froideur marmoréenne, Ce soir encore mon cœur perce son éclat pérenne, J’assassinerai toutes anciennes douceurs sincères, Au travers d’éphémères langueurs solitaires, Je sanglerai mon bras, sans sangloter exhiberai mon propre sang, Et pour qu’enfin tu viennes voir son ardeur je prendrai mon temps, Qu’éclate et s’efface mon écarlate préface à la face de ce monde hideux, Que seules les blattes et les pattes des corbacs s’arrachent mes lettres d’adieux. C’est à dessein autonome que prématurément j’ai vieilli d’automnes en automnes, Laid comme la lune qui m’assomme, ici mille nuances de gris j’entonne, A refroidir mes plumes entre les six embruns glacials de l’or pâle... ...Au soir ! Boire en Suisse à la floraison d’Outrenoir Freux Sale. Et seul je briserai vos lanternes, De mon aire j’hèle les aires qui vous cernent, Mon fiel j’étrenne et veille sur la vieille flamme... ...Noire, dressées à l’œil levant de l’oriflamme. Chante ! Décante l’eau. Automne déchante. Danse ! Sens arrière. Hiver cadence. Crass ! Me casse seul. Esseule la classe. Crève ! Sève au cœur. Tes pleurs, conserve. Se noircir comme... Se noircir comme un corbeau. Se noircir comme... Se noircir comme un corbeau. A me noircir comme une nuée de corbeaux, Qu’à mon arbre seul, mon tombeau, J’ai vécu une vie sans chaleur, Je m’en arracherais bien le cœur, Pour l’offrir en légitime repas, Au premier freux qui passera. Sale Freux ton heure viendra, Iris morte élance ton aura, Enserre-moi sous l’aile, ma sœur, Dernier heurt empoigner mes couleurs, Issue finale saisir goulot et drapeau, Se noircir comme mille putains de corbeaux. Avec ma plume qui lacère comme un poignard, J’ai noirci ce papier comme ultime étendard, J’ai choisi d’en finir avec la mélancolie dont j’ai bouclé la corde... ...Que je défie à la folie dont la froideur va mordre. - Dunkel, Janvier 2013 - |
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9. | La pluie du soir séduit le cafard | 02:17 | instrumental |
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01:07:21 |
L’Exil (Maquette)
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Corbeaux Du Soir, Espoir | 03:29 | |
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2. | Edelweiss | 04:42 | |
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3. | Freux Follet | 05:03 | |
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4. | L’Exil | 07:16 | |
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5. | Un Saule | 11:57 | |
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Side B | |||
6. | Oiseau De Malheur | 06:48 | |
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7. | Santé Nom De Freux! | 07:58 | |
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8. | Entre Chien Et Loup | 05:32 | |
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9. | Nuit Blanche En Allier | ||
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10. | À Fleur De Plaies | ||
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52:45 |
Demain, dès l’aube...
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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January 7th, 2016 | France d’Oïl Productions | FOP 03 | CD | |
July 21st, 2019 | Les Créations Clandestines | LCC28 / NGHTape10 | Cassette | Limited edition |
Members | |
---|---|
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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1. | Demain, dès l’aube... | 09:39 | Show lyrics |
"Demain, dès l’aube..." Poem by Victor Hugo (1802-1885) Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. |
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2. | L’isolement | 22:58 | Show lyrics |
"L’isolement" Poem by Alphonse de Lamartine (1790-1869) Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ; Il serpente, et s’enfonce en un lointain obscur ; Là le lac immobile étend ses eaux dormantes Où l’étoile du soir se lève dans l’azur. Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres, Le crépuscule encor jette un dernier rayon ; Et le char vaporeux de la reine des ombres Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon. Cependant, s’élançant de la flèche gothique, Un son religieux se répand dans les airs : Le voyageur s’arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N’éprouve devant eux ni charme ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu’une ombre errante Le soleil des vivants n’échauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l’aquilon, de l’aurore au couchant, Je parcours tous les points de l’immense étendue, Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m’attend. " Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou commence ou s’achève, D’un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève, Qu’importe le soleil ? je n’attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, Mes yeux verraient partout le vide et les déserts : Je ne désire rien de tout ce qu’il éclaire; Je ne demande rien à l’immense univers. Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre, Ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ! Là, je m’enivrerais à la source où j’aspire ; Là, je retrouverais et l’espoir et l’amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n’a pas de nom au terrestre séjour ! Que ne puis-je, porté sur le char de l’Aurore, Vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi ! Sur la terre d’exil pourquoi resté-je encore ? Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! |
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32:37 |
Adieu, vat!
Members | |
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Dunkel | All instruments, Vocals |
Charlène | Drums |
Tracks | |||
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Disc 1 | |||
1. | Cap Coma | 03:48 | Show lyrics |
Extrait: La mandoline du capitaine Corelli: "Il fallait que je vienne, que je te vois une dernière fois" "Le bateau nous attend. Il faut partir ! " "Allez va t’en ! Va t’en vite ! Va t’en ! " "Adieu, vat ! " J’ai entendu plus de brames, et encaissé plus de drames. On m’a filé plus de fois, Qu’on n’a trahi de rois. Bon vent ! Jeté dehors, Cap coma à mille môles de ponts Bon vent ! Sans revenir, Mille souvenirs sans avenir. Bon vent ! Bon vent ! Bon vent ! Bon vent ! Cap coma ! "Adieu, vat ! " |
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2. | Elle a violé mes rêves | 10:39 | Show lyrics |
J’ai veillé jusqu’à l’aurore en la regardant dormir, De rêves en cauchemars sans jamais en sortir, Dépareillant mes sens en de noyés souvenirs, Ivre sans trêve sans elle jusqu’à en mourrir. Sobre parfois elle revient, je m’éveille oiseux, Aux chants mélodieux des oiseaux odieux, De ses émotions volatiles et éphémères, Accumulées dans ma gorge, j’en déguste la poussière. La poussière. Finalement, j’ai perdu ses sens et notre demeure, Sa saveur, son odeur, ses couleurs, ses peurs, Inlassablement, je lutte contre l’épuisement total, Et ne pas perdre la moindre seconde à rêver d’ elle. A rêver d’ elle, A rêver d’ ... ... elle a violé mes rêves ! Elle a violé mes rêves ! Elle a violé mes rêves ! Elle a violé mes rêves ! Je survis avec seul espoir qu’un jour viendra, Où mon aura te séduira encore une fois, Et lorsque tu rentreras, même si tu le veux ou pas, Ton aura me séduira encore une fois. Je m’arracherai les yeux pour ne plus te voir, Me crèverai les tympans, ne plus entendre ta voix, Je garderai ma langue pour te lécher, t’embrasser, Conserverai mon coeur, ma peau pour à nouveau nous allier. Je suis jaloux de ton voisin, de ton chien et impatient Du temps qui t’a enlevée à moi pour boire plus longtemps, Ressens-tu l’aura de l’absence qui te rend ma sève, En la moitié vide maison te colle nuit et jour en rêve ? Extrait cinématographique: Her. "Merde qu’est ce que tu racontes ? Mais d’où ça sort ça ? Je... je comprends pas pourquoi tu fais ça. Je comprends pas du tout de quoi il..." Elle a violé mes rêves ! Elle a violé mes rêves ! C’est ainsi que je jetterai cent sept bouteille à la mer, De plumes en vers tu boiras l’ encre noire et l’ écume amère ! "Adieu, vat ! " |
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3. | Vogue la galère! | 08:08 | Show lyrics |
Pars vite, longtemps et reviens tard... Aux rais aux airs de nos aurores glacées de pierres Emeraudes dans le clair obscur de tes yeux verts, Sans pitié infestent nos aubes de vipères, Mordant l’éclair abscons de ses paupières. Aux plaies de nos soirs d’ où l’ or éclaire, Vermeil, nos âmes à jamais, à découvert, Nos éveils sont les vipères de l’ hiver, Qui dévoilent céans le sens de nos hiers Mon plus grand désir d’illicites plaisirs meilleurs, Sera de conserver toutes ces indues odeurs, De corps sapides et attristes pénétrées saveurs, Rappels d’imbues navrantes horreurs sans pudeur. Extrait cinématographique: Les noces Rebelles. "Tu vas me battre ? Tu m’aimes pas alors tu vas me battre ?" "Oh que non ça risque pas d’arriver. (...) Tu vaut pas l’effort que ça prendrait de te cogner dessus. Tu ne vaut même pas la corde pour te pendre. Tu es vile, creuse, tu n’as pas de coeur ! Et puis... et puis qu’est ce que tu viens foutre chez moi si tu peux plus me voir en pature, Hein, pourquoi ? Pourquoi tu portes mon enfants ? Pourquoi tu as attendu qu’il soit trop tard pour t’en débarrasser de ce putain de gosse ? (...) Parce que j’aurais préféré que tu t’en débarrasse !" Airs ! M’évoquent ma pauvre mais très chère, Hère dévoyé à mon erre, mon épave de galère, A l’ère de malheur comme si c’était hier, Vogue ! Vogue ! Voque ! Corbeau des mers. Vogue ! Vogue ! Vogue ! Vogue ! Vogue ! Vogue ! Vogue ! Le parfum de notre grabat bientôt expirera, L’ arôme moite de nos ébats d’ autrefois, Aux bouts de mes doigts ton élixir exsudera, S’ inspirera à te tenir sur nos souvenirs délicats. A l’ ère de nos malheurs comme si c’ était hier, Hère comme un corbeau des mers, j’ échoue mes erres, Airs ! M’ écorchent la chair avec misère, "Adieu, vat !" et vogue : Vogue ma galère ! |
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4. | Idylle | 10:15 | Show lyrics |
C’est l’air des éveils imparfaits à l’égard d’un monde plus qu’imparfait, C’est l’air des rêves parfaits aux regards de jeunes rouquines plus que parfaites. C’est l’air sans trêve des bancs vacants brisant en naufrage aux phares clairvoyants, C’est l’air de l’éveil des amants qui s’égarent seuls tels d’hagards goélands. C’est l’heure de pleurer nos demoiselles si belles, que j’aime à dégorger à l’organe, C’est l’heure, la sueur de ma plume leur fait bonheur devant l’impasse de mon mal de crâne, C’est l’heure et je tâche d’encre blanche mes nuits détachantes d’âcres moeurs, C’est l’heure d’effacer ce vierge document, et je meurs car j’en fais mon testament. L’heure de se blottir contre toi et à profit t’embrasser cinq fois, L’heure alors que tu sommeillais, et avoir envie de toi, L’air de ta promise nouvelle, d’être ton idéal émoi, L’air d’aller dans les campagnes, demain loin de l’Homme sournois. J’ai vu mille fleurs bleues, j’en ai distillé les pétales, Dont j’ai recueillis l’essence et parfumé mon Freux Sale, Mais le liquide s’est noirci; il empeste déjà mon lit, ma nuit, Pas de cauchemar sans boire ni déboires : en route, millième insomnie ! L’air de retrouver l’émotion d’un rêve que l’aurore éclipse, L’air d’un "ne m’oublie pas" : tu m’environne en cercles, en ellipses, L’heure du grief de ton aurore, il est temps: je m’en vais, L’heure de rester, je n’étais qu’un rêve d’or, le tiens : Ne m’oublie jamais ! / extrait cinématographique : Brothers / Aux filles qui m’ont lâché, caché, décolore la rose noire contre le lys blanc, J’interne mon brave en bouteilles et déploie mon phénix aux vents, J’applique et chante le verre brisé; rien qu’au passé, aux filles violées, Alors soit ! Adieu vat ! Je prends congé de la froide humanité. / extrait cinématographique : Le Parfum / |
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5. | Et puis c’est tout | 02:51 | |
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6. | Aux âmes éclairées | 15:34 | |
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7. | Cap Trauma | 06:39 | |
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57:54 | |||
Disc 2 | |||
1. | Viens on s’en va loin | 13:28 | |
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13:28 |
Vindilis
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
January 27th, 2017 | France d’Oïl Productions | FOP 05 | CD | |
June 21st, 2019 | Brotherhood of Light | BHOL36, LCC26 | Cassette | Limited edition |
Members | |
---|---|
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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1. | Vindilis (Le chant du Ponant) | 11:11 | Show lyrics |
Embarqué grisé, la gueule aux éléments levants, Echappé éploré, aux écumes enlevées aux vents. Médusé par d’imposants, ferments couchants, Levé à l’allure cabrée devant l’astre happant. Débarqué esseulé, l’oeil aux abruptes marées, Dont le sel m’a éclissé de l’Humanité, Pour une virée aux aiguilles noires et ouatées. Havre noir aux écailles griffées d’or, Accores âres à l’escarre d’âme à corps D’acres brouillards et d’écueils rasoirs, Eraillé d’acerbes shales poignards. A ras de montant sans aucun estran, Je descend fervent à flanc de versant. A fleur dévalant, déroulant les brisants, Improvisant ce chant : le chant du Ponant ! Mille falaises escarpées... Le rempart de ma liberté... J’avais l’air des bas-fond, j’avais l’allure bancale, Elle m’avait fait faux bond, elle avait l’amarre instable. Mes haubans aux jusants, jamais plus à son étale, Je larguerai l’ancre branlante, tout au fond des bancs sales. J’ai coupé les ponts avec le monde, sans rencard sur un banc, Du couchant au levant, des ondes au chant du Ponant. Je descends... à flanc de cormorans... En dressant... le chant du Ponant... |
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2. | À flanc de cormorans | 11:11 | Show lyrics |
Oxygène de mer, marrée d’hirondelles, Sirènes des amers, nuée d’ébènes pétréls. Rendez-vous aux airs aussi grands qu’austères, A l’armature du soir tant rêche que sévère. A valser dans l’essaim des sternes pucelles, A me larguer de l’oeil, à vaciller de l’aile. A me narguer à coups de bouteilles pleines, A branler dans les seins des sirènes armoricaines. A coups de bouteilles à la mine gemme, Libellules de brume, quelques vermines que j’aime, Pellicule brune, la nue du soir amène, Aeschne dévêtue, libère au soir malmène. Le chant du cormoran ne s’entend plus depuis cent ans, Ravagé par le raz de marrée du contemporain courant. Les marées noires ont moins pollué le littoral béant, Qu’un seul dee vos descendants et moi pourtant... ...je l’ai entendu céans à l’aurore de Donnant, Ce grand cormoran jouxtant les escarpements. Farouche et fier de pair au Sale Phoenix levant, Solennelle silhouette dans celle de l’onyx couchant. Le coeur ancré en quart au sein du seing insulaire, A bayer aux corneilles sur le buste crépusculaire, Rencard solitaire aux soleils moribonds et déserts, A l’armature légère d’une aria à l’aube rosière. |
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3. | Thrène | 11:11 | Show lyrics |
Par les marches de l’étendue, Rouges encor d’un sang vermeil, La nuit pieuse est descendue Pour ensevelir le soleil. De ses mains ferventes et pures, Elle a couché l’astre vital Dans les somptueuses guipures Du grand linceul occidental, Et voici qu’au gouffre atlantique Où le mort splendide a sombré L’Océan roule son cantique, Son immense Dies irae. Les étoiles, une par une, Piquent leur cierges dans le ciel Et, blanche Antigone, la lune S’incline au tombeau fraternel. Sur sa tristesse sidérale Flottent, en crêpes d’argent clair, Des pans de brume d’où s’exhale Comme un gôut de larmes dans l’air... |
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4. | Le rêve armoricain | 11:11 | Show lyrics |
Embruns de griseries, embruns de mélancolie, Crachent à leurs gueules l’adverse crachin. Ecumes de mépris, écumes faisant fi, D’aplomb dans la bave du bain armoricain. Seuls bruits de nuit, empreintes de mélancolie, Cent réverbères, éclairs autonomes armoricains. Seuls bruits de pluie dont l’onde sonde et fuit, Sur l’ample étendu, gris monochrome et sans fin. Temps bretonnant emprunt de mélancolie, Suinte à leur gueules l’incessant refrain. Temps dégueulant en grains de nostalgie, Aportée de mains, le rêve armoricain. Laissé pour compte sur un lit ressort de varech, La tête dans le voile constellé j’ai comaté. Laissé pour compte sous les perles de Port Maner’h, Le crâne parsemé d’étoiles j’ai rêvé : De lames sulfureuses, de grèves en rivages, De fées déferlantes, de dragons gardiens. De corsages de femmes en formes de naufrage, A portée de seins, le rêve armoricain. A jamais j’y laisserai mon empreinte de mélancolie érotique, Emprunte d’embruns, de grains, de tanin, De crachins de chagrin epicurien et éthylique, A portée de vin, le rêve armoricain. |
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5. | J’ai foutu Sale Freux en l’air | 11:11 | Show lyrics |
Corbin élancé au teint terne qui traîne, Hautain autant en thrènes qu’en cantilènes. Dantesques embruns : le temps écartant les raclures humaines, Des archipels aux allures d’avens. Corbeau sur sa lancée, rivé au long cours distant, Gueulant aux éléments sur le domaine branlant. Attendant attendri a l’écore hauturier, Mal amarré à sa bouteille tantôt écopée. J’aurai aimé accoster et chanter ma veille, Je ne ferai que sombrer et siffler, siffler ma bouteille. Je ne voyais clairement rien d’autre à faire, Je n’aurai jamais cru qu’un trait de riesling ferait l’affaire. *** La bouteille a roulé au cours de la houle, Chenal pour bateaux ivres, aber pour rafiots saouls. Et moi, gardien rogue, à la traîne du phare, Je tire le rideau sur tous ces bâtards. Pour que la mer me tolére, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que la terre me libère, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que la terre me libère, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que la mer me tolére, j’ai foutu Sale Freux en l’air. J’ai griffonné entre deux lampées, aux courants d’air une lettre de papier, Assaisonnée d’une plume salée, d’Entre Deux Mers ornementés. Lettres de détresse et d’infortune, deux vers audacieux sans rancune, S’accordent au passé, aux brisées de mer, brisant les airs d’adieux taciturnes. Pour que la terre me libère, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que l’océan me tolère, j’ai fait la guerre à votre Terre. |
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55:55 |
Freux-fuyant / Traverser les tempêtes
Members | |
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Band members | |
Sale Freux | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Aciretose | Drums |
Sanctuaire | |
Monarque | Vocals, Guitars, Bass, Keyboards |
Guest/Session | |
Monarque | Vocals (additional, track 2) |
Fracasseur | Drums |
Miscellaneous staff | |
Monarque | Mixing |
Atheos | Mixing |
Tracks | |||
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Side A - Freux-fuyant | |||
1. | Sale Freux - Freux-fuyant | 07:19 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Sale Freux - Battant la retraite | 06:11 | |
(loading lyrics...) | |||
Side B - Traverser les tempêtes | |||
3. | Sanctuaire - Traverser les tempêtes - Mouvement I & II | 10:31 | |
(loading lyrics...) | |||
24:01 |
L’Envolée de Circé / The Age of Ignorance
Members | |
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Shadows Ground | |
Waam | Vocals, Guitars |
V.L.A.D. | Bass |
Thorns | Drums |
Sale Freux | |
Dunkel | Guitars, Bass, Vocals |
Aciretose | Drums |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Sale Freux - L’Envolée de Circé | 05:56 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Sale Freux - L’Espèce en voie de disparition (Hymne à l’art noir) | 08:13 | |
(loading lyrics...) | |||
Side B | |||
3. | Shadows Ground - Death! Death! Death! | 06:04 | |
(loading lyrics...) | |||
4. | Shadows Ground - Flame of Old | 05:24 | |
(loading lyrics...) | |||
25:37 |
Trouvère à heures perdues
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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December 24th, 2018 | France d’Oïl Productions | FOP 21 | CD | Limited edition |
March 2019 | France d’Oïl Productions | FOP 24 | 12" vinyl | Limited edition |
July 2020 | Brotherhood of Light | BHOL37 / SOLACE356 | Cassette | Limited edition |
Members | |
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Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Gwilherm | Drums |
Tracks | |||
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1. | La ballade d’Estang | 03:58 | Show lyrics |
"Tu te soignes ou tu me quittes..." Je te quitte! |
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2. | Trouvère à heures perdues | 06:02 | Show lyrics |
J’avais quelques plumes en moins de part le pays occitan, Trouvère traînant de Soubère à la balade d’Estang. Sans attache de ta part à l’égard de ma boiteuse tangente, L’injonction rombière me mettra sur la paille en rentrant. Et comme j’ai le drame dans le sang… …J’ai serré la mâchoire à m’en écraser les dents, Le regard illustre et malveillant en même temps. J’ai une passion sans limite pour ton élan désarmant, Pour notre fatale étreinte en départ de gare de Mont de Marsan. Je suis nostalgique même de t’avoir vu partir les bras ballants, De ta moue qui me rendait si dur, si dur, quotidiennement. Il y avait dans l’air comme un autan de changement, Je rêve encor’ éveillé de consommer ta gente faible et ta grande jouissance. Vint ce beau matin ou j’ai dû faire du vent avec nos bras ouverts sur ton âme aussi cosmique que casanière, Tentative dernière pour me retenir sous tes draps contraires à mes heures perdues de trouvère. |
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3. | En arrière, vole! | 06:50 | Show lyrics |
Volatile sans défense pris dans les griffes de l’esclavage, Enlève-lui la passion, saborde tout sur ton passage, Freux-paon indépendant en plein retour d’hivernage, Devant l’eau qui stagne, porte aux nues ton envolée sauvage. Elle m’a supplié de plier les ailes, Alors j’ai volé en arrière à deux pas de chez elle. Contempler son absence, belle muse mortelle, Charger au cosmos de lui flanquer l’état de mes ailes. Mes ailes pour toi, je les arracherai, Et maintiendrai béantes mes plaies. Désailé pour toi, la patte je trainerai, À côté de ton oubli je croasserai. Désolé pour toi ! Et pendant qu’elle dormira, moi, je ruinerai ses rêves, Pour qu’à jamais au réveil elle se lève les yeux en pleur. Et pour que mon ombre vole encore dans son sommeil, Je déposerai le bouquet de mes plumes juste à son chevet. C’était un corbeau amputé d’elle qui volait en arrière, Tout handicapé qu’il était par son tirant d’air, Pour une journée entière il serait la voix de Soubère, Ainsi vole ! Vole ! Vole en arrière ! |
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4. | La mal de terre | 07:04 | Show lyrics |
J’ai oublié ma vague mémoire à noyer les sentiments, Je cracherai du sel sur les plaies ouvertes de nos ailes. J’ai largué ta lumière de terre pour atteindre des brouillards d’océan, J’éteindrai les infimes parcelles de ta moindre étincelle. J’ai sacralisé nos retrouvailles de sensuels évanouissements, Je lamperai tes lèvres, tes sautes d’humeurs cousues de fil blanc. J’ai le bec si sale dans le sirop de tes corps ruisselant, Je rechuterai volontiers, planter mon bec en toi mille fois. J’ai brûlé ta politesse sans perde de vue ton astre de nuit luisant, J’éclisserai comme de la mer entière le sel de ton tourment béant. Et pour que mon sabord et ta douleur soient encore plus térébrants, Je sillonnerai une dernière fois, les fossés bancals d’Estang. Et rien que pour donner lieu à la charge sévère de cet air, Un air nécessaire à jeter à la face de l’univers, À embuer les yeux des filles au foyer des chaumières, Je te jetterai comme on jette du lest et lèverai le voile sur mon mal de terre. |
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5. | Vague à l’âme | 11:21 | Show lyrics |
Je prenais l’eau et je prenais le vin, Ramant au loin, ma barque dérivait aux confins. De ce vaste océan exempt de vagues et de vent, Moi, ivre, j’en étais pleinement inconscient. Je prenais la pluie qui guidait le Monde, Ma liberté ici est une épave dans l’onde. Dans l’aveuglant, distant, brouillard incessant, Qui ondoie sur les flots pareils au serpent d’océan. Je reprenais du vin et je pagayerai plus loin, À défaut de regagner la terre ferme et ses bovins. Dérivant lentement dans l’embrun, les algues, Corps vers le large et l’âme à la vague. Quand j’aborderai enfin le continent américain, Je gravirai cette statue pour y laisser mon empreinte, Tout en haut de l’enceinte, je cracherai sur son sein, Pour éteindre sa flamme, ma liberté n’a pas de fin. Je prenais la baille, paré à chavirer, enfin, À deux miles à peine d’une île sonnant ma fin. En lieu de dépouille découverte par quelques estivants, Des morceaux de bois échoués au large d’Ouessant. |
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35:15 |
Sale Freux / Forn Valdyrheim
Members | |
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Forn Valdyrheim | |
Dirge | Bass |
Aciretose | Vocals, Drums |
Miasmyr | Guitars |
Karnull | Guitars |
Sacorus | Keyboards |
Sale Freux | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Aciretose | Drums |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Sale Freux - Le dernier corbeau du monde | 13:34 | |
(loading lyrics...) | |||
Side B | |||
2. | Forn Valdyrheim - Thrice Eclipsed by the Thrones of the Abyss | 13:48 | |
(loading lyrics...) | |||
27:22 |
Sale Freux / Eole Noir
Members | |
---|---|
Band members | |
Eole Noir | |
S.Nihil | Texte, Composition |
Dyable | Vocals, Guitars |
Sale Freux | |
Dunkel | Guitar, Bass, Vocals |
Aciretose | Drums |
Guest/Session | |
Aciretose | Drums |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Sale Freux - Coups d’ailes cathartiques | 13:40 | |
(loading lyrics...) | |||
Side B | |||
2. | Eole Noir - Vestiges | 13:24 | Show lyrics |
L’infâme christianisme venu du désert A interdit cultes, détruit temples anciens. La terre pleure encore, trop longtemps souillée, Cette captieuse imposture née du ressentiment. Valeurs antiques inversées, falsifiées et violées Au nom d’un dieu unique et contre-nature, Monde archaïque renversé par les souffrants et les malades, Monstres cacochymes animés par la rancune. Gisent encore au tréfonds de mon être Les vestiges de primitives mœurs Qui réclament vengeance et châtiment. Vengeance et châtiment. Rien n’altérera mon sang car il bouillonne. Rien ne le videra de son suc, de sa substance. J’expulse de moi tout ce qui est chrétien, Poison indésirable bientôt rejeté. Gisent encore au tréfonds de mon être Les vestiges de primitives mœurs Qui réclament vengeance et châtiment. Vengeance et châtiment. Quand enfin l’ennemi sera chassé, Seront de retour usages anciens, Contrevenants seront mis à martyre Et trembleront de frayeur. Que l’on combatte et que l’on repousse Les monothéistes propageant leurs religions Au détriment de celles, plus anciennes, Dont l’héritage sacré doit être conservé. Cet héritage, renié depuis deux millénaires, Repose en chacun et révélera au monde Sa suprématie, sa gloire, son rayonnement. Grande est la peine et profondes sont les entailles Car par long temps l’écorce a subi les assauts De nombre d’égarés qui vénèrent l’informe. Les branches ployées sous le poids de l’affliction Céderont-elles pour s’étendre piteusement Sur la terre teinte du sang de nos aïeux ? Ce sont désolation et doute qui règnent Dans les vastes étendues où rôdent encore Vents qui furent témoins des outrages commis. |
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27:04 |
Le dernier corbeau du monde
Members | |
---|---|
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Aciretose | Drums |
Guest/Session | |
Monarque | Additional Vocals (Track 2) |
Tracks | |||
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1. | Freux-fuyant | 07:20 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Battant la retraite | 06:10 | |
(loading lyrics...) | |||
3. | L’envolée de Circé | 05:55 | |
(loading lyrics...) | |||
4. | L’espèce en voie de disparition | 08:13 | |
(loading lyrics...) | |||
5. | Le dernier corbeau du monde | 17:08 | |
(loading lyrics...) | |||
44:46 |
Subterraneus
Members | |
---|---|
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Rampant dans les marais amers... | 02:00 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les ailes souterraines | 06:13 | Show lyrics |
Macabres corbeaux imprégnés de mort De syrinx rauques déchirés en accords Qui sonnent des airs occultes notes rétrogrades Dissonent la scène propre dans l’underground crade Sorcière, haleine de fiente exhale La maudite muse de la fleur médiévale Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan Ô Dieu, bâtard! Ne voit d’humains que les restes Comme rats et cafards s’allient à la noire peste Les corbeaux volent lents et trempent dans l’infâme éther Tristes et rampants sur des arpèges primaires S’harassent affreux et rasent la terre gluante Des corps moches sont pondus de son cul D’os de chrétiens en vagin, nécrophile branle Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde Macabre Ale... |
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3. | Funèbre ente | 07:04 | Show lyrics |
Une épaisse brume macère dans les marécages Un sinistre nuage s’en imprègne Leurs regards noirs illuminent mon sentier Leurs ailes graves le voile au monde entier Une corde à la main je rôde à travers bois Sorcier nécro freux je brandis les bras Vers l’escorte putride qui sur moi fiente Symbiose macabre, funèbre ente Le corbeau lui-même est enroué... |
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4. | ...et je ramperai vers mon linceul de plumes | 07:46 | Show lyrics |
Macabre forêt, sylve morte Où volent les corbeaux de mes funérailles Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit Comme des fantômes d’arbres qui veillent les mauvais esprits Ce bois d’yeux et de spectres est un cimetière nécrosé Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité Reflétés par la brume vivante qui s’étire dans les vents D’étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes De funestes bêtes malades qui marchent vers moi Un cortège funèbre s’installe peu à peu dans le noir Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux. |
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5. | Crass, Crass, Crass | 02:35 | Show lyrics |
...Macabre... | |||
6. | Londres, 1666 | 03:08 | Show lyrics |
(Instrumental) (Words from the booklet:) Dans l’histoire des corbeaux, on peut l’avènement d’une ère nouvelle au grand incendie de Londres, en 1666. C’est à ce moment, du moins pour les populations urbaines d’Angleterre, que le traditionel respect pour ces oiseaux a pris fin brutalement. Les corbeaux étaient depuis longtemps protégés en Angleterre, quand, en septembre 1666, un incendie se déclencha dans une boulangerie près du London Bridge. Il ravagea la ville pendant une semaine, détruisant environ 13000 logements. Débordées par l’ampleur des dégâts, les autorités se montrèrent incapables de faire enterrer les cadavres: aussi les survivants virent-ils avec horreur corneilles et corbeaux s’attaquer aux corps carbonisés abandonnés dans les rues. Les corbeaux, tout particulièrement, affluèrent à Londres pour le festin, et ils se multiplièrent à tel point que les citoyens adressèrent une supplique au roi afin de pouvoir les exterminer. Ils furent alors tués en grand nombre et leur nids furent détruits. A la vérité, les corbeaux de 1666 ont sans doute empêché le déclenchement d’une nouvelle épidémie de peste bubonique, telle celle qui avait fait 75000 victimes en Angleterre en 1664 et 1665. S’ils n’avaient pas dévoré les cadavres, les rats l’auraient probablement fait ce qui aurair été tout aussi macabre et, du point de une sanitaire, bien plus dangereux. Le sort des corbeaux de Londres en 1666 resemble fort à celui que le loup et bien d’autre animaux ont connu plus tard, durant les XIXe et XXe siècles: en même temps idéalisés... et exterminés. |
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Side B | |||
7. | L’haleine du corbeau | 10:27 | Show lyrics |
Dans un recoin macabre d’une humide cavité Crapaud parmi des crânes, je bave sur l’humanité Sur mon bras se tient une bête noire Étale sa voilure d’obscure, bât des ailes et craille Son croassement strident perce mon tympan J’hume son haleine, l’odeur de ses plumes Son bec salive encore... J’en acquiers quelques gouttes... Sur mes paumes... Puis m’en régale... Elle s’ébroue à mes côtés... Sous la pleine lune... La mort glorifiée... Par l’envol nocturne. Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose Mon visage pâle se pose contre le sien Je l’abreuve de mes larmes arrosées de vaccin J’enfonce les os dans la douce adolescente Je mange des plumes et embrasse son essence Je bois la bave de cette enfant consentante Et vole son âme pour violer l’humanité puante Occultés par l’extrême essor Nous vivrons ensemble dans la mort |
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8. | Repaire d’iris noirs | 08:39 | Show lyrics |
Sépulcrales hèlent les ailes mortes des ténèbres Qui flottent dans les lugubres brumes des cavernes Basses occultes dans l’ombre des catacombes ruinées Violent l’âme des chrétiens et sonnent le glas de l’humanité Une marche grave contre l’église chrétienne Une cacophonie de croassements effraye les croyants Des sorcières baisées engendrent des larves humaines Qu’elles violent et crament dans le brasier noir des enfants Des chauves-pourries volèrent dans les grottes Les corbacs désailés et les rats rampants Bouffent l’intimité des virginales salopes Suçotent le sang à même la vulve des enfants Des clochards à la l’haleine de pituite Leur font voire de l’artisanale vinasse Soumises aux drogues et à l’effluve érotique Elles font l’amour aux sorcières salaces |
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9. | Rats des champs (Rural Black Metal) | 11:24 | Show lyrics |
Une grimace sur la face, j’erre dans la France sale Seul je trinque et rampe dans la campagne médiévale Je grave ma solitude à renfort de champagne Grands coups de fiasques qui me tombent sur cette pierre froide Gueule de bois inspiratrice De cafard noir conspiratrice Pour seul sens mon mauvais goût D’une poésie d’avant-garde d’égout Mon esprit jeté au fond d’un puit Sur ces champs stagne la mélancolie Je m’abreuve de mes larmes qui m’inspirent A mal écrire des pages de pire en pire Et ma corneille craille de plus fort Absinthe, hallucine spirituelle Je bois des corbeaux pleins de fiels Et ma corneille craille de plus en plus fort Des milliers de corbeaux hallucinés Contre cette putain d’humanité D’un état fin dix-huitième je m’arrête Dans ma tête volent de sombres bêtes Je m’évade dans ma prison sans couleurs Et profite alors pour écrire sur la douleur Consolé par l’aura des rats de la peste Seule ma feuille et ma plume restent Ô quatorzième, belles encres tu gaspilles J’abandonne cet écrit, me lève file... Mon mal de crâne compose cette partition Des notes mortes, périmées d’avant-garde Pensées nobles d’écrivain amoureux Qui s’abreuve d’aigre vin de ******* S’enivre de sales vagins moyenâgeux D’un état vingt et unième, je m’enfuis... |
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10. | Derniers battements d’ailes | 08:00 | |
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01:07:16 |
Subterraneus
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Rampance De Morte | 01:57 | instrumental |
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2. | Macabrale | 06:08 | Show lyrics |
Macabres corbeaux imprégnés de mort De syrinx rauques déchirés en accords Qui sonnent des airs occultes notes rétrogrades Dissonent la scène propre dans l’underground crade Sorcière, haleine de fiente exhale La maudite muse de la fleur médiévale Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan Ô Dieu, bâtard! Ne voit d’humains que les restes Comme rats et cafards s’allient à la noire peste Les corbeaux volent lents et trempent dans l’infâme éther Tristes et rampants sur des arpèges primaires S’harassent affreux et rasent la terre gluante Des corps moches sont pondus de son cul D’os de chrétiens en vagin, nécrophile branle Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde Macabre Ale... |
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3. | Funébres Déterrés | 06:59 | Show lyrics |
Une épaisse brume macère dans les marécages Un sinistre nuage s’en imprègne Leurs regards noirs illuminent mon sentier Leurs ailes graves le voile au monde entier Une corde à la main je rôde à travers bois Sorcier nécro freux je brandis les bras Vers l’escorte putride qui sur moi fiente Symbiose macabre, funèbre ente Le corbeau lui-même est enroué... |
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4. | Crass De Freux Souterrains | 02:30 | Show lyrics |
...Macabre... | |||
5. | …Et Je Remperai Vers Mon Linceul De Plumes | 07:40 | Show lyrics |
Macabre forêt, sylve morte Où volent les corbeaux de mes funérailles Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit Comme des fantômes d’arbres qui veillent les mauvais esprits Ce bois d’yeux et de spectres est un cimetière nécrosé Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité Reflétés par la brume vivante qui s’étire dans les vents D’étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes De funestes bêtes malades qui marchent vers moi Un cortège funèbre s’installe peu à peu dans le noir Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux. |
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6. | Repaire d’Iris Noires | 03:06 | Show lyrics |
(Instrumental) (Words from the booklet:) Dans l’histoire des corbeaux, on peut l’avènement d’une ère nouvelle au grand incendie de Londres, en 1666. C’est à ce moment, du moins pour les populations urbaines d’Angleterre, que le traditionel respect pour ces oiseaux a pris fin brutalement. Les corbeaux étaient depuis longtemps protégés en Angleterre, quand, en septembre 1666, un incendie se déclencha dans une boulangerie près du London Bridge. Il ravagea la ville pendant une semaine, détruisant environ 13000 logements. Débordées par l’ampleur des dégâts, les autorités se montrèrent incapables de faire enterrer les cadavres: aussi les survivants virent-ils avec horreur corneilles et corbeaux s’attaquer aux corps carbonisés abandonnés dans les rues. Les corbeaux, tout particulièrement, affluèrent à Londres pour le festin, et ils se multiplièrent à tel point que les citoyens adressèrent une supplique au roi afin de pouvoir les exterminer. Ils furent alors tués en grand nombre et leur nids furent détruits. A la vérité, les corbeaux de 1666 ont sans doute empêché le déclenchement d’une nouvelle épidémie de peste bubonique, telle celle qui avait fait 75000 victimes en Angleterre en 1664 et 1665. S’ils n’avaient pas dévoré les cadavres, les rats l’auraient probablement fait ce qui aurair été tout aussi macabre et, du point de une sanitaire, bien plus dangereux. Le sort des corbeaux de Londres en 1666 resemble fort à celui que le loup et bien d’autre animaux ont connu plus tard, durant les XIXe et XXe siècles: en même temps idéalisés... et exterminés. |
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Side B | |||
7. | L’Haleine Du Corbeau | 10:24 | Show lyrics |
Dans un recoin macabre d’une humide cavité Crapaud parmi des crânes, je bave sur l’humanité Sur mon bras se tient une bête noire Étale sa voilure d’obscure, bât des ailes et craille Son croassement strident perce mon tympan J’hume son haleine, l’odeur de ses plumes Son bec salive encore... J’en acquiers quelques gouttes... Sur mes paumes... Puis m’en régale... Elle s’ébroue à mes côtés... Sous la pleine lune... La mort glorifiée... Par l’envol nocturne. Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose Mon visage pâle se pose contre le sien Je l’abreuve de mes larmes arrosées de vaccin J’enfonce les os dans la douce adolescente Je mange des plumes et embrasse son essence Je bois la bave de cette enfant consentante Et vole son âme pour violer l’humanité puante Occultés par l’extrême essor Nous vivrons ensemble dans la mort |
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8. | Derniers Battements d’Ailes | 07:35 | |
(loading lyrics...) | |||
46:19 |
Subterraneus
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Rampant dans les marais amers... | 02:00 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les ailes souterraines | 06:13 | Show lyrics |
Macabres corbeaux imprégnés de mort De syrinx rauques déchirés en accords Qui sonnent des airs occultes notes rétrogrades Dissonent la scène propre dans l’underground crade Sorcière, haleine de fiente exhale La maudite muse de la fleur médiévale Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan Ô Dieu, bâtard! Ne voit d’humains que les restes Comme rats et cafards s’allient à la noire peste Les corbeaux volent lents et trempent dans l’infâme éther Tristes et rampants sur des arpèges primaires S’harassent affreux et rasent la terre gluante Des corps moches sont pondus de son cul D’os de chrétiens en vagin, nécrophile branle Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde Macabre Ale... |
|||
3. | Funèbre ente | 07:04 | Show lyrics |
Une épaisse brume macère dans les marécages Un sinistre nuage s’en imprègne Leurs regards noirs illuminent mon sentier Leurs ailes graves le voile au monde entier Une corde à la main je rôde à travers bois Sorcier nécro freux je brandis les bras Vers l’escorte putride qui sur moi fiente Symbiose macabre, funèbre ente Le corbeau lui-même est enroué... |
|||
4. | ...et je ramperai vers mon linceul de plumes | 07:46 | Show lyrics |
Macabre forêt, sylve morte Où volent les corbeaux de mes funérailles Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit Comme des fantômes d’arbres qui veillent les mauvais esprits Ce bois d’yeux et de spectres est un cimetière nécrosé Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité Reflétés par la brume vivante qui s’étire dans les vents D’étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes De funestes bêtes malades qui marchent vers moi Un cortège funèbre s’installe peu à peu dans le noir Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux. |
|||
5. | Crass, Crass, Crass | 02:35 | Show lyrics |
...Macabre... | |||
6. | Londres, 1666 | 03:08 | Show lyrics |
(Instrumental) (Words from the booklet:) Dans l’histoire des corbeaux, on peut l’avènement d’une ère nouvelle au grand incendie de Londres, en 1666. C’est à ce moment, du moins pour les populations urbaines d’Angleterre, que le traditionel respect pour ces oiseaux a pris fin brutalement. Les corbeaux étaient depuis longtemps protégés en Angleterre, quand, en septembre 1666, un incendie se déclencha dans une boulangerie près du London Bridge. Il ravagea la ville pendant une semaine, détruisant environ 13000 logements. Débordées par l’ampleur des dégâts, les autorités se montrèrent incapables de faire enterrer les cadavres: aussi les survivants virent-ils avec horreur corneilles et corbeaux s’attaquer aux corps carbonisés abandonnés dans les rues. Les corbeaux, tout particulièrement, affluèrent à Londres pour le festin, et ils se multiplièrent à tel point que les citoyens adressèrent une supplique au roi afin de pouvoir les exterminer. Ils furent alors tués en grand nombre et leur nids furent détruits. A la vérité, les corbeaux de 1666 ont sans doute empêché le déclenchement d’une nouvelle épidémie de peste bubonique, telle celle qui avait fait 75000 victimes en Angleterre en 1664 et 1665. S’ils n’avaient pas dévoré les cadavres, les rats l’auraient probablement fait ce qui aurair été tout aussi macabre et, du point de une sanitaire, bien plus dangereux. Le sort des corbeaux de Londres en 1666 resemble fort à celui que le loup et bien d’autre animaux ont connu plus tard, durant les XIXe et XXe siècles: en même temps idéalisés... et exterminés. |
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Side B | |||
7. | L’haleine du corbeau | 10:27 | Show lyrics |
Dans un recoin macabre d’une humide cavité Crapaud parmi des crânes, je bave sur l’humanité Sur mon bras se tient une bête noire Étale sa voilure d’obscure, bât des ailes et craille Son croassement strident perce mon tympan J’hume son haleine, l’odeur de ses plumes Son bec salive encore... J’en acquiers quelques gouttes... Sur mes paumes... Puis m’en régale... Elle s’ébroue à mes côtés... Sous la pleine lune... La mort glorifiée... Par l’envol nocturne. Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose Mon visage pâle se pose contre le sien Je l’abreuve de mes larmes arrosées de vaccin J’enfonce les os dans la douce adolescente Je mange des plumes et embrasse son essence Je bois la bave de cette enfant consentante Et vole son âme pour violer l’humanité puante Occultés par l’extrême essor Nous vivrons ensemble dans la mort |
|||
8. | Repaire d’iris noirs | 08:39 | Show lyrics |
Sépulcrales hèlent les ailes mortes des ténèbres Qui flottent dans les lugubres brumes des cavernes Basses occultes dans l’ombre des catacombes ruinées Violent l’âme des chrétiens et sonnent le glas de l’humanité Une marche grave contre l’église chrétienne Une cacophonie de croassements effraye les croyants Des sorcières baisées engendrent des larves humaines Qu’elles violent et crament dans le brasier noir des enfants Des chauves-pourries volèrent dans les grottes Les corbacs désailés et les rats rampants Bouffent l’intimité des virginales salopes Suçotent le sang à même la vulve des enfants Des clochards à la l’haleine de pituite Leur font voire de l’artisanale vinasse Soumises aux drogues et à l’effluve érotique Elles font l’amour aux sorcières salaces |
|||
9. | Rats des champs (Rural Black Metal) | 11:24 | Show lyrics |
Une grimace sur la face, j’erre dans la France sale Seul je trinque et rampe dans la campagne médiévale Je grave ma solitude à renfort de champagne Grands coups de fiasques qui me tombent sur cette pierre froide Gueule de bois inspiratrice De cafard noir conspiratrice Pour seul sens mon mauvais goût D’une poésie d’avant-garde d’égout Mon esprit jeté au fond d’un puit Sur ces champs stagne la mélancolie Je m’abreuve de mes larmes qui m’inspirent A mal écrire des pages de pire en pire Et ma corneille craille de plus fort Absinthe, hallucine spirituelle Je bois des corbeaux pleins de fiels Et ma corneille craille de plus en plus fort Des milliers de corbeaux hallucinés Contre cette putain d’humanité D’un état fin dix-huitième je m’arrête Dans ma tête volent de sombres bêtes Je m’évade dans ma prison sans couleurs Et profite alors pour écrire sur la douleur Consolé par l’aura des rats de la peste Seule ma feuille et ma plume restent Ô quatorzième, belles encres tu gaspilles J’abandonne cet écrit, me lève file... Mon mal de crâne compose cette partition Des notes mortes, périmées d’avant-garde Pensées nobles d’écrivain amoureux Qui s’abreuve d’aigre vin de ******* S’enivre de sales vagins moyenâgeux D’un état vingt et unième, je m’enfuis... |
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10. | Derniers battements d’ailes | 08:00 | |
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Subterraneus
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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1. | Rampant dans les marais amers... | 02:00 | instrumental |
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2. | Les ailes souterraines | 06:13 | Show lyrics |
Macabres corbeaux imprégnés de mort De syrinx rauques déchirés en accords Qui sonnent des airs occultes notes rétrogrades Dissonent la scène propre dans l’underground crade Sorcière, haleine de fiente exhale La maudite muse de la fleur médiévale Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan Ô Dieu, bâtard! Ne voit d’humains que les restes Comme rats et cafards s’allient à la noire peste Les corbeaux volent lents et trempent dans l’infâme éther Tristes et rampants sur des arpèges primaires S’harassent affreux et rasent la terre gluante Des corps moches sont pondus de son cul D’os de chrétiens en vagin, nécrophile branle Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde Macabre Ale... |
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3. | Funèbre ente | 07:04 | Show lyrics |
Une épaisse brume macère dans les marécages Un sinistre nuage s’en imprègne Leurs regards noirs illuminent mon sentier Leurs ailes graves le voile au monde entier Une corde à la main je rôde à travers bois Sorcier nécro freux je brandis les bras Vers l’escorte putride qui sur moi fiente Symbiose macabre, funèbre ente Le corbeau lui-même est enroué... |
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4. | ...et je ramperai vers mon linceul de plumes | 07:46 | Show lyrics |
Macabre forêt, sylve morte Où volent les corbeaux de mes funérailles Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit Comme des fantômes d’arbres qui veillent les mauvais esprits Ce bois d’yeux et de spectres est un cimetière nécrosé Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité Reflétés par la brume vivante qui s’étire dans les vents D’étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes De funestes bêtes malades qui marchent vers moi Un cortège funèbre s’installe peu à peu dans le noir Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux. |
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5. | Crass, Crass, Crass | 02:35 | Show lyrics |
...Macabre... | |||
6. | Londres, 1666 | 03:08 | Show lyrics |
(Instrumental) (Words from the booklet:) Dans l’histoire des corbeaux, on peut l’avènement d’une ère nouvelle au grand incendie de Londres, en 1666. C’est à ce moment, du moins pour les populations urbaines d’Angleterre, que le traditionel respect pour ces oiseaux a pris fin brutalement. Les corbeaux étaient depuis longtemps protégés en Angleterre, quand, en septembre 1666, un incendie se déclencha dans une boulangerie près du London Bridge. Il ravagea la ville pendant une semaine, détruisant environ 13000 logements. Débordées par l’ampleur des dégâts, les autorités se montrèrent incapables de faire enterrer les cadavres: aussi les survivants virent-ils avec horreur corneilles et corbeaux s’attaquer aux corps carbonisés abandonnés dans les rues. Les corbeaux, tout particulièrement, affluèrent à Londres pour le festin, et ils se multiplièrent à tel point que les citoyens adressèrent une supplique au roi afin de pouvoir les exterminer. Ils furent alors tués en grand nombre et leur nids furent détruits. A la vérité, les corbeaux de 1666 ont sans doute empêché le déclenchement d’une nouvelle épidémie de peste bubonique, telle celle qui avait fait 75000 victimes en Angleterre en 1664 et 1665. S’ils n’avaient pas dévoré les cadavres, les rats l’auraient probablement fait ce qui aurair été tout aussi macabre et, du point de une sanitaire, bien plus dangereux. Le sort des corbeaux de Londres en 1666 resemble fort à celui que le loup et bien d’autre animaux ont connu plus tard, durant les XIXe et XXe siècles: en même temps idéalisés... et exterminés. |
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7. | L’haleine du corbeau | 10:27 | Show lyrics |
Dans un recoin macabre d’une humide cavité Crapaud parmi des crânes, je bave sur l’humanité Sur mon bras se tient une bête noire Étale sa voilure d’obscure, bât des ailes et craille Son croassement strident perce mon tympan J’hume son haleine, l’odeur de ses plumes Son bec salive encore... J’en acquiers quelques gouttes... Sur mes paumes... Puis m’en régale... Elle s’ébroue à mes côtés... Sous la pleine lune... La mort glorifiée... Par l’envol nocturne. Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose Mon visage pâle se pose contre le sien Je l’abreuve de mes larmes arrosées de vaccin J’enfonce les os dans la douce adolescente Je mange des plumes et embrasse son essence Je bois la bave de cette enfant consentante Et vole son âme pour violer l’humanité puante Occultés par l’extrême essor Nous vivrons ensemble dans la mort |
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8. | Repaire d’iris noirs | 08:39 | Show lyrics |
Sépulcrales hèlent les ailes mortes des ténèbres Qui flottent dans les lugubres brumes des cavernes Basses occultes dans l’ombre des catacombes ruinées Violent l’âme des chrétiens et sonnent le glas de l’humanité Une marche grave contre l’église chrétienne Une cacophonie de croassements effraye les croyants Des sorcières baisées engendrent des larves humaines Qu’elles violent et crament dans le brasier noir des enfants Des chauves-pourries volèrent dans les grottes Les corbacs désailés et les rats rampants Bouffent l’intimité des virginales salopes Suçotent le sang à même la vulve des enfants Des clochards à la l’haleine de pituite Leur font voire de l’artisanale vinasse Soumises aux drogues et à l’effluve érotique Elles font l’amour aux sorcières salaces |
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9. | Rats des champs (Rural Black Metal) | 11:24 | Show lyrics |
Une grimace sur la face, j’erre dans la France sale Seul je trinque et rampe dans la campagne médiévale Je grave ma solitude à renfort de champagne Grands coups de fiasques qui me tombent sur cette pierre froide Gueule de bois inspiratrice De cafard noir conspiratrice Pour seul sens mon mauvais goût D’une poésie d’avant-garde d’égout Mon esprit jeté au fond d’un puit Sur ces champs stagne la mélancolie Je m’abreuve de mes larmes qui m’inspirent A mal écrire des pages de pire en pire Et ma corneille craille de plus fort Absinthe, hallucine spirituelle Je bois des corbeaux pleins de fiels Et ma corneille craille de plus en plus fort Des milliers de corbeaux hallucinés Contre cette putain d’humanité D’un état fin dix-huitième je m’arrête Dans ma tête volent de sombres bêtes Je m’évade dans ma prison sans couleurs Et profite alors pour écrire sur la douleur Consolé par l’aura des rats de la peste Seule ma feuille et ma plume restent Ô quatorzième, belles encres tu gaspilles J’abandonne cet écrit, me lève file... Mon mal de crâne compose cette partition Des notes mortes, périmées d’avant-garde Pensées nobles d’écrivain amoureux Qui s’abreuve d’aigre vin de ******* S’enivre de sales vagins moyenâgeux D’un état vingt et unième, je m’enfuis... |
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10. | Derniers battements d’ailes | 08:00 | Show lyrics |
Un croassement intense salit tout ce qui reste... Et souille le peu de vie qui subsistait en moi... |
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01:07:16 |
Subterraneus
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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1. | Rampant dans les marais amers... | 02:00 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les ailes souterraines | 06:13 | Show lyrics |
Macabres corbeaux imprégnés de mort De syrinx rauques déchirés en accords Qui sonnent des airs occultes notes rétrogrades Dissonent la scène propre dans l’underground crade Sorcière, haleine de fiente exhale La maudite muse de la fleur médiévale Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan Ô Dieu, bâtard! Ne voit d’humains que les restes Comme rats et cafards s’allient à la noire peste Les corbeaux volent lents et trempent dans l’infâme éther Tristes et rampants sur des arpèges primaires S’harassent affreux et rasent la terre gluante Des corps moches sont pondus de son cul D’os de chrétiens en vagin, nécrophile branle Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde Macabre Ale... |
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3. | Funèbre ente | 07:04 | Show lyrics |
Une épaisse brume macère dans les marécages Un sinistre nuage s’en imprègne Leurs regards noirs illuminent mon sentier Leurs ailes graves le voile au monde entier Une corde à la main je rôde à travers bois Sorcier nécro freux je brandis les bras Vers l’escorte putride qui sur moi fiente Symbiose macabre, funèbre ente Le corbeau lui-même est enroué... |
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4. | ...et je ramperai vers mon linceul de plumes | 07:46 | Show lyrics |
Macabre forêt, sylve morte Où volent les corbeaux de mes funérailles Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit Comme des fantômes d’arbres qui veillent les mauvais esprits Ce bois d’yeux et de spectres est un cimetière nécrosé Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité Reflétés par la brume vivante qui s’étire dans les vents D’étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes De funestes bêtes malades qui marchent vers moi Un cortège funèbre s’installe peu à peu dans le noir Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux. |
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5. | Crass, Crass, Crass | 02:35 | Show lyrics |
...Macabre... | |||
6. | Londres, 1666 | 03:08 | Show lyrics |
(Instrumental) (Words from the booklet:) Dans l’histoire des corbeaux, on peut l’avènement d’une ère nouvelle au grand incendie de Londres, en 1666. C’est à ce moment, du moins pour les populations urbaines d’Angleterre, que le traditionel respect pour ces oiseaux a pris fin brutalement. Les corbeaux étaient depuis longtemps protégés en Angleterre, quand, en septembre 1666, un incendie se déclencha dans une boulangerie près du London Bridge. Il ravagea la ville pendant une semaine, détruisant environ 13000 logements. Débordées par l’ampleur des dégâts, les autorités se montrèrent incapables de faire enterrer les cadavres: aussi les survivants virent-ils avec horreur corneilles et corbeaux s’attaquer aux corps carbonisés abandonnés dans les rues. Les corbeaux, tout particulièrement, affluèrent à Londres pour le festin, et ils se multiplièrent à tel point que les citoyens adressèrent une supplique au roi afin de pouvoir les exterminer. Ils furent alors tués en grand nombre et leur nids furent détruits. A la vérité, les corbeaux de 1666 ont sans doute empêché le déclenchement d’une nouvelle épidémie de peste bubonique, telle celle qui avait fait 75000 victimes en Angleterre en 1664 et 1665. S’ils n’avaient pas dévoré les cadavres, les rats l’auraient probablement fait ce qui aurair été tout aussi macabre et, du point de une sanitaire, bien plus dangereux. Le sort des corbeaux de Londres en 1666 resemble fort à celui que le loup et bien d’autre animaux ont connu plus tard, durant les XIXe et XXe siècles: en même temps idéalisés... et exterminés. |
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7. | L’haleine du corbeau | 10:27 | Show lyrics |
Dans un recoin macabre d’une humide cavité Crapaud parmi des crânes, je bave sur l’humanité Sur mon bras se tient une bête noire Étale sa voilure d’obscure, bât des ailes et craille Son croassement strident perce mon tympan J’hume son haleine, l’odeur de ses plumes Son bec salive encore... J’en acquiers quelques gouttes... Sur mes paumes... Puis m’en régale... Elle s’ébroue à mes côtés... Sous la pleine lune... La mort glorifiée... Par l’envol nocturne. Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose Mon visage pâle se pose contre le sien Je l’abreuve de mes larmes arrosées de vaccin J’enfonce les os dans la douce adolescente Je mange des plumes et embrasse son essence Je bois la bave de cette enfant consentante Et vole son âme pour violer l’humanité puante Occultés par l’extrême essor Nous vivrons ensemble dans la mort |
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8. | Repaire d’iris noirs | 08:39 | Show lyrics |
Sépulcrales hèlent les ailes mortes des ténèbres Qui flottent dans les lugubres brumes des cavernes Basses occultes dans l’ombre des catacombes ruinées Violent l’âme des chrétiens et sonnent le glas de l’humanité Une marche grave contre l’église chrétienne Une cacophonie de croassements effraye les croyants Des sorcières baisées engendrent des larves humaines Qu’elles violent et crament dans le brasier noir des enfants Des chauves-pourries volèrent dans les grottes Les corbacs désailés et les rats rampants Bouffent l’intimité des virginales salopes Suçotent le sang à même la vulve des enfants Des clochards à la l’haleine de pituite Leur font voire de l’artisanale vinasse Soumises aux drogues et à l’effluve érotique Elles font l’amour aux sorcières salaces |
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9. | Rats des champs (Rural Black Metal) | 11:24 | Show lyrics |
Une grimace sur la face, j’erre dans la France sale Seul je trinque et rampe dans la campagne médiévale Je grave ma solitude à renfort de champagne Grands coups de fiasques qui me tombent sur cette pierre froide Gueule de bois inspiratrice De cafard noir conspiratrice Pour seul sens mon mauvais goût D’une poésie d’avant-garde d’égout Mon esprit jeté au fond d’un puit Sur ces champs stagne la mélancolie Je m’abreuve de mes larmes qui m’inspirent A mal écrire des pages de pire en pire Et ma corneille craille de plus fort Absinthe, hallucine spirituelle Je bois des corbeaux pleins de fiels Et ma corneille craille de plus en plus fort Des milliers de corbeaux hallucinés Contre cette putain d’humanité D’un état fin dix-huitième je m’arrête Dans ma tête volent de sombres bêtes Je m’évade dans ma prison sans couleurs Et profite alors pour écrire sur la douleur Consolé par l’aura des rats de la peste Seule ma feuille et ma plume restent Ô quatorzième, belles encres tu gaspilles J’abandonne cet écrit, me lève file... Mon mal de crâne compose cette partition Des notes mortes, périmées d’avant-garde Pensées nobles d’écrivain amoureux Qui s’abreuve d’aigre vin de ******* S’enivre de sales vagins moyenâgeux D’un état vingt et unième, je m’enfuis... |
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10. | Derniers battements d’ailes | 08:00 | |
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01:07:16 |
Subterraneus
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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1. | Rampant dans les marais amers... | 02:00 | instrumental |
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2. | Les ailes souterraines | 06:13 | Show lyrics |
Macabres corbeaux imprégnés de mort De syrinx rauques déchirés en accords Qui sonnent des airs occultes notes rétrogrades Dissonent la scène propre dans l’underground crade Sorcière, haleine de fiente exhale La maudite muse de la fleur médiévale Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan Ô Dieu, bâtard! Ne voit d’humains que les restes Comme rats et cafards s’allient à la noire peste Les corbeaux volent lents et trempent dans l’infâme éther Tristes et rampants sur des arpèges primaires S’harassent affreux et rasent la terre gluante Des corps moches sont pondus de son cul D’os de chrétiens en vagin, nécrophile branle Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde Macabre Ale... |
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3. | Funèbre ente | 07:04 | Show lyrics |
Une épaisse brume macère dans les marécages Un sinistre nuage s’en imprègne Leurs regards noirs illuminent mon sentier Leurs ailes graves le voile au monde entier Une corde à la main je rôde à travers bois Sorcier nécro freux je brandis les bras Vers l’escorte putride qui sur moi fiente Symbiose macabre, funèbre ente Le corbeau lui-même est enroué... |
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4. | ...et je ramperai vers mon linceul de plumes | 07:46 | Show lyrics |
Macabre forêt, sylve morte Où volent les corbeaux de mes funérailles Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit Comme des fantômes d’arbres qui veillent les mauvais esprits Ce bois d’yeux et de spectres est un cimetière nécrosé Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité Reflétés par la brume vivante qui s’étire dans les vents D’étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes De funestes bêtes malades qui marchent vers moi Un cortège funèbre s’installe peu à peu dans le noir Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux. |
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5. | Crass, Crass, Crass | 02:35 | Show lyrics |
...Macabre... | |||
6. | Londres, 1666 | 03:08 | Show lyrics |
(Instrumental) (Words from the booklet:) Dans l’histoire des corbeaux, on peut l’avènement d’une ère nouvelle au grand incendie de Londres, en 1666. C’est à ce moment, du moins pour les populations urbaines d’Angleterre, que le traditionel respect pour ces oiseaux a pris fin brutalement. Les corbeaux étaient depuis longtemps protégés en Angleterre, quand, en septembre 1666, un incendie se déclencha dans une boulangerie près du London Bridge. Il ravagea la ville pendant une semaine, détruisant environ 13000 logements. Débordées par l’ampleur des dégâts, les autorités se montrèrent incapables de faire enterrer les cadavres: aussi les survivants virent-ils avec horreur corneilles et corbeaux s’attaquer aux corps carbonisés abandonnés dans les rues. Les corbeaux, tout particulièrement, affluèrent à Londres pour le festin, et ils se multiplièrent à tel point que les citoyens adressèrent une supplique au roi afin de pouvoir les exterminer. Ils furent alors tués en grand nombre et leur nids furent détruits. A la vérité, les corbeaux de 1666 ont sans doute empêché le déclenchement d’une nouvelle épidémie de peste bubonique, telle celle qui avait fait 75000 victimes en Angleterre en 1664 et 1665. S’ils n’avaient pas dévoré les cadavres, les rats l’auraient probablement fait ce qui aurair été tout aussi macabre et, du point de une sanitaire, bien plus dangereux. Le sort des corbeaux de Londres en 1666 resemble fort à celui que le loup et bien d’autre animaux ont connu plus tard, durant les XIXe et XXe siècles: en même temps idéalisés... et exterminés. |
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7. | L’haleine du corbeau | 10:27 | Show lyrics |
Dans un recoin macabre d’une humide cavité Crapaud parmi des crânes, je bave sur l’humanité Sur mon bras se tient une bête noire Étale sa voilure d’obscure, bât des ailes et craille Son croassement strident perce mon tympan J’hume son haleine, l’odeur de ses plumes Son bec salive encore... J’en acquiers quelques gouttes... Sur mes paumes... Puis m’en régale... Elle s’ébroue à mes côtés... Sous la pleine lune... La mort glorifiée... Par l’envol nocturne. Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose Mon visage pâle se pose contre le sien Je l’abreuve de mes larmes arrosées de vaccin J’enfonce les os dans la douce adolescente Je mange des plumes et embrasse son essence Je bois la bave de cette enfant consentante Et vole son âme pour violer l’humanité puante Occultés par l’extrême essor Nous vivrons ensemble dans la mort |
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8. | Repaire d’iris noirs | 08:39 | Show lyrics |
Sépulcrales hèlent les ailes mortes des ténèbres Qui flottent dans les lugubres brumes des cavernes Basses occultes dans l’ombre des catacombes ruinées Violent l’âme des chrétiens et sonnent le glas de l’humanité Une marche grave contre l’église chrétienne Une cacophonie de croassements effraye les croyants Des sorcières baisées engendrent des larves humaines Qu’elles violent et crament dans le brasier noir des enfants Des chauves-pourries volèrent dans les grottes Les corbacs désailés et les rats rampants Bouffent l’intimité des virginales salopes Suçotent le sang à même la vulve des enfants Des clochards à la l’haleine de pituite Leur font voire de l’artisanale vinasse Soumises aux drogues et à l’effluve érotique Elles font l’amour aux sorcières salaces |
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9. | Rats des champs (Rural Black Metal) | 11:24 | Show lyrics |
Une grimace sur la face, j’erre dans la France sale Seul je trinque et rampe dans la campagne médiévale Je grave ma solitude à renfort de champagne Grands coups de fiasques qui me tombent sur cette pierre froide Gueule de bois inspiratrice De cafard noir conspiratrice Pour seul sens mon mauvais goût D’une poésie d’avant-garde d’égout Mon esprit jeté au fond d’un puit Sur ces champs stagne la mélancolie Je m’abreuve de mes larmes qui m’inspirent A mal écrire des pages de pire en pire Et ma corneille craille de plus fort Absinthe, hallucine spirituelle Je bois des corbeaux pleins de fiels Et ma corneille craille de plus en plus fort Des milliers de corbeaux hallucinés Contre cette putain d’humanité D’un état fin dix-huitième je m’arrête Dans ma tête volent de sombres bêtes Je m’évade dans ma prison sans couleurs Et profite alors pour écrire sur la douleur Consolé par l’aura des rats de la peste Seule ma feuille et ma plume restent Ô quatorzième, belles encres tu gaspilles J’abandonne cet écrit, me lève file... Mon mal de crâne compose cette partition Des notes mortes, périmées d’avant-garde Pensées nobles d’écrivain amoureux Qui s’abreuve d’aigre vin de ******* S’enivre de sales vagins moyenâgeux D’un état vingt et unième, je m’enfuis... |
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10. | Derniers battements d’ailes | 08:00 | |
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Subterraneus
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Rampant dans les marais amers... | instrumental | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les ailes souterraines | Show lyrics | |
Macabres corbeaux imprégnés de mort De syrinx rauques déchirés en accords Qui sonnent des airs occultes notes rétrogrades Dissonent la scène propre dans l’underground crade Sorcière, haleine de fiente exhale La maudite muse de la fleur médiévale Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan Ô Dieu, bâtard! Ne voit d’humains que les restes Comme rats et cafards s’allient à la noire peste Les corbeaux volent lents et trempent dans l’infâme éther Tristes et rampants sur des arpèges primaires S’harassent affreux et rasent la terre gluante Des corps moches sont pondus de son cul D’os de chrétiens en vagin, nécrophile branle Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde Macabre Ale... |
|||
3. | Funèbre ente | Show lyrics | |
Une épaisse brume macère dans les marécages Un sinistre nuage s’en imprègne Leurs regards noirs illuminent mon sentier Leurs ailes graves le voile au monde entier Une corde à la main je rôde à travers bois Sorcier nécro freux je brandis les bras Vers l’escorte putride qui sur moi fiente Symbiose macabre, funèbre ente Le corbeau lui-même est enroué... |
|||
4. | ...et je ramperai vers mon linceul de plumes | Show lyrics | |
Macabre forêt, sylve morte Où volent les corbeaux de mes funérailles Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit Comme des fantômes d’arbres qui veillent les mauvais esprits Ce bois d’yeux et de spectres est un cimetière nécrosé Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité Reflétés par la brume vivante qui s’étire dans les vents D’étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes De funestes bêtes malades qui marchent vers moi Un cortège funèbre s’installe peu à peu dans le noir Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux. |
|||
5. | Crass, Crass, Crass | Show lyrics | |
...Macabre... | |||
6. | Londres, 1666 | Show lyrics | |
(Instrumental) (Words from the booklet:) Dans l’histoire des corbeaux, on peut l’avènement d’une ère nouvelle au grand incendie de Londres, en 1666. C’est à ce moment, du moins pour les populations urbaines d’Angleterre, que le traditionel respect pour ces oiseaux a pris fin brutalement. Les corbeaux étaient depuis longtemps protégés en Angleterre, quand, en septembre 1666, un incendie se déclencha dans une boulangerie près du London Bridge. Il ravagea la ville pendant une semaine, détruisant environ 13000 logements. Débordées par l’ampleur des dégâts, les autorités se montrèrent incapables de faire enterrer les cadavres: aussi les survivants virent-ils avec horreur corneilles et corbeaux s’attaquer aux corps carbonisés abandonnés dans les rues. Les corbeaux, tout particulièrement, affluèrent à Londres pour le festin, et ils se multiplièrent à tel point que les citoyens adressèrent une supplique au roi afin de pouvoir les exterminer. Ils furent alors tués en grand nombre et leur nids furent détruits. A la vérité, les corbeaux de 1666 ont sans doute empêché le déclenchement d’une nouvelle épidémie de peste bubonique, telle celle qui avait fait 75000 victimes en Angleterre en 1664 et 1665. S’ils n’avaient pas dévoré les cadavres, les rats l’auraient probablement fait ce qui aurair été tout aussi macabre et, du point de une sanitaire, bien plus dangereux. Le sort des corbeaux de Londres en 1666 resemble fort à celui que le loup et bien d’autre animaux ont connu plus tard, durant les XIXe et XXe siècles: en même temps idéalisés... et exterminés. |
|||
Side B | |||
7. | L’haleine du corbeau | Show lyrics | |
Dans un recoin macabre d’une humide cavité Crapaud parmi des crânes, je bave sur l’humanité Sur mon bras se tient une bête noire Étale sa voilure d’obscure, bât des ailes et craille Son croassement strident perce mon tympan J’hume son haleine, l’odeur de ses plumes Son bec salive encore... J’en acquiers quelques gouttes... Sur mes paumes... Puis m’en régale... Elle s’ébroue à mes côtés... Sous la pleine lune... La mort glorifiée... Par l’envol nocturne. Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose Mon visage pâle se pose contre le sien Je l’abreuve de mes larmes arrosées de vaccin J’enfonce les os dans la douce adolescente Je mange des plumes et embrasse son essence Je bois la bave de cette enfant consentante Et vole son âme pour violer l’humanité puante Occultés par l’extrême essor Nous vivrons ensemble dans la mort |
|||
8. | Repaire d’iris noirs | Show lyrics | |
Sépulcrales hèlent les ailes mortes des ténèbres Qui flottent dans les lugubres brumes des cavernes Basses occultes dans l’ombre des catacombes ruinées Violent l’âme des chrétiens et sonnent le glas de l’humanité Une marche grave contre l’église chrétienne Une cacophonie de croassements effraye les croyants Des sorcières baisées engendrent des larves humaines Qu’elles violent et crament dans le brasier noir des enfants Des chauves-pourries volèrent dans les grottes Les corbacs désailés et les rats rampants Bouffent l’intimité des virginales salopes Suçotent le sang à même la vulve des enfants Des clochards à la l’haleine de pituite Leur font voire de l’artisanale vinasse Soumises aux drogues et à l’effluve érotique Elles font l’amour aux sorcières salaces |
|||
9. | Rats des champs (Rural Black Metal) | Show lyrics | |
Une grimace sur la face, j’erre dans la France sale Seul je trinque et rampe dans la campagne médiévale Je grave ma solitude à renfort de champagne Grands coups de fiasques qui me tombent sur cette pierre froide Gueule de bois inspiratrice De cafard noir conspiratrice Pour seul sens mon mauvais goût D’une poésie d’avant-garde d’égout Mon esprit jeté au fond d’un puit Sur ces champs stagne la mélancolie Je m’abreuve de mes larmes qui m’inspirent A mal écrire des pages de pire en pire Et ma corneille craille de plus fort Absinthe, hallucine spirituelle Je bois des corbeaux pleins de fiels Et ma corneille craille de plus en plus fort Des milliers de corbeaux hallucinés Contre cette putain d’humanité D’un état fin dix-huitième je m’arrête Dans ma tête volent de sombres bêtes Je m’évade dans ma prison sans couleurs Et profite alors pour écrire sur la douleur Consolé par l’aura des rats de la peste Seule ma feuille et ma plume restent Ô quatorzième, belles encres tu gaspilles J’abandonne cet écrit, me lève file... Mon mal de crâne compose cette partition Des notes mortes, périmées d’avant-garde Pensées nobles d’écrivain amoureux Qui s’abreuve d’aigre vin de ******* S’enivre de sales vagins moyenâgeux D’un état vingt et unième, je m’enfuis... |
Subterraneus
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Disc 1 | |||
Side A | |||
1. | Rampant dans les marais amers... | 02:00 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les ailes souterraines | 06:13 | Show lyrics |
Macabres corbeaux imprégnés de mort De syrinx rauques déchirés en accords Qui sonnent des airs occultes notes rétrogrades Dissonent la scène propre dans l’underground crade Sorcière, haleine de fiente exhale La maudite muse de la fleur médiévale Sorcière noire, orchestre corbeaux en hymne à la mort Où croassements raclés éructent les phonèmes de Satan Ô Dieu, bâtard! Ne voit d’humains que les restes Comme rats et cafards s’allient à la noire peste Les corbeaux volent lents et trempent dans l’infâme éther Tristes et rampants sur des arpèges primaires S’harassent affreux et rasent la terre gluante Des corps moches sont pondus de son cul D’os de chrétiens en vagin, nécrophile branle Jouit la sorcière mère, déguste la mort profonde Macabre Ale... |
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3. | Funèbre ente | 07:04 | Show lyrics |
Une épaisse brume macère dans les marécages Un sinistre nuage s’en imprègne Leurs regards noirs illuminent mon sentier Leurs ailes graves le voile au monde entier Une corde à la main je rôde à travers bois Sorcier nécro freux je brandis les bras Vers l’escorte putride qui sur moi fiente Symbiose macabre, funèbre ente Le corbeau lui-même est enroué... |
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4. | ...et je ramperai vers mon linceul de plumes | 07:46 | Show lyrics |
Macabre forêt, sylve morte Où volent les corbeaux de mes funérailles Des troncs écorchés se montrent et luisent dans la nuit Comme des fantômes d’arbres qui veillent les mauvais esprits Ce bois d’yeux et de spectres est un cimetière nécrosé Où corbeaux de nuit éveillent la mystique obscurité Reflétés par la brume vivante qui s’étire dans les vents D’étranges éclats lunaires éclairent les formes rampantes De funestes bêtes malades qui marchent vers moi Un cortège funèbre s’installe peu à peu dans le noir Je suis une ombre qui flotte dans une nuée de spectres freux Sur un linceul de macabres plumes je volerais parmi eux. |
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Side B | |||
5. | Crass, Crass, Crass | 02:35 | Show lyrics |
...Macabre... | |||
6. | Londres, 1666 | 03:08 | Show lyrics |
(Instrumental) (Words from the booklet:) Dans l’histoire des corbeaux, on peut l’avènement d’une ère nouvelle au grand incendie de Londres, en 1666. C’est à ce moment, du moins pour les populations urbaines d’Angleterre, que le traditionel respect pour ces oiseaux a pris fin brutalement. Les corbeaux étaient depuis longtemps protégés en Angleterre, quand, en septembre 1666, un incendie se déclencha dans une boulangerie près du London Bridge. Il ravagea la ville pendant une semaine, détruisant environ 13000 logements. Débordées par l’ampleur des dégâts, les autorités se montrèrent incapables de faire enterrer les cadavres: aussi les survivants virent-ils avec horreur corneilles et corbeaux s’attaquer aux corps carbonisés abandonnés dans les rues. Les corbeaux, tout particulièrement, affluèrent à Londres pour le festin, et ils se multiplièrent à tel point que les citoyens adressèrent une supplique au roi afin de pouvoir les exterminer. Ils furent alors tués en grand nombre et leur nids furent détruits. A la vérité, les corbeaux de 1666 ont sans doute empêché le déclenchement d’une nouvelle épidémie de peste bubonique, telle celle qui avait fait 75000 victimes en Angleterre en 1664 et 1665. S’ils n’avaient pas dévoré les cadavres, les rats l’auraient probablement fait ce qui aurair été tout aussi macabre et, du point de une sanitaire, bien plus dangereux. Le sort des corbeaux de Londres en 1666 resemble fort à celui que le loup et bien d’autre animaux ont connu plus tard, durant les XIXe et XXe siècles: en même temps idéalisés... et exterminés. |
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7. | L’haleine du corbeau | 10:27 | Show lyrics |
Dans un recoin macabre d’une humide cavité Crapaud parmi des crânes, je bave sur l’humanité Sur mon bras se tient une bête noire Étale sa voilure d’obscure, bât des ailes et craille Son croassement strident perce mon tympan J’hume son haleine, l’odeur de ses plumes Son bec salive encore... J’en acquiers quelques gouttes... Sur mes paumes... Puis m’en régale... Elle s’ébroue à mes côtés... Sous la pleine lune... La mort glorifiée... Par l’envol nocturne. Je déchire ma peau à coups de becs de corbeaux morts Qui entent mes veines à des pennes infectés par la coccidiose Mon visage pâle se pose contre le sien Je l’abreuve de mes larmes arrosées de vaccin J’enfonce les os dans la douce adolescente Je mange des plumes et embrasse son essence Je bois la bave de cette enfant consentante Et vole son âme pour violer l’humanité puante Occultés par l’extrême essor Nous vivrons ensemble dans la mort |
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8. | Repaire d’iris noirs | 08:39 | Show lyrics |
Sépulcrales hèlent les ailes mortes des ténèbres Qui flottent dans les lugubres brumes des cavernes Basses occultes dans l’ombre des catacombes ruinées Violent l’âme des chrétiens et sonnent le glas de l’humanité Une marche grave contre l’église chrétienne Une cacophonie de croassements effraye les croyants Des sorcières baisées engendrent des larves humaines Qu’elles violent et crament dans le brasier noir des enfants Des chauves-pourries volèrent dans les grottes Les corbacs désailés et les rats rampants Bouffent l’intimité des virginales salopes Suçotent le sang à même la vulve des enfants Des clochards à la l’haleine de pituite Leur font voire de l’artisanale vinasse Soumises aux drogues et à l’effluve érotique Elles font l’amour aux sorcières salaces |
|||
47:52 | |||
Disc 2 | |||
Single-sided | |||
1. | Rats des champs (Rural Black Metal) | 11:24 | Show lyrics |
Une grimace sur la face, j’erre dans la France sale Seul je trinque et rampe dans la campagne médiévale Je grave ma solitude à renfort de champagne Grands coups de fiasques qui me tombent sur cette pierre froide Gueule de bois inspiratrice De cafard noir conspiratrice Pour seul sens mon mauvais goût D’une poésie d’avant-garde d’égout Mon esprit jeté au fond d’un puit Sur ces champs stagne la mélancolie Je m’abreuve de mes larmes qui m’inspirent A mal écrire des pages de pire en pire Et ma corneille craille de plus fort Absinthe, hallucine spirituelle Je bois des corbeaux pleins de fiels Et ma corneille craille de plus en plus fort Des milliers de corbeaux hallucinés Contre cette putain d’humanité D’un état fin dix-huitième je m’arrête Dans ma tête volent de sombres bêtes Je m’évade dans ma prison sans couleurs Et profite alors pour écrire sur la douleur Consolé par l’aura des rats de la peste Seule ma feuille et ma plume restent Ô quatorzième, belles encres tu gaspilles J’abandonne cet écrit, me lève file... Mon mal de crâne compose cette partition Des notes mortes, périmées d’avant-garde Pensées nobles d’écrivain amoureux Qui s’abreuve d’aigre vin de ******* S’enivre de sales vagins moyenâgeux D’un état vingt et unième, je m’enfuis... |
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2. | Derniers battements d’ailes | 08:00 | |
(loading lyrics...) | |||
3. | Ce que devinrent les ailes souterraines | ||
(loading lyrics...) | |||
19:24 |
Mortuailes
Members | |
---|---|
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Noctuelles | 01:50 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | L’influence du sale freux | 07:20 | Show lyrics |
Éclaire le mystère de noirceur transcendée, Le vol crépusculaire d’un cobeau freux. Inonde du symbole de pâleur enterrée, Illumine les ternes couleurs de mes yeux. S’ étale un sale climat de brume ambiante, Oliseau sombre dans les marais humides. M’ avale son aura, lugubre croassant, Juché en tombe et son odeur fétide. S’ aèrent les plumes de sordide mélancolie, Rauque croasse à l’arcane du soir. Éther dans la brume de morbide nostalgie, Glauque crasse d’une profane nuit noire. Nuit noire... vieillissante... Nuit noire... transcendante... J’ erre sur cette terre sans ciel, Avec un goût amer de fiel. Une ombre vole et ma vie voile, De plumes noires elle mue à moi. La vieillesse se ride sur mon visage, Ma mémoire sature de mornes paysages. A de l’ écorce morte, je m’ arrête et m’ adosse, Sur mon épaule, ce crapaud freux se pose. Mon cadavre éborgné gît à son ombre, Cet arbre mort isolé sera ma tombe. |
|||
3. | Insomnia | 06:39 | Show lyrics |
Ce soir je pars sous la morte lune, Loin des humains mon cadavre marche. Insomnia! Anime mon allure nocturne, Perturbée par la nuit mon âme noire se cache. Mon caeur est en haine envers l’ infecte humanité, Je marche contre eux pour les funérailles des alacrités. De vieilles araignées dans mon lit tissent leurs toiles, Créent une lugubre atmosphère de poussière. Bave nuit tragique, sur mes vierges lettres noires, Grave dramatique, le néant dans ma mémoire. |
|||
4. | Melancholia | 06:34 | Show lyrics |
Des corbeaux écrasés croassent dans mon crâne, Des mortes mues à jamais hantent mon âme, Du corps arrache les ailes puis respire l’odeur, À mes doigts entent les plumes que la mort effleure. Vieil esprit anti-humain, Triste malveillance. Haine noire... Tremble mon corps... Hurle mes sens... Désespoir noir des soirs... Excite la lame de la dépression, Pleure la peur et la douleur. |
|||
Side B | |||
5. | Lacrimosa | 02:55 | |
(loading lyrics...) | |||
6. | Averse de plumes | 04:57 | Show lyrics |
Un temps couvert m’ attire hors de chez moi, Un vent mauvais m’ emmène dans les bois. S’ installe dans l’ air une odeur tragique, Répand sur terre l’ amertume dramatique. Découvert mort une merle, sous mon aile de deuil, Errance morbide l’ ampute d’ une plume en recueil. Je creuse dans la glaise, sous une pluie à verse, Compose ce requiem et rédige quelques vers. J’ enterre l’ oiseau noir sous un ciel maussade, Je l’ arrose de mes larmes dans la terre crade. Mon visage dans mes mains pleines de crasse, je pleure, Sous une averse de plumes peu à peu je meurs. Sous le déluge froid, assis dans les flaques, Le coeur au chaud, noyé dans ma fiasque, Au pied de ce chêne, j’ entame l’ eau-de-vie, Je prends racine et bois à mort. De sombres visions tombent comme des perles amères, Philosophe sur les hommes comme à la merde. |
|||
7. | Necropedophilia | 09:02 | Show lyrics |
Abjecte humanité, misérables chrétiens, J’embrasserai vos filles, ces juvéniles romantiques. Et la passion m’envahira, Je leur écrirai des poèmes lascifs. Vierge chaude, je bave sur toi, Mes griffes caressent tes parties imberbes. Ma lame rouillée oubre ta gorge, Vierge froide, je crache sur ton corps glabre. Je mélange ma bave, mes larmes et étale. Je répands sperme et sang dans ta gueule, et avale. Avale! Assassins, tueurs de Nature, J’égorge vos filles, je les pénètre, Je les aime, je vous méprise. La vie me tuera. |
|||
8. | Mortuailes | 06:27 | Show lyrics |
Sorcière fétide, sadique ridée, Répugnante saleté, impure de naissance. Rampe à travers bois hantés de veuves noires, Vénéneuses oubliées dans des secrètes cavités. De la bave de crapauds, du sang malade, Du venin de vispères, des poils gras de rats, Mélange aux plumes de corbeaux morts et bois. Magie noire contre l’humanité, Envole les spectres d’ailes mortes. Sorcière mélancolique, Grave l’envol dans la pierre. |
|||
45:44 |
Mortuailes
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Noctuelles | 01:50 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | L’influence du sale freux | 07:20 | Show lyrics |
Éclaire le mystère de noirceur transcendée, Le vol crépusculaire d’un cobeau freux. Inonde du symbole de pâleur enterrée, Illumine les ternes couleurs de mes yeux. S’ étale un sale climat de brume ambiante, Oliseau sombre dans les marais humides. M’ avale son aura, lugubre croassant, Juché en tombe et son odeur fétide. S’ aèrent les plumes de sordide mélancolie, Rauque croasse à l’arcane du soir. Éther dans la brume de morbide nostalgie, Glauque crasse d’une profane nuit noire. Nuit noire... vieillissante... Nuit noire... transcendante... J’ erre sur cette terre sans ciel, Avec un goût amer de fiel. Une ombre vole et ma vie voile, De plumes noires elle mue à moi. La vieillesse se ride sur mon visage, Ma mémoire sature de mornes paysages. A de l’ écorce morte, je m’ arrête et m’ adosse, Sur mon épaule, ce crapaud freux se pose. Mon cadavre éborgné gît à son ombre, Cet arbre mort isolé sera ma tombe. |
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3. | Insomnia | 06:39 | Show lyrics |
Ce soir je pars sous la morte lune, Loin des humains mon cadavre marche. Insomnia! Anime mon allure nocturne, Perturbée par la nuit mon âme noire se cache. Mon caeur est en haine envers l’ infecte humanité, Je marche contre eux pour les funérailles des alacrités. De vieilles araignées dans mon lit tissent leurs toiles, Créent une lugubre atmosphère de poussière. Bave nuit tragique, sur mes vierges lettres noires, Grave dramatique, le néant dans ma mémoire. |
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4. | Melancholia | 06:34 | Show lyrics |
Des corbeaux écrasés croassent dans mon crâne, Des mortes mues à jamais hantent mon âme, Du corps arrache les ailes puis respire l’odeur, À mes doigts entent les plumes que la mort effleure. Vieil esprit anti-humain, Triste malveillance. Haine noire... Tremble mon corps... Hurle mes sens... Désespoir noir des soirs... Excite la lame de la dépression, Pleure la peur et la douleur. |
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5. | Lacrimosa | 02:55 | |
(loading lyrics...) | |||
6. | Averse de plumes | 04:57 | Show lyrics |
Un temps couvert m’ attire hors de chez moi, Un vent mauvais m’ emmène dans les bois. S’ installe dans l’ air une odeur tragique, Répand sur terre l’ amertume dramatique. Découvert mort une merle, sous mon aile de deuil, Errance morbide l’ ampute d’ une plume en recueil. Je creuse dans la glaise, sous une pluie à verse, Compose ce requiem et rédige quelques vers. J’ enterre l’ oiseau noir sous un ciel maussade, Je l’ arrose de mes larmes dans la terre crade. Mon visage dans mes mains pleines de crasse, je pleure, Sous une averse de plumes peu à peu je meurs. Sous le déluge froid, assis dans les flaques, Le coeur au chaud, noyé dans ma fiasque, Au pied de ce chêne, j’ entame l’ eau-de-vie, Je prends racine et bois à mort. De sombres visions tombent comme des perles amères, Philosophe sur les hommes comme à la merde. |
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7. | Necropedophilia | 09:02 | Show lyrics |
Abjecte humanité, misérables chrétiens, J’embrasserai vos filles, ces juvéniles romantiques. Et la passion m’envahira, Je leur écrirai des poèmes lascifs. Vierge chaude, je bave sur toi, Mes griffes caressent tes parties imberbes. Ma lame rouillée oubre ta gorge, Vierge froide, je crache sur ton corps glabre. Je mélange ma bave, mes larmes et étale. Je répands sperme et sang dans ta gueule, et avale. Avale! Assassins, tueurs de Nature, J’égorge vos filles, je les pénètre, Je les aime, je vous méprise. La vie me tuera. |
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8. | Mortuailes | 06:27 | Show lyrics |
Sorcière fétide, sadique ridée, Répugnante saleté, impure de naissance. Rampe à travers bois hantés de veuves noires, Vénéneuses oubliées dans des secrètes cavités. De la bave de crapauds, du sang malade, Du venin de vispères, des poils gras de rats, Mélange aux plumes de corbeaux morts et bois. Magie noire contre l’humanité, Envole les spectres d’ailes mortes. Sorcière mélancolique, Grave l’envol dans la pierre. |
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45:44 |
Mortuailes
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Noctuelles | 01:50 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | L’influence du sale freux | 07:20 | Show lyrics |
Éclaire le mystère de noirceur transcendée, Le vol crépusculaire d’un cobeau freux. Inonde du symbole de pâleur enterrée, Illumine les ternes couleurs de mes yeux. S’ étale un sale climat de brume ambiante, Oliseau sombre dans les marais humides. M’ avale son aura, lugubre croassant, Juché en tombe et son odeur fétide. S’ aèrent les plumes de sordide mélancolie, Rauque croasse à l’arcane du soir. Éther dans la brume de morbide nostalgie, Glauque crasse d’une profane nuit noire. Nuit noire... vieillissante... Nuit noire... transcendante... J’ erre sur cette terre sans ciel, Avec un goût amer de fiel. Une ombre vole et ma vie voile, De plumes noires elle mue à moi. La vieillesse se ride sur mon visage, Ma mémoire sature de mornes paysages. A de l’ écorce morte, je m’ arrête et m’ adosse, Sur mon épaule, ce crapaud freux se pose. Mon cadavre éborgné gît à son ombre, Cet arbre mort isolé sera ma tombe. |
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3. | Insomnia | 06:39 | Show lyrics |
Ce soir je pars sous la morte lune, Loin des humains mon cadavre marche. Insomnia! Anime mon allure nocturne, Perturbée par la nuit mon âme noire se cache. Mon caeur est en haine envers l’ infecte humanité, Je marche contre eux pour les funérailles des alacrités. De vieilles araignées dans mon lit tissent leurs toiles, Créent une lugubre atmosphère de poussière. Bave nuit tragique, sur mes vierges lettres noires, Grave dramatique, le néant dans ma mémoire. |
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4. | Melancholia | 06:34 | Show lyrics |
Des corbeaux écrasés croassent dans mon crâne, Des mortes mues à jamais hantent mon âme, Du corps arrache les ailes puis respire l’odeur, À mes doigts entent les plumes que la mort effleure. Vieil esprit anti-humain, Triste malveillance. Haine noire... Tremble mon corps... Hurle mes sens... Désespoir noir des soirs... Excite la lame de la dépression, Pleure la peur et la douleur. |
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5. | Lacrimosa | 02:55 | |
(loading lyrics...) | |||
6. | Averse de plumes | 04:57 | Show lyrics |
Un temps couvert m’ attire hors de chez moi, Un vent mauvais m’ emmène dans les bois. S’ installe dans l’ air une odeur tragique, Répand sur terre l’ amertume dramatique. Découvert mort une merle, sous mon aile de deuil, Errance morbide l’ ampute d’ une plume en recueil. Je creuse dans la glaise, sous une pluie à verse, Compose ce requiem et rédige quelques vers. J’ enterre l’ oiseau noir sous un ciel maussade, Je l’ arrose de mes larmes dans la terre crade. Mon visage dans mes mains pleines de crasse, je pleure, Sous une averse de plumes peu à peu je meurs. Sous le déluge froid, assis dans les flaques, Le coeur au chaud, noyé dans ma fiasque, Au pied de ce chêne, j’ entame l’ eau-de-vie, Je prends racine et bois à mort. De sombres visions tombent comme des perles amères, Philosophe sur les hommes comme à la merde. |
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7. | Necropedophilia | 09:02 | Show lyrics |
Abjecte humanité, misérables chrétiens, J’embrasserai vos filles, ces juvéniles romantiques. Et la passion m’envahira, Je leur écrirai des poèmes lascifs. Vierge chaude, je bave sur toi, Mes griffes caressent tes parties imberbes. Ma lame rouillée oubre ta gorge, Vierge froide, je crache sur ton corps glabre. Je mélange ma bave, mes larmes et étale. Je répands sperme et sang dans ta gueule, et avale. Avale! Assassins, tueurs de Nature, J’égorge vos filles, je les pénètre, Je les aime, je vous méprise. La vie me tuera. |
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8. | Mortuailes | 06:27 | Show lyrics |
Sorcière fétide, sadique ridée, Répugnante saleté, impure de naissance. Rampe à travers bois hantés de veuves noires, Vénéneuses oubliées dans des secrètes cavités. De la bave de crapauds, du sang malade, Du venin de vispères, des poils gras de rats, Mélange aux plumes de corbeaux morts et bois. Magie noire contre l’humanité, Envole les spectres d’ailes mortes. Sorcière mélancolique, Grave l’envol dans la pierre. |
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45:44 |
Mortuailes
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Noctuelles | 01:50 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | L’influence du sale freux | 07:20 | Show lyrics |
Éclaire le mystère de noirceur transcendée, Le vol crépusculaire d’un cobeau freux. Inonde du symbole de pâleur enterrée, Illumine les ternes couleurs de mes yeux. S’ étale un sale climat de brume ambiante, Oliseau sombre dans les marais humides. M’ avale son aura, lugubre croassant, Juché en tombe et son odeur fétide. S’ aèrent les plumes de sordide mélancolie, Rauque croasse à l’arcane du soir. Éther dans la brume de morbide nostalgie, Glauque crasse d’une profane nuit noire. Nuit noire... vieillissante... Nuit noire... transcendante... J’ erre sur cette terre sans ciel, Avec un goût amer de fiel. Une ombre vole et ma vie voile, De plumes noires elle mue à moi. La vieillesse se ride sur mon visage, Ma mémoire sature de mornes paysages. A de l’ écorce morte, je m’ arrête et m’ adosse, Sur mon épaule, ce crapaud freux se pose. Mon cadavre éborgné gît à son ombre, Cet arbre mort isolé sera ma tombe. |
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3. | Insomnia | 06:39 | Show lyrics |
Ce soir je pars sous la morte lune, Loin des humains mon cadavre marche. Insomnia! Anime mon allure nocturne, Perturbée par la nuit mon âme noire se cache. Mon caeur est en haine envers l’ infecte humanité, Je marche contre eux pour les funérailles des alacrités. De vieilles araignées dans mon lit tissent leurs toiles, Créent une lugubre atmosphère de poussière. Bave nuit tragique, sur mes vierges lettres noires, Grave dramatique, le néant dans ma mémoire. |
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4. | Melancholia | 06:34 | Show lyrics |
Des corbeaux écrasés croassent dans mon crâne, Des mortes mues à jamais hantent mon âme, Du corps arrache les ailes puis respire l’odeur, À mes doigts entent les plumes que la mort effleure. Vieil esprit anti-humain, Triste malveillance. Haine noire... Tremble mon corps... Hurle mes sens... Désespoir noir des soirs... Excite la lame de la dépression, Pleure la peur et la douleur. |
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Side B | |||
5. | Averse de plumes | 04:57 | Show lyrics |
Un temps couvert m’ attire hors de chez moi, Un vent mauvais m’ emmène dans les bois. S’ installe dans l’ air une odeur tragique, Répand sur terre l’ amertume dramatique. Découvert mort une merle, sous mon aile de deuil, Errance morbide l’ ampute d’ une plume en recueil. Je creuse dans la glaise, sous une pluie à verse, Compose ce requiem et rédige quelques vers. J’ enterre l’ oiseau noir sous un ciel maussade, Je l’ arrose de mes larmes dans la terre crade. Mon visage dans mes mains pleines de crasse, je pleure, Sous une averse de plumes peu à peu je meurs. Sous le déluge froid, assis dans les flaques, Le coeur au chaud, noyé dans ma fiasque, Au pied de ce chêne, j’ entame l’ eau-de-vie, Je prends racine et bois à mort. De sombres visions tombent comme des perles amères, Philosophe sur les hommes comme à la merde. |
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6. | Necropedophilia | 09:02 | Show lyrics |
Abjecte humanité, misérables chrétiens, J’embrasserai vos filles, ces juvéniles romantiques. Et la passion m’envahira, Je leur écrirai des poèmes lascifs. Vierge chaude, je bave sur toi, Mes griffes caressent tes parties imberbes. Ma lame rouillée oubre ta gorge, Vierge froide, je crache sur ton corps glabre. Je mélange ma bave, mes larmes et étale. Je répands sperme et sang dans ta gueule, et avale. Avale! Assassins, tueurs de Nature, J’égorge vos filles, je les pénètre, Je les aime, je vous méprise. La vie me tuera. |
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7. | Mortuailes | 06:27 | Show lyrics |
Sorcière fétide, sadique ridée, Répugnante saleté, impure de naissance. Rampe à travers bois hantés de veuves noires, Vénéneuses oubliées dans des secrètes cavités. De la bave de crapauds, du sang malade, Du venin de vispères, des poils gras de rats, Mélange aux plumes de corbeaux morts et bois. Magie noire contre l’humanité, Envole les spectres d’ailes mortes. Sorcière mélancolique, Grave l’envol dans la pierre. |
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42:49 |
La mélancolie des pennes
Members | |
---|---|
Band members | |
Dunkel | Everything |
Guest/Session | |
A. Wolverstone | Drums, Vocals (track 7) |
Lilith Sorcière Noire | Vocals (track 7) |
Arawn | Vocals (track 5) |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (backing) (track 5) |
Nephtys | Vocals (backing screams) (tracks 2-3) |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Single-sided | |||
1. | Éclat d’ailes | 02:20 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | L’influence du sale freux | 08:09 | Show lyrics |
Éclaire le mystère de noirceur transcendée, Le vol crépusculaire d’un corbeau freux. Inonde du symbole de pâleur enterrée, Illumine les ternes couleurs de mes yeux. S’étale un sale climat de brume ambiante, Oiseau sombre dans les marais humides. M’avale son aura, lugubre croassant, Juché en tombe et son odeur fétide. S’aèrent les plumes de sordide mélancolie, Rauque croasse à l’arcane du soir. Éther dans la brume de morbide nostalgie, Glauque crasse d’une profane nuit noire. Nuit noire... vieillissante... Nuit noire... transcendante... J’erre sur cette terre sans ciel, Avec un goût amer de fiel. Une ombre vole et ma vie voile, De plumes noires elle mue à moi. La vieillesse se ride sur mon visage, Ma mémoire sature de mornes paysages. A de l’écorce morte, je m’arrête et m’adosse, Sur mon épaule, ce crapaud freux se pose. Mon cadavre éborgné gît à son ombre, Cet arbre mort isolé sera ma tombe. |
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3. | Insomnia | 06:39 | Show lyrics |
Ce soir je pars sous la morte lune, Loin des humains mon cadavre marche. Insomnia! Anime mon allure nocturne, Perturbée par la nuit mon âme noire se cache. Mon cœur est en haine envers l’infecte humanité, Je marche contre eux pour les funérailles des alacrités. De vieilles araignées dans mon lit tissent leurs toiles, Créent une lugubre atmosphère de poussière. Bave nuit tragique, sur mes vierges lettres noires, Grave dramatique, le néant dans ma mémoire. |
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4. | La mélancolie des pennes | 06:33 | Show lyrics |
Des corbeaux écrasés croassent dans mon crâne, Des mortes mues à jamais hantent mon âme, Du corps arrache les ailes puis respire l’odeur, À mes doigts entent les plumes que la mort effleure. Vieil esprit anti-humain... Triste malveillance... Haine noire... Tremble mon corps... Hurle mes sens... Désespoir noir des soirs... Excite la lame de la dépression, Pleure la peur et la douleur. |
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5. | Averse de plumes | 05:28 | Show lyrics |
Un temps couvert m’attire hors de chez moi, Un vent mauvais m’emmène dans les bois. S’installe dans l’air une odeur tragique, Répand sur terre l’amertume dramatique. Découvert mort une merle, sous mon aile de deuil, Errance morbide l’ampute d’une plume en recueil. Je creuse dans la glaise, sous une pluie à verse, Compose ce requiem et rédige quelques vers. J’enterre l’oiseau noir sous un ciel maussade, Je l’arrose de mes larmes dans la terre crade. Mon visage dans mes mains pleines de crasse, je pleure, Sous une averse de plumes peu à peu je meurs. Sous le déluge froid, assis dans les flaques, Le coeur au chaud, noyé dans ma fiasque, Au pied de ce chêne, j’entame l’eau-de-vie, Je prends racine et bois à mort. De sombres visions tombent comme des perles amères, Philosophe sur les hommes comme à la merde. |
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6. | Floraphilia | 09:04 | Show lyrics |
Belle flamme charmée, misérable putain fêlée, Attise l’essence chétive, imprégnée sous les iris ignés, Ne savoure plus, avide, qu’un vieux tas de cendres vides, et, Que ton ardeur s’inonde et meurt sous les pleurs d’ondes et de fleurs. Ruiné par les iris muets, la passion sur mes bras, À sens unique affecte, l’averse qui aggravera, Des lettres lubriques aux humeurs liquides, Je leur écrirais des poèmes lascifs de suicide... Fleur chaude, je bave sur toi, Mes griffes caressent tes parties imberbes. Ma lame rouillée ouvre ta gorge, Fleur froide, je crache sur ton corps glabre. Je mélange ma bave, mes larmes et étale. Je répands sperme et sang dans ta gueule... avale! D’elle vivante, j’honore la fleur - De lui vivant, j’égorge les soeurs, Je les aime, je vous méprise. D’ailes mortes, seul je pleure - Reluise la mort: ma lame, ma droite rancœur. La vie me tuera... |
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7. | L’envol grave | 06:26 | Show lyrics |
Sorcière fétide, sadique femelle ridée, Répugnante saleté, impure de naissance, Rampe à travers bois hantés de veuves noires, Vénéneuses oubliées dans des secrètes cavités. De la bave de crapauds, du sang malade, Du venin de vipères, des poils gras de rats, Mélange aux plumes de corbeaux morts et bois. Magie noire contre l’humanité, Envole les spectres d’ailes mortes. Sorcière mélancolique, Grave l’envol dans la pierre. |
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44:39 |
La mélancolie des pennes
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | Everything |
Guest/Session | |
A. Wolverstone | Drums, Vocals (track 7) |
Lilith Sorcière Noire | Vocals (track 7) |
Arawn | Vocals (track 5) |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (backing) (track 5) |
Nephtys | Vocals (backing screams) (tracks 2-3) |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Éclat d’ailes | 02:20 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | L’influence du sale freux | 08:09 | Show lyrics |
Éclaire le mystère de noirceur transcendée, Le vol crépusculaire d’un corbeau freux. Inonde du symbole de pâleur enterrée, Illumine les ternes couleurs de mes yeux. S’étale un sale climat de brume ambiante, Oiseau sombre dans les marais humides. M’avale son aura, lugubre croassant, Juché en tombe et son odeur fétide. S’aèrent les plumes de sordide mélancolie, Rauque croasse à l’arcane du soir. Éther dans la brume de morbide nostalgie, Glauque crasse d’une profane nuit noire. Nuit noire... vieillissante... Nuit noire... transcendante... J’erre sur cette terre sans ciel, Avec un goût amer de fiel. Une ombre vole et ma vie voile, De plumes noires elle mue à moi. La vieillesse se ride sur mon visage, Ma mémoire sature de mornes paysages. A de l’écorce morte, je m’arrête et m’adosse, Sur mon épaule, ce crapaud freux se pose. Mon cadavre éborgné gît à son ombre, Cet arbre mort isolé sera ma tombe. |
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3. | Insomnia | 06:39 | Show lyrics |
Ce soir je pars sous la morte lune, Loin des humains mon cadavre marche. Insomnia! Anime mon allure nocturne, Perturbée par la nuit mon âme noire se cache. Mon cœur est en haine envers l’infecte humanité, Je marche contre eux pour les funérailles des alacrités. De vieilles araignées dans mon lit tissent leurs toiles, Créent une lugubre atmosphère de poussière. Bave nuit tragique, sur mes vierges lettres noires, Grave dramatique, le néant dans ma mémoire. |
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4. | La mélancolie des pennes | 06:33 | Show lyrics |
Des corbeaux écrasés croassent dans mon crâne, Des mortes mues à jamais hantent mon âme, Du corps arrache les ailes puis respire l’odeur, À mes doigts entent les plumes que la mort effleure. Vieil esprit anti-humain... Triste malveillance... Haine noire... Tremble mon corps... Hurle mes sens... Désespoir noir des soirs... Excite la lame de la dépression, Pleure la peur et la douleur. |
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5. | Averse de plumes | 05:28 | Show lyrics |
Un temps couvert m’attire hors de chez moi, Un vent mauvais m’emmène dans les bois. S’installe dans l’air une odeur tragique, Répand sur terre l’amertume dramatique. Découvert mort une merle, sous mon aile de deuil, Errance morbide l’ampute d’une plume en recueil. Je creuse dans la glaise, sous une pluie à verse, Compose ce requiem et rédige quelques vers. J’enterre l’oiseau noir sous un ciel maussade, Je l’arrose de mes larmes dans la terre crade. Mon visage dans mes mains pleines de crasse, je pleure, Sous une averse de plumes peu à peu je meurs. Sous le déluge froid, assis dans les flaques, Le coeur au chaud, noyé dans ma fiasque, Au pied de ce chêne, j’entame l’eau-de-vie, Je prends racine et bois à mort. De sombres visions tombent comme des perles amères, Philosophe sur les hommes comme à la merde. |
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6. | Floraphilia | 09:04 | Show lyrics |
Belle flamme charmée, misérable putain fêlée, Attise l’essence chétive, imprégnée sous les iris ignés, Ne savoure plus, avide, qu’un vieux tas de cendres vides, et, Que ton ardeur s’inonde et meurt sous les pleurs d’ondes et de fleurs. Ruiné par les iris muets, la passion sur mes bras, À sens unique affecte, l’averse qui aggravera, Des lettres lubriques aux humeurs liquides, Je leur écrirais des poèmes lascifs de suicide... Fleur chaude, je bave sur toi, Mes griffes caressent tes parties imberbes. Ma lame rouillée ouvre ta gorge, Fleur froide, je crache sur ton corps glabre. Je mélange ma bave, mes larmes et étale. Je répands sperme et sang dans ta gueule... avale! D’elle vivante, j’honore la fleur - De lui vivant, j’égorge les soeurs, Je les aime, je vous méprise. D’ailes mortes, seul je pleure - Reluise la mort: ma lame, ma droite rancœur. La vie me tuera... |
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7. | L’envol grave | 06:26 | Show lyrics |
Sorcière fétide, sadique femelle ridée, Répugnante saleté, impure de naissance, Rampe à travers bois hantés de veuves noires, Vénéneuses oubliées dans des secrètes cavités. De la bave de crapauds, du sang malade, Du venin de vipères, des poils gras de rats, Mélange aux plumes de corbeaux morts et bois. Magie noire contre l’humanité, Envole les spectres d’ailes mortes. Sorcière mélancolique, Grave l’envol dans la pierre. |
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44:39 |
L’exil
Members | |
---|---|
Band members | |
Dunkel | Guitars, Vocals, Bass, Songwriting |
Charlène | Drums (without tom-toms) |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (backing) (tracks 2, 7), Vocals (track 3) |
Lord Arawn | Vocals (backing) (track 2) |
Iris | Vocals (croaks) (track 7) |
Miscellaneous staff | |
La Sale Famine de Valfunde | Producer, Mastering |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Corbeaux du soir, espoir | 03:20 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Edelweiss | 09:56 | Show lyrics |
C’est front contre front que cette nuit, je m’éveille Moi, solitaire émotionnel, je vis avec ma corneille Femelle qui jalouse les femmes humaines La flamme noire prend forme, celle de la haine Moi, je ressens encore la douceur des pennes Et plus que jamais l’ardeur des peines Isole l’élite froide aux berges de l’œil Cette rive sale est mon Alliér de deuil Ici s’offrent à moi de suicidaires idées, Alors de la lame je leurre les dents acérées Deux peaux se séparent et m’exposent l’os Sourire triste dans l’ombre des eaux Edelweiss Croît le cruor séché du désespoir alcoolisé Lacèrent la peau, les plaies embrasées Ma tête c’est mon âme, mon coeur s’est brisé Ma lame bande à l’idée d’un Vokqre sodomisé Edelweiss Merde qui calque la scène de son pédagogue Claqué sous mon alcool, ma drogue Décalqué par la primitive innocence Je le claque à terre comme mon enfance Sur l’humus gident de rouges tannes vitales Qui fanent mon coeur de troubles véritables Qui ruissèlent le long de l’influent fleuve De mon bras rapace sous les cieux qui pleuvent Ma chair pleure à fleur d’air À fleur de plaies et de nerfs "Avec Iris en secret, fier exerçant l’ancestral Cicatrice discrète, dans mon bras maladroit j’ai mal" |
|||
3. | Freux follet | 06:41 | Show lyrics |
L’oeil ténébreux d’une corneille noire Imprègne de mort cet épais brouillard Qui se déploie sur l’occulte clairière À travers les ruines du cimetière Invitée sous la neuvième pleine lune Plane une nuée d’ailes nocturnes mon regard se perd à l’envol macabre Je pars... Errant dans l’immensité des champs... Halte funèbre à cet arbre qui m’incite à me pendre Lueurs d’exil... Nuit morbide... Arbre austère... Climat délétère... Lugubres yeux... Iris caverneux... Sombres arcades... Corde macabre... Funestes corvidés effarouchent l’humanité... Nuisibles protégés par la mort passée |
|||
4. | L’exil | 05:34 | Show lyrics |
Le jour se lève sur mon intime bilieuse mélancolie que j’inonde de vinasse Trop de larmes de franch’ rancœur ont recouvert ma blafarde face Et plus ermite au coeur qui se lasse que sédentaire de l’humaine race C’est dans l’aurore pâle que j’me casse! ...à travers de verts pâturages, la tête haute je passe Les terres humides de l’aube auvergnate accueillent mes godasses Fier solitaire, je balance en arriere un sale regard rapace Drout devant titubant, dans cette France que j’enlace Voyez ma France! Ma France tire la gueule... C’était le temps des moissons mais dans mon coeur tout est vain Alors Je jouirai de leurs couches, et de mon esprit chauvin Il faut que j’avale cette bouteille! Pour boire mon esprit divin... ...dans l’ultime gorgée de ce grand cru de vin C’était surtout le temps des boissons et mon coeur a le béguin... ...pour cette bouteille que j’avale, du folklore jusqu’au tanin Je finirai ivrogne, chez les vieux vrais Français copains Ah! Cette marche les amis... au bar de notre p’tit patelin Dans ce climat franchouillard, je bois à la lointaine humaine crasse À ma mémoire cafard, ma santé cadavre et à la faible connasse C’est refaisant le monde que je crache sur les abondantes grognasses Et reprenant la route immonde où il drache, j’avance toujours la tête basse... |
|||
5. | Un saule | 06:11 | Show lyrics |
Que Drame et Beauté ondoient et écorchent l’étang Dont les vagues flots s’offrant aux lueurs du printemps Se meuvent au large à un soleil évanescent Je suis là installant à ce saule ma corde pendante Quelques choucas quittent leurs tours pour cette clairière Enivré serein, je m’arrête aux eaux printanières À des remparts d’arbres, juchés autour ils chantent Je m’étends, le regard vide, les cheveux au vent L’étang trouble ma vision de ses éclats de couleurs Je m’installe à l’ombre de ce saule seul qui pleure... ...sur moi mille branches, comme des cordes vertes qui dansent... ...avec la brise, les feuilles murmurent dans une valse de silence "Nous, cordes et corbeaux, sommes tes seuls amis..." Couvez moi dans votre nid! Il pleuvra tous les jours de ma vie! Épuisé par la soif vivre et l’ivresse de mourir, je m’allonge sous une ondée de glaires Cette averse de branches, ce rideau, ce linceul, c’est mon cimetière Une seule corde m’enlace parmi les mille qui pleuvent et suspendent vacantes Celle nouée, noyée dans les branches, qui me délivre à l’éternel silence |
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6. | Oiseau de malheur | 06:45 | Show lyrics |
"La nuit est tombée sur ma vie qui ne tenait plus qu’à une plume... Alors comment apprendre à voler avec sa dernière mue!" "Le chant du coq? Un coq de roc alors... Car c’est sur un lit de caillasses que ce matin je m’éveille Et c’est la bouteille à la main que je repars À l’Est! Dans les terres, pas vers la mer! J’vais m’servir un verre... Le jour se lève sur mon Iris séparée..." Oiseau de malheur noir qui passe Après l’hivernage, à ta recherche je pars Moi, ermite qui meurt, je traîne sur tes traces Nomade de passage. entraîne cette ballade Traînant en France rurale mon visage Triste, fait figure faible dé coq du village Et depuis lors, assez tombées d’affables larmes À l’aube sans pitié, qu’elles deviennent fatale lame "Gris cafard coupable J’ai des corbeaux dans mon âme J’ai des fourmis dans ma lame Alors pourquoi ne pas mourir? J’vais crever! Pourquoi pas? Affable lame fatale, sans pitié le long de mon bras Ce 20 octobre 2010 à un goût amer de 18 octobre 2009... Affable lame, de sang innocente l’effort Affable lame, décapsule mon poing fort Affable lame, cicatrise..." "Campagne Ma belle campagne! Me revoilà vivant! Une nouvelle aube désirise mon âme sur l’arrogance d’être seul contre tous... Les bras peints de larmes de sang, je repars Un autre jour se lève alors que les corbeaux matinaux escortent cette ballade solitaire... C’est beau Ils sont beaux Une radieuse fin d’octobre m’accueille: je repars une fois encore" Affable lame à présent soit ma meilleure amie Affable lame à présent toi et moi pour la vie Libère au Monde mon sang séché de bonheur Libère au Monde l’immense beauté de nos coeurs |
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7. | Santé nom de freux! | 08:08 | Show lyrics |
Irrite ma bile avec autant d’amères humeurs en cette journée folle lrise les mille becs qui croassent pour qu’un seul étendard vole Vise! Exil dans le ciel, flottent au vent fier les absconses ailes Fratrie viscérale vandale frairie sous le froid français soleil Arrogant vil qui plutôt que mourir xénophobe, capitule des villes Brandit l’extrême audace de partir en exode, dissimule l’exil C’est les humains qui auront l’honneur d’avaler mon irrévérence. Que j’éjacule sous forme de mutisme devant leur ignorance Mon absence chaude dans leurs gorges fait office de liqueur Ma semence d’instinct naturel pour elles ne manque pas de saveur Eux stériles, en auront assez pour inséminer leurs panses Car c’est pas moi qui foutrai dans vos connes ma noble queue Mon silence à l’aube de ma gueule a des relents spiritueux 40 degrés égoïstes pour trinquer à ma con-descendance Surtout loin d’eux ces chiards je veux être un bon paternel, Et merde! Plutôt à mon indépendance verser ma bouteille Amis pour la vie, à Iris seule, comme elle je resterai fidèle, Vivat! À ma liberté enfin, ma bouteille je lève, à la fin je crève! "Santé nom de dieu bon dieu de bordel de merde putain ça fait chier!" |
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8. | Entre chien et loup | 05:31 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
9. | Nuit blanche en allier | 01:44 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "Même si cette idée prématurée qui consistait à vivre aux Noailles fût toute à mon honneur, même si c’était mission suicide et que l’expérience aurait pu m’être fatale, elle ne fût pas vaine: ces deux mois (mi-décembre 2009 / mi-février 2010) passés dans une ambiance glauque de désespoir alcoolisé, une atmosphère quotidienne triste et malsaine d’idées neutres, m’ont permis de composer "À Fleur de plaies" en une nuit d’insomnie. J’en ressors mutilé à jamais mais toujours debout, bien là, bien propre, et prêt à faire du Sale Freux." |
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10. | À fleur de plaies | 12:26 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "De nuits blanches en nuits blanches je survis, fracturé dans l’ombre de mes insomnies. Éreinté sans relâche ni ménage, m’inquiétant plus de mes attributs essentiels que de ma santé cadavre, je récolte les élixirs et je bois sans réserve. Assaillant imprudemment et de plein fouet la tourmente désespérée - tremblant anxieux, ruminant nauséeux - je lui fais face avec la peur aux tripes, le coeur gros et l’âme courageuse. Ma consoence mise en péril, en proie aux dures lois acérées du suicide, soumise à un corps fatigué, enivré par ta fermentation des boissons et un esprit grisé, déprimé par l’effervescence des sens... Cet esprit alors enfoncé dans la déprime qui elle-même le gardait bien en éveil... Ces veillées de garde garantissaient l’esprit lucide, inspiré par l’enthousiasmante décréation réalisable, présent pour son propre équilibre de décadence artistique... La sève brute et souterraine s’insuffle alors, froide, et engourdit mes nerfs à fleur d’air. Mon aile empennée, douloureusement déployée, promène ses plumes sur les cordes cruelles. Recueillant alors ces précieux instants encourageants d’exclusivité, c’est ainsi sans soleil que je veille, tard, je veille au sommeil de ma corneille..." |
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01:06:16 |
L’exil
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | Guitars, Vocals, Bass, Songwriting |
Charlène | Drums (without tom-toms) |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (backing) (tracks 2, 7), Vocals (track 3) |
Lord Arawn | Vocals (backing) (track 2) |
Iris | Vocals (croaks) (track 7) |
Miscellaneous staff | |
La Sale Famine de Valfunde | Producer, Mastering |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Corbeaux du soir, espoir | 03:20 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Edelweiss | 09:56 | Show lyrics |
C’est front contre front que cette nuit, je m’éveille Moi, solitaire émotionnel, je vis avec ma corneille Femelle qui jalouse les femmes humaines La flamme noire prend forme, celle de la haine Moi, je ressens encore la douceur des pennes Et plus que jamais l’ardeur des peines Isole l’élite froide aux berges de l’œil Cette rive sale est mon Alliér de deuil Ici s’offrent à moi de suicidaires idées, Alors de la lame je leurre les dents acérées Deux peaux se séparent et m’exposent l’os Sourire triste dans l’ombre des eaux Edelweiss Croît le cruor séché du désespoir alcoolisé Lacèrent la peau, les plaies embrasées Ma tête c’est mon âme, mon coeur s’est brisé Ma lame bande à l’idée d’un Vokqre sodomisé Edelweiss Merde qui calque la scène de son pédagogue Claqué sous mon alcool, ma drogue Décalqué par la primitive innocence Je le claque à terre comme mon enfance Sur l’humus gident de rouges tannes vitales Qui fanent mon coeur de troubles véritables Qui ruissèlent le long de l’influent fleuve De mon bras rapace sous les cieux qui pleuvent Ma chair pleure à fleur d’air À fleur de plaies et de nerfs "Avec Iris en secret, fier exerçant l’ancestral Cicatrice discrète, dans mon bras maladroit j’ai mal" |
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3. | Freux follet | 06:41 | Show lyrics |
L’oeil ténébreux d’une corneille noire Imprègne de mort cet épais brouillard Qui se déploie sur l’occulte clairière À travers les ruines du cimetière Invitée sous la neuvième pleine lune Plane une nuée d’ailes nocturnes mon regard se perd à l’envol macabre Je pars... Errant dans l’immensité des champs... Halte funèbre à cet arbre qui m’incite à me pendre Lueurs d’exil... Nuit morbide... Arbre austère... Climat délétère... Lugubres yeux... Iris caverneux... Sombres arcades... Corde macabre... Funestes corvidés effarouchent l’humanité... Nuisibles protégés par la mort passée |
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4. | L’exil | 05:34 | Show lyrics |
Le jour se lève sur mon intime bilieuse mélancolie que j’inonde de vinasse Trop de larmes de franch’ rancœur ont recouvert ma blafarde face Et plus ermite au coeur qui se lasse que sédentaire de l’humaine race C’est dans l’aurore pâle que j’me casse! ...à travers de verts pâturages, la tête haute je passe Les terres humides de l’aube auvergnate accueillent mes godasses Fier solitaire, je balance en arriere un sale regard rapace Drout devant titubant, dans cette France que j’enlace Voyez ma France! Ma France tire la gueule... C’était le temps des moissons mais dans mon coeur tout est vain Alors Je jouirai de leurs couches, et de mon esprit chauvin Il faut que j’avale cette bouteille! Pour boire mon esprit divin... ...dans l’ultime gorgée de ce grand cru de vin C’était surtout le temps des boissons et mon coeur a le béguin... ...pour cette bouteille que j’avale, du folklore jusqu’au tanin Je finirai ivrogne, chez les vieux vrais Français copains Ah! Cette marche les amis... au bar de notre p’tit patelin Dans ce climat franchouillard, je bois à la lointaine humaine crasse À ma mémoire cafard, ma santé cadavre et à la faible connasse C’est refaisant le monde que je crache sur les abondantes grognasses Et reprenant la route immonde où il drache, j’avance toujours la tête basse... |
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5. | Un saule | 06:11 | Show lyrics |
Que Drame et Beauté ondoient et écorchent l’étang Dont les vagues flots s’offrant aux lueurs du printemps Se meuvent au large à un soleil évanescent Je suis là installant à ce saule ma corde pendante Quelques choucas quittent leurs tours pour cette clairière Enivré serein, je m’arrête aux eaux printanières À des remparts d’arbres, juchés autour ils chantent Je m’étends, le regard vide, les cheveux au vent L’étang trouble ma vision de ses éclats de couleurs Je m’installe à l’ombre de ce saule seul qui pleure... ...sur moi mille branches, comme des cordes vertes qui dansent... ...avec la brise, les feuilles murmurent dans une valse de silence "Nous, cordes et corbeaux, sommes tes seuls amis..." Couvez moi dans votre nid! Il pleuvra tous les jours de ma vie! Épuisé par la soif vivre et l’ivresse de mourir, je m’allonge sous une ondée de glaires Cette averse de branches, ce rideau, ce linceul, c’est mon cimetière Une seule corde m’enlace parmi les mille qui pleuvent et suspendent vacantes Celle nouée, noyée dans les branches, qui me délivre à l’éternel silence |
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6. | Oiseau de malheur | 06:45 | Show lyrics |
"La nuit est tombée sur ma vie qui ne tenait plus qu’à une plume... Alors comment apprendre à voler avec sa dernière mue!" "Le chant du coq? Un coq de roc alors... Car c’est sur un lit de caillasses que ce matin je m’éveille Et c’est la bouteille à la main que je repars À l’Est! Dans les terres, pas vers la mer! J’vais m’servir un verre... Le jour se lève sur mon Iris séparée..." Oiseau de malheur noir qui passe Après l’hivernage, à ta recherche je pars Moi, ermite qui meurt, je traîne sur tes traces Nomade de passage. entraîne cette ballade Traînant en France rurale mon visage Triste, fait figure faible dé coq du village Et depuis lors, assez tombées d’affables larmes À l’aube sans pitié, qu’elles deviennent fatale lame "Gris cafard coupable J’ai des corbeaux dans mon âme J’ai des fourmis dans ma lame Alors pourquoi ne pas mourir? J’vais crever! Pourquoi pas? Affable lame fatale, sans pitié le long de mon bras Ce 20 octobre 2010 à un goût amer de 18 octobre 2009... Affable lame, de sang innocente l’effort Affable lame, décapsule mon poing fort Affable lame, cicatrise..." "Campagne Ma belle campagne! Me revoilà vivant! Une nouvelle aube désirise mon âme sur l’arrogance d’être seul contre tous... Les bras peints de larmes de sang, je repars Un autre jour se lève alors que les corbeaux matinaux escortent cette ballade solitaire... C’est beau Ils sont beaux Une radieuse fin d’octobre m’accueille: je repars une fois encore" Affable lame à présent soit ma meilleure amie Affable lame à présent toi et moi pour la vie Libère au Monde mon sang séché de bonheur Libère au Monde l’immense beauté de nos coeurs |
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7. | Santé nom de freux! | 08:08 | Show lyrics |
Irrite ma bile avec autant d’amères humeurs en cette journée folle lrise les mille becs qui croassent pour qu’un seul étendard vole Vise! Exil dans le ciel, flottent au vent fier les absconses ailes Fratrie viscérale vandale frairie sous le froid français soleil Arrogant vil qui plutôt que mourir xénophobe, capitule des villes Brandit l’extrême audace de partir en exode, dissimule l’exil C’est les humains qui auront l’honneur d’avaler mon irrévérence. Que j’éjacule sous forme de mutisme devant leur ignorance Mon absence chaude dans leurs gorges fait office de liqueur Ma semence d’instinct naturel pour elles ne manque pas de saveur Eux stériles, en auront assez pour inséminer leurs panses Car c’est pas moi qui foutrai dans vos connes ma noble queue Mon silence à l’aube de ma gueule a des relents spiritueux 40 degrés égoïstes pour trinquer à ma con-descendance Surtout loin d’eux ces chiards je veux être un bon paternel, Et merde! Plutôt à mon indépendance verser ma bouteille Amis pour la vie, à Iris seule, comme elle je resterai fidèle, Vivat! À ma liberté enfin, ma bouteille je lève, à la fin je crève! "Santé nom de dieu bon dieu de bordel de merde putain ça fait chier!" |
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8. | Entre chien et loup | 05:31 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
9. | Nuit blanche en allier | 01:44 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "Même si cette idée prématurée qui consistait à vivre aux Noailles fût toute à mon honneur, même si c’était mission suicide et que l’expérience aurait pu m’être fatale, elle ne fût pas vaine: ces deux mois (mi-décembre 2009 / mi-février 2010) passés dans une ambiance glauque de désespoir alcoolisé, une atmosphère quotidienne triste et malsaine d’idées neutres, m’ont permis de composer "À Fleur de plaies" en une nuit d’insomnie. J’en ressors mutilé à jamais mais toujours debout, bien là, bien propre, et prêt à faire du Sale Freux." |
|||
10. | À fleur de plaies | 12:26 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "De nuits blanches en nuits blanches je survis, fracturé dans l’ombre de mes insomnies. Éreinté sans relâche ni ménage, m’inquiétant plus de mes attributs essentiels que de ma santé cadavre, je récolte les élixirs et je bois sans réserve. Assaillant imprudemment et de plein fouet la tourmente désespérée - tremblant anxieux, ruminant nauséeux - je lui fais face avec la peur aux tripes, le coeur gros et l’âme courageuse. Ma consoence mise en péril, en proie aux dures lois acérées du suicide, soumise à un corps fatigué, enivré par ta fermentation des boissons et un esprit grisé, déprimé par l’effervescence des sens... Cet esprit alors enfoncé dans la déprime qui elle-même le gardait bien en éveil... Ces veillées de garde garantissaient l’esprit lucide, inspiré par l’enthousiasmante décréation réalisable, présent pour son propre équilibre de décadence artistique... La sève brute et souterraine s’insuffle alors, froide, et engourdit mes nerfs à fleur d’air. Mon aile empennée, douloureusement déployée, promène ses plumes sur les cordes cruelles. Recueillant alors ces précieux instants encourageants d’exclusivité, c’est ainsi sans soleil que je veille, tard, je veille au sommeil de ma corneille..." |
|||
01:06:16 |
L’exil
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | Guitars, Vocals, Bass, Songwriting |
Charlène | Drums (without tom-toms) |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (backing) (tracks 2, 7), Vocals (track 3) |
Lord Arawn | Vocals (backing) (track 2) |
Iris | Vocals (croaks) (track 7) |
Miscellaneous staff | |
La Sale Famine de Valfunde | Producer, Mastering |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Corbeaux du soir, espoir | 03:20 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Edelweiss | 09:56 | Show lyrics |
C’est front contre front que cette nuit, je m’éveille Moi, solitaire émotionnel, je vis avec ma corneille Femelle qui jalouse les femmes humaines La flamme noire prend forme, celle de la haine Moi, je ressens encore la douceur des pennes Et plus que jamais l’ardeur des peines Isole l’élite froide aux berges de l’œil Cette rive sale est mon Alliér de deuil Ici s’offrent à moi de suicidaires idées, Alors de la lame je leurre les dents acérées Deux peaux se séparent et m’exposent l’os Sourire triste dans l’ombre des eaux Edelweiss Croît le cruor séché du désespoir alcoolisé Lacèrent la peau, les plaies embrasées Ma tête c’est mon âme, mon coeur s’est brisé Ma lame bande à l’idée d’un Vokqre sodomisé Edelweiss Merde qui calque la scène de son pédagogue Claqué sous mon alcool, ma drogue Décalqué par la primitive innocence Je le claque à terre comme mon enfance Sur l’humus gident de rouges tannes vitales Qui fanent mon coeur de troubles véritables Qui ruissèlent le long de l’influent fleuve De mon bras rapace sous les cieux qui pleuvent Ma chair pleure à fleur d’air À fleur de plaies et de nerfs "Avec Iris en secret, fier exerçant l’ancestral Cicatrice discrète, dans mon bras maladroit j’ai mal" |
|||
3. | Freux follet | 06:41 | Show lyrics |
L’oeil ténébreux d’une corneille noire Imprègne de mort cet épais brouillard Qui se déploie sur l’occulte clairière À travers les ruines du cimetière Invitée sous la neuvième pleine lune Plane une nuée d’ailes nocturnes mon regard se perd à l’envol macabre Je pars... Errant dans l’immensité des champs... Halte funèbre à cet arbre qui m’incite à me pendre Lueurs d’exil... Nuit morbide... Arbre austère... Climat délétère... Lugubres yeux... Iris caverneux... Sombres arcades... Corde macabre... Funestes corvidés effarouchent l’humanité... Nuisibles protégés par la mort passée |
|||
4. | L’exil | 05:34 | Show lyrics |
Le jour se lève sur mon intime bilieuse mélancolie que j’inonde de vinasse Trop de larmes de franch’ rancœur ont recouvert ma blafarde face Et plus ermite au coeur qui se lasse que sédentaire de l’humaine race C’est dans l’aurore pâle que j’me casse! ...à travers de verts pâturages, la tête haute je passe Les terres humides de l’aube auvergnate accueillent mes godasses Fier solitaire, je balance en arriere un sale regard rapace Drout devant titubant, dans cette France que j’enlace Voyez ma France! Ma France tire la gueule... C’était le temps des moissons mais dans mon coeur tout est vain Alors Je jouirai de leurs couches, et de mon esprit chauvin Il faut que j’avale cette bouteille! Pour boire mon esprit divin... ...dans l’ultime gorgée de ce grand cru de vin C’était surtout le temps des boissons et mon coeur a le béguin... ...pour cette bouteille que j’avale, du folklore jusqu’au tanin Je finirai ivrogne, chez les vieux vrais Français copains Ah! Cette marche les amis... au bar de notre p’tit patelin Dans ce climat franchouillard, je bois à la lointaine humaine crasse À ma mémoire cafard, ma santé cadavre et à la faible connasse C’est refaisant le monde que je crache sur les abondantes grognasses Et reprenant la route immonde où il drache, j’avance toujours la tête basse... |
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5. | Un saule | 06:11 | Show lyrics |
Que Drame et Beauté ondoient et écorchent l’étang Dont les vagues flots s’offrant aux lueurs du printemps Se meuvent au large à un soleil évanescent Je suis là installant à ce saule ma corde pendante Quelques choucas quittent leurs tours pour cette clairière Enivré serein, je m’arrête aux eaux printanières À des remparts d’arbres, juchés autour ils chantent Je m’étends, le regard vide, les cheveux au vent L’étang trouble ma vision de ses éclats de couleurs Je m’installe à l’ombre de ce saule seul qui pleure... ...sur moi mille branches, comme des cordes vertes qui dansent... ...avec la brise, les feuilles murmurent dans une valse de silence "Nous, cordes et corbeaux, sommes tes seuls amis..." Couvez moi dans votre nid! Il pleuvra tous les jours de ma vie! Épuisé par la soif vivre et l’ivresse de mourir, je m’allonge sous une ondée de glaires Cette averse de branches, ce rideau, ce linceul, c’est mon cimetière Une seule corde m’enlace parmi les mille qui pleuvent et suspendent vacantes Celle nouée, noyée dans les branches, qui me délivre à l’éternel silence |
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6. | Oiseau de malheur | 06:45 | Show lyrics |
"La nuit est tombée sur ma vie qui ne tenait plus qu’à une plume... Alors comment apprendre à voler avec sa dernière mue!" "Le chant du coq? Un coq de roc alors... Car c’est sur un lit de caillasses que ce matin je m’éveille Et c’est la bouteille à la main que je repars À l’Est! Dans les terres, pas vers la mer! J’vais m’servir un verre... Le jour se lève sur mon Iris séparée..." Oiseau de malheur noir qui passe Après l’hivernage, à ta recherche je pars Moi, ermite qui meurt, je traîne sur tes traces Nomade de passage. entraîne cette ballade Traînant en France rurale mon visage Triste, fait figure faible dé coq du village Et depuis lors, assez tombées d’affables larmes À l’aube sans pitié, qu’elles deviennent fatale lame "Gris cafard coupable J’ai des corbeaux dans mon âme J’ai des fourmis dans ma lame Alors pourquoi ne pas mourir? J’vais crever! Pourquoi pas? Affable lame fatale, sans pitié le long de mon bras Ce 20 octobre 2010 à un goût amer de 18 octobre 2009... Affable lame, de sang innocente l’effort Affable lame, décapsule mon poing fort Affable lame, cicatrise..." "Campagne Ma belle campagne! Me revoilà vivant! Une nouvelle aube désirise mon âme sur l’arrogance d’être seul contre tous... Les bras peints de larmes de sang, je repars Un autre jour se lève alors que les corbeaux matinaux escortent cette ballade solitaire... C’est beau Ils sont beaux Une radieuse fin d’octobre m’accueille: je repars une fois encore" Affable lame à présent soit ma meilleure amie Affable lame à présent toi et moi pour la vie Libère au Monde mon sang séché de bonheur Libère au Monde l’immense beauté de nos coeurs |
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7. | Santé nom de freux! | 08:08 | Show lyrics |
Irrite ma bile avec autant d’amères humeurs en cette journée folle lrise les mille becs qui croassent pour qu’un seul étendard vole Vise! Exil dans le ciel, flottent au vent fier les absconses ailes Fratrie viscérale vandale frairie sous le froid français soleil Arrogant vil qui plutôt que mourir xénophobe, capitule des villes Brandit l’extrême audace de partir en exode, dissimule l’exil C’est les humains qui auront l’honneur d’avaler mon irrévérence. Que j’éjacule sous forme de mutisme devant leur ignorance Mon absence chaude dans leurs gorges fait office de liqueur Ma semence d’instinct naturel pour elles ne manque pas de saveur Eux stériles, en auront assez pour inséminer leurs panses Car c’est pas moi qui foutrai dans vos connes ma noble queue Mon silence à l’aube de ma gueule a des relents spiritueux 40 degrés égoïstes pour trinquer à ma con-descendance Surtout loin d’eux ces chiards je veux être un bon paternel, Et merde! Plutôt à mon indépendance verser ma bouteille Amis pour la vie, à Iris seule, comme elle je resterai fidèle, Vivat! À ma liberté enfin, ma bouteille je lève, à la fin je crève! "Santé nom de dieu bon dieu de bordel de merde putain ça fait chier!" |
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8. | Entre chien et loup | 05:31 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
9. | Nuit blanche en allier | 01:44 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "Même si cette idée prématurée qui consistait à vivre aux Noailles fût toute à mon honneur, même si c’était mission suicide et que l’expérience aurait pu m’être fatale, elle ne fût pas vaine: ces deux mois (mi-décembre 2009 / mi-février 2010) passés dans une ambiance glauque de désespoir alcoolisé, une atmosphère quotidienne triste et malsaine d’idées neutres, m’ont permis de composer "À Fleur de plaies" en une nuit d’insomnie. J’en ressors mutilé à jamais mais toujours debout, bien là, bien propre, et prêt à faire du Sale Freux." |
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10. | À fleur de plaies | 12:26 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "De nuits blanches en nuits blanches je survis, fracturé dans l’ombre de mes insomnies. Éreinté sans relâche ni ménage, m’inquiétant plus de mes attributs essentiels que de ma santé cadavre, je récolte les élixirs et je bois sans réserve. Assaillant imprudemment et de plein fouet la tourmente désespérée - tremblant anxieux, ruminant nauséeux - je lui fais face avec la peur aux tripes, le coeur gros et l’âme courageuse. Ma consoence mise en péril, en proie aux dures lois acérées du suicide, soumise à un corps fatigué, enivré par ta fermentation des boissons et un esprit grisé, déprimé par l’effervescence des sens... Cet esprit alors enfoncé dans la déprime qui elle-même le gardait bien en éveil... Ces veillées de garde garantissaient l’esprit lucide, inspiré par l’enthousiasmante décréation réalisable, présent pour son propre équilibre de décadence artistique... La sève brute et souterraine s’insuffle alors, froide, et engourdit mes nerfs à fleur d’air. Mon aile empennée, douloureusement déployée, promène ses plumes sur les cordes cruelles. Recueillant alors ces précieux instants encourageants d’exclusivité, c’est ainsi sans soleil que je veille, tard, je veille au sommeil de ma corneille..." |
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01:06:16 |
L’exil
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | Guitars, Vocals, Bass, Songwriting |
Charlène | Drums (without tom-toms) |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (backing) (tracks 2, 7), Vocals (track 3) |
Lord Arawn | Vocals (backing) (track 2) |
Iris | Vocals (croaks) (track 7) |
Miscellaneous staff | |
La Sale Famine de Valfunde | Producer, Mastering |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Corbeaux du soir, espoir | 03:20 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Edelweiss | 09:56 | Show lyrics |
C’est front contre front que cette nuit, je m’éveille Moi, solitaire émotionnel, je vis avec ma corneille Femelle qui jalouse les femmes humaines La flamme noire prend forme, celle de la haine Moi, je ressens encore la douceur des pennes Et plus que jamais l’ardeur des peines Isole l’élite froide aux berges de l’œil Cette rive sale est mon Alliér de deuil Ici s’offrent à moi de suicidaires idées, Alors de la lame je leurre les dents acérées Deux peaux se séparent et m’exposent l’os Sourire triste dans l’ombre des eaux Edelweiss Croît le cruor séché du désespoir alcoolisé Lacèrent la peau, les plaies embrasées Ma tête c’est mon âme, mon coeur s’est brisé Ma lame bande à l’idée d’un Vokqre sodomisé Edelweiss Merde qui calque la scène de son pédagogue Claqué sous mon alcool, ma drogue Décalqué par la primitive innocence Je le claque à terre comme mon enfance Sur l’humus gident de rouges tannes vitales Qui fanent mon coeur de troubles véritables Qui ruissèlent le long de l’influent fleuve De mon bras rapace sous les cieux qui pleuvent Ma chair pleure à fleur d’air À fleur de plaies et de nerfs "Avec Iris en secret, fier exerçant l’ancestral Cicatrice discrète, dans mon bras maladroit j’ai mal" |
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3. | Freux follet | 06:41 | Show lyrics |
L’oeil ténébreux d’une corneille noire Imprègne de mort cet épais brouillard Qui se déploie sur l’occulte clairière À travers les ruines du cimetière Invitée sous la neuvième pleine lune Plane une nuée d’ailes nocturnes mon regard se perd à l’envol macabre Je pars... Errant dans l’immensité des champs... Halte funèbre à cet arbre qui m’incite à me pendre Lueurs d’exil... Nuit morbide... Arbre austère... Climat délétère... Lugubres yeux... Iris caverneux... Sombres arcades... Corde macabre... Funestes corvidés effarouchent l’humanité... Nuisibles protégés par la mort passée |
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4. | L’exil | 05:34 | Show lyrics |
Le jour se lève sur mon intime bilieuse mélancolie que j’inonde de vinasse Trop de larmes de franch’ rancœur ont recouvert ma blafarde face Et plus ermite au coeur qui se lasse que sédentaire de l’humaine race C’est dans l’aurore pâle que j’me casse! ...à travers de verts pâturages, la tête haute je passe Les terres humides de l’aube auvergnate accueillent mes godasses Fier solitaire, je balance en arriere un sale regard rapace Drout devant titubant, dans cette France que j’enlace Voyez ma France! Ma France tire la gueule... C’était le temps des moissons mais dans mon coeur tout est vain Alors Je jouirai de leurs couches, et de mon esprit chauvin Il faut que j’avale cette bouteille! Pour boire mon esprit divin... ...dans l’ultime gorgée de ce grand cru de vin C’était surtout le temps des boissons et mon coeur a le béguin... ...pour cette bouteille que j’avale, du folklore jusqu’au tanin Je finirai ivrogne, chez les vieux vrais Français copains Ah! Cette marche les amis... au bar de notre p’tit patelin Dans ce climat franchouillard, je bois à la lointaine humaine crasse À ma mémoire cafard, ma santé cadavre et à la faible connasse C’est refaisant le monde que je crache sur les abondantes grognasses Et reprenant la route immonde où il drache, j’avance toujours la tête basse... |
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5. | Un saule | 06:11 | Show lyrics |
Que Drame et Beauté ondoient et écorchent l’étang Dont les vagues flots s’offrant aux lueurs du printemps Se meuvent au large à un soleil évanescent Je suis là installant à ce saule ma corde pendante Quelques choucas quittent leurs tours pour cette clairière Enivré serein, je m’arrête aux eaux printanières À des remparts d’arbres, juchés autour ils chantent Je m’étends, le regard vide, les cheveux au vent L’étang trouble ma vision de ses éclats de couleurs Je m’installe à l’ombre de ce saule seul qui pleure... ...sur moi mille branches, comme des cordes vertes qui dansent... ...avec la brise, les feuilles murmurent dans une valse de silence "Nous, cordes et corbeaux, sommes tes seuls amis..." Couvez moi dans votre nid! Il pleuvra tous les jours de ma vie! Épuisé par la soif vivre et l’ivresse de mourir, je m’allonge sous une ondée de glaires Cette averse de branches, ce rideau, ce linceul, c’est mon cimetière Une seule corde m’enlace parmi les mille qui pleuvent et suspendent vacantes Celle nouée, noyée dans les branches, qui me délivre à l’éternel silence |
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Side B | |||
6. | Oiseau de malheur | 06:45 | Show lyrics |
"La nuit est tombée sur ma vie qui ne tenait plus qu’à une plume... Alors comment apprendre à voler avec sa dernière mue!" "Le chant du coq? Un coq de roc alors... Car c’est sur un lit de caillasses que ce matin je m’éveille Et c’est la bouteille à la main que je repars À l’Est! Dans les terres, pas vers la mer! J’vais m’servir un verre... Le jour se lève sur mon Iris séparée..." Oiseau de malheur noir qui passe Après l’hivernage, à ta recherche je pars Moi, ermite qui meurt, je traîne sur tes traces Nomade de passage. entraîne cette ballade Traînant en France rurale mon visage Triste, fait figure faible dé coq du village Et depuis lors, assez tombées d’affables larmes À l’aube sans pitié, qu’elles deviennent fatale lame "Gris cafard coupable J’ai des corbeaux dans mon âme J’ai des fourmis dans ma lame Alors pourquoi ne pas mourir? J’vais crever! Pourquoi pas? Affable lame fatale, sans pitié le long de mon bras Ce 20 octobre 2010 à un goût amer de 18 octobre 2009... Affable lame, de sang innocente l’effort Affable lame, décapsule mon poing fort Affable lame, cicatrise..." "Campagne Ma belle campagne! Me revoilà vivant! Une nouvelle aube désirise mon âme sur l’arrogance d’être seul contre tous... Les bras peints de larmes de sang, je repars Un autre jour se lève alors que les corbeaux matinaux escortent cette ballade solitaire... C’est beau Ils sont beaux Une radieuse fin d’octobre m’accueille: je repars une fois encore" Affable lame à présent soit ma meilleure amie Affable lame à présent toi et moi pour la vie Libère au Monde mon sang séché de bonheur Libère au Monde l’immense beauté de nos coeurs |
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7. | Santé nom de freux! | 08:08 | Show lyrics |
Irrite ma bile avec autant d’amères humeurs en cette journée folle lrise les mille becs qui croassent pour qu’un seul étendard vole Vise! Exil dans le ciel, flottent au vent fier les absconses ailes Fratrie viscérale vandale frairie sous le froid français soleil Arrogant vil qui plutôt que mourir xénophobe, capitule des villes Brandit l’extrême audace de partir en exode, dissimule l’exil C’est les humains qui auront l’honneur d’avaler mon irrévérence. Que j’éjacule sous forme de mutisme devant leur ignorance Mon absence chaude dans leurs gorges fait office de liqueur Ma semence d’instinct naturel pour elles ne manque pas de saveur Eux stériles, en auront assez pour inséminer leurs panses Car c’est pas moi qui foutrai dans vos connes ma noble queue Mon silence à l’aube de ma gueule a des relents spiritueux 40 degrés égoïstes pour trinquer à ma con-descendance Surtout loin d’eux ces chiards je veux être un bon paternel, Et merde! Plutôt à mon indépendance verser ma bouteille Amis pour la vie, à Iris seule, comme elle je resterai fidèle, Vivat! À ma liberté enfin, ma bouteille je lève, à la fin je crève! "Santé nom de dieu bon dieu de bordel de merde putain ça fait chier!" |
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8. | Entre chien et loup | 05:31 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
9. | Nuit blanche en allier | 01:44 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "Même si cette idée prématurée qui consistait à vivre aux Noailles fût toute à mon honneur, même si c’était mission suicide et que l’expérience aurait pu m’être fatale, elle ne fût pas vaine: ces deux mois (mi-décembre 2009 / mi-février 2010) passés dans une ambiance glauque de désespoir alcoolisé, une atmosphère quotidienne triste et malsaine d’idées neutres, m’ont permis de composer "À Fleur de plaies" en une nuit d’insomnie. J’en ressors mutilé à jamais mais toujours debout, bien là, bien propre, et prêt à faire du Sale Freux." |
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10. | À fleur de plaies | 12:26 | Show lyrics |
(Instrumental) Words from the booklet: "De nuits blanches en nuits blanches je survis, fracturé dans l’ombre de mes insomnies. Éreinté sans relâche ni ménage, m’inquiétant plus de mes attributs essentiels que de ma santé cadavre, je récolte les élixirs et je bois sans réserve. Assaillant imprudemment et de plein fouet la tourmente désespérée - tremblant anxieux, ruminant nauséeux - je lui fais face avec la peur aux tripes, le coeur gros et l’âme courageuse. Ma consoence mise en péril, en proie aux dures lois acérées du suicide, soumise à un corps fatigué, enivré par ta fermentation des boissons et un esprit grisé, déprimé par l’effervescence des sens... Cet esprit alors enfoncé dans la déprime qui elle-même le gardait bien en éveil... Ces veillées de garde garantissaient l’esprit lucide, inspiré par l’enthousiasmante décréation réalisable, présent pour son propre équilibre de décadence artistique... La sève brute et souterraine s’insuffle alors, froide, et engourdit mes nerfs à fleur d’air. Mon aile empennée, douloureusement déployée, promène ses plumes sur les cordes cruelles. Recueillant alors ces précieux instants encourageants d’exclusivité, c’est ainsi sans soleil que je veille, tard, je veille au sommeil de ma corneille..." |
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01:06:16 |
Demain, dès l’aube...
Members | |
---|---|
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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1. | Demain, dès l’aube... | 09:39 | Show lyrics |
"Demain, dès l’aube..." Poem by Victor Hugo (1802-1885) Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. |
|||
2. | L’isolement | 22:58 | Show lyrics |
"L’isolement" Poem by Alphonse de Lamartine (1790-1869) Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ; Il serpente, et s’enfonce en un lointain obscur ; Là le lac immobile étend ses eaux dormantes Où l’étoile du soir se lève dans l’azur. Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres, Le crépuscule encor jette un dernier rayon ; Et le char vaporeux de la reine des ombres Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon. Cependant, s’élançant de la flèche gothique, Un son religieux se répand dans les airs : Le voyageur s’arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N’éprouve devant eux ni charme ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu’une ombre errante Le soleil des vivants n’échauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l’aquilon, de l’aurore au couchant, Je parcours tous les points de l’immense étendue, Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m’attend. " Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou commence ou s’achève, D’un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève, Qu’importe le soleil ? je n’attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, Mes yeux verraient partout le vide et les déserts : Je ne désire rien de tout ce qu’il éclaire; Je ne demande rien à l’immense univers. Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre, Ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ! Là, je m’enivrerais à la source où j’aspire ; Là, je retrouverais et l’espoir et l’amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n’a pas de nom au terrestre séjour ! Que ne puis-je, porté sur le char de l’Aurore, Vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi ! Sur la terre d’exil pourquoi resté-je encore ? Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! |
|||
32:37 |
Demain, dès l’aube...
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Single-sided | |||
1. | Demain, dès l’aube... | 09:39 | Show lyrics |
"Demain, dès l’aube..." Poem by Victor Hugo (1802-1885) Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. |
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2. | L’isolement | 22:58 | Show lyrics |
"L’isolement" Poem by Alphonse de Lamartine (1790-1869) Souvent sur la montagne, à l’ombre du vieux chêne, Au coucher du soleil, tristement je m’assieds ; Je promène au hasard mes regards sur la plaine, Dont le tableau changeant se déroule à mes pieds. Ici gronde le fleuve aux vagues écumantes ; Il serpente, et s’enfonce en un lointain obscur ; Là le lac immobile étend ses eaux dormantes Où l’étoile du soir se lève dans l’azur. Au sommet de ces monts couronnés de bois sombres, Le crépuscule encor jette un dernier rayon ; Et le char vaporeux de la reine des ombres Monte, et blanchit déjà les bords de l’horizon. Cependant, s’élançant de la flèche gothique, Un son religieux se répand dans les airs : Le voyageur s’arrête, et la cloche rustique Aux derniers bruits du jour mêle de saints concerts. Mais à ces doux tableaux mon âme indifférente N’éprouve devant eux ni charme ni transports ; Je contemple la terre ainsi qu’une ombre errante Le soleil des vivants n’échauffe plus les morts. De colline en colline en vain portant ma vue, Du sud à l’aquilon, de l’aurore au couchant, Je parcours tous les points de l’immense étendue, Et je dis : " Nulle part le bonheur ne m’attend. " Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ! Que le tour du soleil ou commence ou s’achève, D’un œil indifférent je le suis dans son cours ; En un ciel sombre ou pur qu’il se couche ou se lève, Qu’importe le soleil ? je n’attends rien des jours. Quand je pourrais le suivre en sa vaste carrière, Mes yeux verraient partout le vide et les déserts : Je ne désire rien de tout ce qu’il éclaire; Je ne demande rien à l’immense univers. Mais peut-être au-delà des bornes de sa sphère, Lieux où le vrai soleil éclaire d’autres cieux, Si je pouvais laisser ma dépouille à la terre, Ce que j’ai tant rêvé paraîtrait à mes yeux ! Là, je m’enivrerais à la source où j’aspire ; Là, je retrouverais et l’espoir et l’amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n’a pas de nom au terrestre séjour ! Que ne puis-je, porté sur le char de l’Aurore, Vague objet de mes vœux, m’élancer jusqu’à toi ! Sur la terre d’exil pourquoi resté-je encore ? Il n’est rien de commun entre la terre et moi. Quand la feuille des bois tombe dans la prairie, Le vent du soir s’élève et l’arrache aux vallons ; Et moi, je suis semblable à la feuille flétrie : Emportez-moi comme elle, orageux aquilons ! |
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32:37 |
Vindilis
Members | |
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Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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1. | Vindilis (Le chant du Ponant) | 11:11 | Show lyrics |
Embarqué grisé, la gueule aux éléments levants, Echappé éploré, aux écumes enlevées aux vents. Médusé par d’imposants, ferments couchants, Levé à l’allure cabrée devant l’astre happant. Débarqué esseulé, l’oeil aux abruptes marées, Dont le sel m’a éclissé de l’Humanité, Pour une virée aux aiguilles noires et ouatées. Havre noir aux écailles griffées d’or, Accores âres à l’escarre d’âme à corps D’acres brouillards et d’écueils rasoirs, Eraillé d’acerbes shales poignards. A ras de montant sans aucun estran, Je descend fervent à flanc de versant. A fleur dévalant, déroulant les brisants, Improvisant ce chant : le chant du Ponant ! Mille falaises escarpées... Le rempart de ma liberté... J’avais l’air des bas-fond, j’avais l’allure bancale, Elle m’avait fait faux bond, elle avait l’amarre instable. Mes haubans aux jusants, jamais plus à son étale, Je larguerai l’ancre branlante, tout au fond des bancs sales. J’ai coupé les ponts avec le monde, sans rencard sur un banc, Du couchant au levant, des ondes au chant du Ponant. Je descends... à flanc de cormorans... En dressant... le chant du Ponant... |
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2. | À flanc de cormorans | 11:11 | Show lyrics |
Oxygène de mer, marrée d’hirondelles, Sirènes des amers, nuée d’ébènes pétréls. Rendez-vous aux airs aussi grands qu’austères, A l’armature du soir tant rêche que sévère. A valser dans l’essaim des sternes pucelles, A me larguer de l’oeil, à vaciller de l’aile. A me narguer à coups de bouteilles pleines, A branler dans les seins des sirènes armoricaines. A coups de bouteilles à la mine gemme, Libellules de brume, quelques vermines que j’aime, Pellicule brune, la nue du soir amène, Aeschne dévêtue, libère au soir malmène. Le chant du cormoran ne s’entend plus depuis cent ans, Ravagé par le raz de marrée du contemporain courant. Les marées noires ont moins pollué le littoral béant, Qu’un seul dee vos descendants et moi pourtant... ...je l’ai entendu céans à l’aurore de Donnant, Ce grand cormoran jouxtant les escarpements. Farouche et fier de pair au Sale Phoenix levant, Solennelle silhouette dans celle de l’onyx couchant. Le coeur ancré en quart au sein du seing insulaire, A bayer aux corneilles sur le buste crépusculaire, Rencard solitaire aux soleils moribonds et déserts, A l’armature légère d’une aria à l’aube rosière. |
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3. | Thrène | 11:11 | Show lyrics |
Par les marches de l’étendue, Rouges encor d’un sang vermeil, La nuit pieuse est descendue Pour ensevelir le soleil. De ses mains ferventes et pures, Elle a couché l’astre vital Dans les somptueuses guipures Du grand linceul occidental, Et voici qu’au gouffre atlantique Où le mort splendide a sombré L’Océan roule son cantique, Son immense Dies irae. Les étoiles, une par une, Piquent leur cierges dans le ciel Et, blanche Antigone, la lune S’incline au tombeau fraternel. Sur sa tristesse sidérale Flottent, en crêpes d’argent clair, Des pans de brume d’où s’exhale Comme un gôut de larmes dans l’air... |
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4. | Le rêve armoricain | 11:11 | Show lyrics |
Embruns de griseries, embruns de mélancolie, Crachent à leurs gueules l’adverse crachin. Ecumes de mépris, écumes faisant fi, D’aplomb dans la bave du bain armoricain. Seuls bruits de nuit, empreintes de mélancolie, Cent réverbères, éclairs autonomes armoricains. Seuls bruits de pluie dont l’onde sonde et fuit, Sur l’ample étendu, gris monochrome et sans fin. Temps bretonnant emprunt de mélancolie, Suinte à leur gueules l’incessant refrain. Temps dégueulant en grains de nostalgie, Aportée de mains, le rêve armoricain. Laissé pour compte sur un lit ressort de varech, La tête dans le voile constellé j’ai comaté. Laissé pour compte sous les perles de Port Maner’h, Le crâne parsemé d’étoiles j’ai rêvé : De lames sulfureuses, de grèves en rivages, De fées déferlantes, de dragons gardiens. De corsages de femmes en formes de naufrage, A portée de seins, le rêve armoricain. A jamais j’y laisserai mon empreinte de mélancolie érotique, Emprunte d’embruns, de grains, de tanin, De crachins de chagrin epicurien et éthylique, A portée de vin, le rêve armoricain. |
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5. | J’ai foutu Sale Freux en l’air | 11:11 | Show lyrics |
Corbin élancé au teint terne qui traîne, Hautain autant en thrènes qu’en cantilènes. Dantesques embruns : le temps écartant les raclures humaines, Des archipels aux allures d’avens. Corbeau sur sa lancée, rivé au long cours distant, Gueulant aux éléments sur le domaine branlant. Attendant attendri a l’écore hauturier, Mal amarré à sa bouteille tantôt écopée. J’aurai aimé accoster et chanter ma veille, Je ne ferai que sombrer et siffler, siffler ma bouteille. Je ne voyais clairement rien d’autre à faire, Je n’aurai jamais cru qu’un trait de riesling ferait l’affaire. *** La bouteille a roulé au cours de la houle, Chenal pour bateaux ivres, aber pour rafiots saouls. Et moi, gardien rogue, à la traîne du phare, Je tire le rideau sur tous ces bâtards. Pour que la mer me tolére, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que la terre me libère, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que la terre me libère, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que la mer me tolére, j’ai foutu Sale Freux en l’air. J’ai griffonné entre deux lampées, aux courants d’air une lettre de papier, Assaisonnée d’une plume salée, d’Entre Deux Mers ornementés. Lettres de détresse et d’infortune, deux vers audacieux sans rancune, S’accordent au passé, aux brisées de mer, brisant les airs d’adieux taciturnes. Pour que la terre me libère, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que l’océan me tolère, j’ai fait la guerre à votre Terre. |
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55:55 |
Vindilis
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Vindilis (Le chant du Ponant) | 11:11 | Show lyrics |
Embarqué grisé, la gueule aux éléments levants, Echappé éploré, aux écumes enlevées aux vents. Médusé par d’imposants, ferments couchants, Levé à l’allure cabrée devant l’astre happant. Débarqué esseulé, l’oeil aux abruptes marées, Dont le sel m’a éclissé de l’Humanité, Pour une virée aux aiguilles noires et ouatées. Havre noir aux écailles griffées d’or, Accores âres à l’escarre d’âme à corps D’acres brouillards et d’écueils rasoirs, Eraillé d’acerbes shales poignards. A ras de montant sans aucun estran, Je descend fervent à flanc de versant. A fleur dévalant, déroulant les brisants, Improvisant ce chant : le chant du Ponant ! Mille falaises escarpées... Le rempart de ma liberté... J’avais l’air des bas-fond, j’avais l’allure bancale, Elle m’avait fait faux bond, elle avait l’amarre instable. Mes haubans aux jusants, jamais plus à son étale, Je larguerai l’ancre branlante, tout au fond des bancs sales. J’ai coupé les ponts avec le monde, sans rencard sur un banc, Du couchant au levant, des ondes au chant du Ponant. Je descends... à flanc de cormorans... En dressant... le chant du Ponant... |
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2. | À flanc de cormorans | 11:11 | Show lyrics |
Oxygène de mer, marrée d’hirondelles, Sirènes des amers, nuée d’ébènes pétréls. Rendez-vous aux airs aussi grands qu’austères, A l’armature du soir tant rêche que sévère. A valser dans l’essaim des sternes pucelles, A me larguer de l’oeil, à vaciller de l’aile. A me narguer à coups de bouteilles pleines, A branler dans les seins des sirènes armoricaines. A coups de bouteilles à la mine gemme, Libellules de brume, quelques vermines que j’aime, Pellicule brune, la nue du soir amène, Aeschne dévêtue, libère au soir malmène. Le chant du cormoran ne s’entend plus depuis cent ans, Ravagé par le raz de marrée du contemporain courant. Les marées noires ont moins pollué le littoral béant, Qu’un seul dee vos descendants et moi pourtant... ...je l’ai entendu céans à l’aurore de Donnant, Ce grand cormoran jouxtant les escarpements. Farouche et fier de pair au Sale Phoenix levant, Solennelle silhouette dans celle de l’onyx couchant. Le coeur ancré en quart au sein du seing insulaire, A bayer aux corneilles sur le buste crépusculaire, Rencard solitaire aux soleils moribonds et déserts, A l’armature légère d’une aria à l’aube rosière. |
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3. | Thrène | 11:11 | Show lyrics |
Par les marches de l’étendue, Rouges encor d’un sang vermeil, La nuit pieuse est descendue Pour ensevelir le soleil. De ses mains ferventes et pures, Elle a couché l’astre vital Dans les somptueuses guipures Du grand linceul occidental, Et voici qu’au gouffre atlantique Où le mort splendide a sombré L’Océan roule son cantique, Son immense Dies irae. Les étoiles, une par une, Piquent leur cierges dans le ciel Et, blanche Antigone, la lune S’incline au tombeau fraternel. Sur sa tristesse sidérale Flottent, en crêpes d’argent clair, Des pans de brume d’où s’exhale Comme un gôut de larmes dans l’air... |
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Side B | |||
4. | Le rêve armoricain | 11:11 | Show lyrics |
Embruns de griseries, embruns de mélancolie, Crachent à leurs gueules l’adverse crachin. Ecumes de mépris, écumes faisant fi, D’aplomb dans la bave du bain armoricain. Seuls bruits de nuit, empreintes de mélancolie, Cent réverbères, éclairs autonomes armoricains. Seuls bruits de pluie dont l’onde sonde et fuit, Sur l’ample étendu, gris monochrome et sans fin. Temps bretonnant emprunt de mélancolie, Suinte à leur gueules l’incessant refrain. Temps dégueulant en grains de nostalgie, Aportée de mains, le rêve armoricain. Laissé pour compte sur un lit ressort de varech, La tête dans le voile constellé j’ai comaté. Laissé pour compte sous les perles de Port Maner’h, Le crâne parsemé d’étoiles j’ai rêvé : De lames sulfureuses, de grèves en rivages, De fées déferlantes, de dragons gardiens. De corsages de femmes en formes de naufrage, A portée de seins, le rêve armoricain. A jamais j’y laisserai mon empreinte de mélancolie érotique, Emprunte d’embruns, de grains, de tanin, De crachins de chagrin epicurien et éthylique, A portée de vin, le rêve armoricain. |
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5. | J’ai foutu Sale Freux en l’air | 11:11 | Show lyrics |
Corbin élancé au teint terne qui traîne, Hautain autant en thrènes qu’en cantilènes. Dantesques embruns : le temps écartant les raclures humaines, Des archipels aux allures d’avens. Corbeau sur sa lancée, rivé au long cours distant, Gueulant aux éléments sur le domaine branlant. Attendant attendri a l’écore hauturier, Mal amarré à sa bouteille tantôt écopée. J’aurai aimé accoster et chanter ma veille, Je ne ferai que sombrer et siffler, siffler ma bouteille. Je ne voyais clairement rien d’autre à faire, Je n’aurai jamais cru qu’un trait de riesling ferait l’affaire. *** La bouteille a roulé au cours de la houle, Chenal pour bateaux ivres, aber pour rafiots saouls. Et moi, gardien rogue, à la traîne du phare, Je tire le rideau sur tous ces bâtards. Pour que la mer me tolére, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que la terre me libère, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que la terre me libère, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que la mer me tolére, j’ai foutu Sale Freux en l’air. J’ai griffonné entre deux lampées, aux courants d’air une lettre de papier, Assaisonnée d’une plume salée, d’Entre Deux Mers ornementés. Lettres de détresse et d’infortune, deux vers audacieux sans rancune, S’accordent au passé, aux brisées de mer, brisant les airs d’adieux taciturnes. Pour que la terre me libère, j’ai foutu Sale Freux en l’air. Pour que l’océan me tolère, j’ai fait la guerre à votre Terre. |
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55:55 |
Trouvère à heures perdues
Members | |
---|---|
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Gwilherm | Drums |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | La ballade d’Estang | 03:58 | Show lyrics |
"Tu te soignes ou tu me quittes..." Je te quitte! |
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2. | Trouvère à heures perdues | 06:02 | Show lyrics |
J’avais quelques plumes en moins de part le pays occitan, Trouvère traînant de Soubère à la balade d’Estang. Sans attache de ta part à l’égard de ma boiteuse tangente, L’injonction rombière me mettra sur la paille en rentrant. Et comme j’ai le drame dans le sang… …J’ai serré la mâchoire à m’en écraser les dents, Le regard illustre et malveillant en même temps. J’ai une passion sans limite pour ton élan désarmant, Pour notre fatale étreinte en départ de gare de Mont de Marsan. Je suis nostalgique même de t’avoir vu partir les bras ballants, De ta moue qui me rendait si dur, si dur, quotidiennement. Il y avait dans l’air comme un autan de changement, Je rêve encor’ éveillé de consommer ta gente faible et ta grande jouissance. Vint ce beau matin ou j’ai dû faire du vent avec nos bras ouverts sur ton âme aussi cosmique que casanière, Tentative dernière pour me retenir sous tes draps contraires à mes heures perdues de trouvère. |
|||
3. | En arrière, vole! | 06:50 | Show lyrics |
Volatile sans défense pris dans les griffes de l’esclavage, Enlève-lui la passion, saborde tout sur ton passage, Freux-paon indépendant en plein retour d’hivernage, Devant l’eau qui stagne, porte aux nues ton envolée sauvage. Elle m’a supplié de plier les ailes, Alors j’ai volé en arrière à deux pas de chez elle. Contempler son absence, belle muse mortelle, Charger au cosmos de lui flanquer l’état de mes ailes. Mes ailes pour toi, je les arracherai, Et maintiendrai béantes mes plaies. Désailé pour toi, la patte je trainerai, À côté de ton oubli je croasserai. Désolé pour toi ! Et pendant qu’elle dormira, moi, je ruinerai ses rêves, Pour qu’à jamais au réveil elle se lève les yeux en pleur. Et pour que mon ombre vole encore dans son sommeil, Je déposerai le bouquet de mes plumes juste à son chevet. C’était un corbeau amputé d’elle qui volait en arrière, Tout handicapé qu’il était par son tirant d’air, Pour une journée entière il serait la voix de Soubère, Ainsi vole ! Vole ! Vole en arrière ! |
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4. | La mal de terre | 07:04 | Show lyrics |
J’ai oublié ma vague mémoire à noyer les sentiments, Je cracherai du sel sur les plaies ouvertes de nos ailes. J’ai largué ta lumière de terre pour atteindre des brouillards d’océan, J’éteindrai les infimes parcelles de ta moindre étincelle. J’ai sacralisé nos retrouvailles de sensuels évanouissements, Je lamperai tes lèvres, tes sautes d’humeurs cousues de fil blanc. J’ai le bec si sale dans le sirop de tes corps ruisselant, Je rechuterai volontiers, planter mon bec en toi mille fois. J’ai brûlé ta politesse sans perde de vue ton astre de nuit luisant, J’éclisserai comme de la mer entière le sel de ton tourment béant. Et pour que mon sabord et ta douleur soient encore plus térébrants, Je sillonnerai une dernière fois, les fossés bancals d’Estang. Et rien que pour donner lieu à la charge sévère de cet air, Un air nécessaire à jeter à la face de l’univers, À embuer les yeux des filles au foyer des chaumières, Je te jetterai comme on jette du lest et lèverai le voile sur mon mal de terre. |
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5. | Vague à l’âme | 11:21 | Show lyrics |
Je prenais l’eau et je prenais le vin, Ramant au loin, ma barque dérivait aux confins. De ce vaste océan exempt de vagues et de vent, Moi, ivre, j’en étais pleinement inconscient. Je prenais la pluie qui guidait le Monde, Ma liberté ici est une épave dans l’onde. Dans l’aveuglant, distant, brouillard incessant, Qui ondoie sur les flots pareils au serpent d’océan. Je reprenais du vin et je pagayerai plus loin, À défaut de regagner la terre ferme et ses bovins. Dérivant lentement dans l’embrun, les algues, Corps vers le large et l’âme à la vague. Quand j’aborderai enfin le continent américain, Je gravirai cette statue pour y laisser mon empreinte, Tout en haut de l’enceinte, je cracherai sur son sein, Pour éteindre sa flamme, ma liberté n’a pas de fin. Je prenais la baille, paré à chavirer, enfin, À deux miles à peine d’une île sonnant ma fin. En lieu de dépouille découverte par quelques estivants, Des morceaux de bois échoués au large d’Ouessant. |
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35:15 |
Trouvère à heures perdues
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Gwilherm | Drums |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | La ballade d’Estang | 03:58 | Show lyrics |
"Tu te soignes ou tu me quittes..." Je te quitte! |
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2. | Trouvère à heures perdues | 06:02 | Show lyrics |
J’avais quelques plumes en moins de part le pays occitan, Trouvère traînant de Soubère à la balade d’Estang. Sans attache de ta part à l’égard de ma boiteuse tangente, L’injonction rombière me mettra sur la paille en rentrant. Et comme j’ai le drame dans le sang… …J’ai serré la mâchoire à m’en écraser les dents, Le regard illustre et malveillant en même temps. J’ai une passion sans limite pour ton élan désarmant, Pour notre fatale étreinte en départ de gare de Mont de Marsan. Je suis nostalgique même de t’avoir vu partir les bras ballants, De ta moue qui me rendait si dur, si dur, quotidiennement. Il y avait dans l’air comme un autan de changement, Je rêve encor’ éveillé de consommer ta gente faible et ta grande jouissance. Vint ce beau matin ou j’ai dû faire du vent avec nos bras ouverts sur ton âme aussi cosmique que casanière, Tentative dernière pour me retenir sous tes draps contraires à mes heures perdues de trouvère. |
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3. | En arrière, vole! | 06:50 | Show lyrics |
Volatile sans défense pris dans les griffes de l’esclavage, Enlève-lui la passion, saborde tout sur ton passage, Freux-paon indépendant en plein retour d’hivernage, Devant l’eau qui stagne, porte aux nues ton envolée sauvage. Elle m’a supplié de plier les ailes, Alors j’ai volé en arrière à deux pas de chez elle. Contempler son absence, belle muse mortelle, Charger au cosmos de lui flanquer l’état de mes ailes. Mes ailes pour toi, je les arracherai, Et maintiendrai béantes mes plaies. Désailé pour toi, la patte je trainerai, À côté de ton oubli je croasserai. Désolé pour toi ! Et pendant qu’elle dormira, moi, je ruinerai ses rêves, Pour qu’à jamais au réveil elle se lève les yeux en pleur. Et pour que mon ombre vole encore dans son sommeil, Je déposerai le bouquet de mes plumes juste à son chevet. C’était un corbeau amputé d’elle qui volait en arrière, Tout handicapé qu’il était par son tirant d’air, Pour une journée entière il serait la voix de Soubère, Ainsi vole ! Vole ! Vole en arrière ! |
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4. | La mal de terre | 07:04 | Show lyrics |
J’ai oublié ma vague mémoire à noyer les sentiments, Je cracherai du sel sur les plaies ouvertes de nos ailes. J’ai largué ta lumière de terre pour atteindre des brouillards d’océan, J’éteindrai les infimes parcelles de ta moindre étincelle. J’ai sacralisé nos retrouvailles de sensuels évanouissements, Je lamperai tes lèvres, tes sautes d’humeurs cousues de fil blanc. J’ai le bec si sale dans le sirop de tes corps ruisselant, Je rechuterai volontiers, planter mon bec en toi mille fois. J’ai brûlé ta politesse sans perde de vue ton astre de nuit luisant, J’éclisserai comme de la mer entière le sel de ton tourment béant. Et pour que mon sabord et ta douleur soient encore plus térébrants, Je sillonnerai une dernière fois, les fossés bancals d’Estang. Et rien que pour donner lieu à la charge sévère de cet air, Un air nécessaire à jeter à la face de l’univers, À embuer les yeux des filles au foyer des chaumières, Je te jetterai comme on jette du lest et lèverai le voile sur mon mal de terre. |
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Side B | |||
5. | Vague à l’âme | 11:21 | Show lyrics |
Je prenais l’eau et je prenais le vin, Ramant au loin, ma barque dérivait aux confins. De ce vaste océan exempt de vagues et de vent, Moi, ivre, j’en étais pleinement inconscient. Je prenais la pluie qui guidait le Monde, Ma liberté ici est une épave dans l’onde. Dans l’aveuglant, distant, brouillard incessant, Qui ondoie sur les flots pareils au serpent d’océan. Je reprenais du vin et je pagayerai plus loin, À défaut de regagner la terre ferme et ses bovins. Dérivant lentement dans l’embrun, les algues, Corps vers le large et l’âme à la vague. Quand j’aborderai enfin le continent américain, Je gravirai cette statue pour y laisser mon empreinte, Tout en haut de l’enceinte, je cracherai sur son sein, Pour éteindre sa flamme, ma liberté n’a pas de fin. Je prenais la baille, paré à chavirer, enfin, À deux miles à peine d’une île sonnant ma fin. En lieu de dépouille découverte par quelques estivants, Des morceaux de bois échoués au large d’Ouessant. |
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6. | - | 03:35 | |
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38:50 |
Trouvère à heures perdues
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Dunkel | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Gwilherm | Drums |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | La ballade d’Estang | 03:58 | Show lyrics |
"Tu te soignes ou tu me quittes..." Je te quitte! |
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2. | Trouvère à heures perdues | 06:02 | Show lyrics |
J’avais quelques plumes en moins de part le pays occitan, Trouvère traînant de Soubère à la balade d’Estang. Sans attache de ta part à l’égard de ma boiteuse tangente, L’injonction rombière me mettra sur la paille en rentrant. Et comme j’ai le drame dans le sang… …J’ai serré la mâchoire à m’en écraser les dents, Le regard illustre et malveillant en même temps. J’ai une passion sans limite pour ton élan désarmant, Pour notre fatale étreinte en départ de gare de Mont de Marsan. Je suis nostalgique même de t’avoir vu partir les bras ballants, De ta moue qui me rendait si dur, si dur, quotidiennement. Il y avait dans l’air comme un autan de changement, Je rêve encor’ éveillé de consommer ta gente faible et ta grande jouissance. Vint ce beau matin ou j’ai dû faire du vent avec nos bras ouverts sur ton âme aussi cosmique que casanière, Tentative dernière pour me retenir sous tes draps contraires à mes heures perdues de trouvère. |
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3. | En arrière, vole! | 06:50 | Show lyrics |
Volatile sans défense pris dans les griffes de l’esclavage, Enlève-lui la passion, saborde tout sur ton passage, Freux-paon indépendant en plein retour d’hivernage, Devant l’eau qui stagne, porte aux nues ton envolée sauvage. Elle m’a supplié de plier les ailes, Alors j’ai volé en arrière à deux pas de chez elle. Contempler son absence, belle muse mortelle, Charger au cosmos de lui flanquer l’état de mes ailes. Mes ailes pour toi, je les arracherai, Et maintiendrai béantes mes plaies. Désailé pour toi, la patte je trainerai, À côté de ton oubli je croasserai. Désolé pour toi ! Et pendant qu’elle dormira, moi, je ruinerai ses rêves, Pour qu’à jamais au réveil elle se lève les yeux en pleur. Et pour que mon ombre vole encore dans son sommeil, Je déposerai le bouquet de mes plumes juste à son chevet. C’était un corbeau amputé d’elle qui volait en arrière, Tout handicapé qu’il était par son tirant d’air, Pour une journée entière il serait la voix de Soubère, Ainsi vole ! Vole ! Vole en arrière ! |
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Side B | |||
4. | La mal de terre | 07:04 | Show lyrics |
J’ai oublié ma vague mémoire à noyer les sentiments, Je cracherai du sel sur les plaies ouvertes de nos ailes. J’ai largué ta lumière de terre pour atteindre des brouillards d’océan, J’éteindrai les infimes parcelles de ta moindre étincelle. J’ai sacralisé nos retrouvailles de sensuels évanouissements, Je lamperai tes lèvres, tes sautes d’humeurs cousues de fil blanc. J’ai le bec si sale dans le sirop de tes corps ruisselant, Je rechuterai volontiers, planter mon bec en toi mille fois. J’ai brûlé ta politesse sans perde de vue ton astre de nuit luisant, J’éclisserai comme de la mer entière le sel de ton tourment béant. Et pour que mon sabord et ta douleur soient encore plus térébrants, Je sillonnerai une dernière fois, les fossés bancals d’Estang. Et rien que pour donner lieu à la charge sévère de cet air, Un air nécessaire à jeter à la face de l’univers, À embuer les yeux des filles au foyer des chaumières, Je te jetterai comme on jette du lest et lèverai le voile sur mon mal de terre. |
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5. | Vague à l’âme | 11:21 | Show lyrics |
Je prenais l’eau et je prenais le vin, Ramant au loin, ma barque dérivait aux confins. De ce vaste océan exempt de vagues et de vent, Moi, ivre, j’en étais pleinement inconscient. Je prenais la pluie qui guidait le Monde, Ma liberté ici est une épave dans l’onde. Dans l’aveuglant, distant, brouillard incessant, Qui ondoie sur les flots pareils au serpent d’océan. Je reprenais du vin et je pagayerai plus loin, À défaut de regagner la terre ferme et ses bovins. Dérivant lentement dans l’embrun, les algues, Corps vers le large et l’âme à la vague. Quand j’aborderai enfin le continent américain, Je gravirai cette statue pour y laisser mon empreinte, Tout en haut de l’enceinte, je cracherai sur son sein, Pour éteindre sa flamme, ma liberté n’a pas de fin. Je prenais la baille, paré à chavirer, enfin, À deux miles à peine d’une île sonnant ma fin. En lieu de dépouille découverte par quelques estivants, Des morceaux de bois échoués au large d’Ouessant. |
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35:15 |
Band ascii art
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