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Les Chants de Nihil
Members | |
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Current | |
ÖberKommander | Vocals (backing), Bass (2019-present) |
Member(bands): Archipelagos, Bestial Nihilism, Gotholocaust, Natremia, Infernal Blast (live) | |
Mist | Guitars, Vocals (backing) (2007-2011, 2016-present) |
Member(bands): Answer from Cygnus, Legion Mortifere | |
Jerry | Vocals, Guitars (2007-present) |
Member(bands): Legion Mortifere | |
Thomas | Drums (2015-present) |
Member(bands): Bestial Nihilism, Gotholocaust, Inkisitor, The Whole Truth, Infernal Blast (live), Ablation, Dark Mare | |
Past | |
Marc | Drums (2009-2011, 2012-2014) |
Member(bands): Hentgarm, Vindland, Belenos (live) | |
Pierre-Louis | Bass (2010-2016) |
Member(bands): Tan Kozh, Introspect | |
Yohann | Guitars (2010-2015) |
Member(bands): A/Oratos, Malysteria, Tan Kozh, Belenos (live), AntiCorpse, Introspect (live) | |
Past (Live) | |
Barved | Bass (2011-2014, 2016) |
Member(bands): Tan Kozh |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | Les six leçons | Demo | 2008 | Show album |
2 | De la gloire | Demo | 2009 | Show album |
3 | Ma plus douce vermine | EP | 2009 | Show album |
4 | La liberté guidant le fer | Full-length | 2010 | Show album |
5 | Propagande érogène | Full-length | 2011 | Show album |
6 | Armor | Full-length | 2015 | Show album |
7 | Dix ans et demi de lutte contre le mensonge, la stupidité et la sobriété | Full-length | 2017 | Show album |
Les six leçons
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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June 2008 | Dernier Bastion | DB003 | Cassette | Limited edition |
January 8th, 2017 | Independent | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Mist compte d’Erebus | Bass, Keyboards |
Jerry der Frenetikmeister | Guitars, Vocals |
Guest/Session | |
Mist | Vocals (tracks 3, 6) |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Artwork, Recording |
Mist | Lyrics, Recording |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Rouge comme tes lèvres | 09:47 | Show lyrics |
L’idole de la Synchronicité m’observe quand je m’endors Je veux plonger dans la neige de l’aurore, dans des insectes par milliers La beauté d’une main moite, rouge comme tes lèvres Une reconquête géniocrate, rouge comme tes lèvres L’écrasais un escargot par mégarde quand le tourment m’a frappé de son urine glaciale C’est une masse d’air que je serre chaque soir Je suis le racolleur des lucioles, je vois l’art en chacune Comment gagner votre confiance, en invoquant une nouvelle Trinité ? Grim, Ginger, Jubilee, laissez-moi vous approcher Tes lèvres rouges je les sens d’ici... je sens la luciole ! Les Chants de Nihil ou de la Frénésie, les chants de l’alcool Nous, les sbires de l’incarnation du lombric venons baver sur vos petites gueules de saintes énigmatiques... |
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2. | La pratique au service de la théorie | 10:06 | Show lyrics |
Attrape cette torche et allume mon bûcher Prends garde à mes mains baladeuses Pourtant tu aimais combattre avec moi, nous formions la FMA Elle pleurait quand nous sommes morts Mais nous en voulait encore. Elle a hurlé: «je vous déteste mais ne peux vous quitter» Ahhh... j’ai pris un remontant, L’humeur me vient, à bas les déserteurs Mort aux phallocrates, gloire à l’esthétique humide Je briserai ta tronche comme une vague sur un rocher Défoncés jusqu’à la moelle et pleurant de rire on écrasera nos clopes contre ta peau puant l’essence Mais à cette heure je suis enjoué ; ma collection de dents de chat a fugué de mon armoire et pourtant j’ai le sourire... à croire que je suis dingue ! Tous à vos pioches ! Creusons dans la sale race ! J’ai mordu dans ma langue, c’est une sale entaille Je déguste la saveur du sang, une soupe de mes fluides Tout gicle de mes orifices et remplit une baignoire Les rats d’égout se noient dans l’écoulement |
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3. | Le remède contre l’aliénation | 10:00 | Show lyrics |
Des jeunes se balancent d’un pont ou se pendent dans leur chambre d’internat, parce qu’ils sont touchés par les malheurs des hommes. Je suis celui qui emploie la puissance d’un art violent au nom de la liberté de l’homme et de l’espérance. Mais à ceux qui se donnent la mort, Soyez maudits sales crevards de merde Votre misère mentale va de paire avec la faiblesse la faiblesse de la race des larves, bande de pourris On assume sa condition, on se dresse avec fierté On pense aux moins chanceux et on se tait Le remède contre l’aliénation: un grand verre plein d’humilité et de rationalisme |
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Side B | |||
4. | Leçon n°4 | 03:29 | |
(loading lyrics...) | |||
5. | Le dard d’une sale guêpe dans mon oeil | 09:33 | Show lyrics |
Une nouvelle plaie sous forme d’une nuée bruyante C’est un monastère de corbeaux tonsurés Certaines nécessités nous font gerber Nous, génération fière et dénaturée Le dard d’une sale guêpe dans mon oeil écrasé par l’oeuvre au service de la démesure Tous, illustres bâtisseurs, margraves des bois le feu à la main, la procession contre toi Lâchez les enfants de coeur et venez vous battre Le sceptre à une main, vos vieux os à traîner Prouvez votre foi: maudissez les hommes libres Vos verges ouvriront nos tabernacles |
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6. | Comme tu brilles | 13:33 | Show lyrics |
C’est une luxueuse fin que je t’offre là Pourtant tu te plains toujours à mes pieds mais qui d’autre que moi pour sonner le glas ? Tu n’es qu’une plaie à jamais refermée As-tu pensé une seule fois dans ta vie ? T’es tu déjà demandée si je souffrais ? Ah, comme je te hais ma pauvre chérie ! Tu m’illumines d’avantage du fond de ce gouffre Comme tu brilles, comme tu brilles... Est-ce ton œil ? Seraient-ce tes crocs ? Comme tu brilles, comme tu brilles... Je t’ai aimé à détruire ma vie, et tu payes De l’ivresse à la hantise pure, je n’ai jamais ressenti une telle libération Te rends-tu vraiment compte de ce que j’ai vu ? Toi, implorant mon pardon, tes membres sectionnés |
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56:28 |
De la gloire
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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May 2009 | Dernier Bastion | DB008 | Cassette | Limited edition |
January 8th, 2017 | Independent | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Mist | Bass, Keyboards |
Jerry | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Artwork, Recording |
Mist | Recording |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Introduction | 02:39 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Dame silence | 08:23 | Show lyrics |
Je suis comme je le peux... Viens là que je te serre dans mes bras marqués par Dame Silence Est-ce parce que tu mouilles que tu glisses ? Je me vois obligé de planter les griffes Mais plus je serre plus tes tentacules m’étranglent. Nous voilà maintenant mon frère et moi en pèlerinage dans le néant entre les morts et les presque morts. Les neurones sautent à chaque gorgée, mais qu’importe... quand chaque soir on danse avec Dame Silence Nous sommes les frères du soleil gelé... Dame Silence Nous sommes les frères de la mer hypnotisée... Dame Silence On te rentre dedans pour un peu de réconfort, Dame Silence Et nous nous emboîtons comme des poupées russes, Dame Silence C’est le désaccord complet les cordes scient nos doigts La chair est figée dans nos assiettes pleines de cendres Dame Silence, viens-nous en aide aspire ma sève en perdition, fais toi gonfler les entrailles et transmet ma voix... |
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3. | Allégorie de la lèpre | 06:31 | Show lyrics |
Lépreuse violée par les mouches ton corps éparpillé sur toute la Terre Si l’âme existe, tu la couvres désormais... Allégorie de la lèpre sous forme d’essaim carnivore Ses seins creux maintenant, son épiderme liquéfié mais je suis le ver logé dans son vagin |
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Side B | |||
4. | La liberté guidant le fer | 12:51 | Show lyrics |
Un mètre quatre-vingt d’acier rouillé exécutent des va-et-viens dans l’incubateur de la vierge La Liberté, guidant le fer, venge tous les dissidents Marche au son des trompettes, pour une guerre légitime Salive inflammable, porte notre rage! Enfonçons la gueule des moines à s’en briser les phalanges, à s’en faire claquer les dents en dépucelant les nonnes Je donne la main à la Faucheuse, ce petit bout de fille déjà dangereux Elle en veut au monde entier, rêve d’ordre et de gaité Mais elle naquit dans un monde obscur où le criminel est vénéré Elle deviendra Liberté, comme je t’aime... comme je t’aime... Je rêve du jour où, bouillonnants, on explosera à chaque agression Les vêtements cachant nos lames, nous ne serons plus des poupées mais des grenades Je pense à demain où, impatient, je promènerai Liberté dans la nef L’oriflamme à figure d’ange Fillette, puisse-tu nous inspirer Et si l’on parvient à nous enfermer, je pourrais toujours te redessiner Une craie, un charbon ou même mon sang pour entretenir ma fécondité Je suis ma propre nourriture, tu es ma raison d’être Guide le fer à travers ce qui remue... ce qui pue la sueur, la galle de la communauté La mort dans l’âme... Fais couler cette chair infectieuse en direction des égouts, que survoleront, précédées de scintillements, les lucioles de mes rêves Guide le fer à travers chaque nuisance sonore ou visuelle, profonde ou superficielle et enseigne-moi comment détruire de façon optimale Je sais déjà sourire quand j’ai mal alors ne perdons plus de temps, Liberté, conduits-moi, moi et mes enfants |
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5. | Clarté de la pluie | 07:11 | Show lyrics |
Ruisselant mais desséché, parcourant les plis de la ville, je perds mon temps. Voici le chant de la vieillesse, de la nostalgie, de l’oubli Et ma matière grise me joue des tours, et mes souvenirs meurent noyés dans l’illusion. Je subis l’érosion d’une pluie incessante Est-ce mon corps ? Pour combien de temps encore ? Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil Mon doux Microbe, ne me gaspille pas. Dans mon ascension je vais vers l’absolue pureté ! La clarté de la pluie me lave de toute envie. Mon dernier repas, entouré d’étoiles ailées. Je lève mon verre et crie. |
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37:35 |
Ma plus douce vermine
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
August 20th, 2009 | Dernier Bastion | DB010 | CD | Limited edition, Digipak |
September 29th, 2008 | Dernier Bastion | DB010 PROMO TAPE | Cassette | Limited edition |
January 8th, 2017 | Independent | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Frenetikmeister | All instruments, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Lyrics, Recording |
Tracks | |||
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1. | La paresse exaltée | 07:12 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Ma plus douce vermine | 12:13 | Show lyrics |
Je cherchais Orion entre les feuilles de chêne déchaînées, sujettes au souffle insatiable Mais en luttant, le marais m’aspirait j’ai donc refais ma vie d’un battement de cil J’y ai vu ma plus douce vermine, la gravité repoussante des sentiments. L’inspiration m’encrasse les yeux et le décompte me vide de toute énergie. Je ne suis qu’une vapeur à condenser, à lier à vos pleurs, pour l’éternité. Nous devons le souhaiter, plus que tout ce cercle de vie en autarcie. Je le veux, ce domaine tant mérité, cette terre de culture esthétique. J’entretiendrai les mauvaises herbes en ce jardin une composition florale de félines déracinées Nous devons le souhaiter, plus que tout ce goût de la victoire éclatante Je le veux, ce domaine tant mérité, et ceux qui, avec moi, sortiront du marais J’entretiendrai les mauvaises herbes en ce jardin une composition florale de félines déracinées |
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3. | Le sucre | 19:30 | Show lyrics |
L’ultime contact entre nos langues, salive de panthère contre salive d’ange. Dans un torrent de sueur luisante, accepte-moi, je veux voir bouillir ta peau sentir s’essouffler ton cœur Sucre dissout dans la marée noire, par voie cutanée ? non ! je vais te boire Mes encres sèchent en virant au rouge qu’importe ce que je griffonne, même si c’est ton testament. Car je le sens s’essouffler... ton cœur ! C’est ton miel qui me glisse dans le fond de la gorge, Luciole ! Mon corps est prêt à t’assimiler comme le plus doux des desserts ! C’est ainsi que je vous baise, acceptez-moi C’est ainsi que je vous baise, accepte-le |
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4. | Ekklesia | 13:15 | Show lyrics |
Assemblée en recueillement fixée sur les mamelles de Venus Comme la douche sous ton lait est salvatrice ! Voyez en cette femme-là la muse de l’Ekklesia c’est elle qui doit bercer les enfants au dessus de nos flammes jadis nécessaires L’assemblée de la flamme purificatrice (bis) Admirez comme ma volonté est grande, comme mes inspirations sont lointaines, comme mes vagabondes sont belles... |
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52:10 |
La liberté guidant le fer
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
April 2010 | Dernier Bastion | DB012 | CD | |
2010 | Dernier Bastion | DB012 PROMO TAPE | Cassette | |
January 8th, 2017 | Independent | Digital | Bandcamp |
Members | |
---|---|
Band members | |
Marc | Drums |
Mist | Guitars, Bass |
Jerry | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Mist | Photography, Recording, Mixing |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork, Recording, Mixing |
Tracks | |||
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1. | Dame silence | 08:24 | Show lyrics |
Je suis comme je le peux... Viens là que je te serre dans mes bras marqués par Dame Silence Est-ce parce que tu mouilles que tu glisses ? Je me vois obligé de planter les griffes Mais plus je serre, plus tes tentacules m’étranglent. Nous voilà maintenant mon frère et moi en pèlerinage dans le néant entre les morts et les presque morts. Les neurones sautent à chaque gorgée, mais qu’importe... quand chaque soir on danse avec Dame Silence Nous sommes les frères du soleil gelé... Dame Silence Nous sommes les frères de la mer hypnotisée... Dame Silence On te rentre dedans pour un peu de réconfort, Dame Silence Et nous nous emboîtons comme des poupées russes, Dame Silence C’est le désaccord complet les cordes scient nos doigts La chair est figée dans nos assiettes pleines de cendres Dame Silence, viens-nous en aide aspire ma sève en perdition, fais toi gonfler les entrailles et transmet ma voix... |
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2. | Là où nous sommes les rois | 05:35 | Show lyrics |
Au pays de la médiocrité : des gens de la grisaille. Un ballet de bulles au goulot, autant de notes à cette ethylophonie. Là où nous sommes les rois nous assomment air et houle, alliés pour descendre même les abonnés à un Automne permanent. Monarques de l’attente dans un humour forcé, comme des charognards en manque de vivant. Par l’album de la pluie et ce son de vérité, aimeraient créer l’orage balayant leurs tourments. Mais où cuver en paix sans toit pour s’abriter ? Où déverser sa vase mentale sans l’irréalisme des Chants ? Là où nous sommes les rois sommes aussi condamnés, car y gronde la révolte par litres pétillants. |
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3. | La liberté guidant le fer | 11:36 | Show lyrics |
Un mètre quatre-vingt d’acier rouillé exécutent des va-et-viens dans l’incubateur de la vierge La Liberté, guidant le fer, venge tous les dissidents Marche au son des trompettes, pour une guerre légitime Salive inflammable, porte notre rage! Enfonçons la gueule des moines à s’en briser les phalanges, à s’en faire claquer les dents en dépucelant les nonnes Je donne la main à la Faucheuse, ce petit bout de fille déjà dangereux Elle en veut au monde entier, rêve d’ordre et de gaité Mais elle naquit dans un monde obscur où le criminel est vénéré Elle deviendra Liberté, comme je t’aime... comme je t’aime... Je rêve du jour où, bouillonnants, on explosera à chaque agression Les vêtements cachant nos lames, nous ne serons plus des poupées mais des grenades Je pense à demain où, impatient, je promènerai Liberté dans la nef L’oriflamme à figure d’ange Fillette, puisse-tu nous inspirer Et si l’on parvient à nous enfermer, je pourrais toujours te redessiner Une craie, un charbon ou même mon sang pour entretenir ma fécondité Je suis ma propre nourriture, tu es ma raison d’être Guide le fer à travers ce qui remue... ce qui pue la sueur, la galle de la communauté La mort dans l’âme... Fais couler cette chair infectieuse en direction des égouts, que survoleront, précédées de scintillements, les lucioles de mes rêves Guide le fer à travers chaque nuisance sonore ou visuelle, profonde ou superficielle et enseigne-moi comment détruire de façon optimale Je sais déjà sourire quand j’ai mal alors ne perdons plus de temps, Liberté, conduits-moi, moi et mes enfants |
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4. | Clarté de la pluie | 07:04 | Show lyrics |
Ruisselant mais desséché, parcourant les plis de la ville, je perds mon temps. Voici le chant de la vieillesse, de la nostalgie, de l’oubli Et ma matière grise me joue des tours, et mes souvenirs meurent noyés dans l’illusion. Je subis l’érosion d’une pluie incessante Est-ce mon corps ? Pour combien de temps encore ? Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil Mon doux Microbe, ne me gaspille pas. Dans mon ascension je vais vers l’absolue pureté ! La clarté de la pluie me lave de toute envie. Mon dernier repas, entouré d’étoiles ailées. Je lève mon verre et crie : Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil |
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5. | Manifeste (ma politique) | 05:19 | Show lyrics |
Ma politique est Harmonie Elle scintille et fait mauvais genre Silencieuse, que je l’entende Et de l’âme lui rende le génie. Concernant son antithèse, Ma politique - ne vous déplaise - Est d’en jouer comme d’un hochet Pour communiquer avec un nouveau-niais Je ne suis pas de ceux Qui de ce jeu ne sont Quand l’optique interdite D’un verdict change en cons. Ma politique prend des initiatives A des tendances hyperactives Élitiste, mais l’amie des bêtes, Ma politique s’appelle Juliette ! La première marche résumera mon propos réformiste. Nous unifierons les sœurs de l’extrême émotion, à jamais ! La première marche résumera mon propos réformiste. Elle portera l’édifice du mouvement humble et vengeur ! Fouettés par la pluie, bercés par l’alcool Tout est jaune ici quand la nuit nous isole. Manifeste à la vie ton insultante ivresse Car demain sera gris, le gris de la paresse. |
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6. | La dévastation par les iris | 11:05 | Show lyrics |
Traînant ma carcasse au milieu d’une prairie, l’herbe cotonneuse glisse entre mes orteils. J’aimerais y voir clair mais demeure étourdi par l’assaut aérien d’un escadron d’abeilles. J’ai déjà les couleurs malgré qu’il fasse nuit, et cette épaisse pluie a goût de caramel. Mortelle errance sur cette plaine infinie ! Pas d’issue mais au loin : cette lueur m’appelle... Soudain ma vue revient, je vois ce qui m’attend, quand vient se joindre un son à la brillante force : D’une armée de fauves conduite par un gosse gémit une tigresse excitée par le vent. Ce troupeau déferlant, aux iris éclatants, dévaste sous son pas par mille feux féroces ! Il souffle mes habits, décolle les écorces, galope autour de moi en défiant le temps. Encerclé par ces bêtes éructant des sulfures, je révère l’enfant qui ricane haut et fort, d’une langue féline accepte un baiser pur, qui m’invite à grimper dans le carrosse en or. Le cortège manœuvre et trace à vive allure, d’un battement de cil nous sommes à bon port. « Ma reine aime ta voix au bord de la rupture » susurre le gaillard dont s’efface le corps... Soudain les portes s’ouvrent et s’échappe un nuage qui me pousse à l’orgasme en caressant mes flancs. De sa truffe humide me hâte un gros chat blanc jusque devant la reine aux pupilles sauvages : « Tes chants secouent mes murs, causant de grands dommages, en légat général je te voudrais pourtant... pour instaurer chez toi un régime puissant qui répandrait mon art d’un brûlant nettoyage. » Quelques années plus tard la foule est devant moi les rues sont dévastées, j’admire le brasier. Surplombé d’un ciel rouge, à mon tour de parier sur un peuple de fauves en leur montrant la voie. Siégeant à mes côtés : mes frères d’autrefois, et mes trois nymphomanes à peine libérées. Quand à la jeune reine errant dans mes pensées Fut-elle réelle ou non, j’appliquerai sa loi. |
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7. | Les envies solaires | 04:47 | |
(loading lyrics...) | |||
53:50 |
Propagande érogène
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
October 2011 | Dernier Bastion | DB017 | CD | |
October 2011 | Dernier Bastion | DB017 | CD | Limited edition, Slipcase |
January 8th, 2017 | Independent | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Marc | Drums |
Pierre-Louis | Bass (fretless) |
Jerry | Guitars, Vocals |
Guest/Session | |
Black Messiah | Vocals |
Yohan "Aktivist" | Vocals, Lyrics (additional) |
Loïc Cellier | Vocals |
Mist | Vocals |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork |
Tracks | |||
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1. | Le triomphe | 02:13 | Show lyrics |
(Instrumental) Les hommes érigent des maisons, Les enfants, des châteaux de cendre, L’avenir entre leurs mains tendres. Car aujourd’hui nous triomphons. Les hommes érigent des maisons, Les enfants, des châteaux de cendre. |
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2. | Dissidence décadente | 07:27 | Show lyrics |
Râle de caste sale Éructant sa becquée Annonce l’espéré Sursaut occidental. Compte-à-rebours fatal Des nations maternées, Trotteuse mise à mal Tu parais essoufflée ! Nous promettons la fin de cet âge malsain Où l’Homme intègre était la victime. Rendons leur place aux enfants de putain ! De la puissance créatrice de nos mains, À celle de nos parties intimes... Dictons la Loi par violents coups de reins ! Dissidence coupable, C’est ton sang lié de suie Que la Terre vomit Sous nos pas implacables. À tous les misérables, J’accueille les repentis : Même le plus pourri Déchet est recyclable. Crachez dans les trompettes, Face à ces champs souillés. Aux baïonnettes ! Nous venons moissonner. Faisons tomber les têtes Comme on fauche les blés ! Cendres aux âcres arômes de cochon rôti Retombent comme neige, et renaît le soleil ! Décapant les carcasses et nous, tout ébloui, Envahis d’une joie qui n’a pas son pareil. Que cette mélopée se fasse ouïr bientôt Dans les troquets de l’Ouest, entre deux verres de vin. Que vos filles et fils l’entonnent le cœur gros, Leurs regards pétillants tenant tête au destin. |
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3. | Félonne | 07:21 | Show lyrics |
Tapie dans l’ombre et dans la crasse, Prête à bondir sur le geôlier, Qui sa fierté voudrait noyer Loin des yeux de la populace. Crinière rouille et crocs rasoirs, Mais toujours ce regard salace... Tapie dans l’ombre et dans la crasse, Cuisses chaudes et de crasse noires. Globes vermeils sur face exsangue Exhortent le plus pieux des hommes À s’enfoncer dans le rectum Ses plats sermons et autres harangues. Enfin libre, tu ronronnes, Anarchique félonne. Figure de proue délurée, Emprisonnée injustement Pour, sur le seuil du parlement, S’être exploré le bénitier. Dévorant la vie, gloutonne, Insolente félonne ! Dés que j’ai pu te délivrer, N’as plus souffert de ta beauté. Prends place entre tes deux sœurs et Retrouvons-nous la nuit tombée ! Enfin tout à toi ! Et après Que t’aies fait honneur au banquet Et cent fois trinqué ; à présent, Dans quoi veux-tu planter les dents ? Lorsque ta nature sauvage Engloutira tes sentiments Sans un remords, j’en suis conscient, Déserteras notre équipage. Ô trop farouche félonne... ... ma félonne féline. |
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4. | Les reines de verre | 07:56 | Show lyrics |
Nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un - Murmures haletants s’embrumant de nos lèvres, Condensant le désir sur nos gorges, la fièvre Immolant la raison - n’abattrez mon entrain ! Puis j’en renverse une et la matraque au gourdin, Remuant ses tréfonds, sentant monter les eaux Et sa carotide grimper à l’allegro Quand ma langue quitte son buste cristallin. Les deux autres accolées, du spectacle témoins, Pour leur sœur tourmentée lassées de compassion, Tentent d’intervenir, non sang quelque intente De traînasser un peu et de jouer des mains. Mais nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un... "Qui d’entre-vous s’est assise sur mon visage ?" Alors que, plus bas, m’assaille une anthropophage... Ainsi s’engage ce tumulte libertin. Nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un... Lorsqu’un brûlant fourreau autour de mon organe S’enrobe et se dérobe, agitant la diaphane Silhouette soufflant : "fais de moi ta catin !" La cadette n’osait discourir ce matin. Elle saisit pourtant ce curieux microphone, Y draine le sang puis l’humecte et s’en bâillonne ; Enfin le conduit en ses plus secrets jardins. Au bout de la nuit, à force de va-et-vient, Muqueuses sont éponges et reins tant enfoncés, Semblables au sable fin de plaisir consumé. Ainsi vitrifiées, mes reines au fécond bassin ! |
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5. | Fête de la fédération | 06:31 | Show lyrics |
Jerry : Les plumes d’or scintillent autour de moi, au zénith de l’an un, jour premier. Sur l’esplanade vous saluons, nous, frondeur fédérés. Plus intense encore est l’éclat de la sueur perlant sur vos fronts levés, d’une trop ancienne gangrène désormais lavés. Black Messiah : Grand accusateur de l’hexagone au crépuscule du millénaire de la Rébellion, j’ai porté la blasphématrice dynamique des sons. Au front de la guerre, contre les ouailles dans leur tranchée, nous et nos chères têtes blondes leur pisseront au visage, du toit du monde. Jerry : Par nos membres, elle est défaite, l’Hypocrisie gavant les oies à outrance ; dans l’entonnoir ils déversaient leur tolérance. Désormais elle leur rentre par la raie et retrouve sa place naturelle dans la fange, qui, incessamment sera foulée par nos phalanges. Black Messiah : Du vide informe j’ai extrait la quintessence, avec mes pairs attendant le règne de l’excellence ; et à présent un humble patriarche, j’observe la renaissance, accueillant à bras ouverts cet éminent serpent qui pénètre nos secrètes essences avec le poison séminal qui ensemence le monde. Loïc Cellier : En ces terres païennes j’ai cherché un écho à mon âme, par la solitude sereine et le Carnyx pour Oriflamme. Yohan ’aktivist’ : Par ta voix c’est ma langue indocile qui claque, bien qu’elle chantait déjà quand j’errais en falot, et ainsi me sortit de mon puant cloaque. Par tes accords notre harmonie se forme ; union des frères en un commun berceau. De Scènes en Cènes alcoolisées s’éteint mon passé morne. Loïc Cellier : En père aimant j’ai célébré d’un culte toujours égal ma nature celte en fer forgé, qui au pieux paraît infernale. Mist : Des premières ébauches de l’édifice au matin de son instauration ; j’ai œuvré ivre à sa modernisation. A coup d’algorithmes sous pression, j’en administre désormais la vitrine où, médiatiquement, la Commune se décline. |
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6. | Le verdict | 02:55 | Show lyrics |
(Instrumental) Et les voilà, syphilitiques Sisyphes, voleurs de vie de notre bonheur ! Fouillant les poubelles de l’histoire... Parasites paralysant nos forces vives d’inertie contagieuse. Ils rampaient, les lâches, et ils ramperont encore ! Ils garderont les cilices qu’ils nous destinaient, quand nous trinqueront à notre victoire millénaire ! Ici nous planteront à jamais la bannière des enfants de putains que nous sommes tous ! Nous vénérerons l’insolence libératrice ! L’ivresse ! La gerbe ! Oui nous gerberons tout, tout ce que nous tenons d’eux ! Et ils ingéreront cette gerbe et appelleront : "Le corps de Dieu" ! Qu’ils soient condamnés à baver leur rage impuissante, rampant, devant les seuls maîtres qu’ils ont en horreur ! Qu’ils quémandent ce qu’ils ne dispensaient pas ! Qu’ils nous fuient, comme les fuient les rats ! Qu’ils soient jetés à bas de la grande route, et roués de coups par qui voudra ! |
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7. | Propagande érogène | 09:29 | Show lyrics |
Des vallées des terres de l’Ouest Surgirent les chattes d’éther, De l’Ouest elles s’échappèrent. Elles vinrent à moi, corps célestes Joignant mes nocturnes pubères Au gré des vents stellaires... « L’ardente et grandiose lubie, Ralliant mes frères et ces Dames à ma suintante hystérie, Devait s’opérer par les flammes ! Tel un faisceau, sommes unis Pour prononcer l’ultime blâme... Mais, de la jeunesse enhardie, Au loin, se pointe l’oriflamme ! » Alors que les fourmis séparent Les vieillards rôtis en lambeaux, Les feux désormais se déclarent Dans la pupille des jeunots. Curieux écho de la victoire Sur ce croustillant tapis chaud ! « Ma milicieuse Malice, Cette cyclique violence, Musicalement manigance Une campagne épuratrice : L’ouverture au rythme propice à l’accouplement en cadence. » Aux sévères tambours s’entrechoquent les corps, S’éclaboussant d’amour dans l’effort. Moites peaux de velours, luxuriantes flores Détrempées que je bourre aux aurores. Ce voile licencieux tombant sur le credo ; Puritains de Dieu, craignez notre commando ! Face aux bigotes dégainons les braquemarts, D’un éclat de rire et de fluides Communards ! Que l’aigle ivrogne surplombe l’Hôtel des vils Prophètes de la Commune des Chants d’Nihil ! L’empire de la vertu périclite au risque D’émoustiller un peu trop – mais jamais assez – La foule, raide au matin, toute retournée, Et beuglant à l’unisson : « Prends-moi fort, Jerry ! » Kapellmeister déchargeant fluides mélodies, Mon cahier des charges : « à chaque bouche, son fifre ». à la tête, au cul et qu’ça glisse et qu’on s’empiffre En c’te veillée balbutiant : « Prends-moi fort, Jerry ! » Tout ce que je vous tends, avalez goulument... ...l’appétit vient en mangeant ! Sécrétion puissante qui fait fondre les chaînes, Les chants d’ l’hymen... Propagande érogène ! |
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8. | Du feu et des étoiles | 08:24 | Show lyrics |
Nous avons espéré l’étincelle naissant Du néant abyssal, cet indolore amant Et l’espace infini unifiant les corps Et l’amour tournoyant, le vertige des forts Et l’étoile mourante annonçant de son chant Le lever du soleil en fanfar’ de chaleur Et la lune moqueuse attirant dans son champ L’austère astéroïde de charmantes rondeurs. Nous avons tous marché sous un même étendard Soulevant la poussière de déserts si moroses Le plantant tel un arbre élevant un peu tard Ses branches vers le ciel qui d’une pluie l’arrose Nous avons élevé des bois denses et profonds Pour y voir prospérer des clairières plaisantes S’étendre enfin par terre et de tout notre long Pour mieux se délecter des étoiles filantes. Nous avons tous marché sous un même étendard Soulevant la poussière de déserts si moroses Le plantant tel un arbre élevant un peu tard Ses branches vers le ciel qui d’une pluie l’arrose Nous avons allumé le brasier de l’orgueil Pour le faire s’élever en volutes célestes Sur les humbles racines renaissant du cercueil D’une raison impure que l’en-deçà délaisse Que nos feux scintillants répondent au ciel nocturne Césars-Dieux contemplant l’œuvre de leur délire L’instant pur dérobé à un taciturne temps Car l’étincelle est fleur que l’on ne peut saisir... Dans le reflet du vide apparaît la promesse D’un recommencement pour nos enfants avides Avalant des enfers sans aller à confesse Accouchant d’oasis sur les rochers arides Glorieux astropathes échoués sur la terre Qui nous a adoptés et levé nos regards Androgynes mystiques assoiffés de solaire Naviguant dans le ciel généreux du hasard Innocents barbotant dans le tumultueux Flot qui les ensorcelle en clapotant contre eux Lac de tous nos désirs, brillances de feux aqueux Le bain de nos amours, le miroir de nos cieux. |
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9. | Hymne de la commune | 01:56 | Show lyrics |
(Instrumental) À l’aube d’un destin nouveau, À la Commune rendons grâce. Elle qui, par nous, prend place Dans le cœur des marmots. Contre sa gorge se brisent les ennemis de la Vérité Sainte Mère en ton berceau Les hommes naissent tous frères. Et de l’arche missionnaire Seront vite les amiraux Navire qui mouille, Attendant les flots... Vive la Sainte Mère Commune ! Nos flûtes se soulèvent en ut Au soir de notre victoire, Embrassant cette fanfare De cors que l’on percute. Les ventres se gonflent, tout plein de notes Nées de nos bouches, glissant sur les mottes. |
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54:12 |
Armor
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
May 13th, 2015 | Dernier Bastion | DB022 | CD | Digipak |
January 8th, 2017 | Independent | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Jerry der Frenetikmeister | Guitars, Vocals |
Pierre-Louis | Bass (fretless) |
Yohann "Aktivist" | Guitars |
Guest/Session | |
Noémie M. | Cello (track 2) |
Miscellaneous staff | |
Ines Kozič | Photography |
Dernier Bastion | Producer |
Pierre-Louis | Recording (bass) |
Mist comte d’Erebus | Recording, Mixing, Mastering |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork, Design |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | La crue | 07:24 | Show lyrics |
Effluve accrue au creux du lit Du fleuve en crue... je me languis, Lape une eau claire au bain fleuri, Étreins ses flancs dès qu’elle frémit. Bougre de bourge à l’air retors, Sème le vent et moi les spores, Tiens fort la barre, je monte à bord Et te ferai labour à mort. Du flux âcre aux abysses roses, La houle tout mon membre arrose Et le souffle fouette les toiles. Râle obscène, chant de sirène, Résonne quand pulse ma veine À m’en hérisser tous les poils ! |
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2. | Comme une sale envie | 08:04 | Show lyrics |
Un réveil... seul encore en vie Dans une salle peu commune Aux murs couverts des armoiries Des pays sans couleur aucune. Contre le sol au goût salé, Des coprophages la tribune, Société sale à satiété Blottie dans la fosse commune Génocidée par mon génie ? Je n’étais que, pour ma survie... De ton pistil l’humble bourdon, De tes épanchements le drain, De toutes tes brèches le joint, De ton goulot le fier bouchon. Monolithe d’un terrain vague Sur lequel n’oses t’adosser, Chienne longeant les barbelés M’asservissant en ton goulag. Au pantin à son effigie : Un feu comme elle-seule en vit ! Brasier de ma stase nerveuse, Le tison câline à foison. Comme le baiser du chardon, Du chaton, la langue râpeuse. Devenu pèlerin belliqueux M’est apparu sur la lagune Le saint patron de la rancune Qui m’a dit : « je t’exhausse un vœu » J’avais comme une sale envie... |
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3. | Lune rousse | 07:22 | Show lyrics |
Bouille de neige et de mystères Aux mirettes couleur de prune ; Sans-voix lactée qu’éclaboussèrent Quelques gènes d’étoiles brunes. Alors que je nous imagine Au bois où les humus et mousses S’émoustillent sous la pluie fine Et la pesante Lune rousse, Dans ce torrent aux reflets cuivres Je plonge une main clandestine, Caresse l’Automne où s’enivre Plus bas ta gorge blanche hermine. Alors que je nous imagine Au bois où les humus et mousses S’émoustillent sous la pluie fine Et la pesante Lune rousse, Me taquinent ces éclats d’ambre Et ces parfums que je devine Se disperser quand tu te cambres Puis te rétractes sous l’épine. |
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4. | Roule et enrôle | 06:34 | Show lyrics |
Enfants de pluie plus que de putes Sous la rosée effarouchés Ressuscitant de leur nuitée La papille et le crin hirsutes Ça, ma boutanche qui s’épanche ! Une loche à même le corps ! Le cul terreux, comme un pécore, Né de feuilles en avalanches. Plie les gaules, roule et enrôle, Et racole dès que ça miaule... Quand le grain fait ployer le saule, Toujours l’alcool pleut en Paimpol ! Aux lendemains hypothétiques Entre Danube et mer Baltique ! Et toi l’ami, fardeau d’un soir, Demain portera mon brancard. Vieux cons du vieux continent Sous un ciel d’étoiles d’anis Marions pivo-slivovice Pour mieux reprendre le volant Placide et froid comme un hibou Abandonné jusqu’à trop tard : Mes yeux, brûlés par quelques phares Creusent leur tombe dans mes joues. |
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5. | Là où nous étions les rois | 08:39 | Show lyrics |
Là où nous étions les rois, Du temps s’est abattu le voile. Oui, là où nous étions les rois, Se sont résorbées les étoiles Dans une nuit d’où ne reluit Plus un sourire, plus une goutte, Qui ne berce plus aucun cri Là où les souvenirs me coûtent... Où nous étions frères, je crois, La bière ne se laiss’ plus boire. Le long de ce bon vieux trottoir Qui ne tolère plus mes pas... Jusqu’à la lisière du bois Dont le sol draina nos urines Et où, perchés sur une ruine, Braillions à s’en rompre la voix. À en faire pâlir les corbeaux, À leur en décoller les plumes Et nous tenions tête à la Lune Qui capitulerait bientôt ! Là où nous étions les rois... Danse où se mêlent dans le froid Embruns et grains incandescents, Fluctue aux accords innocents D’une jeunesse qui échoit. La guitare taillait nos doigts, La vallée, léchée par le vent, S’offrait dans un râle indécent Là où nous étions les rois. |
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6. | Rideau de chair | 05:38 | Show lyrics |
Ovation sur la scène : De ta chair le rideau S’ouvre sur un Éden Corps de sueur perlé Que je bats, indocile, De tes hanches graciles Se décolle une ondée Consacré sur la scène De la candeur, m’égare De rêve en abdomen... Siècle qui nous réclame, Sentence sans appel, Tel une pluie de sel A desséché les âmes Putain parmi les putes J’enfonce dans la fange Où s’étreignent les brutes Et se saignent les anges |
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7. | Les bois innervés | 09:53 | Show lyrics |
[prologue] Nous étions une paire d’âmes : le Père... et sa Dame, Silence de mise, en éclaireuse éclairée, S’élançant dans des nuées De prédateurs et de proies en suspens. * * * Pour nous déstructurer au mordant de la bruine, Une dernière fois s’inonder de malice En ces bois dont les jeux ancestraux de racines Rident le marigot comme autant de varices. Échassier d’émail pâle amorçant la descente Loin des monts de jeunesse aux sommets d’anarchies. Je t’emboîte le pas, ta langue véhémente, Et maintenant tes flancs d’ineffable inertie. Sangsues et taons nous tètent et je tête le temps. Ne comptant plus les champs, les landes, les hectares D’aventures franchis, d’où mes espoirs nourris Dans ton ventre d’opale expulsent leur nectar. * * * [epilogue] De ton être ne subsiste qu’un bijou nacré Voguant sur la marée noire, Alors que nos muscles battent ensembles Ton asphyxie et ma délivrance. |
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8. | Aux flambeaux | 04:08 | instrumental |
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57:42 |
Dix ans et demi de lutte contre le mensonge, la stupidité et la sobriété
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
September 1st, 2017 | Dernier Bastion | DB024 | CD | Limited edition, Digipak |
November 4th, 2017 | Independent | Digital | Bandcamp |
Members | |
---|---|
Band members | |
Mist | Guitars, Vocals (backing) |
Jerry | Guitars, Bass, Vocals |
Thomas | Drums |
Miscellaneous staff | |
Mist | Recording, Mixing |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Rouge comme tes lèvres | 06:57 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | La pratique au service de la théorie | 08:02 | |
(loading lyrics...) | |||
3. | Le remède contre l’aliénation | 10:12 | |
(loading lyrics...) | |||
4. | Le dard d’une sale guêpe dans mon oeil | 08:38 | |
(loading lyrics...) | |||
5. | Nouveau domaine | 06:09 | |
(loading lyrics...) | |||
6. | Allégorie de la lèpre | 06:14 | |
(loading lyrics...) | |||
7. | Ivresse digitaline | 06:06 | |
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52:18 |
Les six leçons
Members | |
---|---|
Band members | |
Mist compte d’Erebus | Bass, Keyboards |
Jerry der Frenetikmeister | Guitars, Vocals |
Guest/Session | |
Mist | Vocals (tracks 3, 6) |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Artwork, Recording |
Mist | Lyrics, Recording |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Rouge comme tes lèvres | 09:47 | Show lyrics |
L’idole de la Synchronicité m’observe quand je m’endors Je veux plonger dans la neige de l’aurore, dans des insectes par milliers La beauté d’une main moite, rouge comme tes lèvres Une reconquête géniocrate, rouge comme tes lèvres L’écrasais un escargot par mégarde quand le tourment m’a frappé de son urine glaciale C’est une masse d’air que je serre chaque soir Je suis le racolleur des lucioles, je vois l’art en chacune Comment gagner votre confiance, en invoquant une nouvelle Trinité ? Grim, Ginger, Jubilee, laissez-moi vous approcher Tes lèvres rouges je les sens d’ici... je sens la luciole ! Les Chants de Nihil ou de la Frénésie, les chants de l’alcool Nous, les sbires de l’incarnation du lombric venons baver sur vos petites gueules de saintes énigmatiques... |
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2. | La pratique au service de la théorie | 10:06 | Show lyrics |
Attrape cette torche et allume mon bûcher Prends garde à mes mains baladeuses Pourtant tu aimais combattre avec moi, nous formions la FMA Elle pleurait quand nous sommes morts Mais nous en voulait encore. Elle a hurlé: «je vous déteste mais ne peux vous quitter» Ahhh... j’ai pris un remontant, L’humeur me vient, à bas les déserteurs Mort aux phallocrates, gloire à l’esthétique humide Je briserai ta tronche comme une vague sur un rocher Défoncés jusqu’à la moelle et pleurant de rire on écrasera nos clopes contre ta peau puant l’essence Mais à cette heure je suis enjoué ; ma collection de dents de chat a fugué de mon armoire et pourtant j’ai le sourire... à croire que je suis dingue ! Tous à vos pioches ! Creusons dans la sale race ! J’ai mordu dans ma langue, c’est une sale entaille Je déguste la saveur du sang, une soupe de mes fluides Tout gicle de mes orifices et remplit une baignoire Les rats d’égout se noient dans l’écoulement |
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3. | Le remède contre l’aliénation | 10:00 | Show lyrics |
Des jeunes se balancent d’un pont ou se pendent dans leur chambre d’internat, parce qu’ils sont touchés par les malheurs des hommes. Je suis celui qui emploie la puissance d’un art violent au nom de la liberté de l’homme et de l’espérance. Mais à ceux qui se donnent la mort, Soyez maudits sales crevards de merde Votre misère mentale va de paire avec la faiblesse la faiblesse de la race des larves, bande de pourris On assume sa condition, on se dresse avec fierté On pense aux moins chanceux et on se tait Le remède contre l’aliénation: un grand verre plein d’humilité et de rationalisme |
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Side B | |||
4. | Leçon n°4 | 03:29 | |
(loading lyrics...) | |||
5. | Le dard d’une sale guêpe dans mon oeil | 09:33 | Show lyrics |
Une nouvelle plaie sous forme d’une nuée bruyante C’est un monastère de corbeaux tonsurés Certaines nécessités nous font gerber Nous, génération fière et dénaturée Le dard d’une sale guêpe dans mon oeil écrasé par l’oeuvre au service de la démesure Tous, illustres bâtisseurs, margraves des bois le feu à la main, la procession contre toi Lâchez les enfants de coeur et venez vous battre Le sceptre à une main, vos vieux os à traîner Prouvez votre foi: maudissez les hommes libres Vos verges ouvriront nos tabernacles |
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6. | Comme tu brilles | 13:33 | Show lyrics |
C’est une luxueuse fin que je t’offre là Pourtant tu te plains toujours à mes pieds mais qui d’autre que moi pour sonner le glas ? Tu n’es qu’une plaie à jamais refermée As-tu pensé une seule fois dans ta vie ? T’es tu déjà demandée si je souffrais ? Ah, comme je te hais ma pauvre chérie ! Tu m’illumines d’avantage du fond de ce gouffre Comme tu brilles, comme tu brilles... Est-ce ton œil ? Seraient-ce tes crocs ? Comme tu brilles, comme tu brilles... Je t’ai aimé à détruire ma vie, et tu payes De l’ivresse à la hantise pure, je n’ai jamais ressenti une telle libération Te rends-tu vraiment compte de ce que j’ai vu ? Toi, implorant mon pardon, tes membres sectionnés |
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56:28 |
Les six leçons
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Mist compte d’Erebus | Bass, Keyboards |
Jerry der Frenetikmeister | Guitars, Vocals |
Guest/Session | |
Mist | Vocals (tracks 3, 6) |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Artwork, Recording |
Mist | Lyrics, Recording |
Tracks | |||
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1. | Rouge comme tes lèvres | 09:47 | Show lyrics |
L’idole de la Synchronicité m’observe quand je m’endors Je veux plonger dans la neige de l’aurore, dans des insectes par milliers La beauté d’une main moite, rouge comme tes lèvres Une reconquête géniocrate, rouge comme tes lèvres L’écrasais un escargot par mégarde quand le tourment m’a frappé de son urine glaciale C’est une masse d’air que je serre chaque soir Je suis le racolleur des lucioles, je vois l’art en chacune Comment gagner votre confiance, en invoquant une nouvelle Trinité ? Grim, Ginger, Jubilee, laissez-moi vous approcher Tes lèvres rouges je les sens d’ici... je sens la luciole ! Les Chants de Nihil ou de la Frénésie, les chants de l’alcool Nous, les sbires de l’incarnation du lombric venons baver sur vos petites gueules de saintes énigmatiques... |
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2. | La pratique au service de la théorie | 10:06 | Show lyrics |
Attrape cette torche et allume mon bûcher Prends garde à mes mains baladeuses Pourtant tu aimais combattre avec moi, nous formions la FMA Elle pleurait quand nous sommes morts Mais nous en voulait encore. Elle a hurlé: «je vous déteste mais ne peux vous quitter» Ahhh... j’ai pris un remontant, L’humeur me vient, à bas les déserteurs Mort aux phallocrates, gloire à l’esthétique humide Je briserai ta tronche comme une vague sur un rocher Défoncés jusqu’à la moelle et pleurant de rire on écrasera nos clopes contre ta peau puant l’essence Mais à cette heure je suis enjoué ; ma collection de dents de chat a fugué de mon armoire et pourtant j’ai le sourire... à croire que je suis dingue ! Tous à vos pioches ! Creusons dans la sale race ! J’ai mordu dans ma langue, c’est une sale entaille Je déguste la saveur du sang, une soupe de mes fluides Tout gicle de mes orifices et remplit une baignoire Les rats d’égout se noient dans l’écoulement |
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3. | Le remède contre l’aliénation | 10:00 | Show lyrics |
Des jeunes se balancent d’un pont ou se pendent dans leur chambre d’internat, parce qu’ils sont touchés par les malheurs des hommes. Je suis celui qui emploie la puissance d’un art violent au nom de la liberté de l’homme et de l’espérance. Mais à ceux qui se donnent la mort, Soyez maudits sales crevards de merde Votre misère mentale va de paire avec la faiblesse la faiblesse de la race des larves, bande de pourris On assume sa condition, on se dresse avec fierté On pense aux moins chanceux et on se tait Le remède contre l’aliénation: un grand verre plein d’humilité et de rationalisme |
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4. | Leçon n°4 | 03:29 | |
(loading lyrics...) | |||
5. | Le dard d’une sale guêpe dans mon oeil | 09:33 | Show lyrics |
Une nouvelle plaie sous forme d’une nuée bruyante C’est un monastère de corbeaux tonsurés Certaines nécessités nous font gerber Nous, génération fière et dénaturée Le dard d’une sale guêpe dans mon oeil écrasé par l’oeuvre au service de la démesure Tous, illustres bâtisseurs, margraves des bois le feu à la main, la procession contre toi Lâchez les enfants de coeur et venez vous battre Le sceptre à une main, vos vieux os à traîner Prouvez votre foi: maudissez les hommes libres Vos verges ouvriront nos tabernacles |
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6. | Comme tu brilles | 13:33 | Show lyrics |
C’est une luxueuse fin que je t’offre là Pourtant tu te plains toujours à mes pieds mais qui d’autre que moi pour sonner le glas ? Tu n’es qu’une plaie à jamais refermée As-tu pensé une seule fois dans ta vie ? T’es tu déjà demandée si je souffrais ? Ah, comme je te hais ma pauvre chérie ! Tu m’illumines d’avantage du fond de ce gouffre Comme tu brilles, comme tu brilles... Est-ce ton œil ? Seraient-ce tes crocs ? Comme tu brilles, comme tu brilles... Je t’ai aimé à détruire ma vie, et tu payes De l’ivresse à la hantise pure, je n’ai jamais ressenti une telle libération Te rends-tu vraiment compte de ce que j’ai vu ? Toi, implorant mon pardon, tes membres sectionnés |
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56:28 |
De la gloire
Members | |
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Band members | |
Mist | Bass, Keyboards |
Jerry | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Artwork, Recording |
Mist | Recording |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Introduction | 02:39 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Dame silence | 08:23 | Show lyrics |
Je suis comme je le peux... Viens là que je te serre dans mes bras marqués par Dame Silence Est-ce parce que tu mouilles que tu glisses ? Je me vois obligé de planter les griffes Mais plus je serre plus tes tentacules m’étranglent. Nous voilà maintenant mon frère et moi en pèlerinage dans le néant entre les morts et les presque morts. Les neurones sautent à chaque gorgée, mais qu’importe... quand chaque soir on danse avec Dame Silence Nous sommes les frères du soleil gelé... Dame Silence Nous sommes les frères de la mer hypnotisée... Dame Silence On te rentre dedans pour un peu de réconfort, Dame Silence Et nous nous emboîtons comme des poupées russes, Dame Silence C’est le désaccord complet les cordes scient nos doigts La chair est figée dans nos assiettes pleines de cendres Dame Silence, viens-nous en aide aspire ma sève en perdition, fais toi gonfler les entrailles et transmet ma voix... |
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3. | Allégorie de la lèpre | 06:31 | Show lyrics |
Lépreuse violée par les mouches ton corps éparpillé sur toute la Terre Si l’âme existe, tu la couvres désormais... Allégorie de la lèpre sous forme d’essaim carnivore Ses seins creux maintenant, son épiderme liquéfié mais je suis le ver logé dans son vagin |
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Side B | |||
4. | La liberté guidant le fer | 12:51 | Show lyrics |
Un mètre quatre-vingt d’acier rouillé exécutent des va-et-viens dans l’incubateur de la vierge La Liberté, guidant le fer, venge tous les dissidents Marche au son des trompettes, pour une guerre légitime Salive inflammable, porte notre rage! Enfonçons la gueule des moines à s’en briser les phalanges, à s’en faire claquer les dents en dépucelant les nonnes Je donne la main à la Faucheuse, ce petit bout de fille déjà dangereux Elle en veut au monde entier, rêve d’ordre et de gaité Mais elle naquit dans un monde obscur où le criminel est vénéré Elle deviendra Liberté, comme je t’aime... comme je t’aime... Je rêve du jour où, bouillonnants, on explosera à chaque agression Les vêtements cachant nos lames, nous ne serons plus des poupées mais des grenades Je pense à demain où, impatient, je promènerai Liberté dans la nef L’oriflamme à figure d’ange Fillette, puisse-tu nous inspirer Et si l’on parvient à nous enfermer, je pourrais toujours te redessiner Une craie, un charbon ou même mon sang pour entretenir ma fécondité Je suis ma propre nourriture, tu es ma raison d’être Guide le fer à travers ce qui remue... ce qui pue la sueur, la galle de la communauté La mort dans l’âme... Fais couler cette chair infectieuse en direction des égouts, que survoleront, précédées de scintillements, les lucioles de mes rêves Guide le fer à travers chaque nuisance sonore ou visuelle, profonde ou superficielle et enseigne-moi comment détruire de façon optimale Je sais déjà sourire quand j’ai mal alors ne perdons plus de temps, Liberté, conduits-moi, moi et mes enfants |
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5. | Clarté de la pluie | 07:11 | Show lyrics |
Ruisselant mais desséché, parcourant les plis de la ville, je perds mon temps. Voici le chant de la vieillesse, de la nostalgie, de l’oubli Et ma matière grise me joue des tours, et mes souvenirs meurent noyés dans l’illusion. Je subis l’érosion d’une pluie incessante Est-ce mon corps ? Pour combien de temps encore ? Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil Mon doux Microbe, ne me gaspille pas. Dans mon ascension je vais vers l’absolue pureté ! La clarté de la pluie me lave de toute envie. Mon dernier repas, entouré d’étoiles ailées. Je lève mon verre et crie. |
|||
37:35 |
De la gloire
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Mist | Bass, Keyboards |
Jerry | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Artwork, Recording |
Mist | Recording |
Tracks | |||
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1. | Introduction | 02:39 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Dame silence | 08:23 | Show lyrics |
Je suis comme je le peux... Viens là que je te serre dans mes bras marqués par Dame Silence Est-ce parce que tu mouilles que tu glisses ? Je me vois obligé de planter les griffes Mais plus je serre plus tes tentacules m’étranglent. Nous voilà maintenant mon frère et moi en pèlerinage dans le néant entre les morts et les presque morts. Les neurones sautent à chaque gorgée, mais qu’importe... quand chaque soir on danse avec Dame Silence Nous sommes les frères du soleil gelé... Dame Silence Nous sommes les frères de la mer hypnotisée... Dame Silence On te rentre dedans pour un peu de réconfort, Dame Silence Et nous nous emboîtons comme des poupées russes, Dame Silence C’est le désaccord complet les cordes scient nos doigts La chair est figée dans nos assiettes pleines de cendres Dame Silence, viens-nous en aide aspire ma sève en perdition, fais toi gonfler les entrailles et transmet ma voix... |
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3. | Allégorie de la lèpre | 06:31 | Show lyrics |
Lépreuse violée par les mouches ton corps éparpillé sur toute la Terre Si l’âme existe, tu la couvres désormais... Allégorie de la lèpre sous forme d’essaim carnivore Ses seins creux maintenant, son épiderme liquéfié mais je suis le ver logé dans son vagin |
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4. | La liberté guidant le fer | 12:51 | Show lyrics |
Un mètre quatre-vingt d’acier rouillé exécutent des va-et-viens dans l’incubateur de la vierge La Liberté, guidant le fer, venge tous les dissidents Marche au son des trompettes, pour une guerre légitime Salive inflammable, porte notre rage! Enfonçons la gueule des moines à s’en briser les phalanges, à s’en faire claquer les dents en dépucelant les nonnes Je donne la main à la Faucheuse, ce petit bout de fille déjà dangereux Elle en veut au monde entier, rêve d’ordre et de gaité Mais elle naquit dans un monde obscur où le criminel est vénéré Elle deviendra Liberté, comme je t’aime... comme je t’aime... Je rêve du jour où, bouillonnants, on explosera à chaque agression Les vêtements cachant nos lames, nous ne serons plus des poupées mais des grenades Je pense à demain où, impatient, je promènerai Liberté dans la nef L’oriflamme à figure d’ange Fillette, puisse-tu nous inspirer Et si l’on parvient à nous enfermer, je pourrais toujours te redessiner Une craie, un charbon ou même mon sang pour entretenir ma fécondité Je suis ma propre nourriture, tu es ma raison d’être Guide le fer à travers ce qui remue... ce qui pue la sueur, la galle de la communauté La mort dans l’âme... Fais couler cette chair infectieuse en direction des égouts, que survoleront, précédées de scintillements, les lucioles de mes rêves Guide le fer à travers chaque nuisance sonore ou visuelle, profonde ou superficielle et enseigne-moi comment détruire de façon optimale Je sais déjà sourire quand j’ai mal alors ne perdons plus de temps, Liberté, conduits-moi, moi et mes enfants |
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5. | Clarté de la pluie | 07:11 | Show lyrics |
Ruisselant mais desséché, parcourant les plis de la ville, je perds mon temps. Voici le chant de la vieillesse, de la nostalgie, de l’oubli Et ma matière grise me joue des tours, et mes souvenirs meurent noyés dans l’illusion. Je subis l’érosion d’une pluie incessante Est-ce mon corps ? Pour combien de temps encore ? Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil Mon doux Microbe, ne me gaspille pas. Dans mon ascension je vais vers l’absolue pureté ! La clarté de la pluie me lave de toute envie. Mon dernier repas, entouré d’étoiles ailées. Je lève mon verre et crie. |
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37:35 |
Ma plus douce vermine
Members | |
---|---|
Band members | |
Frenetikmeister | All instruments, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Lyrics, Recording |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | La paresse exaltée | 07:12 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Ma plus douce vermine | 12:13 | Show lyrics |
Je cherchais Orion entre les feuilles de chêne déchaînées, sujettes au souffle insatiable Mais en luttant, le marais m’aspirait j’ai donc refais ma vie d’un battement de cil J’y ai vu ma plus douce vermine, la gravité repoussante des sentiments. L’inspiration m’encrasse les yeux et le décompte me vide de toute énergie. Je ne suis qu’une vapeur à condenser, à lier à vos pleurs, pour l’éternité. Nous devons le souhaiter, plus que tout ce cercle de vie en autarcie. Je le veux, ce domaine tant mérité, cette terre de culture esthétique. J’entretiendrai les mauvaises herbes en ce jardin une composition florale de félines déracinées Nous devons le souhaiter, plus que tout ce goût de la victoire éclatante Je le veux, ce domaine tant mérité, et ceux qui, avec moi, sortiront du marais J’entretiendrai les mauvaises herbes en ce jardin une composition florale de félines déracinées |
|||
3. | Le sucre | 19:30 | Show lyrics |
L’ultime contact entre nos langues, salive de panthère contre salive d’ange. Dans un torrent de sueur luisante, accepte-moi, je veux voir bouillir ta peau sentir s’essouffler ton cœur Sucre dissout dans la marée noire, par voie cutanée ? non ! je vais te boire Mes encres sèchent en virant au rouge qu’importe ce que je griffonne, même si c’est ton testament. Car je le sens s’essouffler... ton cœur ! C’est ton miel qui me glisse dans le fond de la gorge, Luciole ! Mon corps est prêt à t’assimiler comme le plus doux des desserts ! C’est ainsi que je vous baise, acceptez-moi C’est ainsi que je vous baise, accepte-le |
|||
4. | Ekklesia | 13:15 | Show lyrics |
Assemblée en recueillement fixée sur les mamelles de Venus Comme la douche sous ton lait est salvatrice ! Voyez en cette femme-là la muse de l’Ekklesia c’est elle qui doit bercer les enfants au dessus de nos flammes jadis nécessaires L’assemblée de la flamme purificatrice (bis) Admirez comme ma volonté est grande, comme mes inspirations sont lointaines, comme mes vagabondes sont belles... |
|||
52:10 |
Ma plus douce vermine
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Frenetikmeister | All instruments, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Lyrics, Recording |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Ma plus douce vermine | 12:13 | Show lyrics |
Je cherchais Orion entre les feuilles de chêne déchaînées, sujettes au souffle insatiable Mais en luttant, le marais m’aspirait j’ai donc refais ma vie d’un battement de cil J’y ai vu ma plus douce vermine, la gravité repoussante des sentiments. L’inspiration m’encrasse les yeux et le décompte me vide de toute énergie. Je ne suis qu’une vapeur à condenser, à lier à vos pleurs, pour l’éternité. Nous devons le souhaiter, plus que tout ce cercle de vie en autarcie. Je le veux, ce domaine tant mérité, cette terre de culture esthétique. J’entretiendrai les mauvaises herbes en ce jardin une composition florale de félines déracinées Nous devons le souhaiter, plus que tout ce goût de la victoire éclatante Je le veux, ce domaine tant mérité, et ceux qui, avec moi, sortiront du marais J’entretiendrai les mauvaises herbes en ce jardin une composition florale de félines déracinées |
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2. | Ekklesia | 13:15 | Show lyrics |
Assemblée en recueillement fixée sur les mamelles de Venus Comme la douche sous ton lait est salvatrice ! Voyez en cette femme-là la muse de l’Ekklesia c’est elle qui doit bercer les enfants au dessus de nos flammes jadis nécessaires L’assemblée de la flamme purificatrice (bis) Admirez comme ma volonté est grande, comme mes inspirations sont lointaines, comme mes vagabondes sont belles... |
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Side B | |||
3. | La paresse exaltée | 07:12 | |
(loading lyrics...) | |||
4. | Le sucre | 19:30 | Show lyrics |
L’ultime contact entre nos langues, salive de panthère contre salive d’ange. Dans un torrent de sueur luisante, accepte-moi, je veux voir bouillir ta peau sentir s’essouffler ton cœur Sucre dissout dans la marée noire, par voie cutanée ? non ! je vais te boire Mes encres sèchent en virant au rouge qu’importe ce que je griffonne, même si c’est ton testament. Car je le sens s’essouffler... ton cœur ! C’est ton miel qui me glisse dans le fond de la gorge, Luciole ! Mon corps est prêt à t’assimiler comme le plus doux des desserts ! C’est ainsi que je vous baise, acceptez-moi C’est ainsi que je vous baise, accepte-le |
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52:10 |
Ma plus douce vermine
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Frenetikmeister | All instruments, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Lyrics, Recording |
Tracks | |||
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1. | La paresse exaltée | 07:12 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Ma plus douce vermine | 12:13 | Show lyrics |
Je cherchais Orion entre les feuilles de chêne déchaînées, sujettes au souffle insatiable Mais en luttant, le marais m’aspirait j’ai donc refais ma vie d’un battement de cil J’y ai vu ma plus douce vermine, la gravité repoussante des sentiments. L’inspiration m’encrasse les yeux et le décompte me vide de toute énergie. Je ne suis qu’une vapeur à condenser, à lier à vos pleurs, pour l’éternité. Nous devons le souhaiter, plus que tout ce cercle de vie en autarcie. Je le veux, ce domaine tant mérité, cette terre de culture esthétique. J’entretiendrai les mauvaises herbes en ce jardin une composition florale de félines déracinées Nous devons le souhaiter, plus que tout ce goût de la victoire éclatante Je le veux, ce domaine tant mérité, et ceux qui, avec moi, sortiront du marais J’entretiendrai les mauvaises herbes en ce jardin une composition florale de félines déracinées |
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3. | Le sucre | 19:30 | Show lyrics |
L’ultime contact entre nos langues, salive de panthère contre salive d’ange. Dans un torrent de sueur luisante, accepte-moi, je veux voir bouillir ta peau sentir s’essouffler ton cœur Sucre dissout dans la marée noire, par voie cutanée ? non ! je vais te boire Mes encres sèchent en virant au rouge qu’importe ce que je griffonne, même si c’est ton testament. Car je le sens s’essouffler... ton cœur ! C’est ton miel qui me glisse dans le fond de la gorge, Luciole ! Mon corps est prêt à t’assimiler comme le plus doux des desserts ! C’est ainsi que je vous baise, acceptez-moi C’est ainsi que je vous baise, accepte-le |
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4. | Ekklesia | 13:15 | Show lyrics |
Assemblée en recueillement fixée sur les mamelles de Venus Comme la douche sous ton lait est salvatrice ! Voyez en cette femme-là la muse de l’Ekklesia c’est elle qui doit bercer les enfants au dessus de nos flammes jadis nécessaires L’assemblée de la flamme purificatrice (bis) Admirez comme ma volonté est grande, comme mes inspirations sont lointaines, comme mes vagabondes sont belles... |
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52:10 |
La liberté guidant le fer
Members | |
---|---|
Band members | |
Marc | Drums |
Mist | Guitars, Bass |
Jerry | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Mist | Photography, Recording, Mixing |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork, Recording, Mixing |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Dame silence | 08:24 | Show lyrics |
Je suis comme je le peux... Viens là que je te serre dans mes bras marqués par Dame Silence Est-ce parce que tu mouilles que tu glisses ? Je me vois obligé de planter les griffes Mais plus je serre, plus tes tentacules m’étranglent. Nous voilà maintenant mon frère et moi en pèlerinage dans le néant entre les morts et les presque morts. Les neurones sautent à chaque gorgée, mais qu’importe... quand chaque soir on danse avec Dame Silence Nous sommes les frères du soleil gelé... Dame Silence Nous sommes les frères de la mer hypnotisée... Dame Silence On te rentre dedans pour un peu de réconfort, Dame Silence Et nous nous emboîtons comme des poupées russes, Dame Silence C’est le désaccord complet les cordes scient nos doigts La chair est figée dans nos assiettes pleines de cendres Dame Silence, viens-nous en aide aspire ma sève en perdition, fais toi gonfler les entrailles et transmet ma voix... |
|||
2. | Là où nous sommes les rois | 05:35 | Show lyrics |
Au pays de la médiocrité : des gens de la grisaille. Un ballet de bulles au goulot, autant de notes à cette ethylophonie. Là où nous sommes les rois nous assomment air et houle, alliés pour descendre même les abonnés à un Automne permanent. Monarques de l’attente dans un humour forcé, comme des charognards en manque de vivant. Par l’album de la pluie et ce son de vérité, aimeraient créer l’orage balayant leurs tourments. Mais où cuver en paix sans toit pour s’abriter ? Où déverser sa vase mentale sans l’irréalisme des Chants ? Là où nous sommes les rois sommes aussi condamnés, car y gronde la révolte par litres pétillants. |
|||
3. | La liberté guidant le fer | 11:36 | Show lyrics |
Un mètre quatre-vingt d’acier rouillé exécutent des va-et-viens dans l’incubateur de la vierge La Liberté, guidant le fer, venge tous les dissidents Marche au son des trompettes, pour une guerre légitime Salive inflammable, porte notre rage! Enfonçons la gueule des moines à s’en briser les phalanges, à s’en faire claquer les dents en dépucelant les nonnes Je donne la main à la Faucheuse, ce petit bout de fille déjà dangereux Elle en veut au monde entier, rêve d’ordre et de gaité Mais elle naquit dans un monde obscur où le criminel est vénéré Elle deviendra Liberté, comme je t’aime... comme je t’aime... Je rêve du jour où, bouillonnants, on explosera à chaque agression Les vêtements cachant nos lames, nous ne serons plus des poupées mais des grenades Je pense à demain où, impatient, je promènerai Liberté dans la nef L’oriflamme à figure d’ange Fillette, puisse-tu nous inspirer Et si l’on parvient à nous enfermer, je pourrais toujours te redessiner Une craie, un charbon ou même mon sang pour entretenir ma fécondité Je suis ma propre nourriture, tu es ma raison d’être Guide le fer à travers ce qui remue... ce qui pue la sueur, la galle de la communauté La mort dans l’âme... Fais couler cette chair infectieuse en direction des égouts, que survoleront, précédées de scintillements, les lucioles de mes rêves Guide le fer à travers chaque nuisance sonore ou visuelle, profonde ou superficielle et enseigne-moi comment détruire de façon optimale Je sais déjà sourire quand j’ai mal alors ne perdons plus de temps, Liberté, conduits-moi, moi et mes enfants |
|||
4. | Clarté de la pluie | 07:04 | Show lyrics |
Ruisselant mais desséché, parcourant les plis de la ville, je perds mon temps. Voici le chant de la vieillesse, de la nostalgie, de l’oubli Et ma matière grise me joue des tours, et mes souvenirs meurent noyés dans l’illusion. Je subis l’érosion d’une pluie incessante Est-ce mon corps ? Pour combien de temps encore ? Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil Mon doux Microbe, ne me gaspille pas. Dans mon ascension je vais vers l’absolue pureté ! La clarté de la pluie me lave de toute envie. Mon dernier repas, entouré d’étoiles ailées. Je lève mon verre et crie : Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil |
|||
5. | Manifeste (ma politique) | 05:19 | Show lyrics |
Ma politique est Harmonie Elle scintille et fait mauvais genre Silencieuse, que je l’entende Et de l’âme lui rende le génie. Concernant son antithèse, Ma politique - ne vous déplaise - Est d’en jouer comme d’un hochet Pour communiquer avec un nouveau-niais Je ne suis pas de ceux Qui de ce jeu ne sont Quand l’optique interdite D’un verdict change en cons. Ma politique prend des initiatives A des tendances hyperactives Élitiste, mais l’amie des bêtes, Ma politique s’appelle Juliette ! La première marche résumera mon propos réformiste. Nous unifierons les sœurs de l’extrême émotion, à jamais ! La première marche résumera mon propos réformiste. Elle portera l’édifice du mouvement humble et vengeur ! Fouettés par la pluie, bercés par l’alcool Tout est jaune ici quand la nuit nous isole. Manifeste à la vie ton insultante ivresse Car demain sera gris, le gris de la paresse. |
|||
6. | La dévastation par les iris | 11:05 | Show lyrics |
Traînant ma carcasse au milieu d’une prairie, l’herbe cotonneuse glisse entre mes orteils. J’aimerais y voir clair mais demeure étourdi par l’assaut aérien d’un escadron d’abeilles. J’ai déjà les couleurs malgré qu’il fasse nuit, et cette épaisse pluie a goût de caramel. Mortelle errance sur cette plaine infinie ! Pas d’issue mais au loin : cette lueur m’appelle... Soudain ma vue revient, je vois ce qui m’attend, quand vient se joindre un son à la brillante force : D’une armée de fauves conduite par un gosse gémit une tigresse excitée par le vent. Ce troupeau déferlant, aux iris éclatants, dévaste sous son pas par mille feux féroces ! Il souffle mes habits, décolle les écorces, galope autour de moi en défiant le temps. Encerclé par ces bêtes éructant des sulfures, je révère l’enfant qui ricane haut et fort, d’une langue féline accepte un baiser pur, qui m’invite à grimper dans le carrosse en or. Le cortège manœuvre et trace à vive allure, d’un battement de cil nous sommes à bon port. « Ma reine aime ta voix au bord de la rupture » susurre le gaillard dont s’efface le corps... Soudain les portes s’ouvrent et s’échappe un nuage qui me pousse à l’orgasme en caressant mes flancs. De sa truffe humide me hâte un gros chat blanc jusque devant la reine aux pupilles sauvages : « Tes chants secouent mes murs, causant de grands dommages, en légat général je te voudrais pourtant... pour instaurer chez toi un régime puissant qui répandrait mon art d’un brûlant nettoyage. » Quelques années plus tard la foule est devant moi les rues sont dévastées, j’admire le brasier. Surplombé d’un ciel rouge, à mon tour de parier sur un peuple de fauves en leur montrant la voie. Siégeant à mes côtés : mes frères d’autrefois, et mes trois nymphomanes à peine libérées. Quand à la jeune reine errant dans mes pensées Fut-elle réelle ou non, j’appliquerai sa loi. |
|||
7. | Les envies solaires | 04:47 | |
(loading lyrics...) | |||
53:50 |
La liberté guidant le fer
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Marc | Drums |
Mist | Guitars, Bass |
Jerry | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Mist | Photography, Recording, Mixing |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork, Recording, Mixing |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Dame silence | 08:24 | Show lyrics |
Je suis comme je le peux... Viens là que je te serre dans mes bras marqués par Dame Silence Est-ce parce que tu mouilles que tu glisses ? Je me vois obligé de planter les griffes Mais plus je serre, plus tes tentacules m’étranglent. Nous voilà maintenant mon frère et moi en pèlerinage dans le néant entre les morts et les presque morts. Les neurones sautent à chaque gorgée, mais qu’importe... quand chaque soir on danse avec Dame Silence Nous sommes les frères du soleil gelé... Dame Silence Nous sommes les frères de la mer hypnotisée... Dame Silence On te rentre dedans pour un peu de réconfort, Dame Silence Et nous nous emboîtons comme des poupées russes, Dame Silence C’est le désaccord complet les cordes scient nos doigts La chair est figée dans nos assiettes pleines de cendres Dame Silence, viens-nous en aide aspire ma sève en perdition, fais toi gonfler les entrailles et transmet ma voix... |
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2. | Là où nous sommes les rois | 05:35 | Show lyrics |
Au pays de la médiocrité : des gens de la grisaille. Un ballet de bulles au goulot, autant de notes à cette ethylophonie. Là où nous sommes les rois nous assomment air et houle, alliés pour descendre même les abonnés à un Automne permanent. Monarques de l’attente dans un humour forcé, comme des charognards en manque de vivant. Par l’album de la pluie et ce son de vérité, aimeraient créer l’orage balayant leurs tourments. Mais où cuver en paix sans toit pour s’abriter ? Où déverser sa vase mentale sans l’irréalisme des Chants ? Là où nous sommes les rois sommes aussi condamnés, car y gronde la révolte par litres pétillants. |
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3. | La liberté guidant le fer | 11:36 | Show lyrics |
Un mètre quatre-vingt d’acier rouillé exécutent des va-et-viens dans l’incubateur de la vierge La Liberté, guidant le fer, venge tous les dissidents Marche au son des trompettes, pour une guerre légitime Salive inflammable, porte notre rage! Enfonçons la gueule des moines à s’en briser les phalanges, à s’en faire claquer les dents en dépucelant les nonnes Je donne la main à la Faucheuse, ce petit bout de fille déjà dangereux Elle en veut au monde entier, rêve d’ordre et de gaité Mais elle naquit dans un monde obscur où le criminel est vénéré Elle deviendra Liberté, comme je t’aime... comme je t’aime... Je rêve du jour où, bouillonnants, on explosera à chaque agression Les vêtements cachant nos lames, nous ne serons plus des poupées mais des grenades Je pense à demain où, impatient, je promènerai Liberté dans la nef L’oriflamme à figure d’ange Fillette, puisse-tu nous inspirer Et si l’on parvient à nous enfermer, je pourrais toujours te redessiner Une craie, un charbon ou même mon sang pour entretenir ma fécondité Je suis ma propre nourriture, tu es ma raison d’être Guide le fer à travers ce qui remue... ce qui pue la sueur, la galle de la communauté La mort dans l’âme... Fais couler cette chair infectieuse en direction des égouts, que survoleront, précédées de scintillements, les lucioles de mes rêves Guide le fer à travers chaque nuisance sonore ou visuelle, profonde ou superficielle et enseigne-moi comment détruire de façon optimale Je sais déjà sourire quand j’ai mal alors ne perdons plus de temps, Liberté, conduits-moi, moi et mes enfants |
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4. | Clarté de la pluie | 07:04 | Show lyrics |
Ruisselant mais desséché, parcourant les plis de la ville, je perds mon temps. Voici le chant de la vieillesse, de la nostalgie, de l’oubli Et ma matière grise me joue des tours, et mes souvenirs meurent noyés dans l’illusion. Je subis l’érosion d’une pluie incessante Est-ce mon corps ? Pour combien de temps encore ? Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil Mon doux Microbe, ne me gaspille pas. Dans mon ascension je vais vers l’absolue pureté ! La clarté de la pluie me lave de toute envie. Mon dernier repas, entouré d’étoiles ailées. Je lève mon verre et crie : Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil |
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Side B | |||
5. | Manifeste (ma politique) | 05:19 | Show lyrics |
Ma politique est Harmonie Elle scintille et fait mauvais genre Silencieuse, que je l’entende Et de l’âme lui rende le génie. Concernant son antithèse, Ma politique - ne vous déplaise - Est d’en jouer comme d’un hochet Pour communiquer avec un nouveau-niais Je ne suis pas de ceux Qui de ce jeu ne sont Quand l’optique interdite D’un verdict change en cons. Ma politique prend des initiatives A des tendances hyperactives Élitiste, mais l’amie des bêtes, Ma politique s’appelle Juliette ! La première marche résumera mon propos réformiste. Nous unifierons les sœurs de l’extrême émotion, à jamais ! La première marche résumera mon propos réformiste. Elle portera l’édifice du mouvement humble et vengeur ! Fouettés par la pluie, bercés par l’alcool Tout est jaune ici quand la nuit nous isole. Manifeste à la vie ton insultante ivresse Car demain sera gris, le gris de la paresse. |
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6. | La dévastation par les iris | 11:05 | Show lyrics |
Traînant ma carcasse au milieu d’une prairie, l’herbe cotonneuse glisse entre mes orteils. J’aimerais y voir clair mais demeure étourdi par l’assaut aérien d’un escadron d’abeilles. J’ai déjà les couleurs malgré qu’il fasse nuit, et cette épaisse pluie a goût de caramel. Mortelle errance sur cette plaine infinie ! Pas d’issue mais au loin : cette lueur m’appelle... Soudain ma vue revient, je vois ce qui m’attend, quand vient se joindre un son à la brillante force : D’une armée de fauves conduite par un gosse gémit une tigresse excitée par le vent. Ce troupeau déferlant, aux iris éclatants, dévaste sous son pas par mille feux féroces ! Il souffle mes habits, décolle les écorces, galope autour de moi en défiant le temps. Encerclé par ces bêtes éructant des sulfures, je révère l’enfant qui ricane haut et fort, d’une langue féline accepte un baiser pur, qui m’invite à grimper dans le carrosse en or. Le cortège manœuvre et trace à vive allure, d’un battement de cil nous sommes à bon port. « Ma reine aime ta voix au bord de la rupture » susurre le gaillard dont s’efface le corps... Soudain les portes s’ouvrent et s’échappe un nuage qui me pousse à l’orgasme en caressant mes flancs. De sa truffe humide me hâte un gros chat blanc jusque devant la reine aux pupilles sauvages : « Tes chants secouent mes murs, causant de grands dommages, en légat général je te voudrais pourtant... pour instaurer chez toi un régime puissant qui répandrait mon art d’un brûlant nettoyage. » Quelques années plus tard la foule est devant moi les rues sont dévastées, j’admire le brasier. Surplombé d’un ciel rouge, à mon tour de parier sur un peuple de fauves en leur montrant la voie. Siégeant à mes côtés : mes frères d’autrefois, et mes trois nymphomanes à peine libérées. Quand à la jeune reine errant dans mes pensées Fut-elle réelle ou non, j’appliquerai sa loi. |
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7. | Les envies solaires | 04:47 | |
(loading lyrics...) | |||
53:50 |
La liberté guidant le fer
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Marc | Drums |
Mist | Guitars, Bass |
Jerry | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Mist | Photography, Recording, Mixing |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork, Recording, Mixing |
Tracks | |||
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1. | Dame silence | 08:24 | Show lyrics |
Je suis comme je le peux... Viens là que je te serre dans mes bras marqués par Dame Silence Est-ce parce que tu mouilles que tu glisses ? Je me vois obligé de planter les griffes Mais plus je serre, plus tes tentacules m’étranglent. Nous voilà maintenant mon frère et moi en pèlerinage dans le néant entre les morts et les presque morts. Les neurones sautent à chaque gorgée, mais qu’importe... quand chaque soir on danse avec Dame Silence Nous sommes les frères du soleil gelé... Dame Silence Nous sommes les frères de la mer hypnotisée... Dame Silence On te rentre dedans pour un peu de réconfort, Dame Silence Et nous nous emboîtons comme des poupées russes, Dame Silence C’est le désaccord complet les cordes scient nos doigts La chair est figée dans nos assiettes pleines de cendres Dame Silence, viens-nous en aide aspire ma sève en perdition, fais toi gonfler les entrailles et transmet ma voix... |
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2. | Là où nous sommes les rois | 05:35 | Show lyrics |
Au pays de la médiocrité : des gens de la grisaille. Un ballet de bulles au goulot, autant de notes à cette ethylophonie. Là où nous sommes les rois nous assomment air et houle, alliés pour descendre même les abonnés à un Automne permanent. Monarques de l’attente dans un humour forcé, comme des charognards en manque de vivant. Par l’album de la pluie et ce son de vérité, aimeraient créer l’orage balayant leurs tourments. Mais où cuver en paix sans toit pour s’abriter ? Où déverser sa vase mentale sans l’irréalisme des Chants ? Là où nous sommes les rois sommes aussi condamnés, car y gronde la révolte par litres pétillants. |
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3. | La liberté guidant le fer | 11:36 | Show lyrics |
Un mètre quatre-vingt d’acier rouillé exécutent des va-et-viens dans l’incubateur de la vierge La Liberté, guidant le fer, venge tous les dissidents Marche au son des trompettes, pour une guerre légitime Salive inflammable, porte notre rage! Enfonçons la gueule des moines à s’en briser les phalanges, à s’en faire claquer les dents en dépucelant les nonnes Je donne la main à la Faucheuse, ce petit bout de fille déjà dangereux Elle en veut au monde entier, rêve d’ordre et de gaité Mais elle naquit dans un monde obscur où le criminel est vénéré Elle deviendra Liberté, comme je t’aime... comme je t’aime... Je rêve du jour où, bouillonnants, on explosera à chaque agression Les vêtements cachant nos lames, nous ne serons plus des poupées mais des grenades Je pense à demain où, impatient, je promènerai Liberté dans la nef L’oriflamme à figure d’ange Fillette, puisse-tu nous inspirer Et si l’on parvient à nous enfermer, je pourrais toujours te redessiner Une craie, un charbon ou même mon sang pour entretenir ma fécondité Je suis ma propre nourriture, tu es ma raison d’être Guide le fer à travers ce qui remue... ce qui pue la sueur, la galle de la communauté La mort dans l’âme... Fais couler cette chair infectieuse en direction des égouts, que survoleront, précédées de scintillements, les lucioles de mes rêves Guide le fer à travers chaque nuisance sonore ou visuelle, profonde ou superficielle et enseigne-moi comment détruire de façon optimale Je sais déjà sourire quand j’ai mal alors ne perdons plus de temps, Liberté, conduits-moi, moi et mes enfants |
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4. | Clarté de la pluie | 07:04 | Show lyrics |
Ruisselant mais desséché, parcourant les plis de la ville, je perds mon temps. Voici le chant de la vieillesse, de la nostalgie, de l’oubli Et ma matière grise me joue des tours, et mes souvenirs meurent noyés dans l’illusion. Je subis l’érosion d’une pluie incessante Est-ce mon corps ? Pour combien de temps encore ? Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil Mon doux Microbe, ne me gaspille pas. Dans mon ascension je vais vers l’absolue pureté ! La clarté de la pluie me lave de toute envie. Mon dernier repas, entouré d’étoiles ailées. Je lève mon verre et crie : Je veux dormir, je veux m’enfoncer dans des plumes d’ange. Oh je veux m’y noyer ! Prenez soin de mes toiles, de ma terre natale... Vous me verrez dans mes enfants, la dynastie des Chants de Nihil |
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5. | Manifeste (ma politique) | 05:19 | Show lyrics |
Ma politique est Harmonie Elle scintille et fait mauvais genre Silencieuse, que je l’entende Et de l’âme lui rende le génie. Concernant son antithèse, Ma politique - ne vous déplaise - Est d’en jouer comme d’un hochet Pour communiquer avec un nouveau-niais Je ne suis pas de ceux Qui de ce jeu ne sont Quand l’optique interdite D’un verdict change en cons. Ma politique prend des initiatives A des tendances hyperactives Élitiste, mais l’amie des bêtes, Ma politique s’appelle Juliette ! La première marche résumera mon propos réformiste. Nous unifierons les sœurs de l’extrême émotion, à jamais ! La première marche résumera mon propos réformiste. Elle portera l’édifice du mouvement humble et vengeur ! Fouettés par la pluie, bercés par l’alcool Tout est jaune ici quand la nuit nous isole. Manifeste à la vie ton insultante ivresse Car demain sera gris, le gris de la paresse. |
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6. | La dévastation par les iris | 11:05 | Show lyrics |
Traînant ma carcasse au milieu d’une prairie, l’herbe cotonneuse glisse entre mes orteils. J’aimerais y voir clair mais demeure étourdi par l’assaut aérien d’un escadron d’abeilles. J’ai déjà les couleurs malgré qu’il fasse nuit, et cette épaisse pluie a goût de caramel. Mortelle errance sur cette plaine infinie ! Pas d’issue mais au loin : cette lueur m’appelle... Soudain ma vue revient, je vois ce qui m’attend, quand vient se joindre un son à la brillante force : D’une armée de fauves conduite par un gosse gémit une tigresse excitée par le vent. Ce troupeau déferlant, aux iris éclatants, dévaste sous son pas par mille feux féroces ! Il souffle mes habits, décolle les écorces, galope autour de moi en défiant le temps. Encerclé par ces bêtes éructant des sulfures, je révère l’enfant qui ricane haut et fort, d’une langue féline accepte un baiser pur, qui m’invite à grimper dans le carrosse en or. Le cortège manœuvre et trace à vive allure, d’un battement de cil nous sommes à bon port. « Ma reine aime ta voix au bord de la rupture » susurre le gaillard dont s’efface le corps... Soudain les portes s’ouvrent et s’échappe un nuage qui me pousse à l’orgasme en caressant mes flancs. De sa truffe humide me hâte un gros chat blanc jusque devant la reine aux pupilles sauvages : « Tes chants secouent mes murs, causant de grands dommages, en légat général je te voudrais pourtant... pour instaurer chez toi un régime puissant qui répandrait mon art d’un brûlant nettoyage. » Quelques années plus tard la foule est devant moi les rues sont dévastées, j’admire le brasier. Surplombé d’un ciel rouge, à mon tour de parier sur un peuple de fauves en leur montrant la voie. Siégeant à mes côtés : mes frères d’autrefois, et mes trois nymphomanes à peine libérées. Quand à la jeune reine errant dans mes pensées Fut-elle réelle ou non, j’appliquerai sa loi. |
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7. | Les envies solaires | 04:47 | |
(loading lyrics...) | |||
53:50 |
Propagande érogène
Members | |
---|---|
Band members | |
Marc | Drums |
Pierre-Louis | Bass (fretless) |
Jerry | Guitars, Vocals |
Guest/Session | |
Black Messiah | Vocals |
Yohan "Aktivist" | Vocals, Lyrics (additional) |
Loïc Cellier | Vocals |
Mist | Vocals |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Le triomphe | 02:13 | Show lyrics |
(Instrumental) Les hommes érigent des maisons, Les enfants, des châteaux de cendre, L’avenir entre leurs mains tendres. Car aujourd’hui nous triomphons. Les hommes érigent des maisons, Les enfants, des châteaux de cendre. |
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2. | Dissidence décadente | 07:27 | Show lyrics |
Râle de caste sale Éructant sa becquée Annonce l’espéré Sursaut occidental. Compte-à-rebours fatal Des nations maternées, Trotteuse mise à mal Tu parais essoufflée ! Nous promettons la fin de cet âge malsain Où l’Homme intègre était la victime. Rendons leur place aux enfants de putain ! De la puissance créatrice de nos mains, À celle de nos parties intimes... Dictons la Loi par violents coups de reins ! Dissidence coupable, C’est ton sang lié de suie Que la Terre vomit Sous nos pas implacables. À tous les misérables, J’accueille les repentis : Même le plus pourri Déchet est recyclable. Crachez dans les trompettes, Face à ces champs souillés. Aux baïonnettes ! Nous venons moissonner. Faisons tomber les têtes Comme on fauche les blés ! Cendres aux âcres arômes de cochon rôti Retombent comme neige, et renaît le soleil ! Décapant les carcasses et nous, tout ébloui, Envahis d’une joie qui n’a pas son pareil. Que cette mélopée se fasse ouïr bientôt Dans les troquets de l’Ouest, entre deux verres de vin. Que vos filles et fils l’entonnent le cœur gros, Leurs regards pétillants tenant tête au destin. |
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3. | Félonne | 07:21 | Show lyrics |
Tapie dans l’ombre et dans la crasse, Prête à bondir sur le geôlier, Qui sa fierté voudrait noyer Loin des yeux de la populace. Crinière rouille et crocs rasoirs, Mais toujours ce regard salace... Tapie dans l’ombre et dans la crasse, Cuisses chaudes et de crasse noires. Globes vermeils sur face exsangue Exhortent le plus pieux des hommes À s’enfoncer dans le rectum Ses plats sermons et autres harangues. Enfin libre, tu ronronnes, Anarchique félonne. Figure de proue délurée, Emprisonnée injustement Pour, sur le seuil du parlement, S’être exploré le bénitier. Dévorant la vie, gloutonne, Insolente félonne ! Dés que j’ai pu te délivrer, N’as plus souffert de ta beauté. Prends place entre tes deux sœurs et Retrouvons-nous la nuit tombée ! Enfin tout à toi ! Et après Que t’aies fait honneur au banquet Et cent fois trinqué ; à présent, Dans quoi veux-tu planter les dents ? Lorsque ta nature sauvage Engloutira tes sentiments Sans un remords, j’en suis conscient, Déserteras notre équipage. Ô trop farouche félonne... ... ma félonne féline. |
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4. | Les reines de verre | 07:56 | Show lyrics |
Nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un - Murmures haletants s’embrumant de nos lèvres, Condensant le désir sur nos gorges, la fièvre Immolant la raison - n’abattrez mon entrain ! Puis j’en renverse une et la matraque au gourdin, Remuant ses tréfonds, sentant monter les eaux Et sa carotide grimper à l’allegro Quand ma langue quitte son buste cristallin. Les deux autres accolées, du spectacle témoins, Pour leur sœur tourmentée lassées de compassion, Tentent d’intervenir, non sang quelque intente De traînasser un peu et de jouer des mains. Mais nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un... "Qui d’entre-vous s’est assise sur mon visage ?" Alors que, plus bas, m’assaille une anthropophage... Ainsi s’engage ce tumulte libertin. Nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un... Lorsqu’un brûlant fourreau autour de mon organe S’enrobe et se dérobe, agitant la diaphane Silhouette soufflant : "fais de moi ta catin !" La cadette n’osait discourir ce matin. Elle saisit pourtant ce curieux microphone, Y draine le sang puis l’humecte et s’en bâillonne ; Enfin le conduit en ses plus secrets jardins. Au bout de la nuit, à force de va-et-vient, Muqueuses sont éponges et reins tant enfoncés, Semblables au sable fin de plaisir consumé. Ainsi vitrifiées, mes reines au fécond bassin ! |
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5. | Fête de la fédération | 06:31 | Show lyrics |
Jerry : Les plumes d’or scintillent autour de moi, au zénith de l’an un, jour premier. Sur l’esplanade vous saluons, nous, frondeur fédérés. Plus intense encore est l’éclat de la sueur perlant sur vos fronts levés, d’une trop ancienne gangrène désormais lavés. Black Messiah : Grand accusateur de l’hexagone au crépuscule du millénaire de la Rébellion, j’ai porté la blasphématrice dynamique des sons. Au front de la guerre, contre les ouailles dans leur tranchée, nous et nos chères têtes blondes leur pisseront au visage, du toit du monde. Jerry : Par nos membres, elle est défaite, l’Hypocrisie gavant les oies à outrance ; dans l’entonnoir ils déversaient leur tolérance. Désormais elle leur rentre par la raie et retrouve sa place naturelle dans la fange, qui, incessamment sera foulée par nos phalanges. Black Messiah : Du vide informe j’ai extrait la quintessence, avec mes pairs attendant le règne de l’excellence ; et à présent un humble patriarche, j’observe la renaissance, accueillant à bras ouverts cet éminent serpent qui pénètre nos secrètes essences avec le poison séminal qui ensemence le monde. Loïc Cellier : En ces terres païennes j’ai cherché un écho à mon âme, par la solitude sereine et le Carnyx pour Oriflamme. Yohan ’aktivist’ : Par ta voix c’est ma langue indocile qui claque, bien qu’elle chantait déjà quand j’errais en falot, et ainsi me sortit de mon puant cloaque. Par tes accords notre harmonie se forme ; union des frères en un commun berceau. De Scènes en Cènes alcoolisées s’éteint mon passé morne. Loïc Cellier : En père aimant j’ai célébré d’un culte toujours égal ma nature celte en fer forgé, qui au pieux paraît infernale. Mist : Des premières ébauches de l’édifice au matin de son instauration ; j’ai œuvré ivre à sa modernisation. A coup d’algorithmes sous pression, j’en administre désormais la vitrine où, médiatiquement, la Commune se décline. |
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6. | Le verdict | 02:55 | Show lyrics |
(Instrumental) Et les voilà, syphilitiques Sisyphes, voleurs de vie de notre bonheur ! Fouillant les poubelles de l’histoire... Parasites paralysant nos forces vives d’inertie contagieuse. Ils rampaient, les lâches, et ils ramperont encore ! Ils garderont les cilices qu’ils nous destinaient, quand nous trinqueront à notre victoire millénaire ! Ici nous planteront à jamais la bannière des enfants de putains que nous sommes tous ! Nous vénérerons l’insolence libératrice ! L’ivresse ! La gerbe ! Oui nous gerberons tout, tout ce que nous tenons d’eux ! Et ils ingéreront cette gerbe et appelleront : "Le corps de Dieu" ! Qu’ils soient condamnés à baver leur rage impuissante, rampant, devant les seuls maîtres qu’ils ont en horreur ! Qu’ils quémandent ce qu’ils ne dispensaient pas ! Qu’ils nous fuient, comme les fuient les rats ! Qu’ils soient jetés à bas de la grande route, et roués de coups par qui voudra ! |
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7. | Propagande érogène | 09:29 | Show lyrics |
Des vallées des terres de l’Ouest Surgirent les chattes d’éther, De l’Ouest elles s’échappèrent. Elles vinrent à moi, corps célestes Joignant mes nocturnes pubères Au gré des vents stellaires... « L’ardente et grandiose lubie, Ralliant mes frères et ces Dames à ma suintante hystérie, Devait s’opérer par les flammes ! Tel un faisceau, sommes unis Pour prononcer l’ultime blâme... Mais, de la jeunesse enhardie, Au loin, se pointe l’oriflamme ! » Alors que les fourmis séparent Les vieillards rôtis en lambeaux, Les feux désormais se déclarent Dans la pupille des jeunots. Curieux écho de la victoire Sur ce croustillant tapis chaud ! « Ma milicieuse Malice, Cette cyclique violence, Musicalement manigance Une campagne épuratrice : L’ouverture au rythme propice à l’accouplement en cadence. » Aux sévères tambours s’entrechoquent les corps, S’éclaboussant d’amour dans l’effort. Moites peaux de velours, luxuriantes flores Détrempées que je bourre aux aurores. Ce voile licencieux tombant sur le credo ; Puritains de Dieu, craignez notre commando ! Face aux bigotes dégainons les braquemarts, D’un éclat de rire et de fluides Communards ! Que l’aigle ivrogne surplombe l’Hôtel des vils Prophètes de la Commune des Chants d’Nihil ! L’empire de la vertu périclite au risque D’émoustiller un peu trop – mais jamais assez – La foule, raide au matin, toute retournée, Et beuglant à l’unisson : « Prends-moi fort, Jerry ! » Kapellmeister déchargeant fluides mélodies, Mon cahier des charges : « à chaque bouche, son fifre ». à la tête, au cul et qu’ça glisse et qu’on s’empiffre En c’te veillée balbutiant : « Prends-moi fort, Jerry ! » Tout ce que je vous tends, avalez goulument... ...l’appétit vient en mangeant ! Sécrétion puissante qui fait fondre les chaînes, Les chants d’ l’hymen... Propagande érogène ! |
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8. | Du feu et des étoiles | 08:24 | Show lyrics |
Nous avons espéré l’étincelle naissant Du néant abyssal, cet indolore amant Et l’espace infini unifiant les corps Et l’amour tournoyant, le vertige des forts Et l’étoile mourante annonçant de son chant Le lever du soleil en fanfar’ de chaleur Et la lune moqueuse attirant dans son champ L’austère astéroïde de charmantes rondeurs. Nous avons tous marché sous un même étendard Soulevant la poussière de déserts si moroses Le plantant tel un arbre élevant un peu tard Ses branches vers le ciel qui d’une pluie l’arrose Nous avons élevé des bois denses et profonds Pour y voir prospérer des clairières plaisantes S’étendre enfin par terre et de tout notre long Pour mieux se délecter des étoiles filantes. Nous avons tous marché sous un même étendard Soulevant la poussière de déserts si moroses Le plantant tel un arbre élevant un peu tard Ses branches vers le ciel qui d’une pluie l’arrose Nous avons allumé le brasier de l’orgueil Pour le faire s’élever en volutes célestes Sur les humbles racines renaissant du cercueil D’une raison impure que l’en-deçà délaisse Que nos feux scintillants répondent au ciel nocturne Césars-Dieux contemplant l’œuvre de leur délire L’instant pur dérobé à un taciturne temps Car l’étincelle est fleur que l’on ne peut saisir... Dans le reflet du vide apparaît la promesse D’un recommencement pour nos enfants avides Avalant des enfers sans aller à confesse Accouchant d’oasis sur les rochers arides Glorieux astropathes échoués sur la terre Qui nous a adoptés et levé nos regards Androgynes mystiques assoiffés de solaire Naviguant dans le ciel généreux du hasard Innocents barbotant dans le tumultueux Flot qui les ensorcelle en clapotant contre eux Lac de tous nos désirs, brillances de feux aqueux Le bain de nos amours, le miroir de nos cieux. |
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9. | Hymne de la commune | 01:56 | Show lyrics |
(Instrumental) À l’aube d’un destin nouveau, À la Commune rendons grâce. Elle qui, par nous, prend place Dans le cœur des marmots. Contre sa gorge se brisent les ennemis de la Vérité Sainte Mère en ton berceau Les hommes naissent tous frères. Et de l’arche missionnaire Seront vite les amiraux Navire qui mouille, Attendant les flots... Vive la Sainte Mère Commune ! Nos flûtes se soulèvent en ut Au soir de notre victoire, Embrassant cette fanfare De cors que l’on percute. Les ventres se gonflent, tout plein de notes Nées de nos bouches, glissant sur les mottes. |
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54:12 |
Propagande érogène
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Marc | Drums |
Pierre-Louis | Bass (fretless) |
Jerry | Guitars, Vocals |
Guest/Session | |
Loïc Cellier | Vocals |
Mist | Vocals |
Black Messiah | Vocals |
Yohan "Aktivist" | Vocals, Lyrics (additional) |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork |
Tracks | |||
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1. | Le triomphe | 02:13 | Show lyrics |
(Instrumental) Les hommes érigent des maisons, Les enfants, des châteaux de cendre, L’avenir entre leurs mains tendres. Car aujourd’hui nous triomphons. Les hommes érigent des maisons, Les enfants, des châteaux de cendre. |
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2. | Dissidence décadente | 07:27 | Show lyrics |
Râle de caste sale Éructant sa becquée Annonce l’espéré Sursaut occidental. Compte-à-rebours fatal Des nations maternées, Trotteuse mise à mal Tu parais essoufflée ! Nous promettons la fin de cet âge malsain Où l’Homme intègre était la victime. Rendons leur place aux enfants de putain ! De la puissance créatrice de nos mains, À celle de nos parties intimes... Dictons la Loi par violents coups de reins ! Dissidence coupable, C’est ton sang lié de suie Que la Terre vomit Sous nos pas implacables. À tous les misérables, J’accueille les repentis : Même le plus pourri Déchet est recyclable. Crachez dans les trompettes, Face à ces champs souillés. Aux baïonnettes ! Nous venons moissonner. Faisons tomber les têtes Comme on fauche les blés ! Cendres aux âcres arômes de cochon rôti Retombent comme neige, et renaît le soleil ! Décapant les carcasses et nous, tout ébloui, Envahis d’une joie qui n’a pas son pareil. Que cette mélopée se fasse ouïr bientôt Dans les troquets de l’Ouest, entre deux verres de vin. Que vos filles et fils l’entonnent le cœur gros, Leurs regards pétillants tenant tête au destin. |
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3. | Félonne | 07:21 | Show lyrics |
Tapie dans l’ombre et dans la crasse, Prête à bondir sur le geôlier, Qui sa fierté voudrait noyer Loin des yeux de la populace. Crinière rouille et crocs rasoirs, Mais toujours ce regard salace... Tapie dans l’ombre et dans la crasse, Cuisses chaudes et de crasse noires. Globes vermeils sur face exsangue Exhortent le plus pieux des hommes À s’enfoncer dans le rectum Ses plats sermons et autres harangues. Enfin libre, tu ronronnes, Anarchique félonne. Figure de proue délurée, Emprisonnée injustement Pour, sur le seuil du parlement, S’être exploré le bénitier. Dévorant la vie, gloutonne, Insolente félonne ! Dés que j’ai pu te délivrer, N’as plus souffert de ta beauté. Prends place entre tes deux sœurs et Retrouvons-nous la nuit tombée ! Enfin tout à toi ! Et après Que t’aies fait honneur au banquet Et cent fois trinqué ; à présent, Dans quoi veux-tu planter les dents ? Lorsque ta nature sauvage Engloutira tes sentiments Sans un remords, j’en suis conscient, Déserteras notre équipage. Ô trop farouche félonne... ... ma félonne féline. |
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4. | Les reines de verre | 07:56 | Show lyrics |
Nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un - Murmures haletants s’embrumant de nos lèvres, Condensant le désir sur nos gorges, la fièvre Immolant la raison - n’abattrez mon entrain ! Puis j’en renverse une et la matraque au gourdin, Remuant ses tréfonds, sentant monter les eaux Et sa carotide grimper à l’allegro Quand ma langue quitte son buste cristallin. Les deux autres accolées, du spectacle témoins, Pour leur sœur tourmentée lassées de compassion, Tentent d’intervenir, non sang quelque intente De traînasser un peu et de jouer des mains. Mais nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un... "Qui d’entre-vous s’est assise sur mon visage ?" Alors que, plus bas, m’assaille une anthropophage... Ainsi s’engage ce tumulte libertin. Nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un... Lorsqu’un brûlant fourreau autour de mon organe S’enrobe et se dérobe, agitant la diaphane Silhouette soufflant : "fais de moi ta catin !" La cadette n’osait discourir ce matin. Elle saisit pourtant ce curieux microphone, Y draine le sang puis l’humecte et s’en bâillonne ; Enfin le conduit en ses plus secrets jardins. Au bout de la nuit, à force de va-et-vient, Muqueuses sont éponges et reins tant enfoncés, Semblables au sable fin de plaisir consumé. Ainsi vitrifiées, mes reines au fécond bassin ! |
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5. | Fête de la fédération | 06:31 | Show lyrics |
Jerry : Les plumes d’or scintillent autour de moi, au zénith de l’an un, jour premier. Sur l’esplanade vous saluons, nous, frondeur fédérés. Plus intense encore est l’éclat de la sueur perlant sur vos fronts levés, d’une trop ancienne gangrène désormais lavés. Black Messiah : Grand accusateur de l’hexagone au crépuscule du millénaire de la Rébellion, j’ai porté la blasphématrice dynamique des sons. Au front de la guerre, contre les ouailles dans leur tranchée, nous et nos chères têtes blondes leur pisseront au visage, du toit du monde. Jerry : Par nos membres, elle est défaite, l’Hypocrisie gavant les oies à outrance ; dans l’entonnoir ils déversaient leur tolérance. Désormais elle leur rentre par la raie et retrouve sa place naturelle dans la fange, qui, incessamment sera foulée par nos phalanges. Black Messiah : Du vide informe j’ai extrait la quintessence, avec mes pairs attendant le règne de l’excellence ; et à présent un humble patriarche, j’observe la renaissance, accueillant à bras ouverts cet éminent serpent qui pénètre nos secrètes essences avec le poison séminal qui ensemence le monde. Loïc Cellier : En ces terres païennes j’ai cherché un écho à mon âme, par la solitude sereine et le Carnyx pour Oriflamme. Yohan ’aktivist’ : Par ta voix c’est ma langue indocile qui claque, bien qu’elle chantait déjà quand j’errais en falot, et ainsi me sortit de mon puant cloaque. Par tes accords notre harmonie se forme ; union des frères en un commun berceau. De Scènes en Cènes alcoolisées s’éteint mon passé morne. Loïc Cellier : En père aimant j’ai célébré d’un culte toujours égal ma nature celte en fer forgé, qui au pieux paraît infernale. Mist : Des premières ébauches de l’édifice au matin de son instauration ; j’ai œuvré ivre à sa modernisation. A coup d’algorithmes sous pression, j’en administre désormais la vitrine où, médiatiquement, la Commune se décline. |
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6. | Le verdict | 02:55 | Show lyrics |
(Instrumental) Et les voilà, syphilitiques Sisyphes, voleurs de vie de notre bonheur ! Fouillant les poubelles de l’histoire... Parasites paralysant nos forces vives d’inertie contagieuse. Ils rampaient, les lâches, et ils ramperont encore ! Ils garderont les cilices qu’ils nous destinaient, quand nous trinqueront à notre victoire millénaire ! Ici nous planteront à jamais la bannière des enfants de putains que nous sommes tous ! Nous vénérerons l’insolence libératrice ! L’ivresse ! La gerbe ! Oui nous gerberons tout, tout ce que nous tenons d’eux ! Et ils ingéreront cette gerbe et appelleront : "Le corps de Dieu" ! Qu’ils soient condamnés à baver leur rage impuissante, rampant, devant les seuls maîtres qu’ils ont en horreur ! Qu’ils quémandent ce qu’ils ne dispensaient pas ! Qu’ils nous fuient, comme les fuient les rats ! Qu’ils soient jetés à bas de la grande route, et roués de coups par qui voudra ! |
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7. | Propagande érogène | 09:29 | Show lyrics |
Des vallées des terres de l’Ouest Surgirent les chattes d’éther, De l’Ouest elles s’échappèrent. Elles vinrent à moi, corps célestes Joignant mes nocturnes pubères Au gré des vents stellaires... « L’ardente et grandiose lubie, Ralliant mes frères et ces Dames à ma suintante hystérie, Devait s’opérer par les flammes ! Tel un faisceau, sommes unis Pour prononcer l’ultime blâme... Mais, de la jeunesse enhardie, Au loin, se pointe l’oriflamme ! » Alors que les fourmis séparent Les vieillards rôtis en lambeaux, Les feux désormais se déclarent Dans la pupille des jeunots. Curieux écho de la victoire Sur ce croustillant tapis chaud ! « Ma milicieuse Malice, Cette cyclique violence, Musicalement manigance Une campagne épuratrice : L’ouverture au rythme propice à l’accouplement en cadence. » Aux sévères tambours s’entrechoquent les corps, S’éclaboussant d’amour dans l’effort. Moites peaux de velours, luxuriantes flores Détrempées que je bourre aux aurores. Ce voile licencieux tombant sur le credo ; Puritains de Dieu, craignez notre commando ! Face aux bigotes dégainons les braquemarts, D’un éclat de rire et de fluides Communards ! Que l’aigle ivrogne surplombe l’Hôtel des vils Prophètes de la Commune des Chants d’Nihil ! L’empire de la vertu périclite au risque D’émoustiller un peu trop – mais jamais assez – La foule, raide au matin, toute retournée, Et beuglant à l’unisson : « Prends-moi fort, Jerry ! » Kapellmeister déchargeant fluides mélodies, Mon cahier des charges : « à chaque bouche, son fifre ». à la tête, au cul et qu’ça glisse et qu’on s’empiffre En c’te veillée balbutiant : « Prends-moi fort, Jerry ! » Tout ce que je vous tends, avalez goulument... ...l’appétit vient en mangeant ! Sécrétion puissante qui fait fondre les chaînes, Les chants d’ l’hymen... Propagande érogène ! |
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8. | Du feu et des étoiles | 08:24 | Show lyrics |
Nous avons espéré l’étincelle naissant Du néant abyssal, cet indolore amant Et l’espace infini unifiant les corps Et l’amour tournoyant, le vertige des forts Et l’étoile mourante annonçant de son chant Le lever du soleil en fanfar’ de chaleur Et la lune moqueuse attirant dans son champ L’austère astéroïde de charmantes rondeurs. Nous avons tous marché sous un même étendard Soulevant la poussière de déserts si moroses Le plantant tel un arbre élevant un peu tard Ses branches vers le ciel qui d’une pluie l’arrose Nous avons élevé des bois denses et profonds Pour y voir prospérer des clairières plaisantes S’étendre enfin par terre et de tout notre long Pour mieux se délecter des étoiles filantes. Nous avons tous marché sous un même étendard Soulevant la poussière de déserts si moroses Le plantant tel un arbre élevant un peu tard Ses branches vers le ciel qui d’une pluie l’arrose Nous avons allumé le brasier de l’orgueil Pour le faire s’élever en volutes célestes Sur les humbles racines renaissant du cercueil D’une raison impure que l’en-deçà délaisse Que nos feux scintillants répondent au ciel nocturne Césars-Dieux contemplant l’œuvre de leur délire L’instant pur dérobé à un taciturne temps Car l’étincelle est fleur que l’on ne peut saisir... Dans le reflet du vide apparaît la promesse D’un recommencement pour nos enfants avides Avalant des enfers sans aller à confesse Accouchant d’oasis sur les rochers arides Glorieux astropathes échoués sur la terre Qui nous a adoptés et levé nos regards Androgynes mystiques assoiffés de solaire Naviguant dans le ciel généreux du hasard Innocents barbotant dans le tumultueux Flot qui les ensorcelle en clapotant contre eux Lac de tous nos désirs, brillances de feux aqueux Le bain de nos amours, le miroir de nos cieux. |
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9. | Hymne de la commune | 01:56 | Show lyrics |
(Instrumental) À l’aube d’un destin nouveau, À la Commune rendons grâce. Elle qui, par nous, prend place Dans le cœur des marmots. Contre sa gorge se brisent les ennemis de la Vérité Sainte Mère en ton berceau Les hommes naissent tous frères. Et de l’arche missionnaire Seront vite les amiraux Navire qui mouille, Attendant les flots... Vive la Sainte Mère Commune ! Nos flûtes se soulèvent en ut Au soir de notre victoire, Embrassant cette fanfare De cors que l’on percute. Les ventres se gonflent, tout plein de notes Nées de nos bouches, glissant sur les mottes. |
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54:12 |
Propagande érogène
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Marc | Drums |
Pierre-Louis | Bass (fretless) |
Jerry | Guitars, Vocals |
Guest/Session | |
Loïc Cellier | Vocals |
Mist | Vocals |
Black Messiah | Vocals |
Yohan "Aktivist" | Vocals, Lyrics (additional) |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork |
Tracks | |||
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1. | Le triomphe | 02:13 | Show lyrics |
(Instrumental) Les hommes érigent des maisons, Les enfants, des châteaux de cendre, L’avenir entre leurs mains tendres. Car aujourd’hui nous triomphons. Les hommes érigent des maisons, Les enfants, des châteaux de cendre. |
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2. | Dissidence décadente | 07:27 | Show lyrics |
Râle de caste sale Éructant sa becquée Annonce l’espéré Sursaut occidental. Compte-à-rebours fatal Des nations maternées, Trotteuse mise à mal Tu parais essoufflée ! Nous promettons la fin de cet âge malsain Où l’Homme intègre était la victime. Rendons leur place aux enfants de putain ! De la puissance créatrice de nos mains, À celle de nos parties intimes... Dictons la Loi par violents coups de reins ! Dissidence coupable, C’est ton sang lié de suie Que la Terre vomit Sous nos pas implacables. À tous les misérables, J’accueille les repentis : Même le plus pourri Déchet est recyclable. Crachez dans les trompettes, Face à ces champs souillés. Aux baïonnettes ! Nous venons moissonner. Faisons tomber les têtes Comme on fauche les blés ! Cendres aux âcres arômes de cochon rôti Retombent comme neige, et renaît le soleil ! Décapant les carcasses et nous, tout ébloui, Envahis d’une joie qui n’a pas son pareil. Que cette mélopée se fasse ouïr bientôt Dans les troquets de l’Ouest, entre deux verres de vin. Que vos filles et fils l’entonnent le cœur gros, Leurs regards pétillants tenant tête au destin. |
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3. | Félonne | 07:21 | Show lyrics |
Tapie dans l’ombre et dans la crasse, Prête à bondir sur le geôlier, Qui sa fierté voudrait noyer Loin des yeux de la populace. Crinière rouille et crocs rasoirs, Mais toujours ce regard salace... Tapie dans l’ombre et dans la crasse, Cuisses chaudes et de crasse noires. Globes vermeils sur face exsangue Exhortent le plus pieux des hommes À s’enfoncer dans le rectum Ses plats sermons et autres harangues. Enfin libre, tu ronronnes, Anarchique félonne. Figure de proue délurée, Emprisonnée injustement Pour, sur le seuil du parlement, S’être exploré le bénitier. Dévorant la vie, gloutonne, Insolente félonne ! Dés que j’ai pu te délivrer, N’as plus souffert de ta beauté. Prends place entre tes deux sœurs et Retrouvons-nous la nuit tombée ! Enfin tout à toi ! Et après Que t’aies fait honneur au banquet Et cent fois trinqué ; à présent, Dans quoi veux-tu planter les dents ? Lorsque ta nature sauvage Engloutira tes sentiments Sans un remords, j’en suis conscient, Déserteras notre équipage. Ô trop farouche félonne... ... ma félonne féline. |
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4. | Les reines de verre | 07:56 | Show lyrics |
Nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un - Murmures haletants s’embrumant de nos lèvres, Condensant le désir sur nos gorges, la fièvre Immolant la raison - n’abattrez mon entrain ! Puis j’en renverse une et la matraque au gourdin, Remuant ses tréfonds, sentant monter les eaux Et sa carotide grimper à l’allegro Quand ma langue quitte son buste cristallin. Les deux autres accolées, du spectacle témoins, Pour leur sœur tourmentée lassées de compassion, Tentent d’intervenir, non sang quelque intente De traînasser un peu et de jouer des mains. Mais nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un... "Qui d’entre-vous s’est assise sur mon visage ?" Alors que, plus bas, m’assaille une anthropophage... Ainsi s’engage ce tumulte libertin. Nous y voilà enfin ! Et même à trois contre un... Lorsqu’un brûlant fourreau autour de mon organe S’enrobe et se dérobe, agitant la diaphane Silhouette soufflant : "fais de moi ta catin !" La cadette n’osait discourir ce matin. Elle saisit pourtant ce curieux microphone, Y draine le sang puis l’humecte et s’en bâillonne ; Enfin le conduit en ses plus secrets jardins. Au bout de la nuit, à force de va-et-vient, Muqueuses sont éponges et reins tant enfoncés, Semblables au sable fin de plaisir consumé. Ainsi vitrifiées, mes reines au fécond bassin ! |
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5. | Fête de la fédération | 06:31 | Show lyrics |
Jerry : Les plumes d’or scintillent autour de moi, au zénith de l’an un, jour premier. Sur l’esplanade vous saluons, nous, frondeur fédérés. Plus intense encore est l’éclat de la sueur perlant sur vos fronts levés, d’une trop ancienne gangrène désormais lavés. Black Messiah : Grand accusateur de l’hexagone au crépuscule du millénaire de la Rébellion, j’ai porté la blasphématrice dynamique des sons. Au front de la guerre, contre les ouailles dans leur tranchée, nous et nos chères têtes blondes leur pisseront au visage, du toit du monde. Jerry : Par nos membres, elle est défaite, l’Hypocrisie gavant les oies à outrance ; dans l’entonnoir ils déversaient leur tolérance. Désormais elle leur rentre par la raie et retrouve sa place naturelle dans la fange, qui, incessamment sera foulée par nos phalanges. Black Messiah : Du vide informe j’ai extrait la quintessence, avec mes pairs attendant le règne de l’excellence ; et à présent un humble patriarche, j’observe la renaissance, accueillant à bras ouverts cet éminent serpent qui pénètre nos secrètes essences avec le poison séminal qui ensemence le monde. Loïc Cellier : En ces terres païennes j’ai cherché un écho à mon âme, par la solitude sereine et le Carnyx pour Oriflamme. Yohan ’aktivist’ : Par ta voix c’est ma langue indocile qui claque, bien qu’elle chantait déjà quand j’errais en falot, et ainsi me sortit de mon puant cloaque. Par tes accords notre harmonie se forme ; union des frères en un commun berceau. De Scènes en Cènes alcoolisées s’éteint mon passé morne. Loïc Cellier : En père aimant j’ai célébré d’un culte toujours égal ma nature celte en fer forgé, qui au pieux paraît infernale. Mist : Des premières ébauches de l’édifice au matin de son instauration ; j’ai œuvré ivre à sa modernisation. A coup d’algorithmes sous pression, j’en administre désormais la vitrine où, médiatiquement, la Commune se décline. |
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6. | Le verdict | 02:55 | Show lyrics |
(Instrumental) Et les voilà, syphilitiques Sisyphes, voleurs de vie de notre bonheur ! Fouillant les poubelles de l’histoire... Parasites paralysant nos forces vives d’inertie contagieuse. Ils rampaient, les lâches, et ils ramperont encore ! Ils garderont les cilices qu’ils nous destinaient, quand nous trinqueront à notre victoire millénaire ! Ici nous planteront à jamais la bannière des enfants de putains que nous sommes tous ! Nous vénérerons l’insolence libératrice ! L’ivresse ! La gerbe ! Oui nous gerberons tout, tout ce que nous tenons d’eux ! Et ils ingéreront cette gerbe et appelleront : "Le corps de Dieu" ! Qu’ils soient condamnés à baver leur rage impuissante, rampant, devant les seuls maîtres qu’ils ont en horreur ! Qu’ils quémandent ce qu’ils ne dispensaient pas ! Qu’ils nous fuient, comme les fuient les rats ! Qu’ils soient jetés à bas de la grande route, et roués de coups par qui voudra ! |
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7. | Propagande érogène | 09:29 | Show lyrics |
Des vallées des terres de l’Ouest Surgirent les chattes d’éther, De l’Ouest elles s’échappèrent. Elles vinrent à moi, corps célestes Joignant mes nocturnes pubères Au gré des vents stellaires... « L’ardente et grandiose lubie, Ralliant mes frères et ces Dames à ma suintante hystérie, Devait s’opérer par les flammes ! Tel un faisceau, sommes unis Pour prononcer l’ultime blâme... Mais, de la jeunesse enhardie, Au loin, se pointe l’oriflamme ! » Alors que les fourmis séparent Les vieillards rôtis en lambeaux, Les feux désormais se déclarent Dans la pupille des jeunots. Curieux écho de la victoire Sur ce croustillant tapis chaud ! « Ma milicieuse Malice, Cette cyclique violence, Musicalement manigance Une campagne épuratrice : L’ouverture au rythme propice à l’accouplement en cadence. » Aux sévères tambours s’entrechoquent les corps, S’éclaboussant d’amour dans l’effort. Moites peaux de velours, luxuriantes flores Détrempées que je bourre aux aurores. Ce voile licencieux tombant sur le credo ; Puritains de Dieu, craignez notre commando ! Face aux bigotes dégainons les braquemarts, D’un éclat de rire et de fluides Communards ! Que l’aigle ivrogne surplombe l’Hôtel des vils Prophètes de la Commune des Chants d’Nihil ! L’empire de la vertu périclite au risque D’émoustiller un peu trop – mais jamais assez – La foule, raide au matin, toute retournée, Et beuglant à l’unisson : « Prends-moi fort, Jerry ! » Kapellmeister déchargeant fluides mélodies, Mon cahier des charges : « à chaque bouche, son fifre ». à la tête, au cul et qu’ça glisse et qu’on s’empiffre En c’te veillée balbutiant : « Prends-moi fort, Jerry ! » Tout ce que je vous tends, avalez goulument... ...l’appétit vient en mangeant ! Sécrétion puissante qui fait fondre les chaînes, Les chants d’ l’hymen... Propagande érogène ! |
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8. | Du feu et des étoiles | 08:24 | Show lyrics |
Nous avons espéré l’étincelle naissant Du néant abyssal, cet indolore amant Et l’espace infini unifiant les corps Et l’amour tournoyant, le vertige des forts Et l’étoile mourante annonçant de son chant Le lever du soleil en fanfar’ de chaleur Et la lune moqueuse attirant dans son champ L’austère astéroïde de charmantes rondeurs. Nous avons tous marché sous un même étendard Soulevant la poussière de déserts si moroses Le plantant tel un arbre élevant un peu tard Ses branches vers le ciel qui d’une pluie l’arrose Nous avons élevé des bois denses et profonds Pour y voir prospérer des clairières plaisantes S’étendre enfin par terre et de tout notre long Pour mieux se délecter des étoiles filantes. Nous avons tous marché sous un même étendard Soulevant la poussière de déserts si moroses Le plantant tel un arbre élevant un peu tard Ses branches vers le ciel qui d’une pluie l’arrose Nous avons allumé le brasier de l’orgueil Pour le faire s’élever en volutes célestes Sur les humbles racines renaissant du cercueil D’une raison impure que l’en-deçà délaisse Que nos feux scintillants répondent au ciel nocturne Césars-Dieux contemplant l’œuvre de leur délire L’instant pur dérobé à un taciturne temps Car l’étincelle est fleur que l’on ne peut saisir... Dans le reflet du vide apparaît la promesse D’un recommencement pour nos enfants avides Avalant des enfers sans aller à confesse Accouchant d’oasis sur les rochers arides Glorieux astropathes échoués sur la terre Qui nous a adoptés et levé nos regards Androgynes mystiques assoiffés de solaire Naviguant dans le ciel généreux du hasard Innocents barbotant dans le tumultueux Flot qui les ensorcelle en clapotant contre eux Lac de tous nos désirs, brillances de feux aqueux Le bain de nos amours, le miroir de nos cieux. |
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9. | Hymne de la commune | 01:56 | Show lyrics |
(Instrumental) À l’aube d’un destin nouveau, À la Commune rendons grâce. Elle qui, par nous, prend place Dans le cœur des marmots. Contre sa gorge se brisent les ennemis de la Vérité Sainte Mère en ton berceau Les hommes naissent tous frères. Et de l’arche missionnaire Seront vite les amiraux Navire qui mouille, Attendant les flots... Vive la Sainte Mère Commune ! Nos flûtes se soulèvent en ut Au soir de notre victoire, Embrassant cette fanfare De cors que l’on percute. Les ventres se gonflent, tout plein de notes Nées de nos bouches, glissant sur les mottes. |
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54:12 |
Armor
Members | |
---|---|
Band members | |
Jerry der Frenetikmeister | Guitars, Vocals |
Pierre-Louis | Bass (fretless) |
Yohann "Aktivist" | Guitars |
Guest/Session | |
Noémie M. | Cello (track 2) |
Miscellaneous staff | |
Ines Kozič | Photography |
Dernier Bastion | Producer |
Pierre-Louis | Recording (bass) |
Mist comte d’Erebus | Recording, Mixing, Mastering |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork, Design |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | La crue | 07:24 | Show lyrics |
Effluve accrue au creux du lit Du fleuve en crue... je me languis, Lape une eau claire au bain fleuri, Étreins ses flancs dès qu’elle frémit. Bougre de bourge à l’air retors, Sème le vent et moi les spores, Tiens fort la barre, je monte à bord Et te ferai labour à mort. Du flux âcre aux abysses roses, La houle tout mon membre arrose Et le souffle fouette les toiles. Râle obscène, chant de sirène, Résonne quand pulse ma veine À m’en hérisser tous les poils ! |
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2. | Comme une sale envie | 08:04 | Show lyrics |
Un réveil... seul encore en vie Dans une salle peu commune Aux murs couverts des armoiries Des pays sans couleur aucune. Contre le sol au goût salé, Des coprophages la tribune, Société sale à satiété Blottie dans la fosse commune Génocidée par mon génie ? Je n’étais que, pour ma survie... De ton pistil l’humble bourdon, De tes épanchements le drain, De toutes tes brèches le joint, De ton goulot le fier bouchon. Monolithe d’un terrain vague Sur lequel n’oses t’adosser, Chienne longeant les barbelés M’asservissant en ton goulag. Au pantin à son effigie : Un feu comme elle-seule en vit ! Brasier de ma stase nerveuse, Le tison câline à foison. Comme le baiser du chardon, Du chaton, la langue râpeuse. Devenu pèlerin belliqueux M’est apparu sur la lagune Le saint patron de la rancune Qui m’a dit : « je t’exhausse un vœu » J’avais comme une sale envie... |
|||
3. | Lune rousse | 07:22 | Show lyrics |
Bouille de neige et de mystères Aux mirettes couleur de prune ; Sans-voix lactée qu’éclaboussèrent Quelques gènes d’étoiles brunes. Alors que je nous imagine Au bois où les humus et mousses S’émoustillent sous la pluie fine Et la pesante Lune rousse, Dans ce torrent aux reflets cuivres Je plonge une main clandestine, Caresse l’Automne où s’enivre Plus bas ta gorge blanche hermine. Alors que je nous imagine Au bois où les humus et mousses S’émoustillent sous la pluie fine Et la pesante Lune rousse, Me taquinent ces éclats d’ambre Et ces parfums que je devine Se disperser quand tu te cambres Puis te rétractes sous l’épine. |
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4. | Roule et enrôle | 06:34 | Show lyrics |
Enfants de pluie plus que de putes Sous la rosée effarouchés Ressuscitant de leur nuitée La papille et le crin hirsutes Ça, ma boutanche qui s’épanche ! Une loche à même le corps ! Le cul terreux, comme un pécore, Né de feuilles en avalanches. Plie les gaules, roule et enrôle, Et racole dès que ça miaule... Quand le grain fait ployer le saule, Toujours l’alcool pleut en Paimpol ! Aux lendemains hypothétiques Entre Danube et mer Baltique ! Et toi l’ami, fardeau d’un soir, Demain portera mon brancard. Vieux cons du vieux continent Sous un ciel d’étoiles d’anis Marions pivo-slivovice Pour mieux reprendre le volant Placide et froid comme un hibou Abandonné jusqu’à trop tard : Mes yeux, brûlés par quelques phares Creusent leur tombe dans mes joues. |
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5. | Là où nous étions les rois | 08:39 | Show lyrics |
Là où nous étions les rois, Du temps s’est abattu le voile. Oui, là où nous étions les rois, Se sont résorbées les étoiles Dans une nuit d’où ne reluit Plus un sourire, plus une goutte, Qui ne berce plus aucun cri Là où les souvenirs me coûtent... Où nous étions frères, je crois, La bière ne se laiss’ plus boire. Le long de ce bon vieux trottoir Qui ne tolère plus mes pas... Jusqu’à la lisière du bois Dont le sol draina nos urines Et où, perchés sur une ruine, Braillions à s’en rompre la voix. À en faire pâlir les corbeaux, À leur en décoller les plumes Et nous tenions tête à la Lune Qui capitulerait bientôt ! Là où nous étions les rois... Danse où se mêlent dans le froid Embruns et grains incandescents, Fluctue aux accords innocents D’une jeunesse qui échoit. La guitare taillait nos doigts, La vallée, léchée par le vent, S’offrait dans un râle indécent Là où nous étions les rois. |
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6. | Rideau de chair | 05:38 | Show lyrics |
Ovation sur la scène : De ta chair le rideau S’ouvre sur un Éden Corps de sueur perlé Que je bats, indocile, De tes hanches graciles Se décolle une ondée Consacré sur la scène De la candeur, m’égare De rêve en abdomen... Siècle qui nous réclame, Sentence sans appel, Tel une pluie de sel A desséché les âmes Putain parmi les putes J’enfonce dans la fange Où s’étreignent les brutes Et se saignent les anges |
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7. | Les bois innervés | 09:53 | Show lyrics |
[prologue] Nous étions une paire d’âmes : le Père... et sa Dame, Silence de mise, en éclaireuse éclairée, S’élançant dans des nuées De prédateurs et de proies en suspens. * * * Pour nous déstructurer au mordant de la bruine, Une dernière fois s’inonder de malice En ces bois dont les jeux ancestraux de racines Rident le marigot comme autant de varices. Échassier d’émail pâle amorçant la descente Loin des monts de jeunesse aux sommets d’anarchies. Je t’emboîte le pas, ta langue véhémente, Et maintenant tes flancs d’ineffable inertie. Sangsues et taons nous tètent et je tête le temps. Ne comptant plus les champs, les landes, les hectares D’aventures franchis, d’où mes espoirs nourris Dans ton ventre d’opale expulsent leur nectar. * * * [epilogue] De ton être ne subsiste qu’un bijou nacré Voguant sur la marée noire, Alors que nos muscles battent ensembles Ton asphyxie et ma délivrance. |
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8. | Aux flambeaux | 04:08 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
57:42 |
Armor
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Jerry der Frenetikmeister | Guitars, Vocals |
Pierre-Louis | Bass (fretless) |
Yohann "Aktivist" | Guitars |
Guest/Session | |
Noémie M. | Cello (track 2) |
Miscellaneous staff | |
Pierre-Louis | Recording (bass) |
Mist comte d’Erebus | Recording, Mixing, Mastering |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork, Design |
Ines Kozič | Photography |
Dernier Bastion | Producer |
Tracks | |||
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1. | La crue | 07:24 | Show lyrics |
Effluve accrue au creux du lit Du fleuve en crue... je me languis, Lape une eau claire au bain fleuri, Étreins ses flancs dès qu’elle frémit. Bougre de bourge à l’air retors, Sème le vent et moi les spores, Tiens fort la barre, je monte à bord Et te ferai labour à mort. Du flux âcre aux abysses roses, La houle tout mon membre arrose Et le souffle fouette les toiles. Râle obscène, chant de sirène, Résonne quand pulse ma veine À m’en hérisser tous les poils ! |
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2. | Comme une sale envie | 08:04 | Show lyrics |
Un réveil... seul encore en vie Dans une salle peu commune Aux murs couverts des armoiries Des pays sans couleur aucune. Contre le sol au goût salé, Des coprophages la tribune, Société sale à satiété Blottie dans la fosse commune Génocidée par mon génie ? Je n’étais que, pour ma survie... De ton pistil l’humble bourdon, De tes épanchements le drain, De toutes tes brèches le joint, De ton goulot le fier bouchon. Monolithe d’un terrain vague Sur lequel n’oses t’adosser, Chienne longeant les barbelés M’asservissant en ton goulag. Au pantin à son effigie : Un feu comme elle-seule en vit ! Brasier de ma stase nerveuse, Le tison câline à foison. Comme le baiser du chardon, Du chaton, la langue râpeuse. Devenu pèlerin belliqueux M’est apparu sur la lagune Le saint patron de la rancune Qui m’a dit : « je t’exhausse un vœu » J’avais comme une sale envie... |
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3. | Lune rousse | 07:22 | Show lyrics |
Bouille de neige et de mystères Aux mirettes couleur de prune ; Sans-voix lactée qu’éclaboussèrent Quelques gènes d’étoiles brunes. Alors que je nous imagine Au bois où les humus et mousses S’émoustillent sous la pluie fine Et la pesante Lune rousse, Dans ce torrent aux reflets cuivres Je plonge une main clandestine, Caresse l’Automne où s’enivre Plus bas ta gorge blanche hermine. Alors que je nous imagine Au bois où les humus et mousses S’émoustillent sous la pluie fine Et la pesante Lune rousse, Me taquinent ces éclats d’ambre Et ces parfums que je devine Se disperser quand tu te cambres Puis te rétractes sous l’épine. |
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4. | Roule et enrôle | 06:34 | Show lyrics |
Enfants de pluie plus que de putes Sous la rosée effarouchés Ressuscitant de leur nuitée La papille et le crin hirsutes Ça, ma boutanche qui s’épanche ! Une loche à même le corps ! Le cul terreux, comme un pécore, Né de feuilles en avalanches. Plie les gaules, roule et enrôle, Et racole dès que ça miaule... Quand le grain fait ployer le saule, Toujours l’alcool pleut en Paimpol ! Aux lendemains hypothétiques Entre Danube et mer Baltique ! Et toi l’ami, fardeau d’un soir, Demain portera mon brancard. Vieux cons du vieux continent Sous un ciel d’étoiles d’anis Marions pivo-slivovice Pour mieux reprendre le volant Placide et froid comme un hibou Abandonné jusqu’à trop tard : Mes yeux, brûlés par quelques phares Creusent leur tombe dans mes joues. |
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5. | Là où nous étions les rois | 08:39 | Show lyrics |
Là où nous étions les rois, Du temps s’est abattu le voile. Oui, là où nous étions les rois, Se sont résorbées les étoiles Dans une nuit d’où ne reluit Plus un sourire, plus une goutte, Qui ne berce plus aucun cri Là où les souvenirs me coûtent... Où nous étions frères, je crois, La bière ne se laiss’ plus boire. Le long de ce bon vieux trottoir Qui ne tolère plus mes pas... Jusqu’à la lisière du bois Dont le sol draina nos urines Et où, perchés sur une ruine, Braillions à s’en rompre la voix. À en faire pâlir les corbeaux, À leur en décoller les plumes Et nous tenions tête à la Lune Qui capitulerait bientôt ! Là où nous étions les rois... Danse où se mêlent dans le froid Embruns et grains incandescents, Fluctue aux accords innocents D’une jeunesse qui échoit. La guitare taillait nos doigts, La vallée, léchée par le vent, S’offrait dans un râle indécent Là où nous étions les rois. |
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6. | Rideau de chair | 05:38 | Show lyrics |
Ovation sur la scène : De ta chair le rideau S’ouvre sur un Éden Corps de sueur perlé Que je bats, indocile, De tes hanches graciles Se décolle une ondée Consacré sur la scène De la candeur, m’égare De rêve en abdomen... Siècle qui nous réclame, Sentence sans appel, Tel une pluie de sel A desséché les âmes Putain parmi les putes J’enfonce dans la fange Où s’étreignent les brutes Et se saignent les anges |
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7. | Les bois innervés | 09:53 | Show lyrics |
[prologue] Nous étions une paire d’âmes : le Père... et sa Dame, Silence de mise, en éclaireuse éclairée, S’élançant dans des nuées De prédateurs et de proies en suspens. * * * Pour nous déstructurer au mordant de la bruine, Une dernière fois s’inonder de malice En ces bois dont les jeux ancestraux de racines Rident le marigot comme autant de varices. Échassier d’émail pâle amorçant la descente Loin des monts de jeunesse aux sommets d’anarchies. Je t’emboîte le pas, ta langue véhémente, Et maintenant tes flancs d’ineffable inertie. Sangsues et taons nous tètent et je tête le temps. Ne comptant plus les champs, les landes, les hectares D’aventures franchis, d’où mes espoirs nourris Dans ton ventre d’opale expulsent leur nectar. * * * [epilogue] De ton être ne subsiste qu’un bijou nacré Voguant sur la marée noire, Alors que nos muscles battent ensembles Ton asphyxie et ma délivrance. |
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8. | Aux flambeaux | 04:08 | instrumental |
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57:42 |
Dix ans et demi de lutte contre le mensonge, la stupidité et la sobriété
Members | |
---|---|
Band members | |
Mist | Guitars, Vocals (backing) |
Jerry | Guitars, Bass, Vocals |
Thomas | Drums |
Miscellaneous staff | |
Mist | Recording, Mixing |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Rouge comme tes lèvres | 06:57 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | La pratique au service de la théorie | 08:02 | |
(loading lyrics...) | |||
3. | Le remède contre l’aliénation | 10:12 | |
(loading lyrics...) | |||
4. | Le dard d’une sale guêpe dans mon oeil | 08:38 | |
(loading lyrics...) | |||
5. | Nouveau domaine | 06:09 | |
(loading lyrics...) | |||
6. | Allégorie de la lèpre | 06:14 | |
(loading lyrics...) | |||
7. | Ivresse digitaline | 06:06 | |
(loading lyrics...) | |||
52:18 |
Dix ans et demi de lutte contre le mensonge, la stupidité et la sobriété
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Mist | Guitars, Vocals (backing) |
Jerry | Guitars, Bass, Vocals |
Thomas | Drums |
Miscellaneous staff | |
Jerry | Songwriting, Lyrics, Artwork |
Mist | Recording, Mixing |
Tracks | |||
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1. | Rouge comme tes lèvres | 06:57 | |
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2. | La pratique au service de la théorie | 08:02 | |
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3. | Le remède contre l’aliénation | 10:12 | |
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4. | Le dard d’une sale guêpe dans mon oeil | 08:38 | |
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5. | Nouveau domaine | 06:09 | |
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6. | Allégorie de la lèpre | 06:14 | |
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7. | Ivresse digitaline | 06:06 | |
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52:18 |
Band ascii art
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