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Pensées Nocturnes
Members | |
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Current | |
Léon Harcore | All instruments, Vocals (2008-present) |
Member(bands): Way to End, Valhôll | |
Current (Live) | |
Gégé | Accordion, Keyboards, Vocals (2017-present) |
Le Grand | Bass (2017-present) |
Member(bands): Cruxifiction, ghUSa (live), Valhôll, Acta, Revelation Extatique | |
Jacky | Drums (2017-present) |
Member(bands): Bloodoffer, Cruxifiction, The Order of Apollyon, Merrimack (live), Temple of Baal (live), Valhôll, Acta, Vordavoss, Carnal Lust | |
Roro | Guitars (2017-present) |
Member(bands): Griffon, Moonreich, Mortis Mutilati (live) | |
Zakouille | Guitars (2017-present) |
Member(bands): Cruxifiction, Hell Militia, Temple of Baal, The Order of Apollyon, Antaeus (live), Valhôll, Goat Torment, Nargaroth (live), Seth (live), Aosoth (live) |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | Vacuum | Full-length | 2009 | Show album |
2 | Grotesque | Full-length | 2010 | Show album |
3 | Ceci est de la musique | Full-length | 2011 | Show album |
4 | Nom d’une pipe! | Full-length | 2013 | Show album |
5 | À boire et à manger | Full-length | 2016 | Show album |
6 | Grand Guignol Orchestra | Full-length | 2019 | Show album |
Vacuum
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
April 3rd, 2009 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | AO-001 | CD | Limited edition |
April 3rd, 2009 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals, Songwriting |
Guest/Session | |
Jean Coumelongue | Piano (track 4) |
Miscellaneous staff | |
Vaerohn | Recording, Producer, Mixing |
Asphyre.S | Photography (cover, booklet) |
3-Crosses | Artwork, Layout |
Tracks | |||
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1. | Lune malade | 11:20 | Show lyrics |
Ô Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux, Ton immense regarde fiévreux M’attire comme une musique! Tu meurs d’un amour chimérique, Et d’un désir silencieux, Ô Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux! Mais dans sa volupté physique L’amant qui passe insoucieux Prend pour des rayons gracieux Ton sang blanc et mélancolique, Ô Lune, nocturne phtisique! |
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2. | Flore | 09:05 | Show lyrics |
Peints en sombre sur mes mains Pâles comme neige au matin La vie a trop vite rayé Les mots qui la dessinaient Elle gît lasse dans la boue Piétinée par tous ces fous Par l’oubli et chaque pleur D’un temps qui figé se meurt Perdu dans son noir parfum Je cherche des traces usées Des mots jadis égarés Sur les flancs d’un grand chemin Le cœur scellé dans l’œil Loin de tout mais près du vide Je suis captif de ses rides Chassé par une peur futile |
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3. | Dés-espoir | 10:30 | Show lyrics |
Libre, mais à jamais soumis Aux désirs et à la vie J’erre, seul sans même un ami Dans les couloirs de la nuit Pourtant, ni maître, ni servile Frêle poussière au firmament Je reste fort et docile, Faible quand on me surprend J’aime à croise un court instant Quand mes doigts frôlent la gelé Qu’elle réchauffe mon sang Et dévoile la vérité : Je suis retiré des miens Mais pas perdu ici-bas Si je touche son parfum La Nature me guidera Peints en sombre sur mes mains Pâles comme neige au matin Ma vie a su consumer Tous ces maux qui l’accablaient |
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4. | Coups de bleus | 10:42 | |
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5. | Epitaphe | 09:48 | Show lyrics |
Las de ce monde et de ses marionnettes, Il vécut esseulé, sinistre esthète. A me désabusée méprisant la vie, Il ne peut tenir, survivre à l’ennui. Ci-gît la dépouille d’un triste solitaire, A présent paisible, remerciant les vers, Esprit perdu en ce monde condamné, Sans espoir ni volonté il avançait... Il avançait d’un pas lourd et léger, Soumis à ce flot d’errements spontanés. Malade d’envier ces heureux ignorants, Il rêvait de ces moments inconscients. Ci-gît le cadavre d’un triste solitaire, A présent placide, remerciant les vers, Maudissant le jour où il s’éveilla, Il voulut partir. Il fuit ce cauchemar... |
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6. | Repas de corbeaux | 08:24 | Show lyrics |
C’est l’heure où la nuit fait avec l’aube son troc. Dans un pays lugubre, en sa plus morne zone, Précipité, profond, massif comme le Rhône Un gave droit, muet, huileux, mou dans son choc, Sol gris, rocs, ronce, et là, parmi les maigres aunes, Les fouillis de chardons, les courts sapins en cônes. Des corbeaux affamés qui s’abattent par blocs ! Ils cherchent inquiets, noirs dans le blanc des rocs, Tels des prêtres, par tas, vociférant des prônes, Ils croassent, et puis, ils sautent lourds, floc, floc ! Soudain, leur apparaît, longue au moins de deux anges, Une charogne monstre, avec l’odeur ad hoc !... Ils s’y ruent ! griffes, becs taillent, Acharnés jusqu’au soir, depuis le chant du coq, Ils dévorent goulus la viande verte et jaune Dont un si bon hasard leur a fait large aumône. Puis, laissant la carcasse au nette qu’un soc, Se perchant comme il peut, tout de bric et de broc, Dans un ravissement que son silence prône, Au dessus du torrent, le noir troupeau mastoc, Immobile, cuvant sa pourriture, trône. Sous la lune magique aux deux cornes de faune. |
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59:49 |
Grotesque
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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March 27th, 2010 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | AO-002 | CD | |
March 27th, 2010 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | Digital | Bandcamp | |
May 14th, 2018 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | LPAO-071 | 2 12" vinyls | Gatefold |
Members | |
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Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals, Songwriting, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Manu | Mastering |
Vaerohn | Recording, Producer, Mixing |
3-Crosses | Layout |
Stephen Rothwell | Artwork |
Tracks | |||
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1. | Vulgum Pecus | 03:11 | instrumental |
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2. | Paria | 09:21 | Show lyrics |
Soleil seul, sans ombre, Sur les intestins de la chimère De cette cité sombre, Où les hommes enfilés se noient de rêves. J’ai vu cette perle en peine Où grouillent nombre de petits points noirs, Ces viles fourmis hautaines Qui mangeaient son cœur sans miroir. J’ai vu les fils difformes Dominer cette lune sans nuit A l’article du maître d’orchestre Qui de sa plume rythme la vie. J’ai vu le coin de l’univers, Cette légère couleur de verre Diluer l’ordre et créer l’entropie, Souffrir d’air et manquer d’oubli. J’ai vu ce vide patent, Cette cruelle vanité, Cette dernière éternelle sanction. Je suis le Corbeau Blanc Celui qui voudrait s’élever Mais entouré des lueurs du passé Je ne peux qu’admirer le néant. Je suis le Corbeau Blanc L’oiseau affranchi du temps Survivant de l’ennui Je deviendrais ce que je suis. |
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3. | Râhu | 07:07 | Show lyrics |
C’est un funeste ivrogne qui soupe ce soir, Qui de mon cerveau sur sa balançoire Se gorge salement. Valsant en mesure en ce terne manoir Qu’est mon crâne affable, répugnant crachoir, Il gerbe à torrent ses acides ventrailles Noyé dans le sang, recouvert de failles. Résonnent ces broiements dans ma tête. Raisonnent ces errements dans ma tête. Cette comptine vicieuse qui crève le silence Savoureuse putain au goût d’abstinence. Mais revoilà que titube l’imbriaque. Dansant au rythme des larmes dionysiaques Foulant gaiment ce cimetière de pensées Il racle de la langue l’amère absurdité. Il faut l’imaginer heureux Dans ce monde follement silencieux Car les moyens justifient la fin. Mais le rocher roule encore. Le rocher roule encore… |
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4. | Eros | 04:30 | Show lyrics |
Jubile folle brume au vicieux bouquet Ruisselle dans l’une des tristes vallées Commet le crime du serpent noyé Ainsi sera ton sort d’aliéné Tu vis de honte et de vanité Imbue de ta longue crinière grisée Ne déshonore pas tes frêles promis Ou tu finiras dans l’air des maudits. Sangsue sanglante sans sentiment Sens le sens de ces cent qui te vantent Goûte au plaisir de la liberté : Oubli ton être et ses plats reflets. La beauté prend souvent l’intelligent au douloureux piège du désir. Seul l’idiot reste impassible. Seul le fou reste paisible. |
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5. | Monosis | 09:33 | Show lyrics |
Seul. Seule s’élève la Lune Seule elle écrase les ténèbres. Des larmes jaunes croulent de folie Trouant le noir, elles fuient son lit. Le vieux clown attend, le sourire coulant Il attend la fin, perdu dans ce champ. L’accordéon en chœur il perce le vent L’accord du Léon se meurt, elle seule l’entend. Lassé de tromper le sort des vivants Ce théâtre de pleurs et de faux sentiments Il accompagne doucement son vieux compagnon De sa voix fragile il pleure la fin d’une saison. Le vieux Léon est mort |
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6. | Hel | 09:59 | Show lyrics |
Libéré du cercle des temps et de ces lois sans fin Je flotte tel un ange dans ce douloureux essaim. Goûte à celui qui berce Goûte à celle qui perce Cette ivresse d’ombre qui ouvre l’infini Ce voile blanc qui tombe et tue l’envie. Aujourd’hui je vois l’insensé, le néant Cette futile rage qui nous sert d’écran La beauté, la laideur, la pureté et la peur Drôle de jouet que ce monde de pleurs. Le chemin n’est que souffrance La lumière qu’espérance. Elle approche, elle m’attire Elle se glisse près des rires Mais je ne suis qu’un ver impuissant Au centre de ces beaux draps blancs. C’est la seule qui m’aura fait vivre… |
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7. | Thokk | 08:18 | Show lyrics |
La fanfare funèbre s’installe Les cuivres geignent, pitoyables… Couvrant de larmes en mineur ces borgnes Grincent les cordes en crin de charogne. Les festivités peuvent débuter Le bal est ouvert au plus éclopé En ce sombre et dense décor Ballent des ombres et dansent des cors. Débauche et vice bercent l’église Car ici piété rime avec méprise. L’ivresse dénude des chicots pourris, Des langues aigries et des tristes orgies. Ballet mortuaire en guise de deuil Les poivrots du coin tiennent à leur œil J’entends d’ici la foule se tordre Les tombes sont bien plus fleuries que les lits de mort… |
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8. | Suivant | 02:05 | instrumental |
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54:04 |
Ceci est de la musique
Members | |
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Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals, Songwriting |
Guest/Session | |
Elisa Rodesky | Vocals (soprano) |
Laurence Olivier | Vocals (alto) |
Marc Dubrouin | Vocals (tenor) |
Miscellaneous staff | |
Vaerohn | Recording, Mixing, Mastering |
Vestal | Artwork |
Tracks | |||
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1. | Ceci est de la musique | 55:00 | |
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55:00 |
Nom d’une pipe!
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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March 30th, 2013 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | AO-010 | CD | Limited edition, Digipak |
March 30th, 2013 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | AO-011 | CD | |
March 30th, 2013 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Jose | Saxophone, Trumpet |
Mireille | Vocals (female) |
Leon la Grosse | Accordion |
Miscellaneous staff | |
Roy de Rat | Cover art, Artwork |
Neb Xort | Mastering |
Tracks | |||
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1. | Il a mangé le soleil | 05:19 | |
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2. | Le marionnetiste | 08:13 | |
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3. | Les hommes à la moustache | 02:32 | |
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4. | Le berger | 05:35 | |
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5. | La chimère | 06:08 | |
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6. | L’androgyne | 07:53 | |
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7. | La sirène | 06:02 | |
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8. | Le choeur des valseurs | 04:40 | |
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9. | Bonne bière et bonne chère | 03:42 | |
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50:04 |
À boire et à manger
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
January 16th, 2016 | Independent | CD | Digipak | |
January 16th, 2016 | Independent | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Marcel A. | Trumpet |
Ginette | Accordion |
Erik S. | Piano |
Jelly Roll Morton | Piano |
Hazard | Vocals (track 8) |
Vestal | Vocals (track 6) |
Miscellaneous staff | |
Roy de Rat | Artwork |
Tracks | |||
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1. | Black Orleans Bump | 03:22 | instrumental |
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2. | Le rat des goûts | 06:23 | Show lyrics |
Un vrai sac à bière Mes abdos c’est plutôt d’la belge C’est pas bien vallonné Mais t’as l’arrière goût noir amer Avant je bouffais du poète rôti Matin midi et soir, Ca m’servait deux/trois cafards Avec soupçon d’ennui Depuis que j’ai fui Bordeaux J’ai pris de la bouteille Mes pieds se prennent l’orteil Et mes vers se mettent à l’eau Y a que mes rimes qui taquinent les jeux de mots J’ai pris d’la bouteille et ça m’soûle Fini de jouer au passe-boules. Je lève mon ver, bien dur : Vive cette scène à l’agonie ! Et le majeur, bien droit, A vos copies sans vie. Moi j’ai toujours de l’eau pour moudre mon grain Pas besoin de La Fontaine pour raconter des histoires Même si on sort du même poulailler Un vrai coq ça préfère encore le blé complet. Moi je laisse les poulettes au repos C’est aux renards que je fais la peau De leurs échecs je fais de la barbac Ca cloue le bec aux noirs corbacs. Moi je laisse pas les cuivres aux frêles poulettes Ramène le tambour, j’ai déjà la trompette Et pendant que tu joues au tirailleur Moi je fais chauffer le marcel Et j’tire ailleurs ! Moi j’ai pas les ailes fragiles, Ce sera toujours le choix de l’exil C’est ce qui forme les Grands Hommes, Les despotes et les gastronomes. J’ai pas peur des fantômes Plutôt le choléra que la Peste ! |
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3. | La marche de travers | 07:13 | Show lyrics |
Les hommes d’abord les femmes derrière C’est la Grande Marche de Travers Un pas devant, quatre pieds en l’air Débauche d’ébauches avant mise en bière C’est la fête au palais ouvert Rendez-vous des rinces-bouches pleines Bouches, dégoût et sale haleine Evite l’aval de Travers Ce jour faustif sonne le glas Du gros Ventru qui s’étrangla Gueulant en se tapant la cloche Sa crevaille se finit en froide bidoche En ces lieux communs en l’air L’essaim des saints s’abat en bas Parleurs dans le vide ou clowns de fer Tous mangent pour le trône, ça c’est clair ! Culte à vouer, notice en place Cultes avoués places aux rapaces Gaffe aux suppôts de dieu le père Ceux qui t’font la totale par derrière Ce jour faustif sonne le glas Du gros Ventru qui s’étrangla Gueulant en se tapant la cloche Sa crevaille se finit en froide bidoche La Marche ! De Travers ! Espoir sans fin d’une prise de bière Mais qui s’finit en mise en bière Mais les carottes sont encore vertes Et les casseroles toujours en alerte Ils seront bientôt en deux, ouverts Comme des porcs les travers à l’air |
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4. | Interlude satierienne | 05:09 | instrumental |
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5. | Les yeux boiteux | 05:51 | Show lyrics |
Dans tes grands yeux boiteux Je me suis perdu de vue Je quête ton regard miteux Le cœur fendu et cru Et tout autour de toi Dansent les bouffons roses Ces flamands tout en soie Mais p’tain qu’est ce qu’on arrose ? Dans tes beaux yeux boiteux Je perds mon temps, malheureux Et eux se croisent les bras Le regard sur mes pas Tes vastes yeux boiteux Ne font pas rire qu’eux Y a quand même pire que toi Chez les sales filles de joie |
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6. | L’aphone et la flore | 04:43 | Show lyrics |
Vieille branche et fière pissotière Abreuvé des larmes qu’on verse Après que les armes conversent Sur son silence de pierre. Il garde ceux qu’ils l’ont à gauche, Ou qui les ont rendus Comme des souches ils pioncent Au pied du chaîne à pendus. Rend poètes les corbeaux Entre poire et fromage Ce concert de ramages Rend flous les corps beaux Fond de terroir en bouillie C’est derrière un peuple lié Qu’il porte ses plus beaux fruits : Mûrs, Charnus, pieds et mains liés Derrière l’arbre le Fauré Qui perd son Dies Irae Six prés verts autour de lui Pour une déflorestation réussie J’irai gerber sur vos tombes En pousses dans les orties Du ciel elles tombent Près de l’Île Saint Louis Plus terre à terre là-bas Et pourtant comme ces aînés Noyers à scier trempés Il finira mad in china |
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7. | La java niaise | 06:34 | Show lyrics |
J’envie le muet, qui parle la bouche pleine L’aveugle, qui braille à tue-tête Longue vue à l’empereur ! Ce manchots qu’a toujours la main au chaud, Même bras croisés, c’est moignon... Malheureusement moi je suis normal Et je vesse à tout va sans mal. La jambe de boit n’a pas à remonter ce que je descends le soir J’ai la dalle en pente raide et je me chie l’urinoir Il en faut pour tout l’égout Le roi des aveugles cligne de l’œil à droite Las sur son paquebot, moi j’ai l’pied gauche Pour la nympho au moins la rondelle fait le printemps Tu veux un coup de main au cul de sac de nœud ? Va voir le fou, lune à tics pour chien, c’est pas l’échec J’envie le sourd, que le polissage des cuivres n’effraie plus Le boiteux, qui prend la queue entre son cou Le nabot, homme de nain ferme La femme, entre anglais et chatte beautée Malheureusement moi je suis normal Et je vesse à tout va sans mal. J’ai le texte bancal, le ver sans pied La rime aillée et la langue en jeu |
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8. | L’hélicon | 05:11 | Show lyrics |
Mon fils tu as déjà soixante ans Ta vieill’ maman sucre les fraises On ne veut plus d’elle au trapèze A toi de travailler il serait temps. Moi, je veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Dans not’ petit cirque ambulant Il y a déjà un hélicon Choisis donc plutôt d’être Ou acrobate comm’ ta maman Non, j’veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon N’en parlons plus mauvaise tête Tiens va donc voir la femme tronc Donn’ lui ces haricots d’moutons Non maman je n’veux pas que la ’tronc pète’ Je veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Mon fils tu es bien polisson De te moquer d’la femme tronc La femme tronc qui est si bonne Eh ! maman que m’importe les ’troncs bonnes’ Je veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Laissons donc cette femme tronc Qui a pourtant un beau tuba Et va trouver l’homme serpent Tu pourras jouer avec au boa Pas du hautbois de l’hélicon Pon pon pon pon Eh bien, y a ton ami Elie Qui n’est pas très intelligent Si tu veux vas jouer avec lui Non maman c’est pas ça l’vrai instrument Moi j’veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Ah ! tu m’énerv’s, Ah ! c’en est trop Tiens : pan pan pan boum, toc il tombe Ell’ l’a tué à coup d’marteau Et l’on a fait graver dessus sa tombe " II voulait jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Con " |
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9. | Morceau en moins | 02:09 | instrumental |
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46:35 |
Grand Guignol Orchestra
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
February 1st, 2019 | Independent | Digital | Bandcamp | |
February 1st, 2019 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | AO-84 | CD | Digipak |
February 1st, 2019 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | LPAO-085 | 2 12" vinyls | 2 colors |
February 1st, 2019 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | Digital | Bandcamp |
Members | |
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Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Alasdair Dunn | Vocals (tracks 7, 8, 10) |
Tariq Zulficar | Drums |
Miscellaneous staff | |
Cäme le Rat de Cirque | Artwork |
Tracks | |||
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1. | Un trop plein d’rouge | 01:23 | |
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2. | Deux bals dans la tête | 05:11 | Show lyrics |
Rhabille-moi le p’tit J’ai le vide à moitié plein Tue-moi ce beau ver à jeun Ce tord boyau qui fuit J’ai la lune en plein jour La pompe à merde qui sent le bal Passé le coin du bois Mes fils se touchent J’lâche la rampe, marche en pompes Funèbre, c’est ma routine ! Ca valse dans ma tête Je vois la voie, ces toiles filantes Visiste les coulisses Le trombone en valet de pisse ! J’ai le cor qui balance Les troncs qui pètent sous la lance Le tube à la vertical C’est l’eau à la cave qui m’troue l’bal ! Des clous ! Que dalle ! Des nèfles ! Peau de balle ! J’ai été bercé sûrement trop prés du mur Sans tambour ni trompette - j’ai mal... Toi qui meurs un peu comme moi, Faisons fosse commune ! Je me pâme devant les bolets roses, Mais si les vaches en avaient, on aurait plus de lait |
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3. | Poil de lune | 06:20 | Show lyrics |
LAMENTATION D’UN POIL DE CUL DE FEMME (EXTRAIT) Il est dur lorsque sur la terre Dans le bonheur on a vécu De mourir triste et solitaire Sur les ruines d’un vieux cul Jadis dans une forêt vierge. Je fus planté, sur le versant Qu’un pur filet d’urine asperge, Et parfois un filet de sang. (...) Destin fatal ! Un doigt nubile Un soir par là vint s’égarer, Et de sa phalange mobile Frotter, racler et labourer. (...) J’ai vu s’en aller nos dépouilles Sur le fleuve des passions, Qui prend sa source dans les couilles, Et va se perdre dans les cons. (...) N’ai-je pas vu tous les prépuces, Avoir chez nous un libre accès, Alors même qu’ils étaient russes, Surtout quand ils étaient français. (...) J’ai vu le vieillard phosphorique, Dans un effort trop passager, Charger avec son dard étique, Sans parvenir à décharger. J’espérais à l’heure dernière, Me noyer dans l’eau des bidets, Mais j’habite sur un derrière Qu’hélas on ne lave jamais. - Il eut parlé longtemps encore, Lorsqu’un vent vif précipité, Broyant, mais non pas inodore, Le lança dans l’éternité. Ainsi tout retourne dans la tombe, Tout ce qui vit, tout ce qui fut, Ainsi tout change ainsi tout tombe, Illusions… et poils du cul. JULES VERNES(1855) |
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4. | L’Alpha mal | 05:43 | Show lyrics |
Même Diapsi pense que t’es Seul... c’est dire ! Du genre joufflu, qui pue d’la gueule Un vrai trouduc et ça dégueule, Tu parles, Tu pètes : la même aigreur ! Je t’aime comme la colique Que m’inspirent tes chroniques. C’est pas les murs qu’tas léchés Qu’ont engraissé ta dictée Fais pas l’âne, t’as déjà mon son Qui te fait pointer les tétons Moi j’ai plutôt l’âme d’un tireur La cochonnet plutôt ta soeur Je fais parler beaucoup d’encre. Mais tu n’attends pas qu’ça seiche Cherches encore ta cane à pêche Pendant qu’tu mouilles, je lève l’ancre Je suis l’alpha mal L’odieux du stade Plus violent que Furiani Je l’ai ouverte : ma bouche-rie Pour les chèvres dans ton genre Bien piquantes, bien croquantes Meilleur avé l’accent Le fait-blesse : c’est plus tendre Regarde toi dans le mouroir T’es vraiment bien d’la fanfare Genre flûte à bec bien à la vent Prêt à bien bouffer tous les glands Toi t’es plus à voile qu’a vapeur Vois en moi le fin prédateur Des mômes comme toi c’est à toute heure Que j’en stocke dans le freezer Oublie le plancher des vaches Les pissenlits c’est pas jouasse Habitue-toi aux carrés de racines Un fignard comme toi préférera l’épine. Tu ne manqueras pas la pelle Du pied, supllie-Moi, ton Roy Le pompier Funèbre |
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5. | L’Étrangorium | 01:44 | |
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6. | Les valseuses | 06:09 | Show lyrics |
Jl’ance l’attraction à vents Et son moteur à 3 temps Avant que ne péte mon bout long --- DE 32 ! Bien monté sur les talons Faire la queue à la banque de s’mences, Une histoire tirée par les chevaux T’es prévenue mon truc c’est la romance, Juste avant d’remuer les grelots, J’eusse rêvé que ces pétasses pétassent, Elles sucent bien trop des sens Sauf quand le joint de ton cul me lasse C’est d’la qu’viennent toutes ces naissances Ne me peins pas le cou du lapin Je vise le dévoloppement du râbles L’assaisonnement à l’huile de reins C’est bon pour la queue du diable Mes valseuses se disent bonjour Pauvres postillons d’amour, Choppe-moi donc une Bon Secours Avant de retourner au labour Il y a que dans les cirques Qu’on marche sur une roue Et y a longtemps que Popaul N’y a pas fait la moue Ca vaut bien un p’tit coup De bambou ou de didgeridoo ? |
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7. | Gauloises ou Gitanes? | 04:28 | Show lyrics |
Repoudrage blanc sur la Narine Fion national en beau smoking Le peigne, six clopes, ça fait d’la thune ! Eloge du nègre à titre costume... C’est comme les pipes faut bien bourrer Mais si mon coup de barre t’abat Rentre et commande une menthe au lait Car on gardera que tes abats ! Oublie pas qu’au Koala-oak bar Réaction en-chêne et c’est marre ! En avant pour la pinaille! Baptisé au sécateur, Nourri à la moutonaille, J’ai plus peur pour toi que ta soeur ! Ca a fait science popo En face des sections Dassaults Ca vient miner le taille-crayon Avant de faire le dos rond Un passage toujours d’accor Ensuite ça balance son porc... Pour parer le viol du gros bourdon C’est sur le cirque qu’il faut qu’ils pissent C’est moins joli qu’dans les violons Mais au moins, les nains, grandissent ! Mais au moins, les nains , grandissent... |
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8. | Comptine à boire | 04:22 | Show lyrics |
Violoncelles qui foirent les sols Merde ça ripe en l’abbé Mol Préférons mineures aux majeures Gammes trop innocentes pour l’heure Pas vraiment la bière à boire Contemple ça : ta mère aboie ! J’lui apprends les quatre pattes en bas Juste avant de jouer de l’amer haut-bois Et j’te parle pas d’un zeste de houblon V’là la pression qui monte sur scène La boissonnière qui les enchaîne Les films pour nous c’est pas comique Mortes à défunt politique... Ces bêtes à manger du son Pensent qu’a noyer la boisson Fusille moi un si lent vicieux Dans un long soupir silencieux D’un temps |
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9. | Anis maudit | 05:22 | Show lyrics |
Seine d’horreur sur les crottoirs de Paris Théatre de buvards comme une pisse-copie Il nuit debout, place République Aux larmes citoyens ! Mais que d’effluves anales... LOGIQUE ! Le savoir pas-faire à la française Bien plus Groland que finlande Cette fine bouche du jizz-band Prêche une rare scatochèse Urinant en rosée au lever Descendant le rosé au dîner... Poiscaille ou vieux loup de mer ? Pisse-cailloux ne boit pas l’eau des mères ! Ce paris sans Germe un rien désuet Des astres naturels aryens conspués Lumières froides sur les Chants Epuisés Ces sentiers battus que l’on ne gagne jamais... Cette france qui dort en masse Peuple de bétaillères inhumées Partie de boules sans cochonnet Qui calme ces hardeurs dégueulasses Gens bon qui raffolent du rouge à lèvre à cochon Parfum déconfiture de canard sauce tire-bouchon Anarcho-goalisme du vaurien Et bien tout seul dans le Pétain Doigt tendu sur la jaquette Serein, fumant ses Guy moquette... Morte France renaîtras-tu de ces cendres |
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10. | Triste sade | 06:59 | Show lyrics |
Même démoulées trop chaudes Ou sans note au piano Même fagotées en sans-culotte Trop de tête-à-queue quand je pilote. Pour te retrouver dans de beaux draps Viens visiter mon p’tit chez moi. Bordel de cul sous couverture On me dit feu aux cuves et père-vidures Ne m’tourne pas le dos, ou c’est le coq et l’âne Et ton canard, plus trempé que ma canne A la six-quatre-deux c’est pour les ordures J’connais pas le dare-dare : moi c’est plutôt le dur-dure ! Sans nuance de cris, ramasse tes gambettes ! P’tite evitée d’honneur, moi j’te fais la fête ! Lisier dans les yeux, c’est bien cette verrat... Evite les petits formats, je préfère les plans A3 Eh jacques !! Facile.... Je te remets une goutte ? Moi aussi je voudrais voir le manège tourner Mais un manège sans enfant, Ce n’est pas un vrai manège... SATAN!!! Les allumeuses, ces touffues toute flamme, Ca cloche sous les bas de Notre-Dame Alors prie mère Marie-couche-toi-là Arrange-toi bien ! on satan là-bas.... J’te ferai moucheter mon fleuret Et si t’as la brioche enfournée Je t’aiderai bien à la dépoter Je démonte bien les mères déchainées |
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47:41 |
Vacuum
Members | |
---|---|
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals, Songwriting |
Guest/Session | |
Jean Coumelongue | Piano (track 4) |
Miscellaneous staff | |
Vaerohn | Recording, Producer, Mixing |
Asphyre.S | Photography (cover, booklet) |
3-Crosses | Artwork, Layout |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Lune malade | 11:20 | Show lyrics |
Ô Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux, Ton immense regarde fiévreux M’attire comme une musique! Tu meurs d’un amour chimérique, Et d’un désir silencieux, Ô Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux! Mais dans sa volupté physique L’amant qui passe insoucieux Prend pour des rayons gracieux Ton sang blanc et mélancolique, Ô Lune, nocturne phtisique! |
|||
2. | Flore | 09:05 | Show lyrics |
Peints en sombre sur mes mains Pâles comme neige au matin La vie a trop vite rayé Les mots qui la dessinaient Elle gît lasse dans la boue Piétinée par tous ces fous Par l’oubli et chaque pleur D’un temps qui figé se meurt Perdu dans son noir parfum Je cherche des traces usées Des mots jadis égarés Sur les flancs d’un grand chemin Le cœur scellé dans l’œil Loin de tout mais près du vide Je suis captif de ses rides Chassé par une peur futile |
|||
3. | Dés-espoir | 10:30 | Show lyrics |
Libre, mais à jamais soumis Aux désirs et à la vie J’erre, seul sans même un ami Dans les couloirs de la nuit Pourtant, ni maître, ni servile Frêle poussière au firmament Je reste fort et docile, Faible quand on me surprend J’aime à croise un court instant Quand mes doigts frôlent la gelé Qu’elle réchauffe mon sang Et dévoile la vérité : Je suis retiré des miens Mais pas perdu ici-bas Si je touche son parfum La Nature me guidera Peints en sombre sur mes mains Pâles comme neige au matin Ma vie a su consumer Tous ces maux qui l’accablaient |
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4. | Coups de bleus | 10:42 | |
(loading lyrics...) | |||
5. | Epitaphe | 09:48 | Show lyrics |
Las de ce monde et de ses marionnettes, Il vécut esseulé, sinistre esthète. A me désabusée méprisant la vie, Il ne peut tenir, survivre à l’ennui. Ci-gît la dépouille d’un triste solitaire, A présent paisible, remerciant les vers, Esprit perdu en ce monde condamné, Sans espoir ni volonté il avançait... Il avançait d’un pas lourd et léger, Soumis à ce flot d’errements spontanés. Malade d’envier ces heureux ignorants, Il rêvait de ces moments inconscients. Ci-gît le cadavre d’un triste solitaire, A présent placide, remerciant les vers, Maudissant le jour où il s’éveilla, Il voulut partir. Il fuit ce cauchemar... |
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6. | Repas de corbeaux | 08:24 | Show lyrics |
C’est l’heure où la nuit fait avec l’aube son troc. Dans un pays lugubre, en sa plus morne zone, Précipité, profond, massif comme le Rhône Un gave droit, muet, huileux, mou dans son choc, Sol gris, rocs, ronce, et là, parmi les maigres aunes, Les fouillis de chardons, les courts sapins en cônes. Des corbeaux affamés qui s’abattent par blocs ! Ils cherchent inquiets, noirs dans le blanc des rocs, Tels des prêtres, par tas, vociférant des prônes, Ils croassent, et puis, ils sautent lourds, floc, floc ! Soudain, leur apparaît, longue au moins de deux anges, Une charogne monstre, avec l’odeur ad hoc !... Ils s’y ruent ! griffes, becs taillent, Acharnés jusqu’au soir, depuis le chant du coq, Ils dévorent goulus la viande verte et jaune Dont un si bon hasard leur a fait large aumône. Puis, laissant la carcasse au nette qu’un soc, Se perchant comme il peut, tout de bric et de broc, Dans un ravissement que son silence prône, Au dessus du torrent, le noir troupeau mastoc, Immobile, cuvant sa pourriture, trône. Sous la lune magique aux deux cornes de faune. |
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59:49 |
Vacuum
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals, Songwriting |
Guest/Session | |
Jean Coumelongue | Piano (track 4) |
Miscellaneous staff | |
3-Crosses | Artwork, Layout |
Vaerohn | Recording, Producer, Mixing |
Asphyre.S | Photography (cover, booklet) |
Tracks | |||
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1. | Lune malade | 11:20 | Show lyrics |
Ô Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux, Ton immense regarde fiévreux M’attire comme une musique! Tu meurs d’un amour chimérique, Et d’un désir silencieux, Ô Lune, nocturne phtisique, Sur le noir oreiller des cieux! Mais dans sa volupté physique L’amant qui passe insoucieux Prend pour des rayons gracieux Ton sang blanc et mélancolique, Ô Lune, nocturne phtisique! |
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2. | Flore | 09:05 | Show lyrics |
Peints en sombre sur mes mains Pâles comme neige au matin La vie a trop vite rayé Les mots qui la dessinaient Elle gît lasse dans la boue Piétinée par tous ces fous Par l’oubli et chaque pleur D’un temps qui figé se meurt Perdu dans son noir parfum Je cherche des traces usées Des mots jadis égarés Sur les flancs d’un grand chemin Le cœur scellé dans l’œil Loin de tout mais près du vide Je suis captif de ses rides Chassé par une peur futile |
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3. | Dés-espoir | 10:30 | Show lyrics |
Libre, mais à jamais soumis Aux désirs et à la vie J’erre, seul sans même un ami Dans les couloirs de la nuit Pourtant, ni maître, ni servile Frêle poussière au firmament Je reste fort et docile, Faible quand on me surprend J’aime à croise un court instant Quand mes doigts frôlent la gelé Qu’elle réchauffe mon sang Et dévoile la vérité : Je suis retiré des miens Mais pas perdu ici-bas Si je touche son parfum La Nature me guidera Peints en sombre sur mes mains Pâles comme neige au matin Ma vie a su consumer Tous ces maux qui l’accablaient |
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4. | Coups de bleus | 10:42 | |
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5. | Epitaphe | 09:48 | Show lyrics |
Las de ce monde et de ses marionnettes, Il vécut esseulé, sinistre esthète. A me désabusée méprisant la vie, Il ne peut tenir, survivre à l’ennui. Ci-gît la dépouille d’un triste solitaire, A présent paisible, remerciant les vers, Esprit perdu en ce monde condamné, Sans espoir ni volonté il avançait... Il avançait d’un pas lourd et léger, Soumis à ce flot d’errements spontanés. Malade d’envier ces heureux ignorants, Il rêvait de ces moments inconscients. Ci-gît le cadavre d’un triste solitaire, A présent placide, remerciant les vers, Maudissant le jour où il s’éveilla, Il voulut partir. Il fuit ce cauchemar... |
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6. | Repas de corbeaux | 08:24 | Show lyrics |
C’est l’heure où la nuit fait avec l’aube son troc. Dans un pays lugubre, en sa plus morne zone, Précipité, profond, massif comme le Rhône Un gave droit, muet, huileux, mou dans son choc, Sol gris, rocs, ronce, et là, parmi les maigres aunes, Les fouillis de chardons, les courts sapins en cônes. Des corbeaux affamés qui s’abattent par blocs ! Ils cherchent inquiets, noirs dans le blanc des rocs, Tels des prêtres, par tas, vociférant des prônes, Ils croassent, et puis, ils sautent lourds, floc, floc ! Soudain, leur apparaît, longue au moins de deux anges, Une charogne monstre, avec l’odeur ad hoc !... Ils s’y ruent ! griffes, becs taillent, Acharnés jusqu’au soir, depuis le chant du coq, Ils dévorent goulus la viande verte et jaune Dont un si bon hasard leur a fait large aumône. Puis, laissant la carcasse au nette qu’un soc, Se perchant comme il peut, tout de bric et de broc, Dans un ravissement que son silence prône, Au dessus du torrent, le noir troupeau mastoc, Immobile, cuvant sa pourriture, trône. Sous la lune magique aux deux cornes de faune. |
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59:49 |
Grotesque
Members | |
---|---|
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals, Songwriting, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Manu | Mastering |
Vaerohn | Recording, Producer, Mixing |
3-Crosses | Layout |
Stephen Rothwell | Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Vulgum Pecus | 03:11 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Paria | 09:21 | Show lyrics |
Soleil seul, sans ombre, Sur les intestins de la chimère De cette cité sombre, Où les hommes enfilés se noient de rêves. J’ai vu cette perle en peine Où grouillent nombre de petits points noirs, Ces viles fourmis hautaines Qui mangeaient son cœur sans miroir. J’ai vu les fils difformes Dominer cette lune sans nuit A l’article du maître d’orchestre Qui de sa plume rythme la vie. J’ai vu le coin de l’univers, Cette légère couleur de verre Diluer l’ordre et créer l’entropie, Souffrir d’air et manquer d’oubli. J’ai vu ce vide patent, Cette cruelle vanité, Cette dernière éternelle sanction. Je suis le Corbeau Blanc Celui qui voudrait s’élever Mais entouré des lueurs du passé Je ne peux qu’admirer le néant. Je suis le Corbeau Blanc L’oiseau affranchi du temps Survivant de l’ennui Je deviendrais ce que je suis. |
|||
3. | Râhu | 07:07 | Show lyrics |
C’est un funeste ivrogne qui soupe ce soir, Qui de mon cerveau sur sa balançoire Se gorge salement. Valsant en mesure en ce terne manoir Qu’est mon crâne affable, répugnant crachoir, Il gerbe à torrent ses acides ventrailles Noyé dans le sang, recouvert de failles. Résonnent ces broiements dans ma tête. Raisonnent ces errements dans ma tête. Cette comptine vicieuse qui crève le silence Savoureuse putain au goût d’abstinence. Mais revoilà que titube l’imbriaque. Dansant au rythme des larmes dionysiaques Foulant gaiment ce cimetière de pensées Il racle de la langue l’amère absurdité. Il faut l’imaginer heureux Dans ce monde follement silencieux Car les moyens justifient la fin. Mais le rocher roule encore. Le rocher roule encore… |
|||
4. | Eros | 04:30 | Show lyrics |
Jubile folle brume au vicieux bouquet Ruisselle dans l’une des tristes vallées Commet le crime du serpent noyé Ainsi sera ton sort d’aliéné Tu vis de honte et de vanité Imbue de ta longue crinière grisée Ne déshonore pas tes frêles promis Ou tu finiras dans l’air des maudits. Sangsue sanglante sans sentiment Sens le sens de ces cent qui te vantent Goûte au plaisir de la liberté : Oubli ton être et ses plats reflets. La beauté prend souvent l’intelligent au douloureux piège du désir. Seul l’idiot reste impassible. Seul le fou reste paisible. |
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5. | Monosis | 09:33 | Show lyrics |
Seul. Seule s’élève la Lune Seule elle écrase les ténèbres. Des larmes jaunes croulent de folie Trouant le noir, elles fuient son lit. Le vieux clown attend, le sourire coulant Il attend la fin, perdu dans ce champ. L’accordéon en chœur il perce le vent L’accord du Léon se meurt, elle seule l’entend. Lassé de tromper le sort des vivants Ce théâtre de pleurs et de faux sentiments Il accompagne doucement son vieux compagnon De sa voix fragile il pleure la fin d’une saison. Le vieux Léon est mort |
|||
6. | Hel | 09:59 | Show lyrics |
Libéré du cercle des temps et de ces lois sans fin Je flotte tel un ange dans ce douloureux essaim. Goûte à celui qui berce Goûte à celle qui perce Cette ivresse d’ombre qui ouvre l’infini Ce voile blanc qui tombe et tue l’envie. Aujourd’hui je vois l’insensé, le néant Cette futile rage qui nous sert d’écran La beauté, la laideur, la pureté et la peur Drôle de jouet que ce monde de pleurs. Le chemin n’est que souffrance La lumière qu’espérance. Elle approche, elle m’attire Elle se glisse près des rires Mais je ne suis qu’un ver impuissant Au centre de ces beaux draps blancs. C’est la seule qui m’aura fait vivre… |
|||
7. | Thokk | 08:18 | Show lyrics |
La fanfare funèbre s’installe Les cuivres geignent, pitoyables… Couvrant de larmes en mineur ces borgnes Grincent les cordes en crin de charogne. Les festivités peuvent débuter Le bal est ouvert au plus éclopé En ce sombre et dense décor Ballent des ombres et dansent des cors. Débauche et vice bercent l’église Car ici piété rime avec méprise. L’ivresse dénude des chicots pourris, Des langues aigries et des tristes orgies. Ballet mortuaire en guise de deuil Les poivrots du coin tiennent à leur œil J’entends d’ici la foule se tordre Les tombes sont bien plus fleuries que les lits de mort… |
|||
8. | Suivant | 02:05 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
54:04 |
Grotesque
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals, Songwriting, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Stephen Rothwell | Artwork |
Manu | Mastering |
Vaerohn | Recording, Producer, Mixing |
3-Crosses | Layout |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Vulgum Pecus | 03:11 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Paria | 09:21 | Show lyrics |
Soleil seul, sans ombre, Sur les intestins de la chimère De cette cité sombre, Où les hommes enfilés se noient de rêves. J’ai vu cette perle en peine Où grouillent nombre de petits points noirs, Ces viles fourmis hautaines Qui mangeaient son cœur sans miroir. J’ai vu les fils difformes Dominer cette lune sans nuit A l’article du maître d’orchestre Qui de sa plume rythme la vie. J’ai vu le coin de l’univers, Cette légère couleur de verre Diluer l’ordre et créer l’entropie, Souffrir d’air et manquer d’oubli. J’ai vu ce vide patent, Cette cruelle vanité, Cette dernière éternelle sanction. Je suis le Corbeau Blanc Celui qui voudrait s’élever Mais entouré des lueurs du passé Je ne peux qu’admirer le néant. Je suis le Corbeau Blanc L’oiseau affranchi du temps Survivant de l’ennui Je deviendrais ce que je suis. |
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3. | Râhu | 07:07 | Show lyrics |
C’est un funeste ivrogne qui soupe ce soir, Qui de mon cerveau sur sa balançoire Se gorge salement. Valsant en mesure en ce terne manoir Qu’est mon crâne affable, répugnant crachoir, Il gerbe à torrent ses acides ventrailles Noyé dans le sang, recouvert de failles. Résonnent ces broiements dans ma tête. Raisonnent ces errements dans ma tête. Cette comptine vicieuse qui crève le silence Savoureuse putain au goût d’abstinence. Mais revoilà que titube l’imbriaque. Dansant au rythme des larmes dionysiaques Foulant gaiment ce cimetière de pensées Il racle de la langue l’amère absurdité. Il faut l’imaginer heureux Dans ce monde follement silencieux Car les moyens justifient la fin. Mais le rocher roule encore. Le rocher roule encore… |
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4. | Eros | 04:30 | Show lyrics |
Jubile folle brume au vicieux bouquet Ruisselle dans l’une des tristes vallées Commet le crime du serpent noyé Ainsi sera ton sort d’aliéné Tu vis de honte et de vanité Imbue de ta longue crinière grisée Ne déshonore pas tes frêles promis Ou tu finiras dans l’air des maudits. Sangsue sanglante sans sentiment Sens le sens de ces cent qui te vantent Goûte au plaisir de la liberté : Oubli ton être et ses plats reflets. La beauté prend souvent l’intelligent au douloureux piège du désir. Seul l’idiot reste impassible. Seul le fou reste paisible. |
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5. | Monosis | 09:33 | Show lyrics |
Seul. Seule s’élève la Lune Seule elle écrase les ténèbres. Des larmes jaunes croulent de folie Trouant le noir, elles fuient son lit. Le vieux clown attend, le sourire coulant Il attend la fin, perdu dans ce champ. L’accordéon en chœur il perce le vent L’accord du Léon se meurt, elle seule l’entend. Lassé de tromper le sort des vivants Ce théâtre de pleurs et de faux sentiments Il accompagne doucement son vieux compagnon De sa voix fragile il pleure la fin d’une saison. Le vieux Léon est mort |
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6. | Hel | 09:59 | Show lyrics |
Libéré du cercle des temps et de ces lois sans fin Je flotte tel un ange dans ce douloureux essaim. Goûte à celui qui berce Goûte à celle qui perce Cette ivresse d’ombre qui ouvre l’infini Ce voile blanc qui tombe et tue l’envie. Aujourd’hui je vois l’insensé, le néant Cette futile rage qui nous sert d’écran La beauté, la laideur, la pureté et la peur Drôle de jouet que ce monde de pleurs. Le chemin n’est que souffrance La lumière qu’espérance. Elle approche, elle m’attire Elle se glisse près des rires Mais je ne suis qu’un ver impuissant Au centre de ces beaux draps blancs. C’est la seule qui m’aura fait vivre… |
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7. | Thokk | 08:18 | Show lyrics |
La fanfare funèbre s’installe Les cuivres geignent, pitoyables… Couvrant de larmes en mineur ces borgnes Grincent les cordes en crin de charogne. Les festivités peuvent débuter Le bal est ouvert au plus éclopé En ce sombre et dense décor Ballent des ombres et dansent des cors. Débauche et vice bercent l’église Car ici piété rime avec méprise. L’ivresse dénude des chicots pourris, Des langues aigries et des tristes orgies. Ballet mortuaire en guise de deuil Les poivrots du coin tiennent à leur œil J’entends d’ici la foule se tordre Les tombes sont bien plus fleuries que les lits de mort… |
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8. | Suivant | 02:05 | instrumental |
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54:04 |
Grotesque
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals, Songwriting, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Stephen Rothwell | Artwork |
Manu | Mastering |
Vaerohn | Recording, Producer, Mixing |
3-Crosses | Layout |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Disc 1 | |||
Side A | |||
1. | Vulgum Pecus | 03:11 | instrumental |
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2. | Paria | 09:21 | Show lyrics |
Soleil seul, sans ombre, Sur les intestins de la chimère De cette cité sombre, Où les hommes enfilés se noient de rêves. J’ai vu cette perle en peine Où grouillent nombre de petits points noirs, Ces viles fourmis hautaines Qui mangeaient son cœur sans miroir. J’ai vu les fils difformes Dominer cette lune sans nuit A l’article du maître d’orchestre Qui de sa plume rythme la vie. J’ai vu le coin de l’univers, Cette légère couleur de verre Diluer l’ordre et créer l’entropie, Souffrir d’air et manquer d’oubli. J’ai vu ce vide patent, Cette cruelle vanité, Cette dernière éternelle sanction. Je suis le Corbeau Blanc Celui qui voudrait s’élever Mais entouré des lueurs du passé Je ne peux qu’admirer le néant. Je suis le Corbeau Blanc L’oiseau affranchi du temps Survivant de l’ennui Je deviendrais ce que je suis. |
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3. | Râhu | 07:07 | Show lyrics |
C’est un funeste ivrogne qui soupe ce soir, Qui de mon cerveau sur sa balançoire Se gorge salement. Valsant en mesure en ce terne manoir Qu’est mon crâne affable, répugnant crachoir, Il gerbe à torrent ses acides ventrailles Noyé dans le sang, recouvert de failles. Résonnent ces broiements dans ma tête. Raisonnent ces errements dans ma tête. Cette comptine vicieuse qui crève le silence Savoureuse putain au goût d’abstinence. Mais revoilà que titube l’imbriaque. Dansant au rythme des larmes dionysiaques Foulant gaiment ce cimetière de pensées Il racle de la langue l’amère absurdité. Il faut l’imaginer heureux Dans ce monde follement silencieux Car les moyens justifient la fin. Mais le rocher roule encore. Le rocher roule encore… |
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Side B | |||
4. | Eros | 04:30 | Show lyrics |
Jubile folle brume au vicieux bouquet Ruisselle dans l’une des tristes vallées Commet le crime du serpent noyé Ainsi sera ton sort d’aliéné Tu vis de honte et de vanité Imbue de ta longue crinière grisée Ne déshonore pas tes frêles promis Ou tu finiras dans l’air des maudits. Sangsue sanglante sans sentiment Sens le sens de ces cent qui te vantent Goûte au plaisir de la liberté : Oubli ton être et ses plats reflets. La beauté prend souvent l’intelligent au douloureux piège du désir. Seul l’idiot reste impassible. Seul le fou reste paisible. |
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5. | Monosis | 09:33 | Show lyrics |
Seul. Seule s’élève la Lune Seule elle écrase les ténèbres. Des larmes jaunes croulent de folie Trouant le noir, elles fuient son lit. Le vieux clown attend, le sourire coulant Il attend la fin, perdu dans ce champ. L’accordéon en chœur il perce le vent L’accord du Léon se meurt, elle seule l’entend. Lassé de tromper le sort des vivants Ce théâtre de pleurs et de faux sentiments Il accompagne doucement son vieux compagnon De sa voix fragile il pleure la fin d’une saison. Le vieux Léon est mort |
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33:42 | |||
Disc 2 | |||
Single-sided | |||
1. | Hel | 09:59 | Show lyrics |
Libéré du cercle des temps et de ces lois sans fin Je flotte tel un ange dans ce douloureux essaim. Goûte à celui qui berce Goûte à celle qui perce Cette ivresse d’ombre qui ouvre l’infini Ce voile blanc qui tombe et tue l’envie. Aujourd’hui je vois l’insensé, le néant Cette futile rage qui nous sert d’écran La beauté, la laideur, la pureté et la peur Drôle de jouet que ce monde de pleurs. Le chemin n’est que souffrance La lumière qu’espérance. Elle approche, elle m’attire Elle se glisse près des rires Mais je ne suis qu’un ver impuissant Au centre de ces beaux draps blancs. C’est la seule qui m’aura fait vivre… |
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2. | Thokk | 08:18 | Show lyrics |
La fanfare funèbre s’installe Les cuivres geignent, pitoyables… Couvrant de larmes en mineur ces borgnes Grincent les cordes en crin de charogne. Les festivités peuvent débuter Le bal est ouvert au plus éclopé En ce sombre et dense décor Ballent des ombres et dansent des cors. Débauche et vice bercent l’église Car ici piété rime avec méprise. L’ivresse dénude des chicots pourris, Des langues aigries et des tristes orgies. Ballet mortuaire en guise de deuil Les poivrots du coin tiennent à leur œil J’entends d’ici la foule se tordre Les tombes sont bien plus fleuries que les lits de mort… |
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3. | Suivant | 02:05 | instrumental |
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20:22 |
Nom d’une pipe!
Members | |
---|---|
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Jose | Saxophone, Trumpet |
Mireille | Vocals (female) |
Leon la Grosse | Accordion |
Miscellaneous staff | |
Roy de Rat | Cover art, Artwork |
Neb Xort | Mastering |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Il a mangé le soleil | 05:19 | |
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2. | Le marionnetiste | 08:13 | |
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3. | Les hommes à la moustache | 02:32 | |
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4. | Le berger | 05:35 | |
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5. | La chimère | 06:08 | |
(loading lyrics...) | |||
6. | L’androgyne | 07:53 | |
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7. | La sirène | 06:02 | |
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8. | Le choeur des valseurs | 04:40 | |
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9. | Bonne bière et bonne chère | 03:42 | |
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50:04 |
Nom d’une pipe!
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Jose | Saxophone, Trumpet |
Mireille | Vocals (female) |
Leon la Grosse | Accordion |
Miscellaneous staff | |
Neb Xort | Mastering |
Roy de Rat | Cover art, Artwork |
Tracks | |||
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1. | Il a mangé le soleil | 05:19 | |
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2. | Le marionnetiste | 08:13 | |
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3. | Les hommes à la moustache | 02:32 | |
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4. | Le berger | 05:35 | |
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5. | La chimère | 06:08 | |
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6. | L’androgyne | 07:53 | |
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7. | La sirène | 06:02 | |
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8. | Le choeur des valseurs | 04:40 | |
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9. | Bonne bière et bonne chère | 03:42 | |
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50:04 |
Nom d’une pipe!
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Jose | Saxophone, Trumpet |
Mireille | Vocals (female) |
Leon la Grosse | Accordion |
Miscellaneous staff | |
Neb Xort | Mastering |
Roy de Rat | Cover art, Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Il a mangé le soleil | 05:19 | |
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2. | Le marionnetiste | 08:13 | |
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3. | Les hommes à la moustache | 02:32 | |
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4. | Le berger | 05:35 | |
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5. | La chimère | 06:08 | |
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6. | L’androgyne | 07:53 | |
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7. | La sirène | 06:02 | |
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8. | Le choeur des valseurs | 04:40 | |
(loading lyrics...) | |||
9. | Bonne bière et bonne chère | 03:42 | |
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50:04 |
À boire et à manger
Members | |
---|---|
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Marcel A. | Trumpet |
Ginette | Accordion |
Erik S. | Piano |
Jelly Roll Morton | Piano |
Hazard | Vocals (track 8) |
Vestal | Vocals (track 6) |
Miscellaneous staff | |
Roy de Rat | Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Black Orleans Bump | 03:22 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Le rat des goûts | 06:23 | Show lyrics |
Un vrai sac à bière Mes abdos c’est plutôt d’la belge C’est pas bien vallonné Mais t’as l’arrière goût noir amer Avant je bouffais du poète rôti Matin midi et soir, Ca m’servait deux/trois cafards Avec soupçon d’ennui Depuis que j’ai fui Bordeaux J’ai pris de la bouteille Mes pieds se prennent l’orteil Et mes vers se mettent à l’eau Y a que mes rimes qui taquinent les jeux de mots J’ai pris d’la bouteille et ça m’soûle Fini de jouer au passe-boules. Je lève mon ver, bien dur : Vive cette scène à l’agonie ! Et le majeur, bien droit, A vos copies sans vie. Moi j’ai toujours de l’eau pour moudre mon grain Pas besoin de La Fontaine pour raconter des histoires Même si on sort du même poulailler Un vrai coq ça préfère encore le blé complet. Moi je laisse les poulettes au repos C’est aux renards que je fais la peau De leurs échecs je fais de la barbac Ca cloue le bec aux noirs corbacs. Moi je laisse pas les cuivres aux frêles poulettes Ramène le tambour, j’ai déjà la trompette Et pendant que tu joues au tirailleur Moi je fais chauffer le marcel Et j’tire ailleurs ! Moi j’ai pas les ailes fragiles, Ce sera toujours le choix de l’exil C’est ce qui forme les Grands Hommes, Les despotes et les gastronomes. J’ai pas peur des fantômes Plutôt le choléra que la Peste ! |
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3. | La marche de travers | 07:13 | Show lyrics |
Les hommes d’abord les femmes derrière C’est la Grande Marche de Travers Un pas devant, quatre pieds en l’air Débauche d’ébauches avant mise en bière C’est la fête au palais ouvert Rendez-vous des rinces-bouches pleines Bouches, dégoût et sale haleine Evite l’aval de Travers Ce jour faustif sonne le glas Du gros Ventru qui s’étrangla Gueulant en se tapant la cloche Sa crevaille se finit en froide bidoche En ces lieux communs en l’air L’essaim des saints s’abat en bas Parleurs dans le vide ou clowns de fer Tous mangent pour le trône, ça c’est clair ! Culte à vouer, notice en place Cultes avoués places aux rapaces Gaffe aux suppôts de dieu le père Ceux qui t’font la totale par derrière Ce jour faustif sonne le glas Du gros Ventru qui s’étrangla Gueulant en se tapant la cloche Sa crevaille se finit en froide bidoche La Marche ! De Travers ! Espoir sans fin d’une prise de bière Mais qui s’finit en mise en bière Mais les carottes sont encore vertes Et les casseroles toujours en alerte Ils seront bientôt en deux, ouverts Comme des porcs les travers à l’air |
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4. | Interlude satierienne | 05:09 | instrumental |
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5. | Les yeux boiteux | 05:51 | Show lyrics |
Dans tes grands yeux boiteux Je me suis perdu de vue Je quête ton regard miteux Le cœur fendu et cru Et tout autour de toi Dansent les bouffons roses Ces flamands tout en soie Mais p’tain qu’est ce qu’on arrose ? Dans tes beaux yeux boiteux Je perds mon temps, malheureux Et eux se croisent les bras Le regard sur mes pas Tes vastes yeux boiteux Ne font pas rire qu’eux Y a quand même pire que toi Chez les sales filles de joie |
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6. | L’aphone et la flore | 04:43 | Show lyrics |
Vieille branche et fière pissotière Abreuvé des larmes qu’on verse Après que les armes conversent Sur son silence de pierre. Il garde ceux qu’ils l’ont à gauche, Ou qui les ont rendus Comme des souches ils pioncent Au pied du chaîne à pendus. Rend poètes les corbeaux Entre poire et fromage Ce concert de ramages Rend flous les corps beaux Fond de terroir en bouillie C’est derrière un peuple lié Qu’il porte ses plus beaux fruits : Mûrs, Charnus, pieds et mains liés Derrière l’arbre le Fauré Qui perd son Dies Irae Six prés verts autour de lui Pour une déflorestation réussie J’irai gerber sur vos tombes En pousses dans les orties Du ciel elles tombent Près de l’Île Saint Louis Plus terre à terre là-bas Et pourtant comme ces aînés Noyers à scier trempés Il finira mad in china |
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7. | La java niaise | 06:34 | Show lyrics |
J’envie le muet, qui parle la bouche pleine L’aveugle, qui braille à tue-tête Longue vue à l’empereur ! Ce manchots qu’a toujours la main au chaud, Même bras croisés, c’est moignon... Malheureusement moi je suis normal Et je vesse à tout va sans mal. La jambe de boit n’a pas à remonter ce que je descends le soir J’ai la dalle en pente raide et je me chie l’urinoir Il en faut pour tout l’égout Le roi des aveugles cligne de l’œil à droite Las sur son paquebot, moi j’ai l’pied gauche Pour la nympho au moins la rondelle fait le printemps Tu veux un coup de main au cul de sac de nœud ? Va voir le fou, lune à tics pour chien, c’est pas l’échec J’envie le sourd, que le polissage des cuivres n’effraie plus Le boiteux, qui prend la queue entre son cou Le nabot, homme de nain ferme La femme, entre anglais et chatte beautée Malheureusement moi je suis normal Et je vesse à tout va sans mal. J’ai le texte bancal, le ver sans pied La rime aillée et la langue en jeu |
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8. | L’hélicon | 05:11 | Show lyrics |
Mon fils tu as déjà soixante ans Ta vieill’ maman sucre les fraises On ne veut plus d’elle au trapèze A toi de travailler il serait temps. Moi, je veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Dans not’ petit cirque ambulant Il y a déjà un hélicon Choisis donc plutôt d’être Ou acrobate comm’ ta maman Non, j’veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon N’en parlons plus mauvaise tête Tiens va donc voir la femme tronc Donn’ lui ces haricots d’moutons Non maman je n’veux pas que la ’tronc pète’ Je veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Mon fils tu es bien polisson De te moquer d’la femme tronc La femme tronc qui est si bonne Eh ! maman que m’importe les ’troncs bonnes’ Je veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Laissons donc cette femme tronc Qui a pourtant un beau tuba Et va trouver l’homme serpent Tu pourras jouer avec au boa Pas du hautbois de l’hélicon Pon pon pon pon Eh bien, y a ton ami Elie Qui n’est pas très intelligent Si tu veux vas jouer avec lui Non maman c’est pas ça l’vrai instrument Moi j’veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Ah ! tu m’énerv’s, Ah ! c’en est trop Tiens : pan pan pan boum, toc il tombe Ell’ l’a tué à coup d’marteau Et l’on a fait graver dessus sa tombe " II voulait jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Con " |
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9. | Morceau en moins | 02:09 | instrumental |
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46:35 |
À boire et à manger
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Jelly Roll Morton | Piano |
Hazard | Vocals (track 8) |
Vestal | Vocals (track 6) |
Marcel A. | Trumpet |
Ginette | Accordion |
Erik S. | Piano |
Miscellaneous staff | |
Roy de Rat | Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Black Orleans Bump | 03:22 | instrumental |
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2. | Le rat des goûts | 06:23 | Show lyrics |
Un vrai sac à bière Mes abdos c’est plutôt d’la belge C’est pas bien vallonné Mais t’as l’arrière goût noir amer Avant je bouffais du poète rôti Matin midi et soir, Ca m’servait deux/trois cafards Avec soupçon d’ennui Depuis que j’ai fui Bordeaux J’ai pris de la bouteille Mes pieds se prennent l’orteil Et mes vers se mettent à l’eau Y a que mes rimes qui taquinent les jeux de mots J’ai pris d’la bouteille et ça m’soûle Fini de jouer au passe-boules. Je lève mon ver, bien dur : Vive cette scène à l’agonie ! Et le majeur, bien droit, A vos copies sans vie. Moi j’ai toujours de l’eau pour moudre mon grain Pas besoin de La Fontaine pour raconter des histoires Même si on sort du même poulailler Un vrai coq ça préfère encore le blé complet. Moi je laisse les poulettes au repos C’est aux renards que je fais la peau De leurs échecs je fais de la barbac Ca cloue le bec aux noirs corbacs. Moi je laisse pas les cuivres aux frêles poulettes Ramène le tambour, j’ai déjà la trompette Et pendant que tu joues au tirailleur Moi je fais chauffer le marcel Et j’tire ailleurs ! Moi j’ai pas les ailes fragiles, Ce sera toujours le choix de l’exil C’est ce qui forme les Grands Hommes, Les despotes et les gastronomes. J’ai pas peur des fantômes Plutôt le choléra que la Peste ! |
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3. | La marche de travers | 07:13 | Show lyrics |
Les hommes d’abord les femmes derrière C’est la Grande Marche de Travers Un pas devant, quatre pieds en l’air Débauche d’ébauches avant mise en bière C’est la fête au palais ouvert Rendez-vous des rinces-bouches pleines Bouches, dégoût et sale haleine Evite l’aval de Travers Ce jour faustif sonne le glas Du gros Ventru qui s’étrangla Gueulant en se tapant la cloche Sa crevaille se finit en froide bidoche En ces lieux communs en l’air L’essaim des saints s’abat en bas Parleurs dans le vide ou clowns de fer Tous mangent pour le trône, ça c’est clair ! Culte à vouer, notice en place Cultes avoués places aux rapaces Gaffe aux suppôts de dieu le père Ceux qui t’font la totale par derrière Ce jour faustif sonne le glas Du gros Ventru qui s’étrangla Gueulant en se tapant la cloche Sa crevaille se finit en froide bidoche La Marche ! De Travers ! Espoir sans fin d’une prise de bière Mais qui s’finit en mise en bière Mais les carottes sont encore vertes Et les casseroles toujours en alerte Ils seront bientôt en deux, ouverts Comme des porcs les travers à l’air |
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4. | Interlude satierienne | 05:09 | instrumental |
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5. | Les yeux boiteux | 05:51 | Show lyrics |
Dans tes grands yeux boiteux Je me suis perdu de vue Je quête ton regard miteux Le cœur fendu et cru Et tout autour de toi Dansent les bouffons roses Ces flamands tout en soie Mais p’tain qu’est ce qu’on arrose ? Dans tes beaux yeux boiteux Je perds mon temps, malheureux Et eux se croisent les bras Le regard sur mes pas Tes vastes yeux boiteux Ne font pas rire qu’eux Y a quand même pire que toi Chez les sales filles de joie |
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6. | L’aphone et la flore | 04:43 | Show lyrics |
Vieille branche et fière pissotière Abreuvé des larmes qu’on verse Après que les armes conversent Sur son silence de pierre. Il garde ceux qu’ils l’ont à gauche, Ou qui les ont rendus Comme des souches ils pioncent Au pied du chaîne à pendus. Rend poètes les corbeaux Entre poire et fromage Ce concert de ramages Rend flous les corps beaux Fond de terroir en bouillie C’est derrière un peuple lié Qu’il porte ses plus beaux fruits : Mûrs, Charnus, pieds et mains liés Derrière l’arbre le Fauré Qui perd son Dies Irae Six prés verts autour de lui Pour une déflorestation réussie J’irai gerber sur vos tombes En pousses dans les orties Du ciel elles tombent Près de l’Île Saint Louis Plus terre à terre là-bas Et pourtant comme ces aînés Noyers à scier trempés Il finira mad in china |
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7. | La java niaise | 06:34 | Show lyrics |
J’envie le muet, qui parle la bouche pleine L’aveugle, qui braille à tue-tête Longue vue à l’empereur ! Ce manchots qu’a toujours la main au chaud, Même bras croisés, c’est moignon... Malheureusement moi je suis normal Et je vesse à tout va sans mal. La jambe de boit n’a pas à remonter ce que je descends le soir J’ai la dalle en pente raide et je me chie l’urinoir Il en faut pour tout l’égout Le roi des aveugles cligne de l’œil à droite Las sur son paquebot, moi j’ai l’pied gauche Pour la nympho au moins la rondelle fait le printemps Tu veux un coup de main au cul de sac de nœud ? Va voir le fou, lune à tics pour chien, c’est pas l’échec J’envie le sourd, que le polissage des cuivres n’effraie plus Le boiteux, qui prend la queue entre son cou Le nabot, homme de nain ferme La femme, entre anglais et chatte beautée Malheureusement moi je suis normal Et je vesse à tout va sans mal. J’ai le texte bancal, le ver sans pied La rime aillée et la langue en jeu |
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8. | L’hélicon | 05:11 | Show lyrics |
Mon fils tu as déjà soixante ans Ta vieill’ maman sucre les fraises On ne veut plus d’elle au trapèze A toi de travailler il serait temps. Moi, je veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Dans not’ petit cirque ambulant Il y a déjà un hélicon Choisis donc plutôt d’être Ou acrobate comm’ ta maman Non, j’veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon N’en parlons plus mauvaise tête Tiens va donc voir la femme tronc Donn’ lui ces haricots d’moutons Non maman je n’veux pas que la ’tronc pète’ Je veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Mon fils tu es bien polisson De te moquer d’la femme tronc La femme tronc qui est si bonne Eh ! maman que m’importe les ’troncs bonnes’ Je veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Laissons donc cette femme tronc Qui a pourtant un beau tuba Et va trouver l’homme serpent Tu pourras jouer avec au boa Pas du hautbois de l’hélicon Pon pon pon pon Eh bien, y a ton ami Elie Qui n’est pas très intelligent Si tu veux vas jouer avec lui Non maman c’est pas ça l’vrai instrument Moi j’veux jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Ah ! tu m’énerv’s, Ah ! c’en est trop Tiens : pan pan pan boum, toc il tombe Ell’ l’a tué à coup d’marteau Et l’on a fait graver dessus sa tombe " II voulait jouer de l’hélicon Pon pon pon pon Con " |
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9. | Morceau en moins | 02:09 | instrumental |
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46:35 |
Grand Guignol Orchestra
Members | |
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Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Alasdair Dunn | Vocals (tracks 7, 8, 10) |
Tariq Zulficar | Drums |
Miscellaneous staff | |
Cäme le Rat de Cirque | Artwork |
Tracks | |||
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1. | Un trop plein d’rouge | 01:23 | |
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2. | Deux bals dans la tête | 05:11 | Show lyrics |
Rhabille-moi le p’tit J’ai le vide à moitié plein Tue-moi ce beau ver à jeun Ce tord boyau qui fuit J’ai la lune en plein jour La pompe à merde qui sent le bal Passé le coin du bois Mes fils se touchent J’lâche la rampe, marche en pompes Funèbre, c’est ma routine ! Ca valse dans ma tête Je vois la voie, ces toiles filantes Visiste les coulisses Le trombone en valet de pisse ! J’ai le cor qui balance Les troncs qui pètent sous la lance Le tube à la vertical C’est l’eau à la cave qui m’troue l’bal ! Des clous ! Que dalle ! Des nèfles ! Peau de balle ! J’ai été bercé sûrement trop prés du mur Sans tambour ni trompette - j’ai mal... Toi qui meurs un peu comme moi, Faisons fosse commune ! Je me pâme devant les bolets roses, Mais si les vaches en avaient, on aurait plus de lait |
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3. | Poil de lune | 06:20 | Show lyrics |
LAMENTATION D’UN POIL DE CUL DE FEMME (EXTRAIT) Il est dur lorsque sur la terre Dans le bonheur on a vécu De mourir triste et solitaire Sur les ruines d’un vieux cul Jadis dans une forêt vierge. Je fus planté, sur le versant Qu’un pur filet d’urine asperge, Et parfois un filet de sang. (...) Destin fatal ! Un doigt nubile Un soir par là vint s’égarer, Et de sa phalange mobile Frotter, racler et labourer. (...) J’ai vu s’en aller nos dépouilles Sur le fleuve des passions, Qui prend sa source dans les couilles, Et va se perdre dans les cons. (...) N’ai-je pas vu tous les prépuces, Avoir chez nous un libre accès, Alors même qu’ils étaient russes, Surtout quand ils étaient français. (...) J’ai vu le vieillard phosphorique, Dans un effort trop passager, Charger avec son dard étique, Sans parvenir à décharger. J’espérais à l’heure dernière, Me noyer dans l’eau des bidets, Mais j’habite sur un derrière Qu’hélas on ne lave jamais. - Il eut parlé longtemps encore, Lorsqu’un vent vif précipité, Broyant, mais non pas inodore, Le lança dans l’éternité. Ainsi tout retourne dans la tombe, Tout ce qui vit, tout ce qui fut, Ainsi tout change ainsi tout tombe, Illusions… et poils du cul. JULES VERNES(1855) |
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4. | L’Alpha mal | 05:43 | Show lyrics |
Même Diapsi pense que t’es Seul... c’est dire ! Du genre joufflu, qui pue d’la gueule Un vrai trouduc et ça dégueule, Tu parles, Tu pètes : la même aigreur ! Je t’aime comme la colique Que m’inspirent tes chroniques. C’est pas les murs qu’tas léchés Qu’ont engraissé ta dictée Fais pas l’âne, t’as déjà mon son Qui te fait pointer les tétons Moi j’ai plutôt l’âme d’un tireur La cochonnet plutôt ta soeur Je fais parler beaucoup d’encre. Mais tu n’attends pas qu’ça seiche Cherches encore ta cane à pêche Pendant qu’tu mouilles, je lève l’ancre Je suis l’alpha mal L’odieux du stade Plus violent que Furiani Je l’ai ouverte : ma bouche-rie Pour les chèvres dans ton genre Bien piquantes, bien croquantes Meilleur avé l’accent Le fait-blesse : c’est plus tendre Regarde toi dans le mouroir T’es vraiment bien d’la fanfare Genre flûte à bec bien à la vent Prêt à bien bouffer tous les glands Toi t’es plus à voile qu’a vapeur Vois en moi le fin prédateur Des mômes comme toi c’est à toute heure Que j’en stocke dans le freezer Oublie le plancher des vaches Les pissenlits c’est pas jouasse Habitue-toi aux carrés de racines Un fignard comme toi préférera l’épine. Tu ne manqueras pas la pelle Du pied, supllie-Moi, ton Roy Le pompier Funèbre |
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5. | L’Étrangorium | 01:44 | |
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6. | Les valseuses | 06:09 | Show lyrics |
Jl’ance l’attraction à vents Et son moteur à 3 temps Avant que ne péte mon bout long --- DE 32 ! Bien monté sur les talons Faire la queue à la banque de s’mences, Une histoire tirée par les chevaux T’es prévenue mon truc c’est la romance, Juste avant d’remuer les grelots, J’eusse rêvé que ces pétasses pétassent, Elles sucent bien trop des sens Sauf quand le joint de ton cul me lasse C’est d’la qu’viennent toutes ces naissances Ne me peins pas le cou du lapin Je vise le dévoloppement du râbles L’assaisonnement à l’huile de reins C’est bon pour la queue du diable Mes valseuses se disent bonjour Pauvres postillons d’amour, Choppe-moi donc une Bon Secours Avant de retourner au labour Il y a que dans les cirques Qu’on marche sur une roue Et y a longtemps que Popaul N’y a pas fait la moue Ca vaut bien un p’tit coup De bambou ou de didgeridoo ? |
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7. | Gauloises ou Gitanes? | 04:28 | Show lyrics |
Repoudrage blanc sur la Narine Fion national en beau smoking Le peigne, six clopes, ça fait d’la thune ! Eloge du nègre à titre costume... C’est comme les pipes faut bien bourrer Mais si mon coup de barre t’abat Rentre et commande une menthe au lait Car on gardera que tes abats ! Oublie pas qu’au Koala-oak bar Réaction en-chêne et c’est marre ! En avant pour la pinaille! Baptisé au sécateur, Nourri à la moutonaille, J’ai plus peur pour toi que ta soeur ! Ca a fait science popo En face des sections Dassaults Ca vient miner le taille-crayon Avant de faire le dos rond Un passage toujours d’accor Ensuite ça balance son porc... Pour parer le viol du gros bourdon C’est sur le cirque qu’il faut qu’ils pissent C’est moins joli qu’dans les violons Mais au moins, les nains, grandissent ! Mais au moins, les nains , grandissent... |
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8. | Comptine à boire | 04:22 | Show lyrics |
Violoncelles qui foirent les sols Merde ça ripe en l’abbé Mol Préférons mineures aux majeures Gammes trop innocentes pour l’heure Pas vraiment la bière à boire Contemple ça : ta mère aboie ! J’lui apprends les quatre pattes en bas Juste avant de jouer de l’amer haut-bois Et j’te parle pas d’un zeste de houblon V’là la pression qui monte sur scène La boissonnière qui les enchaîne Les films pour nous c’est pas comique Mortes à défunt politique... Ces bêtes à manger du son Pensent qu’a noyer la boisson Fusille moi un si lent vicieux Dans un long soupir silencieux D’un temps |
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9. | Anis maudit | 05:22 | Show lyrics |
Seine d’horreur sur les crottoirs de Paris Théatre de buvards comme une pisse-copie Il nuit debout, place République Aux larmes citoyens ! Mais que d’effluves anales... LOGIQUE ! Le savoir pas-faire à la française Bien plus Groland que finlande Cette fine bouche du jizz-band Prêche une rare scatochèse Urinant en rosée au lever Descendant le rosé au dîner... Poiscaille ou vieux loup de mer ? Pisse-cailloux ne boit pas l’eau des mères ! Ce paris sans Germe un rien désuet Des astres naturels aryens conspués Lumières froides sur les Chants Epuisés Ces sentiers battus que l’on ne gagne jamais... Cette france qui dort en masse Peuple de bétaillères inhumées Partie de boules sans cochonnet Qui calme ces hardeurs dégueulasses Gens bon qui raffolent du rouge à lèvre à cochon Parfum déconfiture de canard sauce tire-bouchon Anarcho-goalisme du vaurien Et bien tout seul dans le Pétain Doigt tendu sur la jaquette Serein, fumant ses Guy moquette... Morte France renaîtras-tu de ces cendres |
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10. | Triste sade | 06:59 | Show lyrics |
Même démoulées trop chaudes Ou sans note au piano Même fagotées en sans-culotte Trop de tête-à-queue quand je pilote. Pour te retrouver dans de beaux draps Viens visiter mon p’tit chez moi. Bordel de cul sous couverture On me dit feu aux cuves et père-vidures Ne m’tourne pas le dos, ou c’est le coq et l’âne Et ton canard, plus trempé que ma canne A la six-quatre-deux c’est pour les ordures J’connais pas le dare-dare : moi c’est plutôt le dur-dure ! Sans nuance de cris, ramasse tes gambettes ! P’tite evitée d’honneur, moi j’te fais la fête ! Lisier dans les yeux, c’est bien cette verrat... Evite les petits formats, je préfère les plans A3 Eh jacques !! Facile.... Je te remets une goutte ? Moi aussi je voudrais voir le manège tourner Mais un manège sans enfant, Ce n’est pas un vrai manège... SATAN!!! Les allumeuses, ces touffues toute flamme, Ca cloche sous les bas de Notre-Dame Alors prie mère Marie-couche-toi-là Arrange-toi bien ! on satan là-bas.... J’te ferai moucheter mon fleuret Et si t’as la brioche enfournée Je t’aiderai bien à la dépoter Je démonte bien les mères déchainées |
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47:41 |
Grand Guignol Orchestra
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Alasdair Dunn | Vocals (tracks 7, 8, 10) |
Tariq Zulficar | Drums |
Miscellaneous staff | |
Cäme le Rat de Cirque | Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Un trop plein d’rouge | 01:23 | |
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2. | Deux bals dans la tête | 05:11 | Show lyrics |
Rhabille-moi le p’tit J’ai le vide à moitié plein Tue-moi ce beau ver à jeun Ce tord boyau qui fuit J’ai la lune en plein jour La pompe à merde qui sent le bal Passé le coin du bois Mes fils se touchent J’lâche la rampe, marche en pompes Funèbre, c’est ma routine ! Ca valse dans ma tête Je vois la voie, ces toiles filantes Visiste les coulisses Le trombone en valet de pisse ! J’ai le cor qui balance Les troncs qui pètent sous la lance Le tube à la vertical C’est l’eau à la cave qui m’troue l’bal ! Des clous ! Que dalle ! Des nèfles ! Peau de balle ! J’ai été bercé sûrement trop prés du mur Sans tambour ni trompette - j’ai mal... Toi qui meurs un peu comme moi, Faisons fosse commune ! Je me pâme devant les bolets roses, Mais si les vaches en avaient, on aurait plus de lait |
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3. | Poil de lune | 06:20 | Show lyrics |
LAMENTATION D’UN POIL DE CUL DE FEMME (EXTRAIT) Il est dur lorsque sur la terre Dans le bonheur on a vécu De mourir triste et solitaire Sur les ruines d’un vieux cul Jadis dans une forêt vierge. Je fus planté, sur le versant Qu’un pur filet d’urine asperge, Et parfois un filet de sang. (...) Destin fatal ! Un doigt nubile Un soir par là vint s’égarer, Et de sa phalange mobile Frotter, racler et labourer. (...) J’ai vu s’en aller nos dépouilles Sur le fleuve des passions, Qui prend sa source dans les couilles, Et va se perdre dans les cons. (...) N’ai-je pas vu tous les prépuces, Avoir chez nous un libre accès, Alors même qu’ils étaient russes, Surtout quand ils étaient français. (...) J’ai vu le vieillard phosphorique, Dans un effort trop passager, Charger avec son dard étique, Sans parvenir à décharger. J’espérais à l’heure dernière, Me noyer dans l’eau des bidets, Mais j’habite sur un derrière Qu’hélas on ne lave jamais. - Il eut parlé longtemps encore, Lorsqu’un vent vif précipité, Broyant, mais non pas inodore, Le lança dans l’éternité. Ainsi tout retourne dans la tombe, Tout ce qui vit, tout ce qui fut, Ainsi tout change ainsi tout tombe, Illusions… et poils du cul. JULES VERNES(1855) |
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4. | L’Alpha mal | 05:43 | Show lyrics |
Même Diapsi pense que t’es Seul... c’est dire ! Du genre joufflu, qui pue d’la gueule Un vrai trouduc et ça dégueule, Tu parles, Tu pètes : la même aigreur ! Je t’aime comme la colique Que m’inspirent tes chroniques. C’est pas les murs qu’tas léchés Qu’ont engraissé ta dictée Fais pas l’âne, t’as déjà mon son Qui te fait pointer les tétons Moi j’ai plutôt l’âme d’un tireur La cochonnet plutôt ta soeur Je fais parler beaucoup d’encre. Mais tu n’attends pas qu’ça seiche Cherches encore ta cane à pêche Pendant qu’tu mouilles, je lève l’ancre Je suis l’alpha mal L’odieux du stade Plus violent que Furiani Je l’ai ouverte : ma bouche-rie Pour les chèvres dans ton genre Bien piquantes, bien croquantes Meilleur avé l’accent Le fait-blesse : c’est plus tendre Regarde toi dans le mouroir T’es vraiment bien d’la fanfare Genre flûte à bec bien à la vent Prêt à bien bouffer tous les glands Toi t’es plus à voile qu’a vapeur Vois en moi le fin prédateur Des mômes comme toi c’est à toute heure Que j’en stocke dans le freezer Oublie le plancher des vaches Les pissenlits c’est pas jouasse Habitue-toi aux carrés de racines Un fignard comme toi préférera l’épine. Tu ne manqueras pas la pelle Du pied, supllie-Moi, ton Roy Le pompier Funèbre |
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5. | L’Étrangorium | 01:44 | |
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6. | Les valseuses | 06:09 | Show lyrics |
Jl’ance l’attraction à vents Et son moteur à 3 temps Avant que ne péte mon bout long --- DE 32 ! Bien monté sur les talons Faire la queue à la banque de s’mences, Une histoire tirée par les chevaux T’es prévenue mon truc c’est la romance, Juste avant d’remuer les grelots, J’eusse rêvé que ces pétasses pétassent, Elles sucent bien trop des sens Sauf quand le joint de ton cul me lasse C’est d’la qu’viennent toutes ces naissances Ne me peins pas le cou du lapin Je vise le dévoloppement du râbles L’assaisonnement à l’huile de reins C’est bon pour la queue du diable Mes valseuses se disent bonjour Pauvres postillons d’amour, Choppe-moi donc une Bon Secours Avant de retourner au labour Il y a que dans les cirques Qu’on marche sur une roue Et y a longtemps que Popaul N’y a pas fait la moue Ca vaut bien un p’tit coup De bambou ou de didgeridoo ? |
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7. | Gauloises ou Gitanes? | 04:28 | Show lyrics |
Repoudrage blanc sur la Narine Fion national en beau smoking Le peigne, six clopes, ça fait d’la thune ! Eloge du nègre à titre costume... C’est comme les pipes faut bien bourrer Mais si mon coup de barre t’abat Rentre et commande une menthe au lait Car on gardera que tes abats ! Oublie pas qu’au Koala-oak bar Réaction en-chêne et c’est marre ! En avant pour la pinaille! Baptisé au sécateur, Nourri à la moutonaille, J’ai plus peur pour toi que ta soeur ! Ca a fait science popo En face des sections Dassaults Ca vient miner le taille-crayon Avant de faire le dos rond Un passage toujours d’accor Ensuite ça balance son porc... Pour parer le viol du gros bourdon C’est sur le cirque qu’il faut qu’ils pissent C’est moins joli qu’dans les violons Mais au moins, les nains, grandissent ! Mais au moins, les nains , grandissent... |
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8. | Comptine à boire | 04:22 | Show lyrics |
Violoncelles qui foirent les sols Merde ça ripe en l’abbé Mol Préférons mineures aux majeures Gammes trop innocentes pour l’heure Pas vraiment la bière à boire Contemple ça : ta mère aboie ! J’lui apprends les quatre pattes en bas Juste avant de jouer de l’amer haut-bois Et j’te parle pas d’un zeste de houblon V’là la pression qui monte sur scène La boissonnière qui les enchaîne Les films pour nous c’est pas comique Mortes à défunt politique... Ces bêtes à manger du son Pensent qu’a noyer la boisson Fusille moi un si lent vicieux Dans un long soupir silencieux D’un temps |
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9. | Anis maudit | 05:22 | Show lyrics |
Seine d’horreur sur les crottoirs de Paris Théatre de buvards comme une pisse-copie Il nuit debout, place République Aux larmes citoyens ! Mais que d’effluves anales... LOGIQUE ! Le savoir pas-faire à la française Bien plus Groland que finlande Cette fine bouche du jizz-band Prêche une rare scatochèse Urinant en rosée au lever Descendant le rosé au dîner... Poiscaille ou vieux loup de mer ? Pisse-cailloux ne boit pas l’eau des mères ! Ce paris sans Germe un rien désuet Des astres naturels aryens conspués Lumières froides sur les Chants Epuisés Ces sentiers battus que l’on ne gagne jamais... Cette france qui dort en masse Peuple de bétaillères inhumées Partie de boules sans cochonnet Qui calme ces hardeurs dégueulasses Gens bon qui raffolent du rouge à lèvre à cochon Parfum déconfiture de canard sauce tire-bouchon Anarcho-goalisme du vaurien Et bien tout seul dans le Pétain Doigt tendu sur la jaquette Serein, fumant ses Guy moquette... Morte France renaîtras-tu de ces cendres |
|||
10. | Triste sade | 06:59 | Show lyrics |
Même démoulées trop chaudes Ou sans note au piano Même fagotées en sans-culotte Trop de tête-à-queue quand je pilote. Pour te retrouver dans de beaux draps Viens visiter mon p’tit chez moi. Bordel de cul sous couverture On me dit feu aux cuves et père-vidures Ne m’tourne pas le dos, ou c’est le coq et l’âne Et ton canard, plus trempé que ma canne A la six-quatre-deux c’est pour les ordures J’connais pas le dare-dare : moi c’est plutôt le dur-dure ! Sans nuance de cris, ramasse tes gambettes ! P’tite evitée d’honneur, moi j’te fais la fête ! Lisier dans les yeux, c’est bien cette verrat... Evite les petits formats, je préfère les plans A3 Eh jacques !! Facile.... Je te remets une goutte ? Moi aussi je voudrais voir le manège tourner Mais un manège sans enfant, Ce n’est pas un vrai manège... SATAN!!! Les allumeuses, ces touffues toute flamme, Ca cloche sous les bas de Notre-Dame Alors prie mère Marie-couche-toi-là Arrange-toi bien ! on satan là-bas.... J’te ferai moucheter mon fleuret Et si t’as la brioche enfournée Je t’aiderai bien à la dépoter Je démonte bien les mères déchainées |
|||
47:41 |
Grand Guignol Orchestra
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Alasdair Dunn | Vocals (tracks 7, 8, 10) |
Tariq Zulficar | Drums |
Miscellaneous staff | |
Cäme le Rat de Cirque | Artwork |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Disc 1 | |||
Side A - Face À Table! | |||
1. | Un trop plein d’rouge | 01:23 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Deux bals dans la tête | 05:11 | Show lyrics |
Rhabille-moi le p’tit J’ai le vide à moitié plein Tue-moi ce beau ver à jeun Ce tord boyau qui fuit J’ai la lune en plein jour La pompe à merde qui sent le bal Passé le coin du bois Mes fils se touchent J’lâche la rampe, marche en pompes Funèbre, c’est ma routine ! Ca valse dans ma tête Je vois la voie, ces toiles filantes Visiste les coulisses Le trombone en valet de pisse ! J’ai le cor qui balance Les troncs qui pètent sous la lance Le tube à la vertical C’est l’eau à la cave qui m’troue l’bal ! Des clous ! Que dalle ! Des nèfles ! Peau de balle ! J’ai été bercé sûrement trop prés du mur Sans tambour ni trompette - j’ai mal... Toi qui meurs un peu comme moi, Faisons fosse commune ! Je me pâme devant les bolets roses, Mais si les vaches en avaient, on aurait plus de lait |
|||
3. | Poil de lune | 06:20 | Show lyrics |
LAMENTATION D’UN POIL DE CUL DE FEMME (EXTRAIT) Il est dur lorsque sur la terre Dans le bonheur on a vécu De mourir triste et solitaire Sur les ruines d’un vieux cul Jadis dans une forêt vierge. Je fus planté, sur le versant Qu’un pur filet d’urine asperge, Et parfois un filet de sang. (...) Destin fatal ! Un doigt nubile Un soir par là vint s’égarer, Et de sa phalange mobile Frotter, racler et labourer. (...) J’ai vu s’en aller nos dépouilles Sur le fleuve des passions, Qui prend sa source dans les couilles, Et va se perdre dans les cons. (...) N’ai-je pas vu tous les prépuces, Avoir chez nous un libre accès, Alors même qu’ils étaient russes, Surtout quand ils étaient français. (...) J’ai vu le vieillard phosphorique, Dans un effort trop passager, Charger avec son dard étique, Sans parvenir à décharger. J’espérais à l’heure dernière, Me noyer dans l’eau des bidets, Mais j’habite sur un derrière Qu’hélas on ne lave jamais. - Il eut parlé longtemps encore, Lorsqu’un vent vif précipité, Broyant, mais non pas inodore, Le lança dans l’éternité. Ainsi tout retourne dans la tombe, Tout ce qui vit, tout ce qui fut, Ainsi tout change ainsi tout tombe, Illusions… et poils du cul. JULES VERNES(1855) |
|||
Side B - Face Bon Appétit Mes Petits! | |||
4. | L’Alpha mal | 05:43 | Show lyrics |
Même Diapsi pense que t’es Seul... c’est dire ! Du genre joufflu, qui pue d’la gueule Un vrai trouduc et ça dégueule, Tu parles, Tu pètes : la même aigreur ! Je t’aime comme la colique Que m’inspirent tes chroniques. C’est pas les murs qu’tas léchés Qu’ont engraissé ta dictée Fais pas l’âne, t’as déjà mon son Qui te fait pointer les tétons Moi j’ai plutôt l’âme d’un tireur La cochonnet plutôt ta soeur Je fais parler beaucoup d’encre. Mais tu n’attends pas qu’ça seiche Cherches encore ta cane à pêche Pendant qu’tu mouilles, je lève l’ancre Je suis l’alpha mal L’odieux du stade Plus violent que Furiani Je l’ai ouverte : ma bouche-rie Pour les chèvres dans ton genre Bien piquantes, bien croquantes Meilleur avé l’accent Le fait-blesse : c’est plus tendre Regarde toi dans le mouroir T’es vraiment bien d’la fanfare Genre flûte à bec bien à la vent Prêt à bien bouffer tous les glands Toi t’es plus à voile qu’a vapeur Vois en moi le fin prédateur Des mômes comme toi c’est à toute heure Que j’en stocke dans le freezer Oublie le plancher des vaches Les pissenlits c’est pas jouasse Habitue-toi aux carrés de racines Un fignard comme toi préférera l’épine. Tu ne manqueras pas la pelle Du pied, supllie-Moi, ton Roy Le pompier Funèbre |
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5. | L’Étrangorium | 01:44 | |
(loading lyrics...) | |||
6. | Les valseuses | 06:09 | Show lyrics |
Jl’ance l’attraction à vents Et son moteur à 3 temps Avant que ne péte mon bout long --- DE 32 ! Bien monté sur les talons Faire la queue à la banque de s’mences, Une histoire tirée par les chevaux T’es prévenue mon truc c’est la romance, Juste avant d’remuer les grelots, J’eusse rêvé que ces pétasses pétassent, Elles sucent bien trop des sens Sauf quand le joint de ton cul me lasse C’est d’la qu’viennent toutes ces naissances Ne me peins pas le cou du lapin Je vise le dévoloppement du râbles L’assaisonnement à l’huile de reins C’est bon pour la queue du diable Mes valseuses se disent bonjour Pauvres postillons d’amour, Choppe-moi donc une Bon Secours Avant de retourner au labour Il y a que dans les cirques Qu’on marche sur une roue Et y a longtemps que Popaul N’y a pas fait la moue Ca vaut bien un p’tit coup De bambou ou de didgeridoo ? |
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26:30 | |||
Disc 2 | |||
Side A - Face Cir-k PN | |||
1. | Gauloises ou Gitanes? | 04:28 | Show lyrics |
Repoudrage blanc sur la Narine Fion national en beau smoking Le peigne, six clopes, ça fait d’la thune ! Eloge du nègre à titre costume... C’est comme les pipes faut bien bourrer Mais si mon coup de barre t’abat Rentre et commande une menthe au lait Car on gardera que tes abats ! Oublie pas qu’au Koala-oak bar Réaction en-chêne et c’est marre ! En avant pour la pinaille! Baptisé au sécateur, Nourri à la moutonaille, J’ai plus peur pour toi que ta soeur ! Ca a fait science popo En face des sections Dassaults Ca vient miner le taille-crayon Avant de faire le dos rond Un passage toujours d’accor Ensuite ça balance son porc... Pour parer le viol du gros bourdon C’est sur le cirque qu’il faut qu’ils pissent C’est moins joli qu’dans les violons Mais au moins, les nains, grandissent ! Mais au moins, les nains , grandissent... |
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2. | Comptine à boire | 04:22 | Show lyrics |
Violoncelles qui foirent les sols Merde ça ripe en l’abbé Mol Préférons mineures aux majeures Gammes trop innocentes pour l’heure Pas vraiment la bière à boire Contemple ça : ta mère aboie ! J’lui apprends les quatre pattes en bas Juste avant de jouer de l’amer haut-bois Et j’te parle pas d’un zeste de houblon V’là la pression qui monte sur scène La boissonnière qui les enchaîne Les films pour nous c’est pas comique Mortes à défunt politique... Ces bêtes à manger du son Pensent qu’a noyer la boisson Fusille moi un si lent vicieux Dans un long soupir silencieux D’un temps |
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Side B - Face Dijo | |||
3. | Anis maudit | 05:22 | Show lyrics |
Seine d’horreur sur les crottoirs de Paris Théatre de buvards comme une pisse-copie Il nuit debout, place République Aux larmes citoyens ! Mais que d’effluves anales... LOGIQUE ! Le savoir pas-faire à la française Bien plus Groland que finlande Cette fine bouche du jizz-band Prêche une rare scatochèse Urinant en rosée au lever Descendant le rosé au dîner... Poiscaille ou vieux loup de mer ? Pisse-cailloux ne boit pas l’eau des mères ! Ce paris sans Germe un rien désuet Des astres naturels aryens conspués Lumières froides sur les Chants Epuisés Ces sentiers battus que l’on ne gagne jamais... Cette france qui dort en masse Peuple de bétaillères inhumées Partie de boules sans cochonnet Qui calme ces hardeurs dégueulasses Gens bon qui raffolent du rouge à lèvre à cochon Parfum déconfiture de canard sauce tire-bouchon Anarcho-goalisme du vaurien Et bien tout seul dans le Pétain Doigt tendu sur la jaquette Serein, fumant ses Guy moquette... Morte France renaîtras-tu de ces cendres |
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4. | Triste sade | 06:59 | Show lyrics |
Même démoulées trop chaudes Ou sans note au piano Même fagotées en sans-culotte Trop de tête-à-queue quand je pilote. Pour te retrouver dans de beaux draps Viens visiter mon p’tit chez moi. Bordel de cul sous couverture On me dit feu aux cuves et père-vidures Ne m’tourne pas le dos, ou c’est le coq et l’âne Et ton canard, plus trempé que ma canne A la six-quatre-deux c’est pour les ordures J’connais pas le dare-dare : moi c’est plutôt le dur-dure ! Sans nuance de cris, ramasse tes gambettes ! P’tite evitée d’honneur, moi j’te fais la fête ! Lisier dans les yeux, c’est bien cette verrat... Evite les petits formats, je préfère les plans A3 Eh jacques !! Facile.... Je te remets une goutte ? Moi aussi je voudrais voir le manège tourner Mais un manège sans enfant, Ce n’est pas un vrai manège... SATAN!!! Les allumeuses, ces touffues toute flamme, Ca cloche sous les bas de Notre-Dame Alors prie mère Marie-couche-toi-là Arrange-toi bien ! on satan là-bas.... J’te ferai moucheter mon fleuret Et si t’as la brioche enfournée Je t’aiderai bien à la dépoter Je démonte bien les mères déchainées |
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21:11 |
Grand Guignol Orchestra
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Vaerohn | All instruments, Vocals |
Guest/Session | |
Alasdair Dunn | Vocals (tracks 7, 8, 10) |
Tariq Zulficar | Drums |
Miscellaneous staff | |
Cäme le Rat de Cirque | Artwork |
Tracks | |||
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1. | Un trop plein d’rouge | 01:23 | |
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2. | Deux bals dans la tête | 05:11 | Show lyrics |
Rhabille-moi le p’tit J’ai le vide à moitié plein Tue-moi ce beau ver à jeun Ce tord boyau qui fuit J’ai la lune en plein jour La pompe à merde qui sent le bal Passé le coin du bois Mes fils se touchent J’lâche la rampe, marche en pompes Funèbre, c’est ma routine ! Ca valse dans ma tête Je vois la voie, ces toiles filantes Visiste les coulisses Le trombone en valet de pisse ! J’ai le cor qui balance Les troncs qui pètent sous la lance Le tube à la vertical C’est l’eau à la cave qui m’troue l’bal ! Des clous ! Que dalle ! Des nèfles ! Peau de balle ! J’ai été bercé sûrement trop prés du mur Sans tambour ni trompette - j’ai mal... Toi qui meurs un peu comme moi, Faisons fosse commune ! Je me pâme devant les bolets roses, Mais si les vaches en avaient, on aurait plus de lait |
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3. | Poil de lune | 06:20 | Show lyrics |
LAMENTATION D’UN POIL DE CUL DE FEMME (EXTRAIT) Il est dur lorsque sur la terre Dans le bonheur on a vécu De mourir triste et solitaire Sur les ruines d’un vieux cul Jadis dans une forêt vierge. Je fus planté, sur le versant Qu’un pur filet d’urine asperge, Et parfois un filet de sang. (...) Destin fatal ! Un doigt nubile Un soir par là vint s’égarer, Et de sa phalange mobile Frotter, racler et labourer. (...) J’ai vu s’en aller nos dépouilles Sur le fleuve des passions, Qui prend sa source dans les couilles, Et va se perdre dans les cons. (...) N’ai-je pas vu tous les prépuces, Avoir chez nous un libre accès, Alors même qu’ils étaient russes, Surtout quand ils étaient français. (...) J’ai vu le vieillard phosphorique, Dans un effort trop passager, Charger avec son dard étique, Sans parvenir à décharger. J’espérais à l’heure dernière, Me noyer dans l’eau des bidets, Mais j’habite sur un derrière Qu’hélas on ne lave jamais. - Il eut parlé longtemps encore, Lorsqu’un vent vif précipité, Broyant, mais non pas inodore, Le lança dans l’éternité. Ainsi tout retourne dans la tombe, Tout ce qui vit, tout ce qui fut, Ainsi tout change ainsi tout tombe, Illusions… et poils du cul. JULES VERNES(1855) |
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4. | L’Alpha mal | 05:43 | Show lyrics |
Même Diapsi pense que t’es Seul... c’est dire ! Du genre joufflu, qui pue d’la gueule Un vrai trouduc et ça dégueule, Tu parles, Tu pètes : la même aigreur ! Je t’aime comme la colique Que m’inspirent tes chroniques. C’est pas les murs qu’tas léchés Qu’ont engraissé ta dictée Fais pas l’âne, t’as déjà mon son Qui te fait pointer les tétons Moi j’ai plutôt l’âme d’un tireur La cochonnet plutôt ta soeur Je fais parler beaucoup d’encre. Mais tu n’attends pas qu’ça seiche Cherches encore ta cane à pêche Pendant qu’tu mouilles, je lève l’ancre Je suis l’alpha mal L’odieux du stade Plus violent que Furiani Je l’ai ouverte : ma bouche-rie Pour les chèvres dans ton genre Bien piquantes, bien croquantes Meilleur avé l’accent Le fait-blesse : c’est plus tendre Regarde toi dans le mouroir T’es vraiment bien d’la fanfare Genre flûte à bec bien à la vent Prêt à bien bouffer tous les glands Toi t’es plus à voile qu’a vapeur Vois en moi le fin prédateur Des mômes comme toi c’est à toute heure Que j’en stocke dans le freezer Oublie le plancher des vaches Les pissenlits c’est pas jouasse Habitue-toi aux carrés de racines Un fignard comme toi préférera l’épine. Tu ne manqueras pas la pelle Du pied, supllie-Moi, ton Roy Le pompier Funèbre |
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5. | L’Étrangorium | 01:44 | |
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6. | Les valseuses | 06:09 | Show lyrics |
Jl’ance l’attraction à vents Et son moteur à 3 temps Avant que ne péte mon bout long --- DE 32 ! Bien monté sur les talons Faire la queue à la banque de s’mences, Une histoire tirée par les chevaux T’es prévenue mon truc c’est la romance, Juste avant d’remuer les grelots, J’eusse rêvé que ces pétasses pétassent, Elles sucent bien trop des sens Sauf quand le joint de ton cul me lasse C’est d’la qu’viennent toutes ces naissances Ne me peins pas le cou du lapin Je vise le dévoloppement du râbles L’assaisonnement à l’huile de reins C’est bon pour la queue du diable Mes valseuses se disent bonjour Pauvres postillons d’amour, Choppe-moi donc une Bon Secours Avant de retourner au labour Il y a que dans les cirques Qu’on marche sur une roue Et y a longtemps que Popaul N’y a pas fait la moue Ca vaut bien un p’tit coup De bambou ou de didgeridoo ? |
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7. | Gauloises ou Gitanes? | 04:28 | Show lyrics |
Repoudrage blanc sur la Narine Fion national en beau smoking Le peigne, six clopes, ça fait d’la thune ! Eloge du nègre à titre costume... C’est comme les pipes faut bien bourrer Mais si mon coup de barre t’abat Rentre et commande une menthe au lait Car on gardera que tes abats ! Oublie pas qu’au Koala-oak bar Réaction en-chêne et c’est marre ! En avant pour la pinaille! Baptisé au sécateur, Nourri à la moutonaille, J’ai plus peur pour toi que ta soeur ! Ca a fait science popo En face des sections Dassaults Ca vient miner le taille-crayon Avant de faire le dos rond Un passage toujours d’accor Ensuite ça balance son porc... Pour parer le viol du gros bourdon C’est sur le cirque qu’il faut qu’ils pissent C’est moins joli qu’dans les violons Mais au moins, les nains, grandissent ! Mais au moins, les nains , grandissent... |
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8. | Comptine à boire | 04:22 | Show lyrics |
Violoncelles qui foirent les sols Merde ça ripe en l’abbé Mol Préférons mineures aux majeures Gammes trop innocentes pour l’heure Pas vraiment la bière à boire Contemple ça : ta mère aboie ! J’lui apprends les quatre pattes en bas Juste avant de jouer de l’amer haut-bois Et j’te parle pas d’un zeste de houblon V’là la pression qui monte sur scène La boissonnière qui les enchaîne Les films pour nous c’est pas comique Mortes à défunt politique... Ces bêtes à manger du son Pensent qu’a noyer la boisson Fusille moi un si lent vicieux Dans un long soupir silencieux D’un temps |
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9. | Anis maudit | 05:22 | Show lyrics |
Seine d’horreur sur les crottoirs de Paris Théatre de buvards comme une pisse-copie Il nuit debout, place République Aux larmes citoyens ! Mais que d’effluves anales... LOGIQUE ! Le savoir pas-faire à la française Bien plus Groland que finlande Cette fine bouche du jizz-band Prêche une rare scatochèse Urinant en rosée au lever Descendant le rosé au dîner... Poiscaille ou vieux loup de mer ? Pisse-cailloux ne boit pas l’eau des mères ! Ce paris sans Germe un rien désuet Des astres naturels aryens conspués Lumières froides sur les Chants Epuisés Ces sentiers battus que l’on ne gagne jamais... Cette france qui dort en masse Peuple de bétaillères inhumées Partie de boules sans cochonnet Qui calme ces hardeurs dégueulasses Gens bon qui raffolent du rouge à lèvre à cochon Parfum déconfiture de canard sauce tire-bouchon Anarcho-goalisme du vaurien Et bien tout seul dans le Pétain Doigt tendu sur la jaquette Serein, fumant ses Guy moquette... Morte France renaîtras-tu de ces cendres |
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10. | Triste sade | 06:59 | Show lyrics |
Même démoulées trop chaudes Ou sans note au piano Même fagotées en sans-culotte Trop de tête-à-queue quand je pilote. Pour te retrouver dans de beaux draps Viens visiter mon p’tit chez moi. Bordel de cul sous couverture On me dit feu aux cuves et père-vidures Ne m’tourne pas le dos, ou c’est le coq et l’âne Et ton canard, plus trempé que ma canne A la six-quatre-deux c’est pour les ordures J’connais pas le dare-dare : moi c’est plutôt le dur-dure ! Sans nuance de cris, ramasse tes gambettes ! P’tite evitée d’honneur, moi j’te fais la fête ! Lisier dans les yeux, c’est bien cette verrat... Evite les petits formats, je préfère les plans A3 Eh jacques !! Facile.... Je te remets une goutte ? Moi aussi je voudrais voir le manège tourner Mais un manège sans enfant, Ce n’est pas un vrai manège... SATAN!!! Les allumeuses, ces touffues toute flamme, Ca cloche sous les bas de Notre-Dame Alors prie mère Marie-couche-toi-là Arrange-toi bien ! on satan là-bas.... J’te ferai moucheter mon fleuret Et si t’as la brioche enfournée Je t’aiderai bien à la dépoter Je démonte bien les mères déchainées |
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47:41 |
Band ascii art
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