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Cénotaphe
Members | |
---|---|
Fog | All instruments |
Member(bands): Aeterna Tenebrae, Höggva, Iphicrate, Mass Appeal Madness, Norman Shores, Rêx Mündi, Salamandar, Ulfberht, Weltering in Blood, AUM, Asylum Phenomena, Birthdecline, Drangsalymir, Obscurité, Quintessence, Caverne, Nécropole, The Bottle Doom Lazy Band, Aurvandil, Sickbag, Umbakrail, Angmar | |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Member(bands): Frozen Graves, Ördög, Nécropole, Syklisk Nedgang |
# | Discography | Type | Year | |
---|---|---|---|---|
1 | La larve exulte | Demo | 2016 | Show album |
2 | Horizons | EP | 2018 | Show album |
3 | Cénotaphe / Circle of Ouroborus | Split | 2018 | Show album |
4 | Empyrée | EP | 2019 | Show album |
5 | Horizons / Azur | Compilation | 2019 | Show album |
6 | Monte Verità | Full-length | 2020 | Show album |
La larve exulte
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
November 2016 | Kuunpalvelus | Cassette | Pro-tape | |
August 12th, 2019 | Nuclear War Now! Productions | ANTI-GOTH 453 | 12" vinyl | Limited edition, 2 colors, Reissue |
August 18th, 2019 | Ossuaire Records | Digital | Bandcamp | |
October 14th, 2019 | Nuclear War Now! Productions | ANTI-GOTH 453 | 12" vinyl | Limited edition, Coloured, Repress |
Members | |
---|---|
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Reliquats | 04:50 | Show lyrics |
Jugement dernier qui en son temps viendra Non pas d’un Dieu cruel, omnipotent, ingrat Mais des forces éternelles, élémentales Faisant fi d’une civilisation au destin abyssal Infamies, infinies Sous une pluie battante Je suis cloué au pilori Les couleuvres rampantes S’évanouissent à mes cris Ascète en rébellion, J’ai fui le soleil trompeur Et sa lugubre lumière Pour les contrées glaciales du septentrion Jamais mon chemin n’aurait dû les croiser Et c’est asservi que j’attends désormais Que s’ouvre la terre et disparaissent Les vils reliquats de l’humanité |
|||
2. | L’hydre aux mille visages | 05:40 | Show lyrics |
Je traverse le fleuve, L’hydre me porte Je franchis cette invisible limite Sans esprit, comme un artifice inaccessible Je m’évapore Je transgresse la sphère du réel Comme si le rêve était source de sens Sens et majesté Je m’échappe cette fois-ci Sans souci, fulgurance Je perds la flamme, mon âme Capharnaüm moderne, les murs sont bien trop élevés Je me perds, je suis sur le bord du fleuve Et celle qui m’a aidé tend ses milles visages Et je n’y arrive plus, quel bras pour me hisser? Sans vie, où se trouve la source? J’entre dans ce morceau de ténèbres Je pourrais me venger mais tu m’étrangles Et toujours cette flamme, fantomatique Je piétine donc et persévère, L’éther m’enferme dans sa nuit |
|||
3. | La larve exulte | 06:15 | Show lyrics |
C’est à un niveau supérieur, que j’ai appris la lutte C’est au sein de cette salve importée que la larve exulte, Prise au piège, à travers la matière celle des cierges qui ornent mon autel celle du futur improbable. Que le déchirement soit prompt Que l’horizon se dérobe Rien ne pourra pousser Sur une terre Plus propre aux ambitions abstraites Se borner à l’irrévocable Ne rien tenir pour sensation Le fossé comme point de chute D’une hallucination révélée |
|||
4. | Tel est mon chant | 06:53 | Show lyrics |
Sachez ceci, Qu’un disciple peut faillir Qu’indicible il trahit Et a provoqué mon ire Confiance atavique Enfantant des esclaves Condition opportune Pour destins éphémères Frondaison de souffrance L’hystérie salutaire, une misérable évidence du Porteur de lumière Cathédrales De l’hiver éternel Siège de ma clairvoyance Tel est mon chant, hurlant profondément Dans le silence |
|||
Side B | |||
1. | Reliquats | 04:50 | Show lyrics |
Jugement dernier qui en son temps viendra Non pas d’un Dieu cruel, omnipotent, ingrat Mais des forces éternelles, élémentales Faisant fi d’une civilisation au destin abyssal Infamies, infinies Sous une pluie battante Je suis cloué au pilori Les couleuvres rampantes S’évanouissent à mes cris Ascète en rébellion, J’ai fui le soleil trompeur Et sa lugubre lumière Pour les contrées glaciales du septentrion Jamais mon chemin n’aurait dû les croiser Et c’est asservi que j’attends désormais Que s’ouvre la terre et disparaissent Les vils reliquats de l’humanité |
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2. | L’hydre aux mille visages | 05:40 | Show lyrics |
Je traverse le fleuve, L’hydre me porte Je franchis cette invisible limite Sans esprit, comme un artifice inaccessible Je m’évapore Je transgresse la sphère du réel Comme si le rêve était source de sens Sens et majesté Je m’échappe cette fois-ci Sans souci, fulgurance Je perds la flamme, mon âme Capharnaüm moderne, les murs sont bien trop élevés Je me perds, je suis sur le bord du fleuve Et celle qui m’a aidé tend ses milles visages Et je n’y arrive plus, quel bras pour me hisser? Sans vie, où se trouve la source? J’entre dans ce morceau de ténèbres Je pourrais me venger mais tu m’étrangles Et toujours cette flamme, fantomatique Je piétine donc et persévère, L’éther m’enferme dans sa nuit |
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3. | La larve exulte | 06:15 | Show lyrics |
C’est à un niveau supérieur, que j’ai appris la lutte C’est au sein de cette salve importée que la larve exulte, Prise au piège, à travers la matière celle des cierges qui ornent mon autel celle du futur improbable. Que le déchirement soit prompt Que l’horizon se dérobe Rien ne pourra pousser Sur une terre Plus propre aux ambitions abstraites Se borner à l’irrévocable Ne rien tenir pour sensation Le fossé comme point de chute D’une hallucination révélée |
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4. | Tel est mon chant | 06:53 | Show lyrics |
Sachez ceci, Qu’un disciple peut faillir Qu’indicible il trahit Et a provoqué mon ire Confiance atavique Enfantant des esclaves Condition opportune Pour destins éphémères Frondaison de souffrance L’hystérie salutaire, une misérable évidence du Porteur de lumière Cathédrales De l’hiver éternel Siège de ma clairvoyance Tel est mon chant, hurlant profondément Dans le silence |
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23:38 |
Horizons
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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September 4th, 2018 | Kuunpalvelus | 12" vinyl | Limited edition | |
2019 | Final Agony Records | Cassette | Limited edition | |
May 15th, 2019 | Final Agony Records | 12" vinyl | Limited edition | |
January 14th, 2020 | Ossuaire Records | Digital | Bandcamp |
Members | |
---|---|
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Ce qui souffre, ce qui suinte | 05:05 | |
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2. | Le crachat sur l’offrande | 04:50 | |
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3. | Bourreaux et suppliciés | 05:12 | |
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Side B | |||
4. | Entre quatre cierges de cire et de sang | 07:43 | |
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5. | Aspic | 04:15 | |
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27:05 |
Cénotaphe / Circle of Ouroborus
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
December 1st, 2018 | Final Agony Records | Final Agony 100 | 12" vinyl | |
December 1st, 2018 | Ossuaire Records | Digital | Bandcamp |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Cénotaphe - Quand l’ombre menaça | 08:03 | |
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2. | Cénotaphe - Surgi de la croupe et du bond | 03:52 | |
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3. | Cénotaphe - Azur I | 08:42 | |
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4. | Cénotaphe - Azur II | 04:48 | |
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Side B | |||
5. | Circle of Ouroborus - Aurinkoonkatsoja | 06:36 | |
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6. | Circle of Ouroborus - Liekkinä lyhdyssä | 07:06 | |
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7. | Circle of Ouroborus - Vala | 10:34 | |
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49:41 |
Empyrée
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
January 15th, 2019 | Nuclear War Now! Productions | ANTI-GOTH 426 | 12" vinyl | Limited edition |
January 15th, 2019 | Ossuaire Records | Digital | Bandcamp | |
March 20th, 2019 | Ancien Culte | ACR002 | CD |
Members | |
---|---|
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Centaures | 04:09 | Show lyrics |
Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème ! Salut de la démence et libation blême, Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor J’offre ma coupe vide où souffre une monstre d’or! Ton apparition ne va pas me suffire : Car je t’ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre. Le rite est pour les mains d’éteindre le flambeau Contre le fer épais des portes du tombeau Et l’on ignore mal, élu pour notre fête Très-simple de chanter l’absence du poète, Que ce beau monument l’enferme tout entier : Si ce n’est que la gloire ardente du métier, Jusqu’à l’heure dernière et vile de la cendre, Parts le carreu qu’alluzme un soir fier d’y descendre Retourne vers les feux du pur soleil mortel ! |
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2. | Au sépuclre des astres | 06:51 | Show lyrics |
Le Maître par un œil profond, a, sur ses pas, Apaisé de l’Éden l’inquiète merveille Dont le frisson final, dans sa voix seule, éveille, Pour la rose et pour le lis, le mystère d’un nom Pour la rose, pour le lis, le mystère d’un nom. Est-il de cé destin, rien qui demeure ? Non. Ô vous tous ! Oubliez une croyance sombre Le splendide génie éternel na pas d’ombre. Moi, de votre désir soucieux, je veux voir, À qui s’évanouit, hier, dans le néant Idéal que nous font les jardins de cet astre, Survivre pour l’honneur du désastre. L’honneur tranquille du désastre ! Agitation solennelle par l’air de paroles, pourpre Ivre et grand calice clair, que, pluie et diamant, gronde Le regard diaphane resté-là sur ces fleurs Dont nulle ne se fane, Isole parmi l’heure et le rayond du jour ! Où le poète pur a pour geste humble et large De l’interdire au rêve, ennemi de sa charge Afin que le matin de son repos, Quand la mort ancienne De n’ouvrir pas les yeux sacrés et de se t’aire. Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit, Et l’avare silence et las massive nuit ! Surgisse, de l’allée ornement tributaire Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit, Et l’avare silence et la massive nuit ! |
|||
3. | Face aux feux d’un soleil porphyré | 06:26 | |
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Side B | |||
4. | Inanité des noirs mensonges | 04:30 | Show lyrics |
Magnifique, total et solitaire, tel Tremble de s’exhaler le faux orgueil des hommes Cette foule hagarde ! Elle annonce : Nous sommes La triste opacité de nos spectres futurs ! Mais le blason des deuil épars sur de vains murs, J’ai méprisé l’horreur lucide d’une larme, Quan, sourd même à mon vers sacré qui ne l’alarme Quelqu’un de ces passants, fier, aveugle et muet, Hôte de son linceul vague, se transmuait En le vierge héros de l’attente posthume. Vaste gouffre apporté dans l’amas de la brume Par l’irascible vent des mots qu’il n’a pas dits. Le néant à cet Homme aboli de jadis : « Souvenir d’horizons, qu’est-ce, ô toi, que la Terre ? » Hurle ce songe ; et voix dont la clarté s’altère, L’espace a pour jouet le cri Souvenir d’horizons, qu’est-ce, ô toi, que la Terre? |
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5. | Même mort, il brûle | 05:20 | Show lyrics |
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô Bete En qui vont les péchés d’un peuple ni creuser Tes cheveux impurs une triste tempête Sous l’incurable ennui que verse mon baiser. Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes Planant sous les rideaux inconnus du remords, Et que tu peux goûter après tes noir mensonges, Toi qui sur le néant en sais plus que les morts. Car le vice, rongeant ma native noblesse Ma comme toi marqué de sa stérilité, Mais tandis que ton sein de pierre est habité Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse, Je fuis pâle, défait, hanté ar mon linceul, Ayant peur de mourir lorsque je me couche seul. Je me couche seul ! Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse, Je fuis pâle, défait, hanté ar mon linceul, Ayant peur de mourir lorsque je me couche seul. Car le vice, rongeant ma native noblesse Ma comme toi marqué de sa stérilité, Mais tandis que ton sein de pierre est habité Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse. |
|||
6. | End of the World (Aphrodite’s Child cover) | 06:22 | |
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33:38 |
Horizons / Azur
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
May 20th, 2019 | Ancien Culte | ACR003 | CD | |
May 20th, 2019 | Ossuaire Records | Digital | Bandcamp |
Members | |
---|---|
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Ce qui souffre, ce qui suinte | 05:05 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Le crachat sur l’offrande | 04:50 | |
(loading lyrics...) | |||
3. | Bourreaux et suppliciés | 05:12 | |
(loading lyrics...) | |||
4. | Entre quatre cierges de cire et de sang | 07:43 | |
(loading lyrics...) | |||
5. | Aspic | 04:15 | |
(loading lyrics...) | |||
6. | Quand l’ombre menaça | 08:01 | |
(loading lyrics...) | |||
7. | Surgi de la croupe et du bond | 03:52 | |
(loading lyrics...) | |||
8. | Azur I | 03:36 | |
(loading lyrics...) | |||
9. | Azur II | 09:53 | |
(loading lyrics...) | |||
52:27 |
Monte Verità
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
March 10th, 2020 | Nuclear War Now! Productions | ANTI-GOTH 481 | 12" vinyl | Limited edition, 2 colors |
February 11th, 2020 | Ossuaire Records | OR-CD019 | CD | Limited edition |
February 11th, 2020 | Ossuaire Records | OR-TAPE02 | Cassette | Limited edition |
February 12th, 2020 | Ossuaire Records | Digital | Bandcamp |
Members | |
---|---|
Fog | All instruments, Songwriting |
Khaosgott | Vocals (lead), Lyrics |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Myosis | 06:57 | Show lyrics |
La prophétie fondatrice, tant de fois martelée Jusqu’à son terme et même au-delà Régressive et despotique Faite d’angoisses composites A l’image du Pére, orphelin-tronc Arraché à sa gangue de souffrance Par une destinée hésitante Dans les nuées impossibles, psalmodiant ad nauseam Des litanies mydriatiques et dégénérées Esprit dissocié n’empruntera jamais le chemin des étoiles Dans le dédale des atermoiements, Un minotaure décharné se pensait menaçant Créature lamentable, Qui retourne à l’état d’ectoplasme Une fois sa faiblesse définitivement révélée Par l’absolue clarté. |
|||
2. | Aux cieux antérieurs | 04:27 | Show lyrics |
A la recherche du contact glacé De l’austérité salvatrice Agonisant au sol Transpercé par l’aria méphitique, qui vrille l’axe du monde de ses maudits violons Un pathétique canevas de chair, naguère partition nacrée, sur laquelle courraient d’impérieuses mélopées Temple délabré, ne voyant jamais le jour Sanctuaire pariétal, au plus profond de l’âme Vestige astral dont je ne perçois plus que l’écho Le corps est mort, l’œil est meurtri Libération nécessaire pour soumettre le chaos Dominer le Thabor et créer l’utopie Car au loin se dessine le Mont Vérité. Je fuis et je m’accroche à toutes les croisées D’où l’on tourne l’épaule à la vie, et, béni, Dans leur verre, lavé d’éternelles rosées Que dore le matin chaste de l’Infini (Dernier paragraphe extrait du poème “Les fenêtres”, Stéphane Mallarmé, 1893) |
|||
3. | L’œuf de mammon | 03:42 | Show lyrics |
L’urgence était prégnante Un défi aux entrailles J’ai brisée l’hésychasme, jái appelé au tumulte J’ai aspiré à l’infinitude pour quelques maigres secondes Par la lacération des tréfonds de millénaires de macération Remuer les abysses, troubler leur repos Cueillir la mort, retirer leur garrot La placidité des cimes ne saurait accepter Ni les références dévoyées, ni les cercles brisés La vanité larvaire n’aura pas eu de réelle conclusion Je vous l’offre à présent : Céraste perfide a besoin de lumière pour atteindre l’éclosion Grand astre probe, de tes faisceaux solaires Détruis l’œuf de Mammon ! |
|||
4. | De mon promontoire astral | 06:53 | Show lyrics |
Ils foulent l’argile, Au matin d’un monde fantasmé Leurs silhouettes émergent, Crénelant l’horizon de figures hostiles Meute absurde, dénuée de raison, en déroute perpétuelle Balbutiant dans la boue dont sont faits mes cauchemars Mémoires de l’instant, Décimées par les courants Turpitudes noyées dans l’océan primordial En imminente anoxie Ces masses grotesques, à perte de vue De mon promontoire astral Je contemple leur frénésie primitive, pour les siècles des siècles. |
|||
Side B | |||
5. | Intolérante thébaide | 04:41 | Show lyrics |
Tant que je serai maître de céans Nul sphinx ne gardera ma thébaïde Les garances l’ont envahi Ces divines protectrices Et l’ermite consentant à ces conquérantes écarlates La victoire écrasante de l’aube pâle sur la nuit Loin des adamites possédés, Frustres fondateurs Aux horizons troublés D’une fraternité hermétique A l’idéal dévoyé J’oppose à l’ubris, l’adamante vérité Rendons gloire au génie Du terreau fertile de Tellus consacré Et jouissons de ce havre Au locus oublié Où l’intolérance opportune Nous préserve des mauvais. |
|||
6. | Ne m’oubliez | 06:51 | Show lyrics |
Ô vous dont mon âme est charmée J’obtiendrai que vous me suiviez Clairvoyance, los et renommée Quant à ceux qui foulèrant les semences Vous qui pensez faire un jour loi Vos tympans crevés par mon cri de vaillance Mille héros le diront avec moi Si de l’honneur esclaves quelque jour vous les défiez Mes frères, dans l’appel des braves, Ne m’oubliez. Ô destinée, puissance souveraine Dans vos mystères, à qui nul ne se soustrait Je vois hélas avant moi disparaître Le feu sacré du Mont Vérité Je meurs dans ce champs d’Illyrie Qui voit nos fronts humiliés Disciples qui pleurez l’infinie sagesse Ne m’oubliez. (Librement inspiré d’un poème d’Amable Tastu, 1821) |
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7. | Emersion | 05:44 | Show lyrics |
Le phalanstère autarcique Autour de l’átre, réuni Invite une dernière fois les balabiott À entamer leur ronde hystérique Matassins aux instincts dénudés, A l’état d’extase, échevelés A la recherche des éléments de l’univers et les énigmes du cosmos Au cœur de la communauté Émersion, joie et félicité Apogée de notre art, table rase du passé |
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8. | Monte Verità | 06:52 | Show lyrics |
L’ascension prend fin Et avec elle se sont effacés Un à un Les paradoxes, constituants d’un corps hâtivement Condamné à la déliquescence Et désormais complet, Désormais achevé Je pouvais me perdre dans la permanence du mirage Jalonnée d’obsessions, comme autant d’entraves, Comme autant de sources taries A travers leur sol craquelé s’est échappé le râle du crépuscule Enfin ! L’errance comme préalable à l’individuation Le point de mire prétexte à la renaissance Sommet du Mont Vérité, je t’ai atteint. |
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46:07 |
La larve exulte
Members | |
---|---|
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Reliquats | 04:50 | Show lyrics |
Jugement dernier qui en son temps viendra Non pas d’un Dieu cruel, omnipotent, ingrat Mais des forces éternelles, élémentales Faisant fi d’une civilisation au destin abyssal Infamies, infinies Sous une pluie battante Je suis cloué au pilori Les couleuvres rampantes S’évanouissent à mes cris Ascète en rébellion, J’ai fui le soleil trompeur Et sa lugubre lumière Pour les contrées glaciales du septentrion Jamais mon chemin n’aurait dû les croiser Et c’est asservi que j’attends désormais Que s’ouvre la terre et disparaissent Les vils reliquats de l’humanité |
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2. | L’hydre aux mille visages | 05:40 | Show lyrics |
Je traverse le fleuve, L’hydre me porte Je franchis cette invisible limite Sans esprit, comme un artifice inaccessible Je m’évapore Je transgresse la sphère du réel Comme si le rêve était source de sens Sens et majesté Je m’échappe cette fois-ci Sans souci, fulgurance Je perds la flamme, mon âme Capharnaüm moderne, les murs sont bien trop élevés Je me perds, je suis sur le bord du fleuve Et celle qui m’a aidé tend ses milles visages Et je n’y arrive plus, quel bras pour me hisser? Sans vie, où se trouve la source? J’entre dans ce morceau de ténèbres Je pourrais me venger mais tu m’étrangles Et toujours cette flamme, fantomatique Je piétine donc et persévère, L’éther m’enferme dans sa nuit |
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3. | La larve exulte | 06:15 | Show lyrics |
C’est à un niveau supérieur, que j’ai appris la lutte C’est au sein de cette salve importée que la larve exulte, Prise au piège, à travers la matière celle des cierges qui ornent mon autel celle du futur improbable. Que le déchirement soit prompt Que l’horizon se dérobe Rien ne pourra pousser Sur une terre Plus propre aux ambitions abstraites Se borner à l’irrévocable Ne rien tenir pour sensation Le fossé comme point de chute D’une hallucination révélée |
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4. | Tel est mon chant | 06:53 | Show lyrics |
Sachez ceci, Qu’un disciple peut faillir Qu’indicible il trahit Et a provoqué mon ire Confiance atavique Enfantant des esclaves Condition opportune Pour destins éphémères Frondaison de souffrance L’hystérie salutaire, une misérable évidence du Porteur de lumière Cathédrales De l’hiver éternel Siège de ma clairvoyance Tel est mon chant, hurlant profondément Dans le silence |
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Side B | |||
1. | Reliquats | 04:50 | Show lyrics |
Jugement dernier qui en son temps viendra Non pas d’un Dieu cruel, omnipotent, ingrat Mais des forces éternelles, élémentales Faisant fi d’une civilisation au destin abyssal Infamies, infinies Sous une pluie battante Je suis cloué au pilori Les couleuvres rampantes S’évanouissent à mes cris Ascète en rébellion, J’ai fui le soleil trompeur Et sa lugubre lumière Pour les contrées glaciales du septentrion Jamais mon chemin n’aurait dû les croiser Et c’est asservi que j’attends désormais Que s’ouvre la terre et disparaissent Les vils reliquats de l’humanité |
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2. | L’hydre aux mille visages | 05:40 | Show lyrics |
Je traverse le fleuve, L’hydre me porte Je franchis cette invisible limite Sans esprit, comme un artifice inaccessible Je m’évapore Je transgresse la sphère du réel Comme si le rêve était source de sens Sens et majesté Je m’échappe cette fois-ci Sans souci, fulgurance Je perds la flamme, mon âme Capharnaüm moderne, les murs sont bien trop élevés Je me perds, je suis sur le bord du fleuve Et celle qui m’a aidé tend ses milles visages Et je n’y arrive plus, quel bras pour me hisser? Sans vie, où se trouve la source? J’entre dans ce morceau de ténèbres Je pourrais me venger mais tu m’étrangles Et toujours cette flamme, fantomatique Je piétine donc et persévère, L’éther m’enferme dans sa nuit |
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3. | La larve exulte | 06:15 | Show lyrics |
C’est à un niveau supérieur, que j’ai appris la lutte C’est au sein de cette salve importée que la larve exulte, Prise au piège, à travers la matière celle des cierges qui ornent mon autel celle du futur improbable. Que le déchirement soit prompt Que l’horizon se dérobe Rien ne pourra pousser Sur une terre Plus propre aux ambitions abstraites Se borner à l’irrévocable Ne rien tenir pour sensation Le fossé comme point de chute D’une hallucination révélée |
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4. | Tel est mon chant | 06:53 | Show lyrics |
Sachez ceci, Qu’un disciple peut faillir Qu’indicible il trahit Et a provoqué mon ire Confiance atavique Enfantant des esclaves Condition opportune Pour destins éphémères Frondaison de souffrance L’hystérie salutaire, une misérable évidence du Porteur de lumière Cathédrales De l’hiver éternel Siège de ma clairvoyance Tel est mon chant, hurlant profondément Dans le silence |
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23:38 |
La larve exulte
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Reliquats | 04:50 | Show lyrics |
Jugement dernier qui en son temps viendra Non pas d’un Dieu cruel, omnipotent, ingrat Mais des forces éternelles, élémentales Faisant fi d’une civilisation au destin abyssal Infamies, infinies Sous une pluie battante Je suis cloué au pilori Les couleuvres rampantes S’évanouissent à mes cris Ascète en rébellion, J’ai fui le soleil trompeur Et sa lugubre lumière Pour les contrées glaciales du septentrion Jamais mon chemin n’aurait dû les croiser Et c’est asservi que j’attends désormais Que s’ouvre la terre et disparaissent Les vils reliquats de l’humanité |
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2. | L’hydre aux mille visages | 05:40 | Show lyrics |
Je traverse le fleuve, L’hydre me porte Je franchis cette invisible limite Sans esprit, comme un artifice inaccessible Je m’évapore Je transgresse la sphère du réel Comme si le rêve était source de sens Sens et majesté Je m’échappe cette fois-ci Sans souci, fulgurance Je perds la flamme, mon âme Capharnaüm moderne, les murs sont bien trop élevés Je me perds, je suis sur le bord du fleuve Et celle qui m’a aidé tend ses milles visages Et je n’y arrive plus, quel bras pour me hisser? Sans vie, où se trouve la source? J’entre dans ce morceau de ténèbres Je pourrais me venger mais tu m’étrangles Et toujours cette flamme, fantomatique Je piétine donc et persévère, L’éther m’enferme dans sa nuit |
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Side B | |||
3. | La larve exulte | 06:15 | Show lyrics |
C’est à un niveau supérieur, que j’ai appris la lutte C’est au sein de cette salve importée que la larve exulte, Prise au piège, à travers la matière celle des cierges qui ornent mon autel celle du futur improbable. Que le déchirement soit prompt Que l’horizon se dérobe Rien ne pourra pousser Sur une terre Plus propre aux ambitions abstraites Se borner à l’irrévocable Ne rien tenir pour sensation Le fossé comme point de chute D’une hallucination révélée |
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4. | Tel est mon chant | 06:53 | Show lyrics |
Sachez ceci, Qu’un disciple peut faillir Qu’indicible il trahit Et a provoqué mon ire Confiance atavique Enfantant des esclaves Condition opportune Pour destins éphémères Frondaison de souffrance L’hystérie salutaire, une misérable évidence du Porteur de lumière Cathédrales De l’hiver éternel Siège de ma clairvoyance Tel est mon chant, hurlant profondément Dans le silence |
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23:38 |
La larve exulte
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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1. | Reliquats | 04:43 | Show lyrics |
Jugement dernier qui en son temps viendra Non pas d’un Dieu cruel, omnipotent, ingrat Mais des forces éternelles, élémentales Faisant fi d’une civilisation au destin abyssal Infamies, infinies Sous une pluie battante Je suis cloué au pilori Les couleuvres rampantes S’évanouissent à mes cris Ascète en rébellion, J’ai fui le soleil trompeur Et sa lugubre lumière Pour les contrées glaciales du septentrion Jamais mon chemin n’aurait dû les croiser Et c’est asservi que j’attends désormais Que s’ouvre la terre et disparaissent Les vils reliquats de l’humanité |
|||
2. | L’hydre aux mille visages | 05:58 | Show lyrics |
Je traverse le fleuve, L’hydre me porte Je franchis cette invisible limite Sans esprit, comme un artifice inaccessible Je m’évapore Je transgresse la sphère du réel Comme si le rêve était source de sens Sens et majesté Je m’échappe cette fois-ci Sans souci, fulgurance Je perds la flamme, mon âme Capharnaüm moderne, les murs sont bien trop élevés Je me perds, je suis sur le bord du fleuve Et celle qui m’a aidé tend ses milles visages Et je n’y arrive plus, quel bras pour me hisser? Sans vie, où se trouve la source? J’entre dans ce morceau de ténèbres Je pourrais me venger mais tu m’étrangles Et toujours cette flamme, fantomatique Je piétine donc et persévère, L’éther m’enferme dans sa nuit |
|||
3. | La larve exulte | 06:27 | Show lyrics |
C’est à un niveau supérieur, que j’ai appris la lutte C’est au sein de cette salve importée que la larve exulte, Prise au piège, à travers la matière celle des cierges qui ornent mon autel celle du futur improbable. Que le déchirement soit prompt Que l’horizon se dérobe Rien ne pourra pousser Sur une terre Plus propre aux ambitions abstraites Se borner à l’irrévocable Ne rien tenir pour sensation Le fossé comme point de chute D’une hallucination révélée |
|||
4. | Tel est mon chant | 06:52 | Show lyrics |
Sachez ceci, Qu’un disciple peut faillir Qu’indicible il trahit Et a provoqué mon ire Confiance atavique Enfantant des esclaves Condition opportune Pour destins éphémères Frondaison de souffrance L’hystérie salutaire, une misérable évidence du Porteur de lumière Cathédrales De l’hiver éternel Siège de ma clairvoyance Tel est mon chant, hurlant profondément Dans le silence |
|||
24:00 |
La larve exulte
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Reliquats | 04:50 | Show lyrics |
Jugement dernier qui en son temps viendra Non pas d’un Dieu cruel, omnipotent, ingrat Mais des forces éternelles, élémentales Faisant fi d’une civilisation au destin abyssal Infamies, infinies Sous une pluie battante Je suis cloué au pilori Les couleuvres rampantes S’évanouissent à mes cris Ascète en rébellion, J’ai fui le soleil trompeur Et sa lugubre lumière Pour les contrées glaciales du septentrion Jamais mon chemin n’aurait dû les croiser Et c’est asservi que j’attends désormais Que s’ouvre la terre et disparaissent Les vils reliquats de l’humanité |
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2. | L’hydre aux mille visages | 05:40 | Show lyrics |
Je traverse le fleuve, L’hydre me porte Je franchis cette invisible limite Sans esprit, comme un artifice inaccessible Je m’évapore Je transgresse la sphère du réel Comme si le rêve était source de sens Sens et majesté Je m’échappe cette fois-ci Sans souci, fulgurance Je perds la flamme, mon âme Capharnaüm moderne, les murs sont bien trop élevés Je me perds, je suis sur le bord du fleuve Et celle qui m’a aidé tend ses milles visages Et je n’y arrive plus, quel bras pour me hisser? Sans vie, où se trouve la source? J’entre dans ce morceau de ténèbres Je pourrais me venger mais tu m’étrangles Et toujours cette flamme, fantomatique Je piétine donc et persévère, L’éther m’enferme dans sa nuit |
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Side B | |||
3. | La larve exulte | 06:15 | Show lyrics |
C’est à un niveau supérieur, que j’ai appris la lutte C’est au sein de cette salve importée que la larve exulte, Prise au piège, à travers la matière celle des cierges qui ornent mon autel celle du futur improbable. Que le déchirement soit prompt Que l’horizon se dérobe Rien ne pourra pousser Sur une terre Plus propre aux ambitions abstraites Se borner à l’irrévocable Ne rien tenir pour sensation Le fossé comme point de chute D’une hallucination révélée |
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4. | Tel est mon chant | 06:53 | Show lyrics |
Sachez ceci, Qu’un disciple peut faillir Qu’indicible il trahit Et a provoqué mon ire Confiance atavique Enfantant des esclaves Condition opportune Pour destins éphémères Frondaison de souffrance L’hystérie salutaire, une misérable évidence du Porteur de lumière Cathédrales De l’hiver éternel Siège de ma clairvoyance Tel est mon chant, hurlant profondément Dans le silence |
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23:38 |
Horizons
Members | |
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Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Ce qui souffre, ce qui suinte | 05:05 | |
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2. | Le crachat sur l’offrande | 04:50 | |
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3. | Bourreaux et suppliciés | 05:12 | |
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Side B | |||
4. | Entre quatre cierges de cire et de sang | 07:43 | |
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5. | Aspic | 04:15 | |
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27:05 |
Horizons
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Ce qui souffre, ce qui suinte | 05:05 | |
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2. | Le crachat sur l’offrande | 04:50 | |
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3. | Bourreaux et suppliciés | 05:12 | |
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4. | Entre quatre cierges de cire et de sang | 07:43 | |
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5. | Aspic | 04:15 | |
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Side B | |||
1. | Ce qui souffre, ce qui suinte | 05:05 | |
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2. | Le crachat sur l’offrande | 04:50 | |
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3. | Bourreaux et suppliciés | 05:12 | |
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4. | Entre quatre cierges de cire et de sang | 07:43 | |
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5. | Aspic | 04:15 | |
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27:05 |
Horizons
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Ce qui souffre, ce qui suinte | 05:05 | |
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2. | Le crachat sur l’offrande | 04:50 | |
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3. | Bourreaux et suppliciés | 05:12 | |
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Side B | |||
4. | Entre quatre cierges de cire et de sang | 07:43 | |
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5. | Aspic | 04:15 | |
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27:05 |
Horizons
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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1. | Ce qui souffre, ce qui suinte | 05:05 | |
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2. | Le crachat sur l’offrande | 04:50 | |
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3. | Bourreaux et suppliciés | 05:12 | |
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4. | Entre quatre cierges de cire et de sang | 07:43 | |
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5. | Aspic | 04:15 | |
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27:05 |
Cénotaphe / Circle of Ouroborus
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Cénotaphe - Quand l’ombre menaça | 08:03 | |
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2. | Cénotaphe - Surgi de la croupe et du bond | 03:52 | |
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3. | Cénotaphe - Azur I | 08:42 | |
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4. | Cénotaphe - Azur II | 04:48 | |
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Side B | |||
5. | Circle of Ouroborus - Aurinkoonkatsoja | 06:36 | |
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6. | Circle of Ouroborus - Liekkinä lyhdyssä | 07:06 | |
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7. | Circle of Ouroborus - Vala | 10:34 | |
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49:41 |
Cénotaphe / Circle of Ouroborus
Tracks | |||
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1. | Cénotaphe - Quand l’ombre menaça | 08:03 | |
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2. | Cénotaphe - Surgi de la croupe et du bond | 03:52 | |
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3. | Cénotaphe - Azur I | 08:42 | |
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4. | Cénotaphe - Azur II | 04:48 | |
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5. | Circle of Ouroborus - Aurinkoonkatsoja | 06:36 | |
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6. | Circle of Ouroborus - Liekkinä lyhdyssä | 07:06 | |
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7. | Circle of Ouroborus - Vala | 10:34 | |
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49:41 |
Empyrée
Members | |
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Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Centaures | 04:09 | Show lyrics |
Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème ! Salut de la démence et libation blême, Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor J’offre ma coupe vide où souffre une monstre d’or! Ton apparition ne va pas me suffire : Car je t’ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre. Le rite est pour les mains d’éteindre le flambeau Contre le fer épais des portes du tombeau Et l’on ignore mal, élu pour notre fête Très-simple de chanter l’absence du poète, Que ce beau monument l’enferme tout entier : Si ce n’est que la gloire ardente du métier, Jusqu’à l’heure dernière et vile de la cendre, Parts le carreu qu’alluzme un soir fier d’y descendre Retourne vers les feux du pur soleil mortel ! |
|||
2. | Au sépuclre des astres | 06:51 | Show lyrics |
Le Maître par un œil profond, a, sur ses pas, Apaisé de l’Éden l’inquiète merveille Dont le frisson final, dans sa voix seule, éveille, Pour la rose et pour le lis, le mystère d’un nom Pour la rose, pour le lis, le mystère d’un nom. Est-il de cé destin, rien qui demeure ? Non. Ô vous tous ! Oubliez une croyance sombre Le splendide génie éternel na pas d’ombre. Moi, de votre désir soucieux, je veux voir, À qui s’évanouit, hier, dans le néant Idéal que nous font les jardins de cet astre, Survivre pour l’honneur du désastre. L’honneur tranquille du désastre ! Agitation solennelle par l’air de paroles, pourpre Ivre et grand calice clair, que, pluie et diamant, gronde Le regard diaphane resté-là sur ces fleurs Dont nulle ne se fane, Isole parmi l’heure et le rayond du jour ! Où le poète pur a pour geste humble et large De l’interdire au rêve, ennemi de sa charge Afin que le matin de son repos, Quand la mort ancienne De n’ouvrir pas les yeux sacrés et de se t’aire. Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit, Et l’avare silence et las massive nuit ! Surgisse, de l’allée ornement tributaire Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit, Et l’avare silence et la massive nuit ! |
|||
3. | Face aux feux d’un soleil porphyré | 06:26 | |
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Side B | |||
4. | Inanité des noirs mensonges | 04:30 | Show lyrics |
Magnifique, total et solitaire, tel Tremble de s’exhaler le faux orgueil des hommes Cette foule hagarde ! Elle annonce : Nous sommes La triste opacité de nos spectres futurs ! Mais le blason des deuil épars sur de vains murs, J’ai méprisé l’horreur lucide d’une larme, Quan, sourd même à mon vers sacré qui ne l’alarme Quelqu’un de ces passants, fier, aveugle et muet, Hôte de son linceul vague, se transmuait En le vierge héros de l’attente posthume. Vaste gouffre apporté dans l’amas de la brume Par l’irascible vent des mots qu’il n’a pas dits. Le néant à cet Homme aboli de jadis : « Souvenir d’horizons, qu’est-ce, ô toi, que la Terre ? » Hurle ce songe ; et voix dont la clarté s’altère, L’espace a pour jouet le cri Souvenir d’horizons, qu’est-ce, ô toi, que la Terre? |
|||
5. | Même mort, il brûle | 05:20 | Show lyrics |
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô Bete En qui vont les péchés d’un peuple ni creuser Tes cheveux impurs une triste tempête Sous l’incurable ennui que verse mon baiser. Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes Planant sous les rideaux inconnus du remords, Et que tu peux goûter après tes noir mensonges, Toi qui sur le néant en sais plus que les morts. Car le vice, rongeant ma native noblesse Ma comme toi marqué de sa stérilité, Mais tandis que ton sein de pierre est habité Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse, Je fuis pâle, défait, hanté ar mon linceul, Ayant peur de mourir lorsque je me couche seul. Je me couche seul ! Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse, Je fuis pâle, défait, hanté ar mon linceul, Ayant peur de mourir lorsque je me couche seul. Car le vice, rongeant ma native noblesse Ma comme toi marqué de sa stérilité, Mais tandis que ton sein de pierre est habité Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse. |
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6. | End of the World (Aphrodite’s Child cover) | 06:22 | |
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33:38 |
Empyrée
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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1. | Centaures | 04:09 | Show lyrics |
Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème ! Salut de la démence et libation blême, Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor J’offre ma coupe vide où souffre une monstre d’or! Ton apparition ne va pas me suffire : Car je t’ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre. Le rite est pour les mains d’éteindre le flambeau Contre le fer épais des portes du tombeau Et l’on ignore mal, élu pour notre fête Très-simple de chanter l’absence du poète, Que ce beau monument l’enferme tout entier : Si ce n’est que la gloire ardente du métier, Jusqu’à l’heure dernière et vile de la cendre, Parts le carreu qu’alluzme un soir fier d’y descendre Retourne vers les feux du pur soleil mortel ! |
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2. | Au sépuclre des astres | 06:51 | Show lyrics |
Le Maître par un œil profond, a, sur ses pas, Apaisé de l’Éden l’inquiète merveille Dont le frisson final, dans sa voix seule, éveille, Pour la rose et pour le lis, le mystère d’un nom Pour la rose, pour le lis, le mystère d’un nom. Est-il de cé destin, rien qui demeure ? Non. Ô vous tous ! Oubliez une croyance sombre Le splendide génie éternel na pas d’ombre. Moi, de votre désir soucieux, je veux voir, À qui s’évanouit, hier, dans le néant Idéal que nous font les jardins de cet astre, Survivre pour l’honneur du désastre. L’honneur tranquille du désastre ! Agitation solennelle par l’air de paroles, pourpre Ivre et grand calice clair, que, pluie et diamant, gronde Le regard diaphane resté-là sur ces fleurs Dont nulle ne se fane, Isole parmi l’heure et le rayond du jour ! Où le poète pur a pour geste humble et large De l’interdire au rêve, ennemi de sa charge Afin que le matin de son repos, Quand la mort ancienne De n’ouvrir pas les yeux sacrés et de se t’aire. Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit, Et l’avare silence et las massive nuit ! Surgisse, de l’allée ornement tributaire Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit, Et l’avare silence et la massive nuit ! |
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3. | Face aux feux d’un soleil porphyré | 06:26 | |
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4. | Inanité des noirs mensonges | 04:30 | Show lyrics |
Magnifique, total et solitaire, tel Tremble de s’exhaler le faux orgueil des hommes Cette foule hagarde ! Elle annonce : Nous sommes La triste opacité de nos spectres futurs ! Mais le blason des deuil épars sur de vains murs, J’ai méprisé l’horreur lucide d’une larme, Quan, sourd même à mon vers sacré qui ne l’alarme Quelqu’un de ces passants, fier, aveugle et muet, Hôte de son linceul vague, se transmuait En le vierge héros de l’attente posthume. Vaste gouffre apporté dans l’amas de la brume Par l’irascible vent des mots qu’il n’a pas dits. Le néant à cet Homme aboli de jadis : « Souvenir d’horizons, qu’est-ce, ô toi, que la Terre ? » Hurle ce songe ; et voix dont la clarté s’altère, L’espace a pour jouet le cri Souvenir d’horizons, qu’est-ce, ô toi, que la Terre? |
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5. | Même mort, il brûle | 05:20 | Show lyrics |
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô Bete En qui vont les péchés d’un peuple ni creuser Tes cheveux impurs une triste tempête Sous l’incurable ennui que verse mon baiser. Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes Planant sous les rideaux inconnus du remords, Et que tu peux goûter après tes noir mensonges, Toi qui sur le néant en sais plus que les morts. Car le vice, rongeant ma native noblesse Ma comme toi marqué de sa stérilité, Mais tandis que ton sein de pierre est habité Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse, Je fuis pâle, défait, hanté ar mon linceul, Ayant peur de mourir lorsque je me couche seul. Je me couche seul ! Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse, Je fuis pâle, défait, hanté ar mon linceul, Ayant peur de mourir lorsque je me couche seul. Car le vice, rongeant ma native noblesse Ma comme toi marqué de sa stérilité, Mais tandis que ton sein de pierre est habité Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse. |
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6. | End of the World (Aphrodite’s Child cover) | 06:22 | |
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33:38 |
Empyrée
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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1. | Centaures | 04:09 | Show lyrics |
Ô de notre bonheur, toi, le fatal emblème ! Salut de la démence et libation blême, Ne crois pas qu’au magique espoir du corridor J’offre ma coupe vide où souffre une monstre d’or! Ton apparition ne va pas me suffire : Car je t’ai mis, moi-même, en un lieu de porphyre. Le rite est pour les mains d’éteindre le flambeau Contre le fer épais des portes du tombeau Et l’on ignore mal, élu pour notre fête Très-simple de chanter l’absence du poète, Que ce beau monument l’enferme tout entier : Si ce n’est que la gloire ardente du métier, Jusqu’à l’heure dernière et vile de la cendre, Parts le carreu qu’alluzme un soir fier d’y descendre Retourne vers les feux du pur soleil mortel ! |
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2. | Au sépulcre des astres | 06:51 | Show lyrics |
Le Maître par un œil profond, a, sur ses pas, Apaisé de l’Éden l’inquiète merveille Dont le frisson final, dans sa voix seule, éveille, Pour la rose et pour le lis, le mystère d’un nom Pour la rose, pour le lis, le mystère d’un nom. Est-il de cé destin, rien qui demeure ? Non. Ô vous tous ! Oubliez une croyance sombre Le splendide génie éternel na pas d’ombre. Moi, de votre désir soucieux, je veux voir, À qui s’évanouit, hier, dans le néant Idéal que nous font les jardins de cet astre, Survivre pour l’honneur du désastre. L’honneur tranquille du désastre ! Agitation solennelle par l’air de paroles, pourpre Ivre et grand calice clair, que, pluie et diamant, gronde Le regard diaphane resté-là sur ces fleurs Dont nulle ne se fane, Isole parmi l’heure et le rayond du jour ! Où le poète pur a pour geste humble et large De l’interdire au rêve, ennemi de sa charge Afin que le matin de son repos, Quand la mort ancienne De n’ouvrir pas les yeux sacrés et de se t’aire. Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit, Et l’avare silence et las massive nuit ! Surgisse, de l’allée ornement tributaire Le sépulcre solide où gît tout ce qui nuit, Et l’avare silence et la massive nuit ! |
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3. | Face aux feux d’un soleil porphyré | 06:26 | |
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4. | Inanité des noirs mensonges | 04:30 | Show lyrics |
Magnifique, total et solitaire, tel Tremble de s’exhaler le faux orgueil des hommes Cette foule hagarde ! Elle annonce : Nous sommes La triste opacité de nos spectres futurs ! Mais le blason des deuil épars sur de vains murs, J’ai méprisé l’horreur lucide d’une larme, Quan, sourd même à mon vers sacré qui ne l’alarme Quelqu’un de ces passants, fier, aveugle et muet, Hôte de son linceul vague, se transmuait En le vierge héros de l’attente posthume. Vaste gouffre apporté dans l’amas de la brume Par l’irascible vent des mots qu’il n’a pas dits. Le néant à cet Homme aboli de jadis : « Souvenir d’horizons, qu’est-ce, ô toi, que la Terre ? » Hurle ce songe ; et voix dont la clarté s’altère, L’espace a pour jouet le cri Souvenir d’horizons, qu’est-ce, ô toi, que la Terre? |
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5. | Même mort, il brûle | 05:20 | Show lyrics |
Je ne viens pas ce soir vaincre ton corps, ô Bete En qui vont les péchés d’un peuple ni creuser Tes cheveux impurs une triste tempête Sous l’incurable ennui que verse mon baiser. Je demande à ton lit le lourd sommeil sans songes Planant sous les rideaux inconnus du remords, Et que tu peux goûter après tes noir mensonges, Toi qui sur le néant en sais plus que les morts. Car le vice, rongeant ma native noblesse Ma comme toi marqué de sa stérilité, Mais tandis que ton sein de pierre est habité Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse, Je fuis pâle, défait, hanté ar mon linceul, Ayant peur de mourir lorsque je me couche seul. Je me couche seul ! Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse, Je fuis pâle, défait, hanté ar mon linceul, Ayant peur de mourir lorsque je me couche seul. Car le vice, rongeant ma native noblesse Ma comme toi marqué de sa stérilité, Mais tandis que ton sein de pierre est habité Par un cœur que la dent d’aucun crime ne blesse. |
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6. | End of the World (Aphrodite’s Child cover) | 06:22 | |
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33:38 |
Horizons / Azur
Members | |
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Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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1. | Ce qui souffre, ce qui suinte | 05:05 | |
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2. | Le crachat sur l’offrande | 04:50 | |
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3. | Bourreaux et suppliciés | 05:12 | |
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4. | Entre quatre cierges de cire et de sang | 07:43 | |
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5. | Aspic | 04:15 | |
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6. | Quand l’ombre menaça | 08:01 | |
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7. | Surgi de la croupe et du bond | 03:52 | |
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8. | Azur I | 03:36 | |
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9. | Azur II | 09:53 | |
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52:27 |
Horizons / Azur
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments |
Khaosgott | Vocals (lead) |
Tracks | |||
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1. | Ce qui souffre, ce qui suinte | 05:05 | |
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2. | Le crachat sur l’offrande | 04:50 | |
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3. | Bourreaux et suppliciés | 05:12 | |
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4. | Entre quatre cierges de cire et de sang | 07:43 | |
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5. | Aspic | 04:15 | |
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6. | Quand l’ombre menaça | 08:01 | |
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7. | Surgi de la croupe et du bond | 03:52 | |
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8. | Azur I | 03:36 | |
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9. | Azur II | 09:53 | |
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52:27 |
Monte Verità
Members | |
---|---|
Fog | All instruments, Songwriting |
Khaosgott | Vocals (lead), Lyrics |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Myosis | 06:57 | Show lyrics |
La prophétie fondatrice, tant de fois martelée Jusqu’à son terme et même au-delà Régressive et despotique Faite d’angoisses composites A l’image du Pére, orphelin-tronc Arraché à sa gangue de souffrance Par une destinée hésitante Dans les nuées impossibles, psalmodiant ad nauseam Des litanies mydriatiques et dégénérées Esprit dissocié n’empruntera jamais le chemin des étoiles Dans le dédale des atermoiements, Un minotaure décharné se pensait menaçant Créature lamentable, Qui retourne à l’état d’ectoplasme Une fois sa faiblesse définitivement révélée Par l’absolue clarté. |
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2. | Aux cieux antérieurs | 04:27 | Show lyrics |
A la recherche du contact glacé De l’austérité salvatrice Agonisant au sol Transpercé par l’aria méphitique, qui vrille l’axe du monde de ses maudits violons Un pathétique canevas de chair, naguère partition nacrée, sur laquelle courraient d’impérieuses mélopées Temple délabré, ne voyant jamais le jour Sanctuaire pariétal, au plus profond de l’âme Vestige astral dont je ne perçois plus que l’écho Le corps est mort, l’œil est meurtri Libération nécessaire pour soumettre le chaos Dominer le Thabor et créer l’utopie Car au loin se dessine le Mont Vérité. Je fuis et je m’accroche à toutes les croisées D’où l’on tourne l’épaule à la vie, et, béni, Dans leur verre, lavé d’éternelles rosées Que dore le matin chaste de l’Infini (Dernier paragraphe extrait du poème “Les fenêtres”, Stéphane Mallarmé, 1893) |
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3. | L’œuf de mammon | 03:42 | Show lyrics |
L’urgence était prégnante Un défi aux entrailles J’ai brisée l’hésychasme, jái appelé au tumulte J’ai aspiré à l’infinitude pour quelques maigres secondes Par la lacération des tréfonds de millénaires de macération Remuer les abysses, troubler leur repos Cueillir la mort, retirer leur garrot La placidité des cimes ne saurait accepter Ni les références dévoyées, ni les cercles brisés La vanité larvaire n’aura pas eu de réelle conclusion Je vous l’offre à présent : Céraste perfide a besoin de lumière pour atteindre l’éclosion Grand astre probe, de tes faisceaux solaires Détruis l’œuf de Mammon ! |
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4. | De mon promontoire astral | 06:53 | Show lyrics |
Ils foulent l’argile, Au matin d’un monde fantasmé Leurs silhouettes émergent, Crénelant l’horizon de figures hostiles Meute absurde, dénuée de raison, en déroute perpétuelle Balbutiant dans la boue dont sont faits mes cauchemars Mémoires de l’instant, Décimées par les courants Turpitudes noyées dans l’océan primordial En imminente anoxie Ces masses grotesques, à perte de vue De mon promontoire astral Je contemple leur frénésie primitive, pour les siècles des siècles. |
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Side B | |||
5. | Intolérante thébaide | 04:41 | Show lyrics |
Tant que je serai maître de céans Nul sphinx ne gardera ma thébaïde Les garances l’ont envahi Ces divines protectrices Et l’ermite consentant à ces conquérantes écarlates La victoire écrasante de l’aube pâle sur la nuit Loin des adamites possédés, Frustres fondateurs Aux horizons troublés D’une fraternité hermétique A l’idéal dévoyé J’oppose à l’ubris, l’adamante vérité Rendons gloire au génie Du terreau fertile de Tellus consacré Et jouissons de ce havre Au locus oublié Où l’intolérance opportune Nous préserve des mauvais. |
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6. | Ne m’oubliez | 06:51 | Show lyrics |
Ô vous dont mon âme est charmée J’obtiendrai que vous me suiviez Clairvoyance, los et renommée Quant à ceux qui foulèrant les semences Vous qui pensez faire un jour loi Vos tympans crevés par mon cri de vaillance Mille héros le diront avec moi Si de l’honneur esclaves quelque jour vous les défiez Mes frères, dans l’appel des braves, Ne m’oubliez. Ô destinée, puissance souveraine Dans vos mystères, à qui nul ne se soustrait Je vois hélas avant moi disparaître Le feu sacré du Mont Vérité Je meurs dans ce champs d’Illyrie Qui voit nos fronts humiliés Disciples qui pleurez l’infinie sagesse Ne m’oubliez. (Librement inspiré d’un poème d’Amable Tastu, 1821) |
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7. | Emersion | 05:44 | Show lyrics |
Le phalanstère autarcique Autour de l’átre, réuni Invite une dernière fois les balabiott À entamer leur ronde hystérique Matassins aux instincts dénudés, A l’état d’extase, échevelés A la recherche des éléments de l’univers et les énigmes du cosmos Au cœur de la communauté Émersion, joie et félicité Apogée de notre art, table rase du passé |
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8. | Monte Verità | 06:52 | Show lyrics |
L’ascension prend fin Et avec elle se sont effacés Un à un Les paradoxes, constituants d’un corps hâtivement Condamné à la déliquescence Et désormais complet, Désormais achevé Je pouvais me perdre dans la permanence du mirage Jalonnée d’obsessions, comme autant d’entraves, Comme autant de sources taries A travers leur sol craquelé s’est échappé le râle du crépuscule Enfin ! L’errance comme préalable à l’individuation Le point de mire prétexte à la renaissance Sommet du Mont Vérité, je t’ai atteint. |
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46:07 |
Monte Verità
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments, Songwriting |
Khaosgott | Vocals (lead), Lyrics |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Myosis | 06:57 | Show lyrics |
La prophétie fondatrice, tant de fois martelée Jusqu’à son terme et même au-delà Régressive et despotique Faite d’angoisses composites A l’image du Pére, orphelin-tronc Arraché à sa gangue de souffrance Par une destinée hésitante Dans les nuées impossibles, psalmodiant ad nauseam Des litanies mydriatiques et dégénérées Esprit dissocié n’empruntera jamais le chemin des étoiles Dans le dédale des atermoiements, Un minotaure décharné se pensait menaçant Créature lamentable, Qui retourne à l’état d’ectoplasme Une fois sa faiblesse définitivement révélée Par l’absolue clarté. |
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2. | Aux cieux antérieurs | 04:27 | Show lyrics |
A la recherche du contact glacé De l’austérité salvatrice Agonisant au sol Transpercé par l’aria méphitique, qui vrille l’axe du monde de ses maudits violons Un pathétique canevas de chair, naguère partition nacrée, sur laquelle courraient d’impérieuses mélopées Temple délabré, ne voyant jamais le jour Sanctuaire pariétal, au plus profond de l’âme Vestige astral dont je ne perçois plus que l’écho Le corps est mort, l’œil est meurtri Libération nécessaire pour soumettre le chaos Dominer le Thabor et créer l’utopie Car au loin se dessine le Mont Vérité. Je fuis et je m’accroche à toutes les croisées D’où l’on tourne l’épaule à la vie, et, béni, Dans leur verre, lavé d’éternelles rosées Que dore le matin chaste de l’Infini (Dernier paragraphe extrait du poème “Les fenêtres”, Stéphane Mallarmé, 1893) |
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3. | L’œuf de mammon | 03:42 | Show lyrics |
L’urgence était prégnante Un défi aux entrailles J’ai brisée l’hésychasme, jái appelé au tumulte J’ai aspiré à l’infinitude pour quelques maigres secondes Par la lacération des tréfonds de millénaires de macération Remuer les abysses, troubler leur repos Cueillir la mort, retirer leur garrot La placidité des cimes ne saurait accepter Ni les références dévoyées, ni les cercles brisés La vanité larvaire n’aura pas eu de réelle conclusion Je vous l’offre à présent : Céraste perfide a besoin de lumière pour atteindre l’éclosion Grand astre probe, de tes faisceaux solaires Détruis l’œuf de Mammon ! |
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4. | De mon promontoire astral | 06:53 | Show lyrics |
Ils foulent l’argile, Au matin d’un monde fantasmé Leurs silhouettes émergent, Crénelant l’horizon de figures hostiles Meute absurde, dénuée de raison, en déroute perpétuelle Balbutiant dans la boue dont sont faits mes cauchemars Mémoires de l’instant, Décimées par les courants Turpitudes noyées dans l’océan primordial En imminente anoxie Ces masses grotesques, à perte de vue De mon promontoire astral Je contemple leur frénésie primitive, pour les siècles des siècles. |
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5. | Intolérante thébaide | 04:41 | Show lyrics |
Tant que je serai maître de céans Nul sphinx ne gardera ma thébaïde Les garances l’ont envahi Ces divines protectrices Et l’ermite consentant à ces conquérantes écarlates La victoire écrasante de l’aube pâle sur la nuit Loin des adamites possédés, Frustres fondateurs Aux horizons troublés D’une fraternité hermétique A l’idéal dévoyé J’oppose à l’ubris, l’adamante vérité Rendons gloire au génie Du terreau fertile de Tellus consacré Et jouissons de ce havre Au locus oublié Où l’intolérance opportune Nous préserve des mauvais. |
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6. | Ne m’oubliez | 06:51 | Show lyrics |
Ô vous dont mon âme est charmée J’obtiendrai que vous me suiviez Clairvoyance, los et renommée Quant à ceux qui foulèrant les semences Vous qui pensez faire un jour loi Vos tympans crevés par mon cri de vaillance Mille héros le diront avec moi Si de l’honneur esclaves quelque jour vous les défiez Mes frères, dans l’appel des braves, Ne m’oubliez. Ô destinée, puissance souveraine Dans vos mystères, à qui nul ne se soustrait Je vois hélas avant moi disparaître Le feu sacré du Mont Vérité Je meurs dans ce champs d’Illyrie Qui voit nos fronts humiliés Disciples qui pleurez l’infinie sagesse Ne m’oubliez. (Librement inspiré d’un poème d’Amable Tastu, 1821) |
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7. | Emersion | 05:44 | Show lyrics |
Le phalanstère autarcique Autour de l’átre, réuni Invite une dernière fois les balabiott À entamer leur ronde hystérique Matassins aux instincts dénudés, A l’état d’extase, échevelés A la recherche des éléments de l’univers et les énigmes du cosmos Au cœur de la communauté Émersion, joie et félicité Apogée de notre art, table rase du passé |
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8. | Monte Verità | 06:52 | Show lyrics |
L’ascension prend fin Et avec elle se sont effacés Un à un Les paradoxes, constituants d’un corps hâtivement Condamné à la déliquescence Et désormais complet, Désormais achevé Je pouvais me perdre dans la permanence du mirage Jalonnée d’obsessions, comme autant d’entraves, Comme autant de sources taries A travers leur sol craquelé s’est échappé le râle du crépuscule Enfin ! L’errance comme préalable à l’individuation Le point de mire prétexte à la renaissance Sommet du Mont Vérité, je t’ai atteint. |
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46:07 |
Monte Verità
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments, Songwriting |
Khaosgott | Vocals (lead), Lyrics |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Myosis | 06:57 | Show lyrics |
La prophétie fondatrice, tant de fois martelée Jusqu’à son terme et même au-delà Régressive et despotique Faite d’angoisses composites A l’image du Pére, orphelin-tronc Arraché à sa gangue de souffrance Par une destinée hésitante Dans les nuées impossibles, psalmodiant ad nauseam Des litanies mydriatiques et dégénérées Esprit dissocié n’empruntera jamais le chemin des étoiles Dans le dédale des atermoiements, Un minotaure décharné se pensait menaçant Créature lamentable, Qui retourne à l’état d’ectoplasme Une fois sa faiblesse définitivement révélée Par l’absolue clarté. |
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2. | Aux cieux antérieurs | 04:27 | Show lyrics |
A la recherche du contact glacé De l’austérité salvatrice Agonisant au sol Transpercé par l’aria méphitique, qui vrille l’axe du monde de ses maudits violons Un pathétique canevas de chair, naguère partition nacrée, sur laquelle courraient d’impérieuses mélopées Temple délabré, ne voyant jamais le jour Sanctuaire pariétal, au plus profond de l’âme Vestige astral dont je ne perçois plus que l’écho Le corps est mort, l’œil est meurtri Libération nécessaire pour soumettre le chaos Dominer le Thabor et créer l’utopie Car au loin se dessine le Mont Vérité. Je fuis et je m’accroche à toutes les croisées D’où l’on tourne l’épaule à la vie, et, béni, Dans leur verre, lavé d’éternelles rosées Que dore le matin chaste de l’Infini (Dernier paragraphe extrait du poème “Les fenêtres”, Stéphane Mallarmé, 1893) |
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3. | L’œuf de mammon | 03:42 | Show lyrics |
L’urgence était prégnante Un défi aux entrailles J’ai brisée l’hésychasme, jái appelé au tumulte J’ai aspiré à l’infinitude pour quelques maigres secondes Par la lacération des tréfonds de millénaires de macération Remuer les abysses, troubler leur repos Cueillir la mort, retirer leur garrot La placidité des cimes ne saurait accepter Ni les références dévoyées, ni les cercles brisés La vanité larvaire n’aura pas eu de réelle conclusion Je vous l’offre à présent : Céraste perfide a besoin de lumière pour atteindre l’éclosion Grand astre probe, de tes faisceaux solaires Détruis l’œuf de Mammon ! |
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4. | De mon promontoire astral | 06:53 | Show lyrics |
Ils foulent l’argile, Au matin d’un monde fantasmé Leurs silhouettes émergent, Crénelant l’horizon de figures hostiles Meute absurde, dénuée de raison, en déroute perpétuelle Balbutiant dans la boue dont sont faits mes cauchemars Mémoires de l’instant, Décimées par les courants Turpitudes noyées dans l’océan primordial En imminente anoxie Ces masses grotesques, à perte de vue De mon promontoire astral Je contemple leur frénésie primitive, pour les siècles des siècles. |
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Side B | |||
5. | Intolérante thébaide | 04:41 | Show lyrics |
Tant que je serai maître de céans Nul sphinx ne gardera ma thébaïde Les garances l’ont envahi Ces divines protectrices Et l’ermite consentant à ces conquérantes écarlates La victoire écrasante de l’aube pâle sur la nuit Loin des adamites possédés, Frustres fondateurs Aux horizons troublés D’une fraternité hermétique A l’idéal dévoyé J’oppose à l’ubris, l’adamante vérité Rendons gloire au génie Du terreau fertile de Tellus consacré Et jouissons de ce havre Au locus oublié Où l’intolérance opportune Nous préserve des mauvais. |
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6. | Ne m’oubliez | 06:51 | Show lyrics |
Ô vous dont mon âme est charmée J’obtiendrai que vous me suiviez Clairvoyance, los et renommée Quant à ceux qui foulèrant les semences Vous qui pensez faire un jour loi Vos tympans crevés par mon cri de vaillance Mille héros le diront avec moi Si de l’honneur esclaves quelque jour vous les défiez Mes frères, dans l’appel des braves, Ne m’oubliez. Ô destinée, puissance souveraine Dans vos mystères, à qui nul ne se soustrait Je vois hélas avant moi disparaître Le feu sacré du Mont Vérité Je meurs dans ce champs d’Illyrie Qui voit nos fronts humiliés Disciples qui pleurez l’infinie sagesse Ne m’oubliez. (Librement inspiré d’un poème d’Amable Tastu, 1821) |
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7. | Emersion | 05:44 | Show lyrics |
Le phalanstère autarcique Autour de l’átre, réuni Invite une dernière fois les balabiott À entamer leur ronde hystérique Matassins aux instincts dénudés, A l’état d’extase, échevelés A la recherche des éléments de l’univers et les énigmes du cosmos Au cœur de la communauté Émersion, joie et félicité Apogée de notre art, table rase du passé |
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8. | Monte Verità | 06:52 | Show lyrics |
L’ascension prend fin Et avec elle se sont effacés Un à un Les paradoxes, constituants d’un corps hâtivement Condamné à la déliquescence Et désormais complet, Désormais achevé Je pouvais me perdre dans la permanence du mirage Jalonnée d’obsessions, comme autant d’entraves, Comme autant de sources taries A travers leur sol craquelé s’est échappé le râle du crépuscule Enfin ! L’errance comme préalable à l’individuation Le point de mire prétexte à la renaissance Sommet du Mont Vérité, je t’ai atteint. |
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46:07 |
Monte Verità
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Fog | All instruments, Songwriting |
Khaosgott | Vocals (lead), Lyrics |
Tracks | |||
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1. | Myosis | 06:57 | Show lyrics |
La prophétie fondatrice, tant de fois martelée Jusqu’à son terme et même au-delà Régressive et despotique Faite d’angoisses composites A l’image du Pére, orphelin-tronc Arraché à sa gangue de souffrance Par une destinée hésitante Dans les nuées impossibles, psalmodiant ad nauseam Des litanies mydriatiques et dégénérées Esprit dissocié n’empruntera jamais le chemin des étoiles Dans le dédale des atermoiements, Un minotaure décharné se pensait menaçant Créature lamentable, Qui retourne à l’état d’ectoplasme Une fois sa faiblesse définitivement révélée Par l’absolue clarté. |
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2. | Aux cieux antérieurs | 04:27 | Show lyrics |
A la recherche du contact glacé De l’austérité salvatrice Agonisant au sol Transpercé par l’aria méphitique, qui vrille l’axe du monde de ses maudits violons Un pathétique canevas de chair, naguère partition nacrée, sur laquelle courraient d’impérieuses mélopées Temple délabré, ne voyant jamais le jour Sanctuaire pariétal, au plus profond de l’âme Vestige astral dont je ne perçois plus que l’écho Le corps est mort, l’œil est meurtri Libération nécessaire pour soumettre le chaos Dominer le Thabor et créer l’utopie Car au loin se dessine le Mont Vérité. Je fuis et je m’accroche à toutes les croisées D’où l’on tourne l’épaule à la vie, et, béni, Dans leur verre, lavé d’éternelles rosées Que dore le matin chaste de l’Infini (Dernier paragraphe extrait du poème “Les fenêtres”, Stéphane Mallarmé, 1893) |
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3. | L’œuf de mammon | 03:42 | Show lyrics |
L’urgence était prégnante Un défi aux entrailles J’ai brisée l’hésychasme, jái appelé au tumulte J’ai aspiré à l’infinitude pour quelques maigres secondes Par la lacération des tréfonds de millénaires de macération Remuer les abysses, troubler leur repos Cueillir la mort, retirer leur garrot La placidité des cimes ne saurait accepter Ni les références dévoyées, ni les cercles brisés La vanité larvaire n’aura pas eu de réelle conclusion Je vous l’offre à présent : Céraste perfide a besoin de lumière pour atteindre l’éclosion Grand astre probe, de tes faisceaux solaires Détruis l’œuf de Mammon ! |
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4. | De mon promontoire astral | 06:53 | Show lyrics |
Ils foulent l’argile, Au matin d’un monde fantasmé Leurs silhouettes émergent, Crénelant l’horizon de figures hostiles Meute absurde, dénuée de raison, en déroute perpétuelle Balbutiant dans la boue dont sont faits mes cauchemars Mémoires de l’instant, Décimées par les courants Turpitudes noyées dans l’océan primordial En imminente anoxie Ces masses grotesques, à perte de vue De mon promontoire astral Je contemple leur frénésie primitive, pour les siècles des siècles. |
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5. | Intolérante thébaide | 04:41 | Show lyrics |
Tant que je serai maître de céans Nul sphinx ne gardera ma thébaïde Les garances l’ont envahi Ces divines protectrices Et l’ermite consentant à ces conquérantes écarlates La victoire écrasante de l’aube pâle sur la nuit Loin des adamites possédés, Frustres fondateurs Aux horizons troublés D’une fraternité hermétique A l’idéal dévoyé J’oppose à l’ubris, l’adamante vérité Rendons gloire au génie Du terreau fertile de Tellus consacré Et jouissons de ce havre Au locus oublié Où l’intolérance opportune Nous préserve des mauvais. |
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6. | Ne m’oubliez | 06:51 | Show lyrics |
Ô vous dont mon âme est charmée J’obtiendrai que vous me suiviez Clairvoyance, los et renommée Quant à ceux qui foulèrant les semences Vous qui pensez faire un jour loi Vos tympans crevés par mon cri de vaillance Mille héros le diront avec moi Si de l’honneur esclaves quelque jour vous les défiez Mes frères, dans l’appel des braves, Ne m’oubliez. Ô destinée, puissance souveraine Dans vos mystères, à qui nul ne se soustrait Je vois hélas avant moi disparaître Le feu sacré du Mont Vérité Je meurs dans ce champs d’Illyrie Qui voit nos fronts humiliés Disciples qui pleurez l’infinie sagesse Ne m’oubliez. (Librement inspiré d’un poème d’Amable Tastu, 1821) |
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7. | Emersion | 05:44 | Show lyrics |
Le phalanstère autarcique Autour de l’átre, réuni Invite une dernière fois les balabiott À entamer leur ronde hystérique Matassins aux instincts dénudés, A l’état d’extase, échevelés A la recherche des éléments de l’univers et les énigmes du cosmos Au cœur de la communauté Émersion, joie et félicité Apogée de notre art, table rase du passé |
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8. | Monte Verità | 06:52 | Show lyrics |
L’ascension prend fin Et avec elle se sont effacés Un à un Les paradoxes, constituants d’un corps hâtivement Condamné à la déliquescence Et désormais complet, Désormais achevé Je pouvais me perdre dans la permanence du mirage Jalonnée d’obsessions, comme autant d’entraves, Comme autant de sources taries A travers leur sol craquelé s’est échappé le râle du crépuscule Enfin ! L’errance comme préalable à l’individuation Le point de mire prétexte à la renaissance Sommet du Mont Vérité, je t’ai atteint. |
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Band ascii art
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