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Abduction
Members | |
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Current | |
Guillaume Fleury | Guitars (2006-present) |
Member(bands): Angellore (live), Crystal Wall | |
Mathieu Taverne | Bass (2008-present) |
Morgan Velly | Drums (2008-present) |
François Blanc | Vocals (2011-present) |
Member(bands): Angellore, Betray-Ed | |
Past | |
Jean-Jacques Herrera | Guitars (2006-2007) |
Guillaume Roquette | Vocals, Guitars (2006-2011) |
Member(bands): Hilde, Crystal Wall, Waarlust |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | Heights’ Shivers | EP | 2010 | Show album |
2 | Une ombre régit les ombres | Full-length | 2016 | Show album |
3 | À l’heure du crépuscule | Full-length | 2018 | Show album |
4 | Aux loges les dames | Single | 2020 | Show album |
5 | Foi en ses murs jusqu’aux rats | Single | 2020 | Show album |
6 | Jehanne | Full-length | 2020 | Show album |
Heights’ Shivers
Members | |
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Guillaume Fleury | Guitars |
Guillaume Roquette | Vocals, Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
Tracks | |||
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1. | Heights’ Shivers | 08:49 | |
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2. | Banquet for Another Dead World | 05:48 | |
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3. | Spacewalk | 09:38 | |
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4. | Modern Times | 05:34 | |
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29:49 |
Une ombre régit les ombres
Members | |
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Band members | |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
François Blanc | Vocals |
Guest/Session | |
Guillaume Roquette | Vocals, Guitars |
Miscellaneous staff | |
Déhà | Producer |
Nicolas Butin | Design, Photography |
Manu Wino | Photography |
Guillaume Fleury | Artwork |
Mathieu Taverne | Artwork |
Jean-Jacques Herrera | Logo |
Tracks | |||
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1. | L’horloge | 01:38 | instrumental |
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2. | Naphtalia | 12:05 | Show lyrics |
Sur le cadran des ères Les ombres dansent, les ombres règnent Quand rêves et veilles s’unissent Les flots d’aise, de peine, que l’épuisement libère Au faîte du geste, sur la toile blanche qui dit au peintre « Tu n’es capable de rien » Comment décrire ce que même les sens peinent à saisir ? La raison fondre dans un amas de couleurs La muse enivrante murmure des songes de splendeur À l’esprit faible qui la mande et à elle se rend Les ombres s’allongent aux heures les plus sombres L’exécution tempère, tempère le tourment Et comble en un instant, comble la béance immanente Le contentement à l’épreuve de l’immense L’inachevé prohibant le silence Un regard sur la spirale de son ouvrage, un ciel de vertige flamboyant Achève par le détail la veillée angoissante, rythmant de la pointe imprégnée ses élans Repentant des échecs et énièmes faux espoirs Les nuées noires s’envolent des champs d’orage qu’il sème À l’aphélie des siens pour atteindre un ciel si froid Lui dont les ailes si adroites disparaissent en pluie de cendres Le spectre des heures défile comme s’éloignent les années « Et le peintre en somme ne dit rien, il se tait, et je préfère cela » |
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3. | Sainte chimère | 13:08 | Show lyrics |
Sous les arcs, elle règne en sentinelle Veille sereine, solennelle et sévère Cauchemar, érigé en art noir Veinée de lierre, la souveraine chimère De l’empyrée, gardienne de pierre Cerbère féal, guivre anceisurale Défiant le ciel, la terre et le temps dans l’ombre sanctifiée La froide étreinte des ondées Nuits et nuées lentement, encore et encore Érodent du ciel, l’angoissant silhouette Qui inspire les peurs, d’un silence de cairn Murmures lancinants, hurle en silence Perdue dans l’absence Arpente les siècles, prisonnière de sa chaire Seule en sa cour de poussières Stigmates de la patience, ruinent ses traits Symbole de son impuissance Attentes trahies, nul espoir n’impose sa lumière face au vide De vestiges en cendres, mémoire échouée dans les ardentes vagues du temps Grave adamant, dernière stryge d’un tableau s’effaçant Pourquoi veiller ce qui à jamais dort La mort en miroir toute chose contemple Sous l’effort et la rage, ses ailes se craquellent, se déploient, se déchirent Assombrissent le ciel Les fissures s’étendent le long de ses membres Son corps se lève, meurtri de tourments Les griffes éraflent le sanctuaire honni De sa prison d’éternité, s’arrache Elle chante sans mots sa douleur, carillon de ses espoirs L’équilibre change, renverse l’axe, se penche Quitte l’ombre et la pierre, l’horizon embrasse La travée dépasse, le vitrail surplombe Un rebord ouvragé sous ses serres se lézarde Sous ses pas défilent les tuiles Vers la gueule des déversoirs Promontoires sculptés sur le vide En mouvement de grâce elle s’élance Une horreur ailée dans un crépuscule mourant Les voiles d’ébène noircissent le couchant De ténèbres, temps perdu en vain Vanité des siècles achève la gloire par le néant Ses souvenirs s’envolent en feuilles d’automne Les regrets, peu à peu, délestent son être L’eau s’écoule, miroir de défaite Le présent lui appartient, un moment de cristal Se couvre en sifflant d’une robe de vent Le temps figé, la conscience en suspend Gueule ouvert d’effroi, géhenne peinte de croix Sous la pluie, se lamente un soupir Se dessine un sourire accablé Figure atterrée de démence brisée En silence ramasse un à un les débris épars de son âme |
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4. | Les frissons des cimes | 08:23 | Show lyrics |
D’un bleu régalien au nadir enflammé, étendards élimés tâchés de sang Anciens champs de gloire de lys parés, du blanc pur l’or au cœur frappé Par décret d’assemblée, dans les loges sanglantes, l’expiation par la mort est volée Par les sermons de juges conjurés aux serments abjurés Enfermé Dans une tour de silence Loin, loin de tous les siens Froide solitude imposée dans l’ombre Avant que le soleil ne poigne, le dernier matin Pardonner sans oublier, attendre l’aube et subir la nuit Ressasser la trahison Venue estafiller le blason D’épines la couronne est ornée, le ponant se soulève Défiant les lumières aveuglantes, violentes qui créent l’ombre d’un tyran À l’aurore, s’éclaircit l’hiver quand s’assombrissent les âmes Mourir s’il le faut, pour eux Ascension éternelle, sereine, dos au vent, ultimes mots glanés sous les tambours grondants À la grandeur le déshonneur au pardon l’insulte, à l’épreuve du silence les cimes frissonnantes Une seconde d’éternité suspendue sous la lame fendant l’air, les mains liées mais altier Qu’un éclair d’argent achève Le venin d’une ligue véhémente empoisonne les racines Souille et maudit le sol, fait fleurir le lys noir du deuil Pour des siècles voilés d’un linceul Le canon tonne, sonne la défaite, condamne l’innocent Les caniveaux de la constituante, sous de noirs vivats Entérinent la concorde des traîtres, sur un corps tombé deux fois Déclin d’un astre rugissant, aube empourprée de sang |
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5. | Une ombre régit les ombres | 10:01 | Show lyrics |
Les décombres de la mémoire, envahies de ronces Une ruine en prélude à l’oubli Les blanches défilent, les secondes supplicient ce que les heures rapides abîment Le temps inconstant scande les vies et les ères des être et des ombres La grâce ciselée à la gloire du ciel dans son ombre rythme les jours qui passent Une flèche parée d’un vitrail dont les teintes dans l’obscurité s’effacent La ruine et la mort dans l’indifférence s’entrelacent quand font la décence Quand dans l’inversion des valeurs et des sens lumières et ombres se confondent Les statues prostrées dans l’attente, l’attente des derniers jours Les sépultures spoliées, le marbre des marches ébréché Une horloge dissonante, au balancier pesant, lancinant, déréglant tout instant À chaque nouvelle seconde s’éternise et s’abaisse Le vernis noble et ancien effleure et déchante parcourir la galerie des portraits effacés Des visages sans traits, des silhouettes incertaines n’ayant jamais existé La nuit cède à l’aube, abdique au midi, se rend au couchant, s’efface dans la brume La clepsydre implacable décompte en silence les affronts de l’ombre au dessus des ombres Solitude et abandon quand la nuit la plus longue devant soi s’étend Sur les ailes du temps disparaissent les heures Des espaces éternels s’ouvrent entre deux battements Les regards vacillent entre hier et l’instant, et dans le vide les ombres à jamais dansent Après la peur, quand vient la nuit Plus rien ne compte, pas même les heures Un empyrée de voix orphelines oubliées Murmures d’étoiles déjà éteintes |
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6. | L’enlèvement d’automne | 08:59 | Show lyrics |
Les vents se lèvent en un concert De feuilles brunes et ocres Chassant les dernière lueurs d’un long crépuscule d’été Et les restes de chaleur d’une vie bientôt éteinte Le voile éphémère et sublime d’une mélancolie à la beauté diaphane De l’or de sa traîne estivale, en passant aux creux des vallons flamboyants Ride les coins des yeux rieurs de ce qui ressent la rigueur des ans volés Précède et étude l’ombre froide, l’ombre froide marchant dans ses pas L’automne fuyant les avances du vent du Nord Se réfugie dans la lumière déclinante, et dans le froid s’endort L’aurore surprend la frêle silhouette ensevelie Captive sous un manteau opalin, seule Et que le silence recouvre Et dans la grâce abdique, et à son sort se rend Disparaît entre ombre et reflets dans le couchant |
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54:14 |
À l’heure du crépuscule
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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March 30th, 2018 | Finisterian Dead End | FDE019 | CD | Digipak, Limited edition |
March 30th, 2018 | Finisterian Dead End | Digital |
Members | |
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Band members | |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
François Blanc | Vocals |
Miscellaneous staff | |
Déhà | Producer, Mixing, Mastering |
Nicolas Butin | Design |
Pauline Royo | Photography |
Guillaume Fleury | Artwork (Concept) |
Mathieu Taverne | Artwork (Concept) |
Tracks | |||
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1. | Sous les cendres et la pierre | 13:58 | |
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2. | Les visiteurs du soir | 01:46 | instrumental |
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3. | À l’heure du crépuscule | 06:30 | |
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4. | Souvenir de lierre | 10:05 | |
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5. | La grande illusion | 11:41 | |
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6. | Les ailes du temps | 03:54 | instrumental |
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47:54 |
Aux loges les dames
Tracks | |||
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1. | Aux loges les dames | 05:58 | Show lyrics |
Les voix d’or percent La pénombre à l’orée des chênaies, Exhorte à prendre les armes, Presse à tarir les larmes, Emporter les batailles Où l’ombre fuit un champ clair De lumière et d’azur. Au Lys insigne les clefs des cités Aux mains les ayant forgées. Et les parjures de défaite châtiés. Chemins retors à travers plaines et forêts, Comme en les corridors de patience et piété. La fragilité et la force entrelacées, Feu d’yeux clairs sous frange de jais. Vainc la défiance vaine de l’incroyance, Par ferveur et péril dans la constance. Et par la Porte de France dans le froid s’avancent. Voit le lys au jardin du Royaume Dans les ronces et les roses, Au hault le boys, au pied la Vienne, Assise dessus pierre ancienne, Porte le regard vers les fumées de la Loire embrasée. Les tours soutiennent les lys sans faille, Tissent l’emblème du ralliement. Prend l’étendard de par le Roy, De par le Roy du firmament. Pennon et bannière de blanc en majesté hissés, Anges peints claquant sous le vent délivrant, Telles délivrent les volées de fer de Fierbois, Martelant le destin Valois Sommant les Anglais d’aller Ou en terre délivrée sans salut reposer. |
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05:58 |
Foi en ses murs jusqu’aux rats
Tracks | |||
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1. | Foi en ses murs jusqu’aux rats | 04:09 | Show lyrics |
Ayant tant donné à l’éclat du lys Par son sang et sa vie épanchés, Ayant tant vu, vécu et emporté Au nom de l’éternel, Auquel son sort se scelle. La peur ombrant son cœur, Les chœurs dans l’air vibrant, Enfiévrant veines et sens. Main serrée sur hampe ternie, Chandelle qu’un souffle dérobe de sa flamme. Les Dames droites à ses côtés Dans la plus pieuse des attentes, Bonté et tristesse enchevêtrées En une sentence de fatalité. Douces voix au cœur Éteignent les braises de ses yeux, Quelques mots effleurent Les vieilles peurs, Révèlent la fin de ses vœux Dans le froid des fossés. Seule au milieu de tous, Sa quête achevée, Ses espoirs au passé. |
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04:09 |
Jehanne
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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April 29th, 2020 | Finisterian Dead End | FDE022CD | CD | Limited edition, Digipak |
April 29th, 2020 | Finisterian Dead End | Digital | ||
April 29th, 2020 | Finisterian Dead End | FDE022CS | Cassette | Limited edition |
April 29th, 2020 | Finisterian Dead End | FDE022LP | 12" vinyl | Limited edition, 2 LP |
April 29th, 2020 | Finisterian Dead End | FDE022Box | CD | Limited edition, Wooden box |
Members | |
---|---|
Band members | |
François Blanc | Vocals |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
Miscellaneous staff | |
Déhà | Producer, Engineering, Mixing |
Tracks | |||
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1. | Aux loges les dames | 05:58 | Show lyrics |
Les voix d’or percent La pénombre à l’orée des chênaies, Exhorte à prendre les armes, Presse à tarir les larmes, Emporter les batailles Où l’ombre fuit un champ clair De lumière et d’azur. Au Lys insigne les clefs des cités Aux mains les ayant forgées. Et les parjures de défaite châtiés. Chemins retors à travers plaines et forêts, Comme en les corridors de patience et piété. La fragilité et la force entrelacées, Feu d’yeux clairs sous frange de jais. Vainc la défiance vaine de l’incroyance, Par ferveur et péril dans la constance. Et par la Porte de France dans le froid s’avancent. Voit le lys au jardin du Royaume Dans les ronces et les roses, Au hault le boys, au pied la Vienne, Assise dessus pierre ancienne, Porte le regard vers les fumées de la Loire embrasée. Les tours soutiennent les lys sans faille, Tissent l’emblème du ralliement. Prend l’étendard de par le Roy, De par le Roy du firmament. Pennon et bannière de blanc en majesté hissés, Anges peints claquant sous le vent délivrant, Telles délivrent les volées de fer de Fierbois, Martelant le destin Valois Sommant les Anglais d’aller Ou en terre délivrée sans salut reposer. |
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2. | Par ce cœur les lys fleurissent | 12:09 | Show lyrics |
D’aval en amont, de combes en val De bastions couverts, Écho porté d’une pucelle armée Feu vif embrasant âmes grisées Prises à rêver de cieux. Sur les cours lassés soufflent brises, Ravivant bruissements D’un espoir de dix-sept ans Armé de foi sous le Roi. À délivrance engagée d’Orléans assiégée. L’acier et l’insulte en réponse à Dieu et raison. Les murmures éveillent aux clameurs du fer croisé, S’apprête pour la guerre et la peur toiser La bannière à la main par lucarne déployée. Criant en son sein À la perte du sang français. Rallie, avive, inspire, flamboie, relance, Et reprend l’en avant vers la délivrance. Dans l’ombre de la bastide hérissée, Le saint étendard brandit en majesté, Figure enracinée entre courants déchaînés, Menés battant contre murs effondrés. Les morts semés sur le chemin des présages Voguent aux premières larmes de Jehanne, Saison de peine, mais voix sereines, En elle s’apaisent les alarmes. Les nuées déciment les rangs, Un orage d’acier. Se figent les miroirs de l’âme, Vide d’éternité. Les doutes entachent la piété Aux jeunes années volées. Capitaines esseulés par la mort Dans les champs de cruauté. La fuite enlise le panache fleurdelysé De volontés non forgées. Et le pied des remparts Est mouroir fermé. Encore et toujours que tombent les pierres, S’écroulent les murailles. Les ombres des mourants peintes de flammes. Nuls rapines ni incartades Sous l’éclat bleu pâle. La vague à écume de fer, impétueuse emportée, Que nul récif ne peut déchirer. Grisée et fidèle sous la Hire et Dunois, En ordre sous bannière déployée, au nom du Roi. Sa flamme entière attire Les éphémères à l’étincelle divine. Le brasier naissant déborde l’âtre, Dans le foyer de la forge des âmes. Les échelles s’élèvent sans fin, Portant les cœurs sous l’acier. Les hommes dans l’ivresse, s’approchant des cieux, Dans la messe guerrière reflétée dans ses yeux. Les âmes élevées par la grâce À la conquête de la dernière place. Temps suspendu sous menace constante, Chaire lacérée par une pointe acérée. Se relever Pour les défier Blessure non charmée Y retourner Et l’emporter. Se presser et tenir, tenir encore, Faire s’effondrer l’emprise. Alliés exhortés à toujours avancer, Où attendent lames et lances. Nulle peur à penser où les plaies ne se pansent. Les ardents et fervents Sous un soleil dardant, Suivent l’or et le blanc. Hélée d’un signe de guetteur, L’étoffe blanche touchant terre. Dans la mêlée ravivée de clameurs Une voix ferme fend le fracas, Lie le ciel aux cendres . La livrée rouge se pare de vermeil. Tout est vostre et y entrez. Débordés, de mailles encerclés, L’orgueil arraché, le noir Glasdale sombre Sous les vivats épuisés. L’ombre d’ailes blanches virevoltantes sur la victoire drapée, Promesse d’une aube célébrée Sur toutes terres de France, Et Orléans libérée genoux à terre se recueille. |
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3. | La chevauchée de la Loire | 10:18 | Show lyrics |
Un orage scandé de chants, divine colère d’acier, Elle mène vêtue de blanc, colonne guerrière étincelante. Au Nom Seigneur, Royaume et Roi, Fuir ou mourir, loin de chez soi. À la charge du rempart choit de l’échelle D’une fronde heurtée de plein fouet. Le vertige soudain et le choc au sol, Main à terre face tempête se dresser. Au dessus la mêlée l’oriflamme garder Contre les insultes ennemies. Haranguer les siens, les exhorter, Relever l’étendard au fossé. Les sursauts défont les défenses affaiblies et s’effondre le front sous les coups aguerris. La fuite empêchée tire son arme, Adoube et la rend aux pieds des vainqueurs. Rancœurs et peines d’un triomphe voilé, Que piété et pitié parviennent à sauver. Nulle âme de mauvais sang entachée, Des haines sauvés par charité. Lors l’exilé à la guerre porté, à travers les rangs sème l’hostilité. La ferveur d’antique fidélité, contre intrigues et serments jurés, Mène à sombre choix les alliés entre audace et disgrâce. Si de par Dieu nulle crainte, si de par diable moins encore. Contre Anglais de lâches menées, se fait la voix d’une seule armée. Demain au plaisir de Notre Dame, nous nous verrons de plus près. Noblesse grisée d’orgueil, que la mort emporte dans sa morgue ravagée. Vaine arrogance renversée, étendue drapée d’étendards lacérés. Le chant primordial des lames vibrantes embrase les armées Les citadelles rivales enflammées, Un horizon constellé dans l’air moiré. Le val est sentier de braise flamboyant Dans la nuit rougeoyante sur terre noire. Un valeureux cortège triomphant Ciels de gloire mirés en Loire. Troyes dominée murmure en ses halles, Les herses baissées, le roi sur le seuil. Armes et hampes secondées de voix, Clefs remises aux mains destinées. Virent les visages délités D’élites ouvrant l’huis de la cité. Infinité d’éphémères, Ailes blanches sur bannières. La liesse se voile d’outrage, de par le roi, Dont le dit d’infamie l’ennemi épargne et renvoie, Emportant captif dans leur nuit, franc noble sang, Que Jehanne embrasée de colère ravit, pour l’honneur. Nombreux les doutes grandes les peurs, Les heures comptent comme les jours Là où les blés se tâchent de pleurs, Dans les mêlées de regards fiers de foi et fer entrelacés. Frêle brise à l’allant émaillé De ses voix portées en chœur De chants de batailles. Ténèbres percées de lumière, Voix de cristal dans le noir, Blessée insultée altière. Volte par milliers flammes blanches hissées aux lances nobles armées. Villes ouvertes, places conquises, prières au ciel, gloire sur terre. Resplendit dans la clarté de la Seine vers les ors de Reims. |
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4. | Dieu en soit garde | 07:04 | Show lyrics |
Sueurs, sang et larmes à batailler Les ennemis, doutes et alliés. Enfin les factieux gagner Vaincre l’indécise Reims L’alliance terre et ciel, Le trône et l’autel, Mène le Roi à son règne, Et par le sacre sauve. Nuit étirée d’infinie, nulle grave inquiétude ne grève. Les ferveurs lointaines, au silence retrouvé. Compte créances à Dieu puis credo. Nuit hors du temps, suspendue aux fils d’or. En nef les bannières déployées par rangs. Nuit claire se constelle, gronde l’horizon, Vêpres sonnant vifs gestes d’apprêts. S’écartent les multitudes d’Est à Ouest Vers la cathédrale. Procession et cortège, Roi et sainte ampoule, Au parvis se joignent. Lame à l’épaule, l’âme sanctifiée. Étendard à la main pour sa peine, Que son règne enfin vienne. Onze mains sur couronne apposées, Onction par aiguille d’or, Tête, torse et paumes. À la voûte montent les psaumes. Larmes de joies au serment, les voix accomplies, Aux pieds du souverain se presse. Les cuivres tonnent des clochers aux canons, Proclament les ralliements par vaux et monts. Vont les mots prompts et promesses, promesses de sujétion. Les racines et cimes en accord s’entremêlent, Refondent l’ordre ancien par le sacre qui appelle Celui auquel le royaume appartient. Villes et pays s’exaltent, des foyers aux parvis Où se murmure et se prie, se prie le nom de Jehanne. |
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5. | Foi en ses murs jusqu’aux rats | 04:09 | Show lyrics |
Ayant tant donné à l’éclat du lys Par son sang et sa vie épanchés, Ayant tant vu, vécu et emporté Au nom de l’éternel, Auquel son sort se scelle. La peur ombrant son cœur, Les chœurs dans l’air vibrant, Enfiévrant veines et sens. Main serrée sur hampe ternie, Chandelle qu’un souffle dérobe de sa flamme. Les Dames droites à ses côtés Dans la plus pieuse des attentes, Bonté et tristesse enchevêtrées En une sentence de fatalité. Douces voix au cœur Éteignent les braises de ses yeux, Quelques mots effleurent Les vieilles peurs, Révèlent la fin de ses vœux Dans le froid des fossés. Seule au milieu de tous, Sa quête achevée, Ses espoirs au passé. |
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6. | Battue par les flots jamais ne sombre | 07:13 | Show lyrics |
Indécis soufflent vents contraires, Menaces étrangères vainquent réticences rentières. Prend Saint-Denis et prie pour Paris, En modeste chapelle recueillie. Épée tirée en Nativité vaut craintes d’impiété. Hardiesse supportée des victoires passées Est élan de perpétuelle volonté. Les clairons sonnent la charge, Les attaques se font et se défont, L’en-masse est lame de fond, Toutes forces assaillant les boulevards enlèvent. Aube sanglante jour saint n’empêche. Viennent à s’échouer les espoirs de tous les siens, Ceux qui bâtissent sans fin ces gloires partant de rien, Pour mieux les pleurer devant l’autel foudroyé, Entendre le souffle dans la nef éternelle. Du champ des morts au chant des cieux, Cœur silencieux en chapelle de marbre. Elle eut été prise, en un murmure, Dont l’écho conjure de tenir. À l’aurore les ralliements, aux rêves d’acier Proclamant la délivrance de Paris. Contre voix par le roi cessent les assauts, Tombe l’ombre sur les heaumes ébréchés. Cœurs glacés au repli intimés sous le glas fatal, Renoncer aux murs fuir ennemi et gloire. Cris au ciel ire de Jehanne sous l’outrage, Déplorant l’injure aux morts par le parjure. Ornements recouvrés en majesté, Intronisé sous vivats de courtisans. Lors âme seule au sanctuaire se recueille, Dépose ses armes aux pieds de la Dame, Se fane l’or du lys. Nul baume son armure fissurée, Perte de si hauts espoirs, Une délivrance si proche, si loin. |
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7. | Très fidèle au Roi et au trône | 07:12 | Show lyrics |
Devant la très fidèle les tranchées Par fratricides gardées. À sa parole loyale mais troublée. Malgré augures Compiègne retrouvée. Contre peur et temps faire face et oser, Aux cieux se confier, s’armer. Six cents âmes lancées dans l’aube pâle, Sous lames effilées naissent râles. Dans ses yeux d’attente étonnée, Pour les siens libérer Les saintes voix auraient grâce accordé. Le présage trompé, L’ennemi enfoncé. Par les craintes leurrés, Fol espoir d’humanité entaché. Tout pouvait être emporté, Ce qui voguait finit par sombrer. Détresse dans l’absence grandissante des siens, Encerclée de couronnes usurpées, Cernée d’épines, sans Roi, Désespoir à hauteur de foi, vers le vide, Échouée et étendue sur la pierre glacée, À ses gens l’âme liée. Ne fut livrée par personne, Mais constamment trahie par tous ceux Qui la devaient le plus soutenir. Délivrance d’une ville meurtrie Par grands assauts triomphants. Leurs vies amies par voix promises Sont doux murmures délestant. Rend grâce et créances de prières, Apaisée en geôle prisonnière. En son être au ciel l’obligée, En ses fers au royaume sacrifiée, Chemin de croix vers l’éternité. Roi grêlé de faiblesses, d’ombres charmé. La très fidèle au trône délaissée. Cent clochers de silence scellés, Dans l’attente tout se tait. |
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8. | Aux marches de Lorraine | 06:44 | Show lyrics |
La nuit porte les peurs aux tréfonds de l’âme, Aux tréfonds de l’âme cernée. Droite et fière au procès dans la tour, Dans la tour couronnée. La noirceur s’acharne sur sa flamme, Sur sa flamme hésitante, Sa citadelle d’espérance aux fêlures menaçantes. Confond la malice des imposteurs. Tel le pieu fiché constante et ferme resterait, Honneur sauf n’épargne pleurs. Par la relapse nulle grâce d’une sentence, Dernier vertige sans recours ni pénitence. Les regrets sont braises au vent Que la Seine emporte à l’aval des peines. Dans l’éclat d’une aube libérée des nuées nocturnes, Par les monts où résonnent d’anciennes chevauchées, Aujourd’hui apaisées à la lueur du levant. La douceur des brises des marches, Loin des pierres grises et des fers au corps, Un hêtre frissonne aux mélancolies guerrières, L’ombre a fuit le champ d’azur et de lumière. Et dans la pénombre des chênaies, Silence ou murmure, Jehanne est sur les lèvres, Voix tues, chants éternels. |
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01:00:47 |
À l’heure du crépuscule
Members | |
---|---|
Band members | |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
François Blanc | Vocals |
Miscellaneous staff | |
Déhà | Producer, Mixing, Mastering |
Nicolas Butin | Design |
Pauline Royo | Photography |
Guillaume Fleury | Artwork (Concept) |
Mathieu Taverne | Artwork (Concept) |
Tracks | |||
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1. | Sous les cendres et la pierre | 13:58 | |
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2. | Les visiteurs du soir | 01:46 | instrumental |
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3. | À l’heure du crépuscule | 06:30 | |
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4. | Souvenir de lierre | 10:05 | |
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5. | La grande illusion | 11:41 | |
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6. | Les ailes du temps | 03:54 | instrumental |
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47:54 |
À l’heure du crépuscule
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
François Blanc | Vocals |
Miscellaneous staff | |
Mathieu Taverne | Artwork (Concept) |
Déhà | Producer, Mixing, Mastering |
Nicolas Butin | Design |
Pauline Royo | Photography |
Guillaume Fleury | Artwork (Concept) |
Tracks | |||
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1. | Sous les cendres et la pierre | 13:58 | |
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2. | Les visiteurs du soir | 01:46 | instrumental |
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3. | À l’heure du crépuscule | 06:30 | |
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4. | Souvenir de lierre | 10:05 | |
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5. | La grande illusion | 11:41 | |
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6. | Les ailes du temps | 03:54 | instrumental |
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47:54 |
Jehanne
Members | |
---|---|
Band members | |
François Blanc | Vocals |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
Miscellaneous staff | |
Déhà | Producer, Engineering, Mixing |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Aux loges les dames | 05:58 | Show lyrics |
Les voix d’or percent La pénombre à l’orée des chênaies, Exhorte à prendre les armes, Presse à tarir les larmes, Emporter les batailles Où l’ombre fuit un champ clair De lumière et d’azur. Au Lys insigne les clefs des cités Aux mains les ayant forgées. Et les parjures de défaite châtiés. Chemins retors à travers plaines et forêts, Comme en les corridors de patience et piété. La fragilité et la force entrelacées, Feu d’yeux clairs sous frange de jais. Vainc la défiance vaine de l’incroyance, Par ferveur et péril dans la constance. Et par la Porte de France dans le froid s’avancent. Voit le lys au jardin du Royaume Dans les ronces et les roses, Au hault le boys, au pied la Vienne, Assise dessus pierre ancienne, Porte le regard vers les fumées de la Loire embrasée. Les tours soutiennent les lys sans faille, Tissent l’emblème du ralliement. Prend l’étendard de par le Roy, De par le Roy du firmament. Pennon et bannière de blanc en majesté hissés, Anges peints claquant sous le vent délivrant, Telles délivrent les volées de fer de Fierbois, Martelant le destin Valois Sommant les Anglais d’aller Ou en terre délivrée sans salut reposer. |
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2. | Par ce cœur les lys fleurissent | 12:09 | Show lyrics |
D’aval en amont, de combes en val De bastions couverts, Écho porté d’une pucelle armée Feu vif embrasant âmes grisées Prises à rêver de cieux. Sur les cours lassés soufflent brises, Ravivant bruissements D’un espoir de dix-sept ans Armé de foi sous le Roi. À délivrance engagée d’Orléans assiégée. L’acier et l’insulte en réponse à Dieu et raison. Les murmures éveillent aux clameurs du fer croisé, S’apprête pour la guerre et la peur toiser La bannière à la main par lucarne déployée. Criant en son sein À la perte du sang français. Rallie, avive, inspire, flamboie, relance, Et reprend l’en avant vers la délivrance. Dans l’ombre de la bastide hérissée, Le saint étendard brandit en majesté, Figure enracinée entre courants déchaînés, Menés battant contre murs effondrés. Les morts semés sur le chemin des présages Voguent aux premières larmes de Jehanne, Saison de peine, mais voix sereines, En elle s’apaisent les alarmes. Les nuées déciment les rangs, Un orage d’acier. Se figent les miroirs de l’âme, Vide d’éternité. Les doutes entachent la piété Aux jeunes années volées. Capitaines esseulés par la mort Dans les champs de cruauté. La fuite enlise le panache fleurdelysé De volontés non forgées. Et le pied des remparts Est mouroir fermé. Encore et toujours que tombent les pierres, S’écroulent les murailles. Les ombres des mourants peintes de flammes. Nuls rapines ni incartades Sous l’éclat bleu pâle. La vague à écume de fer, impétueuse emportée, Que nul récif ne peut déchirer. Grisée et fidèle sous la Hire et Dunois, En ordre sous bannière déployée, au nom du Roi. Sa flamme entière attire Les éphémères à l’étincelle divine. Le brasier naissant déborde l’âtre, Dans le foyer de la forge des âmes. Les échelles s’élèvent sans fin, Portant les cœurs sous l’acier. Les hommes dans l’ivresse, s’approchant des cieux, Dans la messe guerrière reflétée dans ses yeux. Les âmes élevées par la grâce À la conquête de la dernière place. Temps suspendu sous menace constante, Chaire lacérée par une pointe acérée. Se relever Pour les défier Blessure non charmée Y retourner Et l’emporter. Se presser et tenir, tenir encore, Faire s’effondrer l’emprise. Alliés exhortés à toujours avancer, Où attendent lames et lances. Nulle peur à penser où les plaies ne se pansent. Les ardents et fervents Sous un soleil dardant, Suivent l’or et le blanc. Hélée d’un signe de guetteur, L’étoffe blanche touchant terre. Dans la mêlée ravivée de clameurs Une voix ferme fend le fracas, Lie le ciel aux cendres . La livrée rouge se pare de vermeil. Tout est vostre et y entrez. Débordés, de mailles encerclés, L’orgueil arraché, le noir Glasdale sombre Sous les vivats épuisés. L’ombre d’ailes blanches virevoltantes sur la victoire drapée, Promesse d’une aube célébrée Sur toutes terres de France, Et Orléans libérée genoux à terre se recueille. |
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3. | La chevauchée de la Loire | 10:18 | Show lyrics |
Un orage scandé de chants, divine colère d’acier, Elle mène vêtue de blanc, colonne guerrière étincelante. Au Nom Seigneur, Royaume et Roi, Fuir ou mourir, loin de chez soi. À la charge du rempart choit de l’échelle D’une fronde heurtée de plein fouet. Le vertige soudain et le choc au sol, Main à terre face tempête se dresser. Au dessus la mêlée l’oriflamme garder Contre les insultes ennemies. Haranguer les siens, les exhorter, Relever l’étendard au fossé. Les sursauts défont les défenses affaiblies et s’effondre le front sous les coups aguerris. La fuite empêchée tire son arme, Adoube et la rend aux pieds des vainqueurs. Rancœurs et peines d’un triomphe voilé, Que piété et pitié parviennent à sauver. Nulle âme de mauvais sang entachée, Des haines sauvés par charité. Lors l’exilé à la guerre porté, à travers les rangs sème l’hostilité. La ferveur d’antique fidélité, contre intrigues et serments jurés, Mène à sombre choix les alliés entre audace et disgrâce. Si de par Dieu nulle crainte, si de par diable moins encore. Contre Anglais de lâches menées, se fait la voix d’une seule armée. Demain au plaisir de Notre Dame, nous nous verrons de plus près. Noblesse grisée d’orgueil, que la mort emporte dans sa morgue ravagée. Vaine arrogance renversée, étendue drapée d’étendards lacérés. Le chant primordial des lames vibrantes embrase les armées Les citadelles rivales enflammées, Un horizon constellé dans l’air moiré. Le val est sentier de braise flamboyant Dans la nuit rougeoyante sur terre noire. Un valeureux cortège triomphant Ciels de gloire mirés en Loire. Troyes dominée murmure en ses halles, Les herses baissées, le roi sur le seuil. Armes et hampes secondées de voix, Clefs remises aux mains destinées. Virent les visages délités D’élites ouvrant l’huis de la cité. Infinité d’éphémères, Ailes blanches sur bannières. La liesse se voile d’outrage, de par le roi, Dont le dit d’infamie l’ennemi épargne et renvoie, Emportant captif dans leur nuit, franc noble sang, Que Jehanne embrasée de colère ravit, pour l’honneur. Nombreux les doutes grandes les peurs, Les heures comptent comme les jours Là où les blés se tâchent de pleurs, Dans les mêlées de regards fiers de foi et fer entrelacés. Frêle brise à l’allant émaillé De ses voix portées en chœur De chants de batailles. Ténèbres percées de lumière, Voix de cristal dans le noir, Blessée insultée altière. Volte par milliers flammes blanches hissées aux lances nobles armées. Villes ouvertes, places conquises, prières au ciel, gloire sur terre. Resplendit dans la clarté de la Seine vers les ors de Reims. |
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4. | Dieu en soit garde | 07:04 | Show lyrics |
Sueurs, sang et larmes à batailler Les ennemis, doutes et alliés. Enfin les factieux gagner Vaincre l’indécise Reims L’alliance terre et ciel, Le trône et l’autel, Mène le Roi à son règne, Et par le sacre sauve. Nuit étirée d’infinie, nulle grave inquiétude ne grève. Les ferveurs lointaines, au silence retrouvé. Compte créances à Dieu puis credo. Nuit hors du temps, suspendue aux fils d’or. En nef les bannières déployées par rangs. Nuit claire se constelle, gronde l’horizon, Vêpres sonnant vifs gestes d’apprêts. S’écartent les multitudes d’Est à Ouest Vers la cathédrale. Procession et cortège, Roi et sainte ampoule, Au parvis se joignent. Lame à l’épaule, l’âme sanctifiée. Étendard à la main pour sa peine, Que son règne enfin vienne. Onze mains sur couronne apposées, Onction par aiguille d’or, Tête, torse et paumes. À la voûte montent les psaumes. Larmes de joies au serment, les voix accomplies, Aux pieds du souverain se presse. Les cuivres tonnent des clochers aux canons, Proclament les ralliements par vaux et monts. Vont les mots prompts et promesses, promesses de sujétion. Les racines et cimes en accord s’entremêlent, Refondent l’ordre ancien par le sacre qui appelle Celui auquel le royaume appartient. Villes et pays s’exaltent, des foyers aux parvis Où se murmure et se prie, se prie le nom de Jehanne. |
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5. | Foi en ses murs jusqu’aux rats | 04:09 | Show lyrics |
Ayant tant donné à l’éclat du lys Par son sang et sa vie épanchés, Ayant tant vu, vécu et emporté Au nom de l’éternel, Auquel son sort se scelle. La peur ombrant son cœur, Les chœurs dans l’air vibrant, Enfiévrant veines et sens. Main serrée sur hampe ternie, Chandelle qu’un souffle dérobe de sa flamme. Les Dames droites à ses côtés Dans la plus pieuse des attentes, Bonté et tristesse enchevêtrées En une sentence de fatalité. Douces voix au cœur Éteignent les braises de ses yeux, Quelques mots effleurent Les vieilles peurs, Révèlent la fin de ses vœux Dans le froid des fossés. Seule au milieu de tous, Sa quête achevée, Ses espoirs au passé. |
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6. | Battue par les flots jamais ne sombre | 07:13 | Show lyrics |
Indécis soufflent vents contraires, Menaces étrangères vainquent réticences rentières. Prend Saint-Denis et prie pour Paris, En modeste chapelle recueillie. Épée tirée en Nativité vaut craintes d’impiété. Hardiesse supportée des victoires passées Est élan de perpétuelle volonté. Les clairons sonnent la charge, Les attaques se font et se défont, L’en-masse est lame de fond, Toutes forces assaillant les boulevards enlèvent. Aube sanglante jour saint n’empêche. Viennent à s’échouer les espoirs de tous les siens, Ceux qui bâtissent sans fin ces gloires partant de rien, Pour mieux les pleurer devant l’autel foudroyé, Entendre le souffle dans la nef éternelle. Du champ des morts au chant des cieux, Cœur silencieux en chapelle de marbre. Elle eut été prise, en un murmure, Dont l’écho conjure de tenir. À l’aurore les ralliements, aux rêves d’acier Proclamant la délivrance de Paris. Contre voix par le roi cessent les assauts, Tombe l’ombre sur les heaumes ébréchés. Cœurs glacés au repli intimés sous le glas fatal, Renoncer aux murs fuir ennemi et gloire. Cris au ciel ire de Jehanne sous l’outrage, Déplorant l’injure aux morts par le parjure. Ornements recouvrés en majesté, Intronisé sous vivats de courtisans. Lors âme seule au sanctuaire se recueille, Dépose ses armes aux pieds de la Dame, Se fane l’or du lys. Nul baume son armure fissurée, Perte de si hauts espoirs, Une délivrance si proche, si loin. |
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7. | Très fidèle au Roi et au trône | 07:12 | Show lyrics |
Devant la très fidèle les tranchées Par fratricides gardées. À sa parole loyale mais troublée. Malgré augures Compiègne retrouvée. Contre peur et temps faire face et oser, Aux cieux se confier, s’armer. Six cents âmes lancées dans l’aube pâle, Sous lames effilées naissent râles. Dans ses yeux d’attente étonnée, Pour les siens libérer Les saintes voix auraient grâce accordé. Le présage trompé, L’ennemi enfoncé. Par les craintes leurrés, Fol espoir d’humanité entaché. Tout pouvait être emporté, Ce qui voguait finit par sombrer. Détresse dans l’absence grandissante des siens, Encerclée de couronnes usurpées, Cernée d’épines, sans Roi, Désespoir à hauteur de foi, vers le vide, Échouée et étendue sur la pierre glacée, À ses gens l’âme liée. Ne fut livrée par personne, Mais constamment trahie par tous ceux Qui la devaient le plus soutenir. Délivrance d’une ville meurtrie Par grands assauts triomphants. Leurs vies amies par voix promises Sont doux murmures délestant. Rend grâce et créances de prières, Apaisée en geôle prisonnière. En son être au ciel l’obligée, En ses fers au royaume sacrifiée, Chemin de croix vers l’éternité. Roi grêlé de faiblesses, d’ombres charmé. La très fidèle au trône délaissée. Cent clochers de silence scellés, Dans l’attente tout se tait. |
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8. | Aux marches de Lorraine | 06:44 | Show lyrics |
La nuit porte les peurs aux tréfonds de l’âme, Aux tréfonds de l’âme cernée. Droite et fière au procès dans la tour, Dans la tour couronnée. La noirceur s’acharne sur sa flamme, Sur sa flamme hésitante, Sa citadelle d’espérance aux fêlures menaçantes. Confond la malice des imposteurs. Tel le pieu fiché constante et ferme resterait, Honneur sauf n’épargne pleurs. Par la relapse nulle grâce d’une sentence, Dernier vertige sans recours ni pénitence. Les regrets sont braises au vent Que la Seine emporte à l’aval des peines. Dans l’éclat d’une aube libérée des nuées nocturnes, Par les monts où résonnent d’anciennes chevauchées, Aujourd’hui apaisées à la lueur du levant. La douceur des brises des marches, Loin des pierres grises et des fers au corps, Un hêtre frissonne aux mélancolies guerrières, L’ombre a fuit le champ d’azur et de lumière. Et dans la pénombre des chênaies, Silence ou murmure, Jehanne est sur les lèvres, Voix tues, chants éternels. |
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01:00:47 |
Jehanne
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
François Blanc | Vocals |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
Miscellaneous staff | |
Déhà | Producer, Engineering, Mixing |
Tracks | |||
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1. | Aux loges les dames | 05:58 | Show lyrics |
Les voix d’or percent La pénombre à l’orée des chênaies, Exhorte à prendre les armes, Presse à tarir les larmes, Emporter les batailles Où l’ombre fuit un champ clair De lumière et d’azur. Au Lys insigne les clefs des cités Aux mains les ayant forgées. Et les parjures de défaite châtiés. Chemins retors à travers plaines et forêts, Comme en les corridors de patience et piété. La fragilité et la force entrelacées, Feu d’yeux clairs sous frange de jais. Vainc la défiance vaine de l’incroyance, Par ferveur et péril dans la constance. Et par la Porte de France dans le froid s’avancent. Voit le lys au jardin du Royaume Dans les ronces et les roses, Au hault le boys, au pied la Vienne, Assise dessus pierre ancienne, Porte le regard vers les fumées de la Loire embrasée. Les tours soutiennent les lys sans faille, Tissent l’emblème du ralliement. Prend l’étendard de par le Roy, De par le Roy du firmament. Pennon et bannière de blanc en majesté hissés, Anges peints claquant sous le vent délivrant, Telles délivrent les volées de fer de Fierbois, Martelant le destin Valois Sommant les Anglais d’aller Ou en terre délivrée sans salut reposer. |
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2. | Par ce cœur les lys fleurissent | 12:09 | Show lyrics |
D’aval en amont, de combes en val De bastions couverts, Écho porté d’une pucelle armée Feu vif embrasant âmes grisées Prises à rêver de cieux. Sur les cours lassés soufflent brises, Ravivant bruissements D’un espoir de dix-sept ans Armé de foi sous le Roi. À délivrance engagée d’Orléans assiégée. L’acier et l’insulte en réponse à Dieu et raison. Les murmures éveillent aux clameurs du fer croisé, S’apprête pour la guerre et la peur toiser La bannière à la main par lucarne déployée. Criant en son sein À la perte du sang français. Rallie, avive, inspire, flamboie, relance, Et reprend l’en avant vers la délivrance. Dans l’ombre de la bastide hérissée, Le saint étendard brandit en majesté, Figure enracinée entre courants déchaînés, Menés battant contre murs effondrés. Les morts semés sur le chemin des présages Voguent aux premières larmes de Jehanne, Saison de peine, mais voix sereines, En elle s’apaisent les alarmes. Les nuées déciment les rangs, Un orage d’acier. Se figent les miroirs de l’âme, Vide d’éternité. Les doutes entachent la piété Aux jeunes années volées. Capitaines esseulés par la mort Dans les champs de cruauté. La fuite enlise le panache fleurdelysé De volontés non forgées. Et le pied des remparts Est mouroir fermé. Encore et toujours que tombent les pierres, S’écroulent les murailles. Les ombres des mourants peintes de flammes. Nuls rapines ni incartades Sous l’éclat bleu pâle. La vague à écume de fer, impétueuse emportée, Que nul récif ne peut déchirer. Grisée et fidèle sous la Hire et Dunois, En ordre sous bannière déployée, au nom du Roi. Sa flamme entière attire Les éphémères à l’étincelle divine. Le brasier naissant déborde l’âtre, Dans le foyer de la forge des âmes. Les échelles s’élèvent sans fin, Portant les cœurs sous l’acier. Les hommes dans l’ivresse, s’approchant des cieux, Dans la messe guerrière reflétée dans ses yeux. Les âmes élevées par la grâce À la conquête de la dernière place. Temps suspendu sous menace constante, Chaire lacérée par une pointe acérée. Se relever Pour les défier Blessure non charmée Y retourner Et l’emporter. Se presser et tenir, tenir encore, Faire s’effondrer l’emprise. Alliés exhortés à toujours avancer, Où attendent lames et lances. Nulle peur à penser où les plaies ne se pansent. Les ardents et fervents Sous un soleil dardant, Suivent l’or et le blanc. Hélée d’un signe de guetteur, L’étoffe blanche touchant terre. Dans la mêlée ravivée de clameurs Une voix ferme fend le fracas, Lie le ciel aux cendres . La livrée rouge se pare de vermeil. Tout est vostre et y entrez. Débordés, de mailles encerclés, L’orgueil arraché, le noir Glasdale sombre Sous les vivats épuisés. L’ombre d’ailes blanches virevoltantes sur la victoire drapée, Promesse d’une aube célébrée Sur toutes terres de France, Et Orléans libérée genoux à terre se recueille. |
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3. | La chevauchée de la Loire | 10:18 | Show lyrics |
Un orage scandé de chants, divine colère d’acier, Elle mène vêtue de blanc, colonne guerrière étincelante. Au Nom Seigneur, Royaume et Roi, Fuir ou mourir, loin de chez soi. À la charge du rempart choit de l’échelle D’une fronde heurtée de plein fouet. Le vertige soudain et le choc au sol, Main à terre face tempête se dresser. Au dessus la mêlée l’oriflamme garder Contre les insultes ennemies. Haranguer les siens, les exhorter, Relever l’étendard au fossé. Les sursauts défont les défenses affaiblies et s’effondre le front sous les coups aguerris. La fuite empêchée tire son arme, Adoube et la rend aux pieds des vainqueurs. Rancœurs et peines d’un triomphe voilé, Que piété et pitié parviennent à sauver. Nulle âme de mauvais sang entachée, Des haines sauvés par charité. Lors l’exilé à la guerre porté, à travers les rangs sème l’hostilité. La ferveur d’antique fidélité, contre intrigues et serments jurés, Mène à sombre choix les alliés entre audace et disgrâce. Si de par Dieu nulle crainte, si de par diable moins encore. Contre Anglais de lâches menées, se fait la voix d’une seule armée. Demain au plaisir de Notre Dame, nous nous verrons de plus près. Noblesse grisée d’orgueil, que la mort emporte dans sa morgue ravagée. Vaine arrogance renversée, étendue drapée d’étendards lacérés. Le chant primordial des lames vibrantes embrase les armées Les citadelles rivales enflammées, Un horizon constellé dans l’air moiré. Le val est sentier de braise flamboyant Dans la nuit rougeoyante sur terre noire. Un valeureux cortège triomphant Ciels de gloire mirés en Loire. Troyes dominée murmure en ses halles, Les herses baissées, le roi sur le seuil. Armes et hampes secondées de voix, Clefs remises aux mains destinées. Virent les visages délités D’élites ouvrant l’huis de la cité. Infinité d’éphémères, Ailes blanches sur bannières. La liesse se voile d’outrage, de par le roi, Dont le dit d’infamie l’ennemi épargne et renvoie, Emportant captif dans leur nuit, franc noble sang, Que Jehanne embrasée de colère ravit, pour l’honneur. Nombreux les doutes grandes les peurs, Les heures comptent comme les jours Là où les blés se tâchent de pleurs, Dans les mêlées de regards fiers de foi et fer entrelacés. Frêle brise à l’allant émaillé De ses voix portées en chœur De chants de batailles. Ténèbres percées de lumière, Voix de cristal dans le noir, Blessée insultée altière. Volte par milliers flammes blanches hissées aux lances nobles armées. Villes ouvertes, places conquises, prières au ciel, gloire sur terre. Resplendit dans la clarté de la Seine vers les ors de Reims. |
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4. | Dieu en soit garde | 07:04 | Show lyrics |
Sueurs, sang et larmes à batailler Les ennemis, doutes et alliés. Enfin les factieux gagner Vaincre l’indécise Reims L’alliance terre et ciel, Le trône et l’autel, Mène le Roi à son règne, Et par le sacre sauve. Nuit étirée d’infinie, nulle grave inquiétude ne grève. Les ferveurs lointaines, au silence retrouvé. Compte créances à Dieu puis credo. Nuit hors du temps, suspendue aux fils d’or. En nef les bannières déployées par rangs. Nuit claire se constelle, gronde l’horizon, Vêpres sonnant vifs gestes d’apprêts. S’écartent les multitudes d’Est à Ouest Vers la cathédrale. Procession et cortège, Roi et sainte ampoule, Au parvis se joignent. Lame à l’épaule, l’âme sanctifiée. Étendard à la main pour sa peine, Que son règne enfin vienne. Onze mains sur couronne apposées, Onction par aiguille d’or, Tête, torse et paumes. À la voûte montent les psaumes. Larmes de joies au serment, les voix accomplies, Aux pieds du souverain se presse. Les cuivres tonnent des clochers aux canons, Proclament les ralliements par vaux et monts. Vont les mots prompts et promesses, promesses de sujétion. Les racines et cimes en accord s’entremêlent, Refondent l’ordre ancien par le sacre qui appelle Celui auquel le royaume appartient. Villes et pays s’exaltent, des foyers aux parvis Où se murmure et se prie, se prie le nom de Jehanne. |
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5. | Foi en ses murs jusqu’aux rats | 04:09 | Show lyrics |
Ayant tant donné à l’éclat du lys Par son sang et sa vie épanchés, Ayant tant vu, vécu et emporté Au nom de l’éternel, Auquel son sort se scelle. La peur ombrant son cœur, Les chœurs dans l’air vibrant, Enfiévrant veines et sens. Main serrée sur hampe ternie, Chandelle qu’un souffle dérobe de sa flamme. Les Dames droites à ses côtés Dans la plus pieuse des attentes, Bonté et tristesse enchevêtrées En une sentence de fatalité. Douces voix au cœur Éteignent les braises de ses yeux, Quelques mots effleurent Les vieilles peurs, Révèlent la fin de ses vœux Dans le froid des fossés. Seule au milieu de tous, Sa quête achevée, Ses espoirs au passé. |
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6. | Battue par les flots jamais ne sombre | 07:13 | Show lyrics |
Indécis soufflent vents contraires, Menaces étrangères vainquent réticences rentières. Prend Saint-Denis et prie pour Paris, En modeste chapelle recueillie. Épée tirée en Nativité vaut craintes d’impiété. Hardiesse supportée des victoires passées Est élan de perpétuelle volonté. Les clairons sonnent la charge, Les attaques se font et se défont, L’en-masse est lame de fond, Toutes forces assaillant les boulevards enlèvent. Aube sanglante jour saint n’empêche. Viennent à s’échouer les espoirs de tous les siens, Ceux qui bâtissent sans fin ces gloires partant de rien, Pour mieux les pleurer devant l’autel foudroyé, Entendre le souffle dans la nef éternelle. Du champ des morts au chant des cieux, Cœur silencieux en chapelle de marbre. Elle eut été prise, en un murmure, Dont l’écho conjure de tenir. À l’aurore les ralliements, aux rêves d’acier Proclamant la délivrance de Paris. Contre voix par le roi cessent les assauts, Tombe l’ombre sur les heaumes ébréchés. Cœurs glacés au repli intimés sous le glas fatal, Renoncer aux murs fuir ennemi et gloire. Cris au ciel ire de Jehanne sous l’outrage, Déplorant l’injure aux morts par le parjure. Ornements recouvrés en majesté, Intronisé sous vivats de courtisans. Lors âme seule au sanctuaire se recueille, Dépose ses armes aux pieds de la Dame, Se fane l’or du lys. Nul baume son armure fissurée, Perte de si hauts espoirs, Une délivrance si proche, si loin. |
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7. | Très fidèle au Roi et au trône | 07:12 | Show lyrics |
Devant la très fidèle les tranchées Par fratricides gardées. À sa parole loyale mais troublée. Malgré augures Compiègne retrouvée. Contre peur et temps faire face et oser, Aux cieux se confier, s’armer. Six cents âmes lancées dans l’aube pâle, Sous lames effilées naissent râles. Dans ses yeux d’attente étonnée, Pour les siens libérer Les saintes voix auraient grâce accordé. Le présage trompé, L’ennemi enfoncé. Par les craintes leurrés, Fol espoir d’humanité entaché. Tout pouvait être emporté, Ce qui voguait finit par sombrer. Détresse dans l’absence grandissante des siens, Encerclée de couronnes usurpées, Cernée d’épines, sans Roi, Désespoir à hauteur de foi, vers le vide, Échouée et étendue sur la pierre glacée, À ses gens l’âme liée. Ne fut livrée par personne, Mais constamment trahie par tous ceux Qui la devaient le plus soutenir. Délivrance d’une ville meurtrie Par grands assauts triomphants. Leurs vies amies par voix promises Sont doux murmures délestant. Rend grâce et créances de prières, Apaisée en geôle prisonnière. En son être au ciel l’obligée, En ses fers au royaume sacrifiée, Chemin de croix vers l’éternité. Roi grêlé de faiblesses, d’ombres charmé. La très fidèle au trône délaissée. Cent clochers de silence scellés, Dans l’attente tout se tait. |
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8. | Aux marches de Lorraine | 06:44 | Show lyrics |
La nuit porte les peurs aux tréfonds de l’âme, Aux tréfonds de l’âme cernée. Droite et fière au procès dans la tour, Dans la tour couronnée. La noirceur s’acharne sur sa flamme, Sur sa flamme hésitante, Sa citadelle d’espérance aux fêlures menaçantes. Confond la malice des imposteurs. Tel le pieu fiché constante et ferme resterait, Honneur sauf n’épargne pleurs. Par la relapse nulle grâce d’une sentence, Dernier vertige sans recours ni pénitence. Les regrets sont braises au vent Que la Seine emporte à l’aval des peines. Dans l’éclat d’une aube libérée des nuées nocturnes, Par les monts où résonnent d’anciennes chevauchées, Aujourd’hui apaisées à la lueur du levant. La douceur des brises des marches, Loin des pierres grises et des fers au corps, Un hêtre frissonne aux mélancolies guerrières, L’ombre a fuit le champ d’azur et de lumière. Et dans la pénombre des chênaies, Silence ou murmure, Jehanne est sur les lèvres, Voix tues, chants éternels. |
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Jehanne
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
François Blanc | Vocals |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
Miscellaneous staff | |
Déhà | Producer, Engineering, Mixing |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Aux loges les dames | 05:58 | Show lyrics |
Les voix d’or percent La pénombre à l’orée des chênaies, Exhorte à prendre les armes, Presse à tarir les larmes, Emporter les batailles Où l’ombre fuit un champ clair De lumière et d’azur. Au Lys insigne les clefs des cités Aux mains les ayant forgées. Et les parjures de défaite châtiés. Chemins retors à travers plaines et forêts, Comme en les corridors de patience et piété. La fragilité et la force entrelacées, Feu d’yeux clairs sous frange de jais. Vainc la défiance vaine de l’incroyance, Par ferveur et péril dans la constance. Et par la Porte de France dans le froid s’avancent. Voit le lys au jardin du Royaume Dans les ronces et les roses, Au hault le boys, au pied la Vienne, Assise dessus pierre ancienne, Porte le regard vers les fumées de la Loire embrasée. Les tours soutiennent les lys sans faille, Tissent l’emblème du ralliement. Prend l’étendard de par le Roy, De par le Roy du firmament. Pennon et bannière de blanc en majesté hissés, Anges peints claquant sous le vent délivrant, Telles délivrent les volées de fer de Fierbois, Martelant le destin Valois Sommant les Anglais d’aller Ou en terre délivrée sans salut reposer. |
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2. | Par ce cœur les lys fleurissent | 12:09 | Show lyrics |
D’aval en amont, de combes en val De bastions couverts, Écho porté d’une pucelle armée Feu vif embrasant âmes grisées Prises à rêver de cieux. Sur les cours lassés soufflent brises, Ravivant bruissements D’un espoir de dix-sept ans Armé de foi sous le Roi. À délivrance engagée d’Orléans assiégée. L’acier et l’insulte en réponse à Dieu et raison. Les murmures éveillent aux clameurs du fer croisé, S’apprête pour la guerre et la peur toiser La bannière à la main par lucarne déployée. Criant en son sein À la perte du sang français. Rallie, avive, inspire, flamboie, relance, Et reprend l’en avant vers la délivrance. Dans l’ombre de la bastide hérissée, Le saint étendard brandit en majesté, Figure enracinée entre courants déchaînés, Menés battant contre murs effondrés. Les morts semés sur le chemin des présages Voguent aux premières larmes de Jehanne, Saison de peine, mais voix sereines, En elle s’apaisent les alarmes. Les nuées déciment les rangs, Un orage d’acier. Se figent les miroirs de l’âme, Vide d’éternité. Les doutes entachent la piété Aux jeunes années volées. Capitaines esseulés par la mort Dans les champs de cruauté. La fuite enlise le panache fleurdelysé De volontés non forgées. Et le pied des remparts Est mouroir fermé. Encore et toujours que tombent les pierres, S’écroulent les murailles. Les ombres des mourants peintes de flammes. Nuls rapines ni incartades Sous l’éclat bleu pâle. La vague à écume de fer, impétueuse emportée, Que nul récif ne peut déchirer. Grisée et fidèle sous la Hire et Dunois, En ordre sous bannière déployée, au nom du Roi. Sa flamme entière attire Les éphémères à l’étincelle divine. Le brasier naissant déborde l’âtre, Dans le foyer de la forge des âmes. Les échelles s’élèvent sans fin, Portant les cœurs sous l’acier. Les hommes dans l’ivresse, s’approchant des cieux, Dans la messe guerrière reflétée dans ses yeux. Les âmes élevées par la grâce À la conquête de la dernière place. Temps suspendu sous menace constante, Chaire lacérée par une pointe acérée. Se relever Pour les défier Blessure non charmée Y retourner Et l’emporter. Se presser et tenir, tenir encore, Faire s’effondrer l’emprise. Alliés exhortés à toujours avancer, Où attendent lames et lances. Nulle peur à penser où les plaies ne se pansent. Les ardents et fervents Sous un soleil dardant, Suivent l’or et le blanc. Hélée d’un signe de guetteur, L’étoffe blanche touchant terre. Dans la mêlée ravivée de clameurs Une voix ferme fend le fracas, Lie le ciel aux cendres . La livrée rouge se pare de vermeil. Tout est vostre et y entrez. Débordés, de mailles encerclés, L’orgueil arraché, le noir Glasdale sombre Sous les vivats épuisés. L’ombre d’ailes blanches virevoltantes sur la victoire drapée, Promesse d’une aube célébrée Sur toutes terres de France, Et Orléans libérée genoux à terre se recueille. |
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3. | La chevauchée de la Loire | 10:18 | Show lyrics |
Un orage scandé de chants, divine colère d’acier, Elle mène vêtue de blanc, colonne guerrière étincelante. Au Nom Seigneur, Royaume et Roi, Fuir ou mourir, loin de chez soi. À la charge du rempart choit de l’échelle D’une fronde heurtée de plein fouet. Le vertige soudain et le choc au sol, Main à terre face tempête se dresser. Au dessus la mêlée l’oriflamme garder Contre les insultes ennemies. Haranguer les siens, les exhorter, Relever l’étendard au fossé. Les sursauts défont les défenses affaiblies et s’effondre le front sous les coups aguerris. La fuite empêchée tire son arme, Adoube et la rend aux pieds des vainqueurs. Rancœurs et peines d’un triomphe voilé, Que piété et pitié parviennent à sauver. Nulle âme de mauvais sang entachée, Des haines sauvés par charité. Lors l’exilé à la guerre porté, à travers les rangs sème l’hostilité. La ferveur d’antique fidélité, contre intrigues et serments jurés, Mène à sombre choix les alliés entre audace et disgrâce. Si de par Dieu nulle crainte, si de par diable moins encore. Contre Anglais de lâches menées, se fait la voix d’une seule armée. Demain au plaisir de Notre Dame, nous nous verrons de plus près. Noblesse grisée d’orgueil, que la mort emporte dans sa morgue ravagée. Vaine arrogance renversée, étendue drapée d’étendards lacérés. Le chant primordial des lames vibrantes embrase les armées Les citadelles rivales enflammées, Un horizon constellé dans l’air moiré. Le val est sentier de braise flamboyant Dans la nuit rougeoyante sur terre noire. Un valeureux cortège triomphant Ciels de gloire mirés en Loire. Troyes dominée murmure en ses halles, Les herses baissées, le roi sur le seuil. Armes et hampes secondées de voix, Clefs remises aux mains destinées. Virent les visages délités D’élites ouvrant l’huis de la cité. Infinité d’éphémères, Ailes blanches sur bannières. La liesse se voile d’outrage, de par le roi, Dont le dit d’infamie l’ennemi épargne et renvoie, Emportant captif dans leur nuit, franc noble sang, Que Jehanne embrasée de colère ravit, pour l’honneur. Nombreux les doutes grandes les peurs, Les heures comptent comme les jours Là où les blés se tâchent de pleurs, Dans les mêlées de regards fiers de foi et fer entrelacés. Frêle brise à l’allant émaillé De ses voix portées en chœur De chants de batailles. Ténèbres percées de lumière, Voix de cristal dans le noir, Blessée insultée altière. Volte par milliers flammes blanches hissées aux lances nobles armées. Villes ouvertes, places conquises, prières au ciel, gloire sur terre. Resplendit dans la clarté de la Seine vers les ors de Reims. |
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4. | Dieu en soit garde | 07:04 | Show lyrics |
Sueurs, sang et larmes à batailler Les ennemis, doutes et alliés. Enfin les factieux gagner Vaincre l’indécise Reims L’alliance terre et ciel, Le trône et l’autel, Mène le Roi à son règne, Et par le sacre sauve. Nuit étirée d’infinie, nulle grave inquiétude ne grève. Les ferveurs lointaines, au silence retrouvé. Compte créances à Dieu puis credo. Nuit hors du temps, suspendue aux fils d’or. En nef les bannières déployées par rangs. Nuit claire se constelle, gronde l’horizon, Vêpres sonnant vifs gestes d’apprêts. S’écartent les multitudes d’Est à Ouest Vers la cathédrale. Procession et cortège, Roi et sainte ampoule, Au parvis se joignent. Lame à l’épaule, l’âme sanctifiée. Étendard à la main pour sa peine, Que son règne enfin vienne. Onze mains sur couronne apposées, Onction par aiguille d’or, Tête, torse et paumes. À la voûte montent les psaumes. Larmes de joies au serment, les voix accomplies, Aux pieds du souverain se presse. Les cuivres tonnent des clochers aux canons, Proclament les ralliements par vaux et monts. Vont les mots prompts et promesses, promesses de sujétion. Les racines et cimes en accord s’entremêlent, Refondent l’ordre ancien par le sacre qui appelle Celui auquel le royaume appartient. Villes et pays s’exaltent, des foyers aux parvis Où se murmure et se prie, se prie le nom de Jehanne. |
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Side B | |||
5. | Foi en ses murs jusqu’aux rats | 04:09 | Show lyrics |
Ayant tant donné à l’éclat du lys Par son sang et sa vie épanchés, Ayant tant vu, vécu et emporté Au nom de l’éternel, Auquel son sort se scelle. La peur ombrant son cœur, Les chœurs dans l’air vibrant, Enfiévrant veines et sens. Main serrée sur hampe ternie, Chandelle qu’un souffle dérobe de sa flamme. Les Dames droites à ses côtés Dans la plus pieuse des attentes, Bonté et tristesse enchevêtrées En une sentence de fatalité. Douces voix au cœur Éteignent les braises de ses yeux, Quelques mots effleurent Les vieilles peurs, Révèlent la fin de ses vœux Dans le froid des fossés. Seule au milieu de tous, Sa quête achevée, Ses espoirs au passé. |
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6. | Battue par les flots jamais ne sombre | 07:13 | Show lyrics |
Indécis soufflent vents contraires, Menaces étrangères vainquent réticences rentières. Prend Saint-Denis et prie pour Paris, En modeste chapelle recueillie. Épée tirée en Nativité vaut craintes d’impiété. Hardiesse supportée des victoires passées Est élan de perpétuelle volonté. Les clairons sonnent la charge, Les attaques se font et se défont, L’en-masse est lame de fond, Toutes forces assaillant les boulevards enlèvent. Aube sanglante jour saint n’empêche. Viennent à s’échouer les espoirs de tous les siens, Ceux qui bâtissent sans fin ces gloires partant de rien, Pour mieux les pleurer devant l’autel foudroyé, Entendre le souffle dans la nef éternelle. Du champ des morts au chant des cieux, Cœur silencieux en chapelle de marbre. Elle eut été prise, en un murmure, Dont l’écho conjure de tenir. À l’aurore les ralliements, aux rêves d’acier Proclamant la délivrance de Paris. Contre voix par le roi cessent les assauts, Tombe l’ombre sur les heaumes ébréchés. Cœurs glacés au repli intimés sous le glas fatal, Renoncer aux murs fuir ennemi et gloire. Cris au ciel ire de Jehanne sous l’outrage, Déplorant l’injure aux morts par le parjure. Ornements recouvrés en majesté, Intronisé sous vivats de courtisans. Lors âme seule au sanctuaire se recueille, Dépose ses armes aux pieds de la Dame, Se fane l’or du lys. Nul baume son armure fissurée, Perte de si hauts espoirs, Une délivrance si proche, si loin. |
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7. | Très fidèle au Roi et au trône | 07:12 | Show lyrics |
Devant la très fidèle les tranchées Par fratricides gardées. À sa parole loyale mais troublée. Malgré augures Compiègne retrouvée. Contre peur et temps faire face et oser, Aux cieux se confier, s’armer. Six cents âmes lancées dans l’aube pâle, Sous lames effilées naissent râles. Dans ses yeux d’attente étonnée, Pour les siens libérer Les saintes voix auraient grâce accordé. Le présage trompé, L’ennemi enfoncé. Par les craintes leurrés, Fol espoir d’humanité entaché. Tout pouvait être emporté, Ce qui voguait finit par sombrer. Détresse dans l’absence grandissante des siens, Encerclée de couronnes usurpées, Cernée d’épines, sans Roi, Désespoir à hauteur de foi, vers le vide, Échouée et étendue sur la pierre glacée, À ses gens l’âme liée. Ne fut livrée par personne, Mais constamment trahie par tous ceux Qui la devaient le plus soutenir. Délivrance d’une ville meurtrie Par grands assauts triomphants. Leurs vies amies par voix promises Sont doux murmures délestant. Rend grâce et créances de prières, Apaisée en geôle prisonnière. En son être au ciel l’obligée, En ses fers au royaume sacrifiée, Chemin de croix vers l’éternité. Roi grêlé de faiblesses, d’ombres charmé. La très fidèle au trône délaissée. Cent clochers de silence scellés, Dans l’attente tout se tait. |
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8. | Aux marches de Lorraine | 06:44 | Show lyrics |
La nuit porte les peurs aux tréfonds de l’âme, Aux tréfonds de l’âme cernée. Droite et fière au procès dans la tour, Dans la tour couronnée. La noirceur s’acharne sur sa flamme, Sur sa flamme hésitante, Sa citadelle d’espérance aux fêlures menaçantes. Confond la malice des imposteurs. Tel le pieu fiché constante et ferme resterait, Honneur sauf n’épargne pleurs. Par la relapse nulle grâce d’une sentence, Dernier vertige sans recours ni pénitence. Les regrets sont braises au vent Que la Seine emporte à l’aval des peines. Dans l’éclat d’une aube libérée des nuées nocturnes, Par les monts où résonnent d’anciennes chevauchées, Aujourd’hui apaisées à la lueur du levant. La douceur des brises des marches, Loin des pierres grises et des fers au corps, Un hêtre frissonne aux mélancolies guerrières, L’ombre a fuit le champ d’azur et de lumière. Et dans la pénombre des chênaies, Silence ou murmure, Jehanne est sur les lèvres, Voix tues, chants éternels. |
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01:00:47 |
Jehanne
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
François Blanc | Vocals |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
Miscellaneous staff | |
Déhà | Producer, Engineering, Mixing |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Aux loges les dames | 05:58 | Show lyrics |
Les voix d’or percent La pénombre à l’orée des chênaies, Exhorte à prendre les armes, Presse à tarir les larmes, Emporter les batailles Où l’ombre fuit un champ clair De lumière et d’azur. Au Lys insigne les clefs des cités Aux mains les ayant forgées. Et les parjures de défaite châtiés. Chemins retors à travers plaines et forêts, Comme en les corridors de patience et piété. La fragilité et la force entrelacées, Feu d’yeux clairs sous frange de jais. Vainc la défiance vaine de l’incroyance, Par ferveur et péril dans la constance. Et par la Porte de France dans le froid s’avancent. Voit le lys au jardin du Royaume Dans les ronces et les roses, Au hault le boys, au pied la Vienne, Assise dessus pierre ancienne, Porte le regard vers les fumées de la Loire embrasée. Les tours soutiennent les lys sans faille, Tissent l’emblème du ralliement. Prend l’étendard de par le Roy, De par le Roy du firmament. Pennon et bannière de blanc en majesté hissés, Anges peints claquant sous le vent délivrant, Telles délivrent les volées de fer de Fierbois, Martelant le destin Valois Sommant les Anglais d’aller Ou en terre délivrée sans salut reposer. |
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2. | Par ce cœur les lys fleurissent | 12:09 | Show lyrics |
D’aval en amont, de combes en val De bastions couverts, Écho porté d’une pucelle armée Feu vif embrasant âmes grisées Prises à rêver de cieux. Sur les cours lassés soufflent brises, Ravivant bruissements D’un espoir de dix-sept ans Armé de foi sous le Roi. À délivrance engagée d’Orléans assiégée. L’acier et l’insulte en réponse à Dieu et raison. Les murmures éveillent aux clameurs du fer croisé, S’apprête pour la guerre et la peur toiser La bannière à la main par lucarne déployée. Criant en son sein À la perte du sang français. Rallie, avive, inspire, flamboie, relance, Et reprend l’en avant vers la délivrance. Dans l’ombre de la bastide hérissée, Le saint étendard brandit en majesté, Figure enracinée entre courants déchaînés, Menés battant contre murs effondrés. Les morts semés sur le chemin des présages Voguent aux premières larmes de Jehanne, Saison de peine, mais voix sereines, En elle s’apaisent les alarmes. Les nuées déciment les rangs, Un orage d’acier. Se figent les miroirs de l’âme, Vide d’éternité. Les doutes entachent la piété Aux jeunes années volées. Capitaines esseulés par la mort Dans les champs de cruauté. La fuite enlise le panache fleurdelysé De volontés non forgées. Et le pied des remparts Est mouroir fermé. Encore et toujours que tombent les pierres, S’écroulent les murailles. Les ombres des mourants peintes de flammes. Nuls rapines ni incartades Sous l’éclat bleu pâle. La vague à écume de fer, impétueuse emportée, Que nul récif ne peut déchirer. Grisée et fidèle sous la Hire et Dunois, En ordre sous bannière déployée, au nom du Roi. Sa flamme entière attire Les éphémères à l’étincelle divine. Le brasier naissant déborde l’âtre, Dans le foyer de la forge des âmes. Les échelles s’élèvent sans fin, Portant les cœurs sous l’acier. Les hommes dans l’ivresse, s’approchant des cieux, Dans la messe guerrière reflétée dans ses yeux. Les âmes élevées par la grâce À la conquête de la dernière place. Temps suspendu sous menace constante, Chaire lacérée par une pointe acérée. Se relever Pour les défier Blessure non charmée Y retourner Et l’emporter. Se presser et tenir, tenir encore, Faire s’effondrer l’emprise. Alliés exhortés à toujours avancer, Où attendent lames et lances. Nulle peur à penser où les plaies ne se pansent. Les ardents et fervents Sous un soleil dardant, Suivent l’or et le blanc. Hélée d’un signe de guetteur, L’étoffe blanche touchant terre. Dans la mêlée ravivée de clameurs Une voix ferme fend le fracas, Lie le ciel aux cendres . La livrée rouge se pare de vermeil. Tout est vostre et y entrez. Débordés, de mailles encerclés, L’orgueil arraché, le noir Glasdale sombre Sous les vivats épuisés. L’ombre d’ailes blanches virevoltantes sur la victoire drapée, Promesse d’une aube célébrée Sur toutes terres de France, Et Orléans libérée genoux à terre se recueille. |
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3. | La chevauchée de la Loire | 10:18 | Show lyrics |
Un orage scandé de chants, divine colère d’acier, Elle mène vêtue de blanc, colonne guerrière étincelante. Au Nom Seigneur, Royaume et Roi, Fuir ou mourir, loin de chez soi. À la charge du rempart choit de l’échelle D’une fronde heurtée de plein fouet. Le vertige soudain et le choc au sol, Main à terre face tempête se dresser. Au dessus la mêlée l’oriflamme garder Contre les insultes ennemies. Haranguer les siens, les exhorter, Relever l’étendard au fossé. Les sursauts défont les défenses affaiblies et s’effondre le front sous les coups aguerris. La fuite empêchée tire son arme, Adoube et la rend aux pieds des vainqueurs. Rancœurs et peines d’un triomphe voilé, Que piété et pitié parviennent à sauver. Nulle âme de mauvais sang entachée, Des haines sauvés par charité. Lors l’exilé à la guerre porté, à travers les rangs sème l’hostilité. La ferveur d’antique fidélité, contre intrigues et serments jurés, Mène à sombre choix les alliés entre audace et disgrâce. Si de par Dieu nulle crainte, si de par diable moins encore. Contre Anglais de lâches menées, se fait la voix d’une seule armée. Demain au plaisir de Notre Dame, nous nous verrons de plus près. Noblesse grisée d’orgueil, que la mort emporte dans sa morgue ravagée. Vaine arrogance renversée, étendue drapée d’étendards lacérés. Le chant primordial des lames vibrantes embrase les armées Les citadelles rivales enflammées, Un horizon constellé dans l’air moiré. Le val est sentier de braise flamboyant Dans la nuit rougeoyante sur terre noire. Un valeureux cortège triomphant Ciels de gloire mirés en Loire. Troyes dominée murmure en ses halles, Les herses baissées, le roi sur le seuil. Armes et hampes secondées de voix, Clefs remises aux mains destinées. Virent les visages délités D’élites ouvrant l’huis de la cité. Infinité d’éphémères, Ailes blanches sur bannières. La liesse se voile d’outrage, de par le roi, Dont le dit d’infamie l’ennemi épargne et renvoie, Emportant captif dans leur nuit, franc noble sang, Que Jehanne embrasée de colère ravit, pour l’honneur. Nombreux les doutes grandes les peurs, Les heures comptent comme les jours Là où les blés se tâchent de pleurs, Dans les mêlées de regards fiers de foi et fer entrelacés. Frêle brise à l’allant émaillé De ses voix portées en chœur De chants de batailles. Ténèbres percées de lumière, Voix de cristal dans le noir, Blessée insultée altière. Volte par milliers flammes blanches hissées aux lances nobles armées. Villes ouvertes, places conquises, prières au ciel, gloire sur terre. Resplendit dans la clarté de la Seine vers les ors de Reims. |
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4. | Dieu en soit garde | 07:04 | Show lyrics |
Sueurs, sang et larmes à batailler Les ennemis, doutes et alliés. Enfin les factieux gagner Vaincre l’indécise Reims L’alliance terre et ciel, Le trône et l’autel, Mène le Roi à son règne, Et par le sacre sauve. Nuit étirée d’infinie, nulle grave inquiétude ne grève. Les ferveurs lointaines, au silence retrouvé. Compte créances à Dieu puis credo. Nuit hors du temps, suspendue aux fils d’or. En nef les bannières déployées par rangs. Nuit claire se constelle, gronde l’horizon, Vêpres sonnant vifs gestes d’apprêts. S’écartent les multitudes d’Est à Ouest Vers la cathédrale. Procession et cortège, Roi et sainte ampoule, Au parvis se joignent. Lame à l’épaule, l’âme sanctifiée. Étendard à la main pour sa peine, Que son règne enfin vienne. Onze mains sur couronne apposées, Onction par aiguille d’or, Tête, torse et paumes. À la voûte montent les psaumes. Larmes de joies au serment, les voix accomplies, Aux pieds du souverain se presse. Les cuivres tonnent des clochers aux canons, Proclament les ralliements par vaux et monts. Vont les mots prompts et promesses, promesses de sujétion. Les racines et cimes en accord s’entremêlent, Refondent l’ordre ancien par le sacre qui appelle Celui auquel le royaume appartient. Villes et pays s’exaltent, des foyers aux parvis Où se murmure et se prie, se prie le nom de Jehanne. |
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5. | Foi en ses murs jusqu’aux rats | 04:09 | Show lyrics |
Ayant tant donné à l’éclat du lys Par son sang et sa vie épanchés, Ayant tant vu, vécu et emporté Au nom de l’éternel, Auquel son sort se scelle. La peur ombrant son cœur, Les chœurs dans l’air vibrant, Enfiévrant veines et sens. Main serrée sur hampe ternie, Chandelle qu’un souffle dérobe de sa flamme. Les Dames droites à ses côtés Dans la plus pieuse des attentes, Bonté et tristesse enchevêtrées En une sentence de fatalité. Douces voix au cœur Éteignent les braises de ses yeux, Quelques mots effleurent Les vieilles peurs, Révèlent la fin de ses vœux Dans le froid des fossés. Seule au milieu de tous, Sa quête achevée, Ses espoirs au passé. |
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6. | Battue par les flots jamais ne sombre | 07:13 | Show lyrics |
Indécis soufflent vents contraires, Menaces étrangères vainquent réticences rentières. Prend Saint-Denis et prie pour Paris, En modeste chapelle recueillie. Épée tirée en Nativité vaut craintes d’impiété. Hardiesse supportée des victoires passées Est élan de perpétuelle volonté. Les clairons sonnent la charge, Les attaques se font et se défont, L’en-masse est lame de fond, Toutes forces assaillant les boulevards enlèvent. Aube sanglante jour saint n’empêche. Viennent à s’échouer les espoirs de tous les siens, Ceux qui bâtissent sans fin ces gloires partant de rien, Pour mieux les pleurer devant l’autel foudroyé, Entendre le souffle dans la nef éternelle. Du champ des morts au chant des cieux, Cœur silencieux en chapelle de marbre. Elle eut été prise, en un murmure, Dont l’écho conjure de tenir. À l’aurore les ralliements, aux rêves d’acier Proclamant la délivrance de Paris. Contre voix par le roi cessent les assauts, Tombe l’ombre sur les heaumes ébréchés. Cœurs glacés au repli intimés sous le glas fatal, Renoncer aux murs fuir ennemi et gloire. Cris au ciel ire de Jehanne sous l’outrage, Déplorant l’injure aux morts par le parjure. Ornements recouvrés en majesté, Intronisé sous vivats de courtisans. Lors âme seule au sanctuaire se recueille, Dépose ses armes aux pieds de la Dame, Se fane l’or du lys. Nul baume son armure fissurée, Perte de si hauts espoirs, Une délivrance si proche, si loin. |
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7. | Très fidèle au Roi et au trône | 07:12 | Show lyrics |
Devant la très fidèle les tranchées Par fratricides gardées. À sa parole loyale mais troublée. Malgré augures Compiègne retrouvée. Contre peur et temps faire face et oser, Aux cieux se confier, s’armer. Six cents âmes lancées dans l’aube pâle, Sous lames effilées naissent râles. Dans ses yeux d’attente étonnée, Pour les siens libérer Les saintes voix auraient grâce accordé. Le présage trompé, L’ennemi enfoncé. Par les craintes leurrés, Fol espoir d’humanité entaché. Tout pouvait être emporté, Ce qui voguait finit par sombrer. Détresse dans l’absence grandissante des siens, Encerclée de couronnes usurpées, Cernée d’épines, sans Roi, Désespoir à hauteur de foi, vers le vide, Échouée et étendue sur la pierre glacée, À ses gens l’âme liée. Ne fut livrée par personne, Mais constamment trahie par tous ceux Qui la devaient le plus soutenir. Délivrance d’une ville meurtrie Par grands assauts triomphants. Leurs vies amies par voix promises Sont doux murmures délestant. Rend grâce et créances de prières, Apaisée en geôle prisonnière. En son être au ciel l’obligée, En ses fers au royaume sacrifiée, Chemin de croix vers l’éternité. Roi grêlé de faiblesses, d’ombres charmé. La très fidèle au trône délaissée. Cent clochers de silence scellés, Dans l’attente tout se tait. |
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8. | Aux marches de Lorraine | 06:44 | Show lyrics |
La nuit porte les peurs aux tréfonds de l’âme, Aux tréfonds de l’âme cernée. Droite et fière au procès dans la tour, Dans la tour couronnée. La noirceur s’acharne sur sa flamme, Sur sa flamme hésitante, Sa citadelle d’espérance aux fêlures menaçantes. Confond la malice des imposteurs. Tel le pieu fiché constante et ferme resterait, Honneur sauf n’épargne pleurs. Par la relapse nulle grâce d’une sentence, Dernier vertige sans recours ni pénitence. Les regrets sont braises au vent Que la Seine emporte à l’aval des peines. Dans l’éclat d’une aube libérée des nuées nocturnes, Par les monts où résonnent d’anciennes chevauchées, Aujourd’hui apaisées à la lueur du levant. La douceur des brises des marches, Loin des pierres grises et des fers au corps, Un hêtre frissonne aux mélancolies guerrières, L’ombre a fuit le champ d’azur et de lumière. Et dans la pénombre des chênaies, Silence ou murmure, Jehanne est sur les lèvres, Voix tues, chants éternels. |
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Jehanne
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
François Blanc | Vocals |
Guillaume Fleury | Guitars |
Mathieu Taverne | Bass |
Morgan Velly | Drums |
Miscellaneous staff | |
Déhà | Producer, Engineering, Mixing |
Tracks | |||
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1. | Aux loges les dames | 05:58 | Show lyrics |
Les voix d’or percent La pénombre à l’orée des chênaies, Exhorte à prendre les armes, Presse à tarir les larmes, Emporter les batailles Où l’ombre fuit un champ clair De lumière et d’azur. Au Lys insigne les clefs des cités Aux mains les ayant forgées. Et les parjures de défaite châtiés. Chemins retors à travers plaines et forêts, Comme en les corridors de patience et piété. La fragilité et la force entrelacées, Feu d’yeux clairs sous frange de jais. Vainc la défiance vaine de l’incroyance, Par ferveur et péril dans la constance. Et par la Porte de France dans le froid s’avancent. Voit le lys au jardin du Royaume Dans les ronces et les roses, Au hault le boys, au pied la Vienne, Assise dessus pierre ancienne, Porte le regard vers les fumées de la Loire embrasée. Les tours soutiennent les lys sans faille, Tissent l’emblème du ralliement. Prend l’étendard de par le Roy, De par le Roy du firmament. Pennon et bannière de blanc en majesté hissés, Anges peints claquant sous le vent délivrant, Telles délivrent les volées de fer de Fierbois, Martelant le destin Valois Sommant les Anglais d’aller Ou en terre délivrée sans salut reposer. |
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2. | Par ce cœur les lys fleurissent | 12:09 | Show lyrics |
D’aval en amont, de combes en val De bastions couverts, Écho porté d’une pucelle armée Feu vif embrasant âmes grisées Prises à rêver de cieux. Sur les cours lassés soufflent brises, Ravivant bruissements D’un espoir de dix-sept ans Armé de foi sous le Roi. À délivrance engagée d’Orléans assiégée. L’acier et l’insulte en réponse à Dieu et raison. Les murmures éveillent aux clameurs du fer croisé, S’apprête pour la guerre et la peur toiser La bannière à la main par lucarne déployée. Criant en son sein À la perte du sang français. Rallie, avive, inspire, flamboie, relance, Et reprend l’en avant vers la délivrance. Dans l’ombre de la bastide hérissée, Le saint étendard brandit en majesté, Figure enracinée entre courants déchaînés, Menés battant contre murs effondrés. Les morts semés sur le chemin des présages Voguent aux premières larmes de Jehanne, Saison de peine, mais voix sereines, En elle s’apaisent les alarmes. Les nuées déciment les rangs, Un orage d’acier. Se figent les miroirs de l’âme, Vide d’éternité. Les doutes entachent la piété Aux jeunes années volées. Capitaines esseulés par la mort Dans les champs de cruauté. La fuite enlise le panache fleurdelysé De volontés non forgées. Et le pied des remparts Est mouroir fermé. Encore et toujours que tombent les pierres, S’écroulent les murailles. Les ombres des mourants peintes de flammes. Nuls rapines ni incartades Sous l’éclat bleu pâle. La vague à écume de fer, impétueuse emportée, Que nul récif ne peut déchirer. Grisée et fidèle sous la Hire et Dunois, En ordre sous bannière déployée, au nom du Roi. Sa flamme entière attire Les éphémères à l’étincelle divine. Le brasier naissant déborde l’âtre, Dans le foyer de la forge des âmes. Les échelles s’élèvent sans fin, Portant les cœurs sous l’acier. Les hommes dans l’ivresse, s’approchant des cieux, Dans la messe guerrière reflétée dans ses yeux. Les âmes élevées par la grâce À la conquête de la dernière place. Temps suspendu sous menace constante, Chaire lacérée par une pointe acérée. Se relever Pour les défier Blessure non charmée Y retourner Et l’emporter. Se presser et tenir, tenir encore, Faire s’effondrer l’emprise. Alliés exhortés à toujours avancer, Où attendent lames et lances. Nulle peur à penser où les plaies ne se pansent. Les ardents et fervents Sous un soleil dardant, Suivent l’or et le blanc. Hélée d’un signe de guetteur, L’étoffe blanche touchant terre. Dans la mêlée ravivée de clameurs Une voix ferme fend le fracas, Lie le ciel aux cendres . La livrée rouge se pare de vermeil. Tout est vostre et y entrez. Débordés, de mailles encerclés, L’orgueil arraché, le noir Glasdale sombre Sous les vivats épuisés. L’ombre d’ailes blanches virevoltantes sur la victoire drapée, Promesse d’une aube célébrée Sur toutes terres de France, Et Orléans libérée genoux à terre se recueille. |
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3. | La chevauchée de la Loire | 10:18 | Show lyrics |
Un orage scandé de chants, divine colère d’acier, Elle mène vêtue de blanc, colonne guerrière étincelante. Au Nom Seigneur, Royaume et Roi, Fuir ou mourir, loin de chez soi. À la charge du rempart choit de l’échelle D’une fronde heurtée de plein fouet. Le vertige soudain et le choc au sol, Main à terre face tempête se dresser. Au dessus la mêlée l’oriflamme garder Contre les insultes ennemies. Haranguer les siens, les exhorter, Relever l’étendard au fossé. Les sursauts défont les défenses affaiblies et s’effondre le front sous les coups aguerris. La fuite empêchée tire son arme, Adoube et la rend aux pieds des vainqueurs. Rancœurs et peines d’un triomphe voilé, Que piété et pitié parviennent à sauver. Nulle âme de mauvais sang entachée, Des haines sauvés par charité. Lors l’exilé à la guerre porté, à travers les rangs sème l’hostilité. La ferveur d’antique fidélité, contre intrigues et serments jurés, Mène à sombre choix les alliés entre audace et disgrâce. Si de par Dieu nulle crainte, si de par diable moins encore. Contre Anglais de lâches menées, se fait la voix d’une seule armée. Demain au plaisir de Notre Dame, nous nous verrons de plus près. Noblesse grisée d’orgueil, que la mort emporte dans sa morgue ravagée. Vaine arrogance renversée, étendue drapée d’étendards lacérés. Le chant primordial des lames vibrantes embrase les armées Les citadelles rivales enflammées, Un horizon constellé dans l’air moiré. Le val est sentier de braise flamboyant Dans la nuit rougeoyante sur terre noire. Un valeureux cortège triomphant Ciels de gloire mirés en Loire. Troyes dominée murmure en ses halles, Les herses baissées, le roi sur le seuil. Armes et hampes secondées de voix, Clefs remises aux mains destinées. Virent les visages délités D’élites ouvrant l’huis de la cité. Infinité d’éphémères, Ailes blanches sur bannières. La liesse se voile d’outrage, de par le roi, Dont le dit d’infamie l’ennemi épargne et renvoie, Emportant captif dans leur nuit, franc noble sang, Que Jehanne embrasée de colère ravit, pour l’honneur. Nombreux les doutes grandes les peurs, Les heures comptent comme les jours Là où les blés se tâchent de pleurs, Dans les mêlées de regards fiers de foi et fer entrelacés. Frêle brise à l’allant émaillé De ses voix portées en chœur De chants de batailles. Ténèbres percées de lumière, Voix de cristal dans le noir, Blessée insultée altière. Volte par milliers flammes blanches hissées aux lances nobles armées. Villes ouvertes, places conquises, prières au ciel, gloire sur terre. Resplendit dans la clarté de la Seine vers les ors de Reims. |
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4. | Dieu en soit garde | 07:04 | Show lyrics |
Sueurs, sang et larmes à batailler Les ennemis, doutes et alliés. Enfin les factieux gagner Vaincre l’indécise Reims L’alliance terre et ciel, Le trône et l’autel, Mène le Roi à son règne, Et par le sacre sauve. Nuit étirée d’infinie, nulle grave inquiétude ne grève. Les ferveurs lointaines, au silence retrouvé. Compte créances à Dieu puis credo. Nuit hors du temps, suspendue aux fils d’or. En nef les bannières déployées par rangs. Nuit claire se constelle, gronde l’horizon, Vêpres sonnant vifs gestes d’apprêts. S’écartent les multitudes d’Est à Ouest Vers la cathédrale. Procession et cortège, Roi et sainte ampoule, Au parvis se joignent. Lame à l’épaule, l’âme sanctifiée. Étendard à la main pour sa peine, Que son règne enfin vienne. Onze mains sur couronne apposées, Onction par aiguille d’or, Tête, torse et paumes. À la voûte montent les psaumes. Larmes de joies au serment, les voix accomplies, Aux pieds du souverain se presse. Les cuivres tonnent des clochers aux canons, Proclament les ralliements par vaux et monts. Vont les mots prompts et promesses, promesses de sujétion. Les racines et cimes en accord s’entremêlent, Refondent l’ordre ancien par le sacre qui appelle Celui auquel le royaume appartient. Villes et pays s’exaltent, des foyers aux parvis Où se murmure et se prie, se prie le nom de Jehanne. |
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5. | Foi en ses murs jusqu’aux rats | 04:09 | Show lyrics |
Ayant tant donné à l’éclat du lys Par son sang et sa vie épanchés, Ayant tant vu, vécu et emporté Au nom de l’éternel, Auquel son sort se scelle. La peur ombrant son cœur, Les chœurs dans l’air vibrant, Enfiévrant veines et sens. Main serrée sur hampe ternie, Chandelle qu’un souffle dérobe de sa flamme. Les Dames droites à ses côtés Dans la plus pieuse des attentes, Bonté et tristesse enchevêtrées En une sentence de fatalité. Douces voix au cœur Éteignent les braises de ses yeux, Quelques mots effleurent Les vieilles peurs, Révèlent la fin de ses vœux Dans le froid des fossés. Seule au milieu de tous, Sa quête achevée, Ses espoirs au passé. |
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6. | Battue par les flots jamais ne sombre | 07:13 | Show lyrics |
Indécis soufflent vents contraires, Menaces étrangères vainquent réticences rentières. Prend Saint-Denis et prie pour Paris, En modeste chapelle recueillie. Épée tirée en Nativité vaut craintes d’impiété. Hardiesse supportée des victoires passées Est élan de perpétuelle volonté. Les clairons sonnent la charge, Les attaques se font et se défont, L’en-masse est lame de fond, Toutes forces assaillant les boulevards enlèvent. Aube sanglante jour saint n’empêche. Viennent à s’échouer les espoirs de tous les siens, Ceux qui bâtissent sans fin ces gloires partant de rien, Pour mieux les pleurer devant l’autel foudroyé, Entendre le souffle dans la nef éternelle. Du champ des morts au chant des cieux, Cœur silencieux en chapelle de marbre. Elle eut été prise, en un murmure, Dont l’écho conjure de tenir. À l’aurore les ralliements, aux rêves d’acier Proclamant la délivrance de Paris. Contre voix par le roi cessent les assauts, Tombe l’ombre sur les heaumes ébréchés. Cœurs glacés au repli intimés sous le glas fatal, Renoncer aux murs fuir ennemi et gloire. Cris au ciel ire de Jehanne sous l’outrage, Déplorant l’injure aux morts par le parjure. Ornements recouvrés en majesté, Intronisé sous vivats de courtisans. Lors âme seule au sanctuaire se recueille, Dépose ses armes aux pieds de la Dame, Se fane l’or du lys. Nul baume son armure fissurée, Perte de si hauts espoirs, Une délivrance si proche, si loin. |
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7. | Très fidèle au Roi et au trône | 07:12 | Show lyrics |
Devant la très fidèle les tranchées Par fratricides gardées. À sa parole loyale mais troublée. Malgré augures Compiègne retrouvée. Contre peur et temps faire face et oser, Aux cieux se confier, s’armer. Six cents âmes lancées dans l’aube pâle, Sous lames effilées naissent râles. Dans ses yeux d’attente étonnée, Pour les siens libérer Les saintes voix auraient grâce accordé. Le présage trompé, L’ennemi enfoncé. Par les craintes leurrés, Fol espoir d’humanité entaché. Tout pouvait être emporté, Ce qui voguait finit par sombrer. Détresse dans l’absence grandissante des siens, Encerclée de couronnes usurpées, Cernée d’épines, sans Roi, Désespoir à hauteur de foi, vers le vide, Échouée et étendue sur la pierre glacée, À ses gens l’âme liée. Ne fut livrée par personne, Mais constamment trahie par tous ceux Qui la devaient le plus soutenir. Délivrance d’une ville meurtrie Par grands assauts triomphants. Leurs vies amies par voix promises Sont doux murmures délestant. Rend grâce et créances de prières, Apaisée en geôle prisonnière. En son être au ciel l’obligée, En ses fers au royaume sacrifiée, Chemin de croix vers l’éternité. Roi grêlé de faiblesses, d’ombres charmé. La très fidèle au trône délaissée. Cent clochers de silence scellés, Dans l’attente tout se tait. |
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8. | Aux marches de Lorraine | 06:44 | Show lyrics |
La nuit porte les peurs aux tréfonds de l’âme, Aux tréfonds de l’âme cernée. Droite et fière au procès dans la tour, Dans la tour couronnée. La noirceur s’acharne sur sa flamme, Sur sa flamme hésitante, Sa citadelle d’espérance aux fêlures menaçantes. Confond la malice des imposteurs. Tel le pieu fiché constante et ferme resterait, Honneur sauf n’épargne pleurs. Par la relapse nulle grâce d’une sentence, Dernier vertige sans recours ni pénitence. Les regrets sont braises au vent Que la Seine emporte à l’aval des peines. Dans l’éclat d’une aube libérée des nuées nocturnes, Par les monts où résonnent d’anciennes chevauchées, Aujourd’hui apaisées à la lueur du levant. La douceur des brises des marches, Loin des pierres grises et des fers au corps, Un hêtre frissonne aux mélancolies guerrières, L’ombre a fuit le champ d’azur et de lumière. Et dans la pénombre des chênaies, Silence ou murmure, Jehanne est sur les lèvres, Voix tues, chants éternels. |
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