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Cantique Lépreux
Members | |
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Matrak Tveskaeg | Bass (2014-present) |
Member(bands): Chasse-Galerie, Délétère, Forteresse, Mêlée des Aurores, Black Palace Symphony, Culte d’Ébola, Respiration Artificielle, Catuvolcus | |
Cadavre | Drums (2014-present) |
Member(bands): Au-delà des Ruines, Chaos Catharsis, Chasse-Galerie, Mêlée des Aurores, Forteresse (live), Culte d’Ébola, Hydre, Unholy Rites | |
Blanc Feu | Guitars, Vocals (2014-present) |
Member(bands): Au-delà des Ruines, Chasse-Galerie, Mêlée des Aurores, Culte d’Ébola, Hydre, Morsure Anneau Tête |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | Cendres célestes | Full-length | 2016 | Show album |
2 | Paysages polaires | Full-length | 2018 | Show album |
Cendres célestes
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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March 18th, 2016 | Eisenwald | Eisen103 | CD | Digipak |
March 18th, 2016 | Eisenwald | Digital | ||
December 10th, 2016 | Les Productions Hérétiques | HER037 | Cassette | Limited edition |
January 18th, 2018 | Eisenwald | Eisen103 | 12" vinyl | Limited edition |
November 30th, 2018 | Eisenwald | Eisen103 | 12" vinyl | Limited edition, Repress |
Members | |
---|---|
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Blanc Feu | Mixing, Photography, Artwork |
G. | Mastering |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Introduction | 02:54 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Le froid lépreux | 05:15 | Show lyrics |
Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Lambeaux de chair convulsée Cérémonie de spasmes cette lumière sanguinaire Qui nous redonne l remous des origines De la plaie ouverte la purulente mort Tumulte glacial que le silence abhorre Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Infection par les fléaux d’antan Fièvre céleste des anges éparpillés Oraison lue puis dechiree Pàmoison sacrée Ablutions avec le sang des astres Sur la peau glacée des arbres inflexibles Piliers d’un temple infini Où le temps faillit |
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3. | L’adieu | 05:11 | Show lyrics |
Je n’ai pu te retrouver, la tempête faisait rage Et les carnassiers avaient déployé leurs troupes dans la forêt. Je n’ai pu te retrouver, mais à chaque jour, je pars en battue Dans les mirages, le froid et le délirant danger de te découvrir morte. Je hante ces terres à ta place et mon sacrifice veut te ramener, pour que dans nos jours tu t’occupes du feu dont s’empiffre le pain. Ce conte que j’écris, le liras-tu nourrice des oiseaux? Dans le nord, à la tête d’un troupeau de caribous, Le soleil prostré dans le lichen. Il n’y a plus long à faire, Un loup a mangé un de petits, Sa mère est restée à le chercher. Je ne peux pas revenir, je ne sais plus. Peut-être qu’un jour, je re retrouverai sise dans les glaciers. Mais jusqu à ce jour, ne vieillis pas... ne vieillis pas. |
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4. | La meute | 06:25 | Show lyrics |
La paix et le silence ont fait place à la rumeur des prédateurs. Chaque pas, un marécage aveugle ou se saigne le réel. Cachés dans la tempête; l’égarement, les bètes, la peur et le froid. Nul refuge dans la forêt hostile, que l’espoir de voir le jour renaître. La nuit est jeune, la menace virulente. Plus rien n’ose bouger, que le maelstrom des neiges. Le lent roulis incandescent devenu horde déchaînée. L’hiver se bat en meute. Assiégé par le vent glacial Terrorisé par le combat erratique Perdu dans la mêlée La mutation comme ultime règle de survie |
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5. | Tourments des limbes glacials | 05:16 | Show lyrics |
Je laisse le grand froid m’envahir Nu dans la plaine Je laisse le déluge m’ensevelir O rives incertaines Je sombre et la marée me perd Dans la houle, délirant Hypnotisé par cet hiver Qui me fait ocean Imprenable tombeau du solstice Tourments des limbes glacials L’onde céleste me redessine Tourments des limbes glacials De l’abysse des vents Aux remous comme un orage de marbre Naît une vague infinie Confusion astrale de ma nébuleuse En déflagration Essaime le torrent Algide Mon corps ultime O paradis écorché Sont-ce tes veines Qui gèlent Sur ce voile fuyant? |
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6. | Transis | 05:16 | Show lyrics |
La neige nous a piégés dans nos sombres contrées Déjà, les rations diminuent Le feu s’amenuise Et la lumière se voile Blizzard engourdissant Déjà, les nôtres disparaissent Point de retour Dorment-ils dans des abris de fortune? Sont-ils maintenant des lamentations du vent? Nous sommes retranchés, faibles, sédimentés Le froid, désormais partie de nous Transis Ce tremblement dans l’âtre Cette maladie du deuil Nous fait craindre le crépuscule comme un cycle Où l’on basculerait dans la folie Là où toutes les morts seraient palpables La maison accablée craque, Se disloque Oblitérés par la blancheur Il n’est pas certain Que nous renaissions |
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7. | Le mangeur d’os | 05:45 | Show lyrics |
Le mangeur d’os recrache ses proies Dans l’éternité glaciale Harfang ignoble au souffle sorcier Qui défigure les terres Il enchaîne les récoltes et impose Au temps un suspens Nul ne peut soutenir Ses incantations brisées L’aurore traquée par l’assassin ultime, Tremble et se cache Dissimulée dans la neige lacérée, Cherchant une issue à son calvaire Mais l’air est amnésique, La tempête a effacé la route Les cicatrices se referment au gré des vents Triomphant dans la rivière de cristal Le prédateur regagne son domaine Son ossuaire sans cesse fracassé par ses fidèles Ravage du dieu cruel Qui n’a de langue que des coups Et n’attend point de réponse |
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36:02 |
Paysages polaires
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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November 30th, 2018 | Eisenwald | Eisen135 | 12" vinyl | Limited edition |
November 30th, 2018 | Eisenwald | Eisen135-CD | CD | Digipak |
November 30th, 2018 | Eisenwald | Digital | ||
December 7th, 2018 | Eisenwald | Eisen135-MC | Cassette | Limited Edition |
September 6th, 2019 | Eisenwald | Eisen135 | 12" vinyl | Limited edition, Repress |
Members | |
---|---|
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Fire White | Recording, Mixing |
François C. Fortin | Drum recording (additional) |
G. | Mixing, Mastering |
Greg Chandler | Mastering (additional) |
Misanthropic-Art | Layout |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Le feu secret | 08:13 | Show lyrics |
L’âme du grand duc a déchiré la peau des nuits S’est enfoncée dans la forêt de ses entrailles A trouvé la nvière que l’on dit immortelle A déposé ses plumes en offrande au coeur De ses serres a écrit sur les eaux Que nulle migration ne finira en sacrifice Dans la toundra le sol tremble Et les ifs poussent au-delà du pôle L’eau a saigné Les troupeaux vont revenir Le Grand-duc a réveillé Les idoles antiques Dans le froid indigène temple arctique fissuré Les lichens millénaires tresses par la brunante Murmurent un feu secret dans chacun des rochers Le soleil est revenu du grand exil |
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2. | Les étoiles endeuillées | 05:56 | Show lyrics |
Quand les étoiles endeuillés Peindront l’éther d’ifs écarlates Les cerfs sauront par leurs bois Le retour du vent Retiendront leur souffle, froid coma des âges Dans le blizzard et le nordet A risquer nos noms et notre sang Les dievaux repoussent la nuit Sacrifier à l’hiver Le néant au coeur, l’esprit en cavale Dans ces dédales d’outre-tombe Seul pour écouter les songes crever S’abandonner à l’étreinte des carcasses Migration interdite Une forêt de sans-abris Notre pays inachevé |
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3. | Paysages polaires I | 05:42 | Show lyrics |
Le firmament arctique étoile sa coupole, Le vent glacé des nuits halène irrégulier Et fait étinceler tous les astres du Pôle, Le Cygne crucial, la Chèvre, le Bèlier.. Rideau de gaze en sa transparence hyaline. Les écharpes de l’air flottent dans les lointains. Comme un disque argenté, la Lune cristalline Plonge dans l’Océan ses deux grands yeux éteints. Telle que nous la montre, étrange architecture De neige et de glaçons etagés par degrés, Sur la page de pulpe ou sur la couverture, Le dessin suggestif des livres illustrés, Géante elle apparaít, manoir ou cathédrale, La banquise polaire avec grottes à jour, Comme un magique écran de darté sepulcrale, Où l’on voit s’eriger les créneaux d’une tour. Elle a porsche sur mer à sa vaste muraille Avec des escaliers de larges monceaux vifs Où nul pas ne se pose et que la lame taille Et qui sont, emergés, de somptueux récifs. Édifice branlant d’assises colossales Aux colonnes d’azur, aux piliers anguleux, J’y vois des corridors et de profondes salles Où pendent par milliers cristaux et lustres bleus, Trésors inexplorés de fausses pierreries, Aiguilles et joyaux, metal immaculé. Parmi leur amas dair les marines féeries Jadis ont déposé la coupe de Thulé. |
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4. | Paysages polaires II | 05:30 | Show lyrics |
Là, bien loin, au-delà des étoiles polaires, Se dresse l’enfer froid des hauts caps convulsifs, Et je crois voir les flottilles crépusculaires Errantes sur le globe aux âges primitifs. Monts à pic titubant sur une mer étale, Cascades d’argent pur dont le saut fait un lac. Dolmens bruts avec leurs tables horizontales, Menhirs et tumuli, vastes champs de Carnac. Par bandes les ours blancs seront expiatoires; L’écume aux dents, lascifs, ils bailleront d’ennui Tandis qu’à l’horizon, au ras des promontoires Brillera, globe d’or, le soleil de minuit. |
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Side B | |||
5. | Paysages polaires III | 07:09 | Show lyrics |
Les fiers Aventuriers, captifs de la banquise, En leurs tombeaux de glace à jamais exilés, Avaient rêvé que leur gloire s’immortalise: Le Pôle comme un Sphinx demeure inviolé. Sur une íle neigeuse, avouant la défaite, Et l’amertume au coeur, sans vivres, sans espoir, ils gravèrent leurs noms, homicide conquête, Et tristes, résignés, moururent dans le soir. Les voiles luxueux d’aurores magnétiques, Déroulant sur le gouffre immense du Chaos Les franges de couleurs aux édairs prismatiques Ont enchanté la fin tragique des Héros. Leur sang se congela, plus de feux dans les tentes... En un songe livide ont-ils revu là-bas, Par delà la mer sourde et les glaces flottantes, Le docher du village où l’on sonne les glas, Et, regrets superflus germés dans les Érèbes, La voie ensoleillée au pan du toit natal, Le murat, à l’été fertile, de la glèbe, Avec le cendrier l’âtre familial? |
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6. | Hélas... | 04:50 | Show lyrics |
Hélas je me noierai dans les remous de l’avalanche Perdu point ne serai, car les montagnes connaissent mon nom Enfin, la nuit tombe, je me réveillerai d’entre les morts Le feu des constellations à la main, je prendrai la route des ours Mon sang, d’univers carencé, déjà retrouve sa foudre d’antan Béni par les édats de voie lactée, mais jamais plus je ne dormirai Neiges, miroir des astres, dans la forêt devenez poème Car seul, les temps durs arrivés, je ne pourrai contenir le ravage |
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7. | Le fléau | 08:14 | Show lyrics |
Dans la poudre des âges, un fléau conspire Longue nuit d’assassinat sur la plaine Alors que livrés aux intempéries, les faucons se déchirent Blanche cavalerie de golems infects L’enfant dans les limbes entend le secret Mirages nés du sang, bannis vers le nord Portant l’épée du calvaire qui défait la musique Les renards se fraient un chemin dans les astres Chante bergère, cet hiver t’appartient L’enfant dans les limbes entend le secret |
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45:34 |
Cendres célestes
Members | |
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Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Blanc Feu | Mixing, Photography, Artwork |
G. | Mastering |
Tracks | |||
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1. | Introduction | 02:54 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Le froid lépreux | 05:15 | Show lyrics |
Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Lambeaux de chair convulsée Cérémonie de spasmes cette lumière sanguinaire Qui nous redonne l remous des origines De la plaie ouverte la purulente mort Tumulte glacial que le silence abhorre Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Infection par les fléaux d’antan Fièvre céleste des anges éparpillés Oraison lue puis dechiree Pàmoison sacrée Ablutions avec le sang des astres Sur la peau glacée des arbres inflexibles Piliers d’un temple infini Où le temps faillit |
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3. | L’adieu | 05:11 | Show lyrics |
Je n’ai pu te retrouver, la tempête faisait rage Et les carnassiers avaient déployé leurs troupes dans la forêt. Je n’ai pu te retrouver, mais à chaque jour, je pars en battue Dans les mirages, le froid et le délirant danger de te découvrir morte. Je hante ces terres à ta place et mon sacrifice veut te ramener, pour que dans nos jours tu t’occupes du feu dont s’empiffre le pain. Ce conte que j’écris, le liras-tu nourrice des oiseaux? Dans le nord, à la tête d’un troupeau de caribous, Le soleil prostré dans le lichen. Il n’y a plus long à faire, Un loup a mangé un de petits, Sa mère est restée à le chercher. Je ne peux pas revenir, je ne sais plus. Peut-être qu’un jour, je re retrouverai sise dans les glaciers. Mais jusqu à ce jour, ne vieillis pas... ne vieillis pas. |
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4. | La meute | 06:25 | Show lyrics |
La paix et le silence ont fait place à la rumeur des prédateurs. Chaque pas, un marécage aveugle ou se saigne le réel. Cachés dans la tempête; l’égarement, les bètes, la peur et le froid. Nul refuge dans la forêt hostile, que l’espoir de voir le jour renaître. La nuit est jeune, la menace virulente. Plus rien n’ose bouger, que le maelstrom des neiges. Le lent roulis incandescent devenu horde déchaînée. L’hiver se bat en meute. Assiégé par le vent glacial Terrorisé par le combat erratique Perdu dans la mêlée La mutation comme ultime règle de survie |
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5. | Tourments des limbes glacials | 05:16 | Show lyrics |
Je laisse le grand froid m’envahir Nu dans la plaine Je laisse le déluge m’ensevelir O rives incertaines Je sombre et la marée me perd Dans la houle, délirant Hypnotisé par cet hiver Qui me fait ocean Imprenable tombeau du solstice Tourments des limbes glacials L’onde céleste me redessine Tourments des limbes glacials De l’abysse des vents Aux remous comme un orage de marbre Naît une vague infinie Confusion astrale de ma nébuleuse En déflagration Essaime le torrent Algide Mon corps ultime O paradis écorché Sont-ce tes veines Qui gèlent Sur ce voile fuyant? |
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6. | Transis | 05:16 | Show lyrics |
La neige nous a piégés dans nos sombres contrées Déjà, les rations diminuent Le feu s’amenuise Et la lumière se voile Blizzard engourdissant Déjà, les nôtres disparaissent Point de retour Dorment-ils dans des abris de fortune? Sont-ils maintenant des lamentations du vent? Nous sommes retranchés, faibles, sédimentés Le froid, désormais partie de nous Transis Ce tremblement dans l’âtre Cette maladie du deuil Nous fait craindre le crépuscule comme un cycle Où l’on basculerait dans la folie Là où toutes les morts seraient palpables La maison accablée craque, Se disloque Oblitérés par la blancheur Il n’est pas certain Que nous renaissions |
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7. | Le mangeur d’os | 05:45 | Show lyrics |
Le mangeur d’os recrache ses proies Dans l’éternité glaciale Harfang ignoble au souffle sorcier Qui défigure les terres Il enchaîne les récoltes et impose Au temps un suspens Nul ne peut soutenir Ses incantations brisées L’aurore traquée par l’assassin ultime, Tremble et se cache Dissimulée dans la neige lacérée, Cherchant une issue à son calvaire Mais l’air est amnésique, La tempête a effacé la route Les cicatrices se referment au gré des vents Triomphant dans la rivière de cristal Le prédateur regagne son domaine Son ossuaire sans cesse fracassé par ses fidèles Ravage du dieu cruel Qui n’a de langue que des coups Et n’attend point de réponse |
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36:02 |
Cendres célestes
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Blanc Feu | Mixing, Photography, Artwork |
G. | Mastering |
Tracks | |||
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1. | Introduction | 02:54 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Le froid lépreux | 05:15 | Show lyrics |
Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Lambeaux de chair convulsée Cérémonie de spasmes cette lumière sanguinaire Qui nous redonne l remous des origines De la plaie ouverte la purulente mort Tumulte glacial que le silence abhorre Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Infection par les fléaux d’antan Fièvre céleste des anges éparpillés Oraison lue puis dechiree Pàmoison sacrée Ablutions avec le sang des astres Sur la peau glacée des arbres inflexibles Piliers d’un temple infini Où le temps faillit |
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3. | L’adieu | 05:11 | Show lyrics |
Je n’ai pu te retrouver, la tempête faisait rage Et les carnassiers avaient déployé leurs troupes dans la forêt. Je n’ai pu te retrouver, mais à chaque jour, je pars en battue Dans les mirages, le froid et le délirant danger de te découvrir morte. Je hante ces terres à ta place et mon sacrifice veut te ramener, pour que dans nos jours tu t’occupes du feu dont s’empiffre le pain. Ce conte que j’écris, le liras-tu nourrice des oiseaux? Dans le nord, à la tête d’un troupeau de caribous, Le soleil prostré dans le lichen. Il n’y a plus long à faire, Un loup a mangé un de petits, Sa mère est restée à le chercher. Je ne peux pas revenir, je ne sais plus. Peut-être qu’un jour, je re retrouverai sise dans les glaciers. Mais jusqu à ce jour, ne vieillis pas... ne vieillis pas. |
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4. | La meute | 06:25 | Show lyrics |
La paix et le silence ont fait place à la rumeur des prédateurs. Chaque pas, un marécage aveugle ou se saigne le réel. Cachés dans la tempête; l’égarement, les bètes, la peur et le froid. Nul refuge dans la forêt hostile, que l’espoir de voir le jour renaître. La nuit est jeune, la menace virulente. Plus rien n’ose bouger, que le maelstrom des neiges. Le lent roulis incandescent devenu horde déchaînée. L’hiver se bat en meute. Assiégé par le vent glacial Terrorisé par le combat erratique Perdu dans la mêlée La mutation comme ultime règle de survie |
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5. | Tourments des limbes glacials | 05:16 | Show lyrics |
Je laisse le grand froid m’envahir Nu dans la plaine Je laisse le déluge m’ensevelir O rives incertaines Je sombre et la marée me perd Dans la houle, délirant Hypnotisé par cet hiver Qui me fait ocean Imprenable tombeau du solstice Tourments des limbes glacials L’onde céleste me redessine Tourments des limbes glacials De l’abysse des vents Aux remous comme un orage de marbre Naît une vague infinie Confusion astrale de ma nébuleuse En déflagration Essaime le torrent Algide Mon corps ultime O paradis écorché Sont-ce tes veines Qui gèlent Sur ce voile fuyant? |
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6. | Transis | 05:16 | Show lyrics |
La neige nous a piégés dans nos sombres contrées Déjà, les rations diminuent Le feu s’amenuise Et la lumière se voile Blizzard engourdissant Déjà, les nôtres disparaissent Point de retour Dorment-ils dans des abris de fortune? Sont-ils maintenant des lamentations du vent? Nous sommes retranchés, faibles, sédimentés Le froid, désormais partie de nous Transis Ce tremblement dans l’âtre Cette maladie du deuil Nous fait craindre le crépuscule comme un cycle Où l’on basculerait dans la folie Là où toutes les morts seraient palpables La maison accablée craque, Se disloque Oblitérés par la blancheur Il n’est pas certain Que nous renaissions |
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7. | Le mangeur d’os | 05:45 | Show lyrics |
Le mangeur d’os recrache ses proies Dans l’éternité glaciale Harfang ignoble au souffle sorcier Qui défigure les terres Il enchaîne les récoltes et impose Au temps un suspens Nul ne peut soutenir Ses incantations brisées L’aurore traquée par l’assassin ultime, Tremble et se cache Dissimulée dans la neige lacérée, Cherchant une issue à son calvaire Mais l’air est amnésique, La tempête a effacé la route Les cicatrices se referment au gré des vents Triomphant dans la rivière de cristal Le prédateur regagne son domaine Son ossuaire sans cesse fracassé par ses fidèles Ravage du dieu cruel Qui n’a de langue que des coups Et n’attend point de réponse |
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36:02 |
Cendres célestes
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Blanc Feu | Mixing, Photography, Artwork |
G. | Mastering |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Introduction | 02:54 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Le froid lépreux | 05:15 | Show lyrics |
Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Lambeaux de chair convulsée Cérémonie de spasmes cette lumière sanguinaire Qui nous redonne l remous des origines De la plaie ouverte la purulente mort Tumulte glacial que le silence abhorre Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Infection par les fléaux d’antan Fièvre céleste des anges éparpillés Oraison lue puis dechiree Pàmoison sacrée Ablutions avec le sang des astres Sur la peau glacée des arbres inflexibles Piliers d’un temple infini Où le temps faillit |
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3. | L’adieu | 05:11 | Show lyrics |
Je n’ai pu te retrouver, la tempête faisait rage Et les carnassiers avaient déployé leurs troupes dans la forêt. Je n’ai pu te retrouver, mais à chaque jour, je pars en battue Dans les mirages, le froid et le délirant danger de te découvrir morte. Je hante ces terres à ta place et mon sacrifice veut te ramener, pour que dans nos jours tu t’occupes du feu dont s’empiffre le pain. Ce conte que j’écris, le liras-tu nourrice des oiseaux? Dans le nord, à la tête d’un troupeau de caribous, Le soleil prostré dans le lichen. Il n’y a plus long à faire, Un loup a mangé un de petits, Sa mère est restée à le chercher. Je ne peux pas revenir, je ne sais plus. Peut-être qu’un jour, je re retrouverai sise dans les glaciers. Mais jusqu à ce jour, ne vieillis pas... ne vieillis pas. |
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4. | La meute | 06:25 | Show lyrics |
La paix et le silence ont fait place à la rumeur des prédateurs. Chaque pas, un marécage aveugle ou se saigne le réel. Cachés dans la tempête; l’égarement, les bètes, la peur et le froid. Nul refuge dans la forêt hostile, que l’espoir de voir le jour renaître. La nuit est jeune, la menace virulente. Plus rien n’ose bouger, que le maelstrom des neiges. Le lent roulis incandescent devenu horde déchaînée. L’hiver se bat en meute. Assiégé par le vent glacial Terrorisé par le combat erratique Perdu dans la mêlée La mutation comme ultime règle de survie |
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Side B | |||
5. | Tourments des limbes glacials | 05:16 | Show lyrics |
Je laisse le grand froid m’envahir Nu dans la plaine Je laisse le déluge m’ensevelir O rives incertaines Je sombre et la marée me perd Dans la houle, délirant Hypnotisé par cet hiver Qui me fait ocean Imprenable tombeau du solstice Tourments des limbes glacials L’onde céleste me redessine Tourments des limbes glacials De l’abysse des vents Aux remous comme un orage de marbre Naît une vague infinie Confusion astrale de ma nébuleuse En déflagration Essaime le torrent Algide Mon corps ultime O paradis écorché Sont-ce tes veines Qui gèlent Sur ce voile fuyant? |
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6. | Transis | 05:16 | Show lyrics |
La neige nous a piégés dans nos sombres contrées Déjà, les rations diminuent Le feu s’amenuise Et la lumière se voile Blizzard engourdissant Déjà, les nôtres disparaissent Point de retour Dorment-ils dans des abris de fortune? Sont-ils maintenant des lamentations du vent? Nous sommes retranchés, faibles, sédimentés Le froid, désormais partie de nous Transis Ce tremblement dans l’âtre Cette maladie du deuil Nous fait craindre le crépuscule comme un cycle Où l’on basculerait dans la folie Là où toutes les morts seraient palpables La maison accablée craque, Se disloque Oblitérés par la blancheur Il n’est pas certain Que nous renaissions |
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7. | Le mangeur d’os | 05:45 | Show lyrics |
Le mangeur d’os recrache ses proies Dans l’éternité glaciale Harfang ignoble au souffle sorcier Qui défigure les terres Il enchaîne les récoltes et impose Au temps un suspens Nul ne peut soutenir Ses incantations brisées L’aurore traquée par l’assassin ultime, Tremble et se cache Dissimulée dans la neige lacérée, Cherchant une issue à son calvaire Mais l’air est amnésique, La tempête a effacé la route Les cicatrices se referment au gré des vents Triomphant dans la rivière de cristal Le prédateur regagne son domaine Son ossuaire sans cesse fracassé par ses fidèles Ravage du dieu cruel Qui n’a de langue que des coups Et n’attend point de réponse |
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Cendres célestes
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Blanc Feu | Mixing, Photography, Artwork |
G. | Mastering |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Introduction | 02:54 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Le froid lépreux | 05:15 | Show lyrics |
Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Lambeaux de chair convulsée Cérémonie de spasmes cette lumière sanguinaire Qui nous redonne l remous des origines De la plaie ouverte la purulente mort Tumulte glacial que le silence abhorre Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Infection par les fléaux d’antan Fièvre céleste des anges éparpillés Oraison lue puis dechiree Pàmoison sacrée Ablutions avec le sang des astres Sur la peau glacée des arbres inflexibles Piliers d’un temple infini Où le temps faillit |
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3. | L’adieu | 05:11 | Show lyrics |
Je n’ai pu te retrouver, la tempête faisait rage Et les carnassiers avaient déployé leurs troupes dans la forêt. Je n’ai pu te retrouver, mais à chaque jour, je pars en battue Dans les mirages, le froid et le délirant danger de te découvrir morte. Je hante ces terres à ta place et mon sacrifice veut te ramener, pour que dans nos jours tu t’occupes du feu dont s’empiffre le pain. Ce conte que j’écris, le liras-tu nourrice des oiseaux? Dans le nord, à la tête d’un troupeau de caribous, Le soleil prostré dans le lichen. Il n’y a plus long à faire, Un loup a mangé un de petits, Sa mère est restée à le chercher. Je ne peux pas revenir, je ne sais plus. Peut-être qu’un jour, je re retrouverai sise dans les glaciers. Mais jusqu à ce jour, ne vieillis pas... ne vieillis pas. |
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4. | La meute | 06:25 | Show lyrics |
La paix et le silence ont fait place à la rumeur des prédateurs. Chaque pas, un marécage aveugle ou se saigne le réel. Cachés dans la tempête; l’égarement, les bètes, la peur et le froid. Nul refuge dans la forêt hostile, que l’espoir de voir le jour renaître. La nuit est jeune, la menace virulente. Plus rien n’ose bouger, que le maelstrom des neiges. Le lent roulis incandescent devenu horde déchaînée. L’hiver se bat en meute. Assiégé par le vent glacial Terrorisé par le combat erratique Perdu dans la mêlée La mutation comme ultime règle de survie |
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Side B | |||
5. | Tourments des limbes glacials | 05:16 | Show lyrics |
Je laisse le grand froid m’envahir Nu dans la plaine Je laisse le déluge m’ensevelir O rives incertaines Je sombre et la marée me perd Dans la houle, délirant Hypnotisé par cet hiver Qui me fait ocean Imprenable tombeau du solstice Tourments des limbes glacials L’onde céleste me redessine Tourments des limbes glacials De l’abysse des vents Aux remous comme un orage de marbre Naît une vague infinie Confusion astrale de ma nébuleuse En déflagration Essaime le torrent Algide Mon corps ultime O paradis écorché Sont-ce tes veines Qui gèlent Sur ce voile fuyant? |
|||
6. | Transis | 05:16 | Show lyrics |
La neige nous a piégés dans nos sombres contrées Déjà, les rations diminuent Le feu s’amenuise Et la lumière se voile Blizzard engourdissant Déjà, les nôtres disparaissent Point de retour Dorment-ils dans des abris de fortune? Sont-ils maintenant des lamentations du vent? Nous sommes retranchés, faibles, sédimentés Le froid, désormais partie de nous Transis Ce tremblement dans l’âtre Cette maladie du deuil Nous fait craindre le crépuscule comme un cycle Où l’on basculerait dans la folie Là où toutes les morts seraient palpables La maison accablée craque, Se disloque Oblitérés par la blancheur Il n’est pas certain Que nous renaissions |
|||
7. | Le mangeur d’os | 05:45 | Show lyrics |
Le mangeur d’os recrache ses proies Dans l’éternité glaciale Harfang ignoble au souffle sorcier Qui défigure les terres Il enchaîne les récoltes et impose Au temps un suspens Nul ne peut soutenir Ses incantations brisées L’aurore traquée par l’assassin ultime, Tremble et se cache Dissimulée dans la neige lacérée, Cherchant une issue à son calvaire Mais l’air est amnésique, La tempête a effacé la route Les cicatrices se referment au gré des vents Triomphant dans la rivière de cristal Le prédateur regagne son domaine Son ossuaire sans cesse fracassé par ses fidèles Ravage du dieu cruel Qui n’a de langue que des coups Et n’attend point de réponse |
|||
36:02 |
Cendres célestes
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Blanc Feu | Mixing, Photography, Artwork |
G. | Mastering |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Introduction | 02:54 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Le froid lépreux | 05:15 | Show lyrics |
Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Lambeaux de chair convulsée Cérémonie de spasmes cette lumière sanguinaire Qui nous redonne l remous des origines De la plaie ouverte la purulente mort Tumulte glacial que le silence abhorre Le froid lépreux est entré dans la forêt en loque Infection par les fléaux d’antan Fièvre céleste des anges éparpillés Oraison lue puis dechiree Pàmoison sacrée Ablutions avec le sang des astres Sur la peau glacée des arbres inflexibles Piliers d’un temple infini Où le temps faillit |
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3. | L’adieu | 05:11 | Show lyrics |
Je n’ai pu te retrouver, la tempête faisait rage Et les carnassiers avaient déployé leurs troupes dans la forêt. Je n’ai pu te retrouver, mais à chaque jour, je pars en battue Dans les mirages, le froid et le délirant danger de te découvrir morte. Je hante ces terres à ta place et mon sacrifice veut te ramener, pour que dans nos jours tu t’occupes du feu dont s’empiffre le pain. Ce conte que j’écris, le liras-tu nourrice des oiseaux? Dans le nord, à la tête d’un troupeau de caribous, Le soleil prostré dans le lichen. Il n’y a plus long à faire, Un loup a mangé un de petits, Sa mère est restée à le chercher. Je ne peux pas revenir, je ne sais plus. Peut-être qu’un jour, je re retrouverai sise dans les glaciers. Mais jusqu à ce jour, ne vieillis pas... ne vieillis pas. |
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4. | La meute | 06:25 | Show lyrics |
La paix et le silence ont fait place à la rumeur des prédateurs. Chaque pas, un marécage aveugle ou se saigne le réel. Cachés dans la tempête; l’égarement, les bètes, la peur et le froid. Nul refuge dans la forêt hostile, que l’espoir de voir le jour renaître. La nuit est jeune, la menace virulente. Plus rien n’ose bouger, que le maelstrom des neiges. Le lent roulis incandescent devenu horde déchaînée. L’hiver se bat en meute. Assiégé par le vent glacial Terrorisé par le combat erratique Perdu dans la mêlée La mutation comme ultime règle de survie |
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Side B | |||
5. | Tourments des limbes glacials | 05:16 | Show lyrics |
Je laisse le grand froid m’envahir Nu dans la plaine Je laisse le déluge m’ensevelir O rives incertaines Je sombre et la marée me perd Dans la houle, délirant Hypnotisé par cet hiver Qui me fait ocean Imprenable tombeau du solstice Tourments des limbes glacials L’onde céleste me redessine Tourments des limbes glacials De l’abysse des vents Aux remous comme un orage de marbre Naît une vague infinie Confusion astrale de ma nébuleuse En déflagration Essaime le torrent Algide Mon corps ultime O paradis écorché Sont-ce tes veines Qui gèlent Sur ce voile fuyant? |
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6. | Transis | 05:16 | Show lyrics |
La neige nous a piégés dans nos sombres contrées Déjà, les rations diminuent Le feu s’amenuise Et la lumière se voile Blizzard engourdissant Déjà, les nôtres disparaissent Point de retour Dorment-ils dans des abris de fortune? Sont-ils maintenant des lamentations du vent? Nous sommes retranchés, faibles, sédimentés Le froid, désormais partie de nous Transis Ce tremblement dans l’âtre Cette maladie du deuil Nous fait craindre le crépuscule comme un cycle Où l’on basculerait dans la folie Là où toutes les morts seraient palpables La maison accablée craque, Se disloque Oblitérés par la blancheur Il n’est pas certain Que nous renaissions |
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7. | Le mangeur d’os | 05:45 | Show lyrics |
Le mangeur d’os recrache ses proies Dans l’éternité glaciale Harfang ignoble au souffle sorcier Qui défigure les terres Il enchaîne les récoltes et impose Au temps un suspens Nul ne peut soutenir Ses incantations brisées L’aurore traquée par l’assassin ultime, Tremble et se cache Dissimulée dans la neige lacérée, Cherchant une issue à son calvaire Mais l’air est amnésique, La tempête a effacé la route Les cicatrices se referment au gré des vents Triomphant dans la rivière de cristal Le prédateur regagne son domaine Son ossuaire sans cesse fracassé par ses fidèles Ravage du dieu cruel Qui n’a de langue que des coups Et n’attend point de réponse |
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36:02 |
Paysages polaires
Members | |
---|---|
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Fire White | Recording, Mixing |
François C. Fortin | Drum recording (additional) |
G. | Mixing, Mastering |
Greg Chandler | Mastering (additional) |
Misanthropic-Art | Layout |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Le feu secret | 08:13 | Show lyrics |
L’âme du grand duc a déchiré la peau des nuits S’est enfoncée dans la forêt de ses entrailles A trouvé la nvière que l’on dit immortelle A déposé ses plumes en offrande au coeur De ses serres a écrit sur les eaux Que nulle migration ne finira en sacrifice Dans la toundra le sol tremble Et les ifs poussent au-delà du pôle L’eau a saigné Les troupeaux vont revenir Le Grand-duc a réveillé Les idoles antiques Dans le froid indigène temple arctique fissuré Les lichens millénaires tresses par la brunante Murmurent un feu secret dans chacun des rochers Le soleil est revenu du grand exil |
|||
2. | Les étoiles endeuillées | 05:56 | Show lyrics |
Quand les étoiles endeuillés Peindront l’éther d’ifs écarlates Les cerfs sauront par leurs bois Le retour du vent Retiendront leur souffle, froid coma des âges Dans le blizzard et le nordet A risquer nos noms et notre sang Les dievaux repoussent la nuit Sacrifier à l’hiver Le néant au coeur, l’esprit en cavale Dans ces dédales d’outre-tombe Seul pour écouter les songes crever S’abandonner à l’étreinte des carcasses Migration interdite Une forêt de sans-abris Notre pays inachevé |
|||
3. | Paysages polaires I | 05:42 | Show lyrics |
Le firmament arctique étoile sa coupole, Le vent glacé des nuits halène irrégulier Et fait étinceler tous les astres du Pôle, Le Cygne crucial, la Chèvre, le Bèlier.. Rideau de gaze en sa transparence hyaline. Les écharpes de l’air flottent dans les lointains. Comme un disque argenté, la Lune cristalline Plonge dans l’Océan ses deux grands yeux éteints. Telle que nous la montre, étrange architecture De neige et de glaçons etagés par degrés, Sur la page de pulpe ou sur la couverture, Le dessin suggestif des livres illustrés, Géante elle apparaít, manoir ou cathédrale, La banquise polaire avec grottes à jour, Comme un magique écran de darté sepulcrale, Où l’on voit s’eriger les créneaux d’une tour. Elle a porsche sur mer à sa vaste muraille Avec des escaliers de larges monceaux vifs Où nul pas ne se pose et que la lame taille Et qui sont, emergés, de somptueux récifs. Édifice branlant d’assises colossales Aux colonnes d’azur, aux piliers anguleux, J’y vois des corridors et de profondes salles Où pendent par milliers cristaux et lustres bleus, Trésors inexplorés de fausses pierreries, Aiguilles et joyaux, metal immaculé. Parmi leur amas dair les marines féeries Jadis ont déposé la coupe de Thulé. |
|||
4. | Paysages polaires II | 05:30 | Show lyrics |
Là, bien loin, au-delà des étoiles polaires, Se dresse l’enfer froid des hauts caps convulsifs, Et je crois voir les flottilles crépusculaires Errantes sur le globe aux âges primitifs. Monts à pic titubant sur une mer étale, Cascades d’argent pur dont le saut fait un lac. Dolmens bruts avec leurs tables horizontales, Menhirs et tumuli, vastes champs de Carnac. Par bandes les ours blancs seront expiatoires; L’écume aux dents, lascifs, ils bailleront d’ennui Tandis qu’à l’horizon, au ras des promontoires Brillera, globe d’or, le soleil de minuit. |
|||
Side B | |||
5. | Paysages polaires III | 07:09 | Show lyrics |
Les fiers Aventuriers, captifs de la banquise, En leurs tombeaux de glace à jamais exilés, Avaient rêvé que leur gloire s’immortalise: Le Pôle comme un Sphinx demeure inviolé. Sur une íle neigeuse, avouant la défaite, Et l’amertume au coeur, sans vivres, sans espoir, ils gravèrent leurs noms, homicide conquête, Et tristes, résignés, moururent dans le soir. Les voiles luxueux d’aurores magnétiques, Déroulant sur le gouffre immense du Chaos Les franges de couleurs aux édairs prismatiques Ont enchanté la fin tragique des Héros. Leur sang se congela, plus de feux dans les tentes... En un songe livide ont-ils revu là-bas, Par delà la mer sourde et les glaces flottantes, Le docher du village où l’on sonne les glas, Et, regrets superflus germés dans les Érèbes, La voie ensoleillée au pan du toit natal, Le murat, à l’été fertile, de la glèbe, Avec le cendrier l’âtre familial? |
|||
6. | Hélas... | 04:50 | Show lyrics |
Hélas je me noierai dans les remous de l’avalanche Perdu point ne serai, car les montagnes connaissent mon nom Enfin, la nuit tombe, je me réveillerai d’entre les morts Le feu des constellations à la main, je prendrai la route des ours Mon sang, d’univers carencé, déjà retrouve sa foudre d’antan Béni par les édats de voie lactée, mais jamais plus je ne dormirai Neiges, miroir des astres, dans la forêt devenez poème Car seul, les temps durs arrivés, je ne pourrai contenir le ravage |
|||
7. | Le fléau | 08:14 | Show lyrics |
Dans la poudre des âges, un fléau conspire Longue nuit d’assassinat sur la plaine Alors que livrés aux intempéries, les faucons se déchirent Blanche cavalerie de golems infects L’enfant dans les limbes entend le secret Mirages nés du sang, bannis vers le nord Portant l’épée du calvaire qui défait la musique Les renards se fraient un chemin dans les astres Chante bergère, cet hiver t’appartient L’enfant dans les limbes entend le secret |
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45:34 |
Paysages polaires
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Fire White | Recording, Mixing |
François C. Fortin | Drum recording (additional) |
G. | Mixing, Mastering |
Greg Chandler | Mastering (additional) |
Misanthropic-Art | Layout |
Tracks | |||
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1. | Le feu secret | 08:13 | Show lyrics |
L’âme du grand duc a déchiré la peau des nuits S’est enfoncée dans la forêt de ses entrailles A trouvé la nvière que l’on dit immortelle A déposé ses plumes en offrande au coeur De ses serres a écrit sur les eaux Que nulle migration ne finira en sacrifice Dans la toundra le sol tremble Et les ifs poussent au-delà du pôle L’eau a saigné Les troupeaux vont revenir Le Grand-duc a réveillé Les idoles antiques Dans le froid indigène temple arctique fissuré Les lichens millénaires tresses par la brunante Murmurent un feu secret dans chacun des rochers Le soleil est revenu du grand exil |
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2. | Les étoiles endeuillées | 05:56 | Show lyrics |
Quand les étoiles endeuillés Peindront l’éther d’ifs écarlates Les cerfs sauront par leurs bois Le retour du vent Retiendront leur souffle, froid coma des âges Dans le blizzard et le nordet A risquer nos noms et notre sang Les dievaux repoussent la nuit Sacrifier à l’hiver Le néant au coeur, l’esprit en cavale Dans ces dédales d’outre-tombe Seul pour écouter les songes crever S’abandonner à l’étreinte des carcasses Migration interdite Une forêt de sans-abris Notre pays inachevé |
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3. | Paysages polaires I | 05:42 | Show lyrics |
Le firmament arctique étoile sa coupole, Le vent glacé des nuits halène irrégulier Et fait étinceler tous les astres du Pôle, Le Cygne crucial, la Chèvre, le Bèlier.. Rideau de gaze en sa transparence hyaline. Les écharpes de l’air flottent dans les lointains. Comme un disque argenté, la Lune cristalline Plonge dans l’Océan ses deux grands yeux éteints. Telle que nous la montre, étrange architecture De neige et de glaçons etagés par degrés, Sur la page de pulpe ou sur la couverture, Le dessin suggestif des livres illustrés, Géante elle apparaít, manoir ou cathédrale, La banquise polaire avec grottes à jour, Comme un magique écran de darté sepulcrale, Où l’on voit s’eriger les créneaux d’une tour. Elle a porsche sur mer à sa vaste muraille Avec des escaliers de larges monceaux vifs Où nul pas ne se pose et que la lame taille Et qui sont, emergés, de somptueux récifs. Édifice branlant d’assises colossales Aux colonnes d’azur, aux piliers anguleux, J’y vois des corridors et de profondes salles Où pendent par milliers cristaux et lustres bleus, Trésors inexplorés de fausses pierreries, Aiguilles et joyaux, metal immaculé. Parmi leur amas dair les marines féeries Jadis ont déposé la coupe de Thulé. |
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4. | Paysages polaires II | 05:30 | Show lyrics |
Là, bien loin, au-delà des étoiles polaires, Se dresse l’enfer froid des hauts caps convulsifs, Et je crois voir les flottilles crépusculaires Errantes sur le globe aux âges primitifs. Monts à pic titubant sur une mer étale, Cascades d’argent pur dont le saut fait un lac. Dolmens bruts avec leurs tables horizontales, Menhirs et tumuli, vastes champs de Carnac. Par bandes les ours blancs seront expiatoires; L’écume aux dents, lascifs, ils bailleront d’ennui Tandis qu’à l’horizon, au ras des promontoires Brillera, globe d’or, le soleil de minuit. |
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5. | Paysages polaires III | 07:09 | Show lyrics |
Les fiers Aventuriers, captifs de la banquise, En leurs tombeaux de glace à jamais exilés, Avaient rêvé que leur gloire s’immortalise: Le Pôle comme un Sphinx demeure inviolé. Sur une íle neigeuse, avouant la défaite, Et l’amertume au coeur, sans vivres, sans espoir, ils gravèrent leurs noms, homicide conquête, Et tristes, résignés, moururent dans le soir. Les voiles luxueux d’aurores magnétiques, Déroulant sur le gouffre immense du Chaos Les franges de couleurs aux édairs prismatiques Ont enchanté la fin tragique des Héros. Leur sang se congela, plus de feux dans les tentes... En un songe livide ont-ils revu là-bas, Par delà la mer sourde et les glaces flottantes, Le docher du village où l’on sonne les glas, Et, regrets superflus germés dans les Érèbes, La voie ensoleillée au pan du toit natal, Le murat, à l’été fertile, de la glèbe, Avec le cendrier l’âtre familial? |
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6. | Hélas... | 04:50 | Show lyrics |
Hélas je me noierai dans les remous de l’avalanche Perdu point ne serai, car les montagnes connaissent mon nom Enfin, la nuit tombe, je me réveillerai d’entre les morts Le feu des constellations à la main, je prendrai la route des ours Mon sang, d’univers carencé, déjà retrouve sa foudre d’antan Béni par les édats de voie lactée, mais jamais plus je ne dormirai Neiges, miroir des astres, dans la forêt devenez poème Car seul, les temps durs arrivés, je ne pourrai contenir le ravage |
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7. | Le fléau | 08:14 | Show lyrics |
Dans la poudre des âges, un fléau conspire Longue nuit d’assassinat sur la plaine Alors que livrés aux intempéries, les faucons se déchirent Blanche cavalerie de golems infects L’enfant dans les limbes entend le secret Mirages nés du sang, bannis vers le nord Portant l’épée du calvaire qui défait la musique Les renards se fraient un chemin dans les astres Chante bergère, cet hiver t’appartient L’enfant dans les limbes entend le secret |
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45:34 |
Paysages polaires
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Fire White | Recording, Mixing |
François C. Fortin | Drum recording (additional) |
G. | Mixing, Mastering |
Greg Chandler | Mastering (additional) |
Misanthropic-Art | Layout |
Tracks | |||
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1. | Le feu secret | 08:13 | Show lyrics |
L’âme du grand duc a déchiré la peau des nuits S’est enfoncée dans la forêt de ses entrailles A trouvé la nvière que l’on dit immortelle A déposé ses plumes en offrande au coeur De ses serres a écrit sur les eaux Que nulle migration ne finira en sacrifice Dans la toundra le sol tremble Et les ifs poussent au-delà du pôle L’eau a saigné Les troupeaux vont revenir Le Grand-duc a réveillé Les idoles antiques Dans le froid indigène temple arctique fissuré Les lichens millénaires tresses par la brunante Murmurent un feu secret dans chacun des rochers Le soleil est revenu du grand exil |
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2. | Les étoiles endeuillées | 05:56 | Show lyrics |
Quand les étoiles endeuillés Peindront l’éther d’ifs écarlates Les cerfs sauront par leurs bois Le retour du vent Retiendront leur souffle, froid coma des âges Dans le blizzard et le nordet A risquer nos noms et notre sang Les dievaux repoussent la nuit Sacrifier à l’hiver Le néant au coeur, l’esprit en cavale Dans ces dédales d’outre-tombe Seul pour écouter les songes crever S’abandonner à l’étreinte des carcasses Migration interdite Une forêt de sans-abris Notre pays inachevé |
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3. | Paysages polaires I | 05:42 | Show lyrics |
Le firmament arctique étoile sa coupole, Le vent glacé des nuits halène irrégulier Et fait étinceler tous les astres du Pôle, Le Cygne crucial, la Chèvre, le Bèlier.. Rideau de gaze en sa transparence hyaline. Les écharpes de l’air flottent dans les lointains. Comme un disque argenté, la Lune cristalline Plonge dans l’Océan ses deux grands yeux éteints. Telle que nous la montre, étrange architecture De neige et de glaçons etagés par degrés, Sur la page de pulpe ou sur la couverture, Le dessin suggestif des livres illustrés, Géante elle apparaít, manoir ou cathédrale, La banquise polaire avec grottes à jour, Comme un magique écran de darté sepulcrale, Où l’on voit s’eriger les créneaux d’une tour. Elle a porsche sur mer à sa vaste muraille Avec des escaliers de larges monceaux vifs Où nul pas ne se pose et que la lame taille Et qui sont, emergés, de somptueux récifs. Édifice branlant d’assises colossales Aux colonnes d’azur, aux piliers anguleux, J’y vois des corridors et de profondes salles Où pendent par milliers cristaux et lustres bleus, Trésors inexplorés de fausses pierreries, Aiguilles et joyaux, metal immaculé. Parmi leur amas dair les marines féeries Jadis ont déposé la coupe de Thulé. |
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4. | Paysages polaires II | 05:30 | Show lyrics |
Là, bien loin, au-delà des étoiles polaires, Se dresse l’enfer froid des hauts caps convulsifs, Et je crois voir les flottilles crépusculaires Errantes sur le globe aux âges primitifs. Monts à pic titubant sur une mer étale, Cascades d’argent pur dont le saut fait un lac. Dolmens bruts avec leurs tables horizontales, Menhirs et tumuli, vastes champs de Carnac. Par bandes les ours blancs seront expiatoires; L’écume aux dents, lascifs, ils bailleront d’ennui Tandis qu’à l’horizon, au ras des promontoires Brillera, globe d’or, le soleil de minuit. |
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5. | Paysages polaires III | 07:09 | Show lyrics |
Les fiers Aventuriers, captifs de la banquise, En leurs tombeaux de glace à jamais exilés, Avaient rêvé que leur gloire s’immortalise: Le Pôle comme un Sphinx demeure inviolé. Sur une íle neigeuse, avouant la défaite, Et l’amertume au coeur, sans vivres, sans espoir, ils gravèrent leurs noms, homicide conquête, Et tristes, résignés, moururent dans le soir. Les voiles luxueux d’aurores magnétiques, Déroulant sur le gouffre immense du Chaos Les franges de couleurs aux édairs prismatiques Ont enchanté la fin tragique des Héros. Leur sang se congela, plus de feux dans les tentes... En un songe livide ont-ils revu là-bas, Par delà la mer sourde et les glaces flottantes, Le docher du village où l’on sonne les glas, Et, regrets superflus germés dans les Érèbes, La voie ensoleillée au pan du toit natal, Le murat, à l’été fertile, de la glèbe, Avec le cendrier l’âtre familial? |
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6. | Hélas... | 04:50 | Show lyrics |
Hélas je me noierai dans les remous de l’avalanche Perdu point ne serai, car les montagnes connaissent mon nom Enfin, la nuit tombe, je me réveillerai d’entre les morts Le feu des constellations à la main, je prendrai la route des ours Mon sang, d’univers carencé, déjà retrouve sa foudre d’antan Béni par les édats de voie lactée, mais jamais plus je ne dormirai Neiges, miroir des astres, dans la forêt devenez poème Car seul, les temps durs arrivés, je ne pourrai contenir le ravage |
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7. | Le fléau | 08:14 | Show lyrics |
Dans la poudre des âges, un fléau conspire Longue nuit d’assassinat sur la plaine Alors que livrés aux intempéries, les faucons se déchirent Blanche cavalerie de golems infects L’enfant dans les limbes entend le secret Mirages nés du sang, bannis vers le nord Portant l’épée du calvaire qui défait la musique Les renards se fraient un chemin dans les astres Chante bergère, cet hiver t’appartient L’enfant dans les limbes entend le secret |
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45:34 |
Paysages polaires
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Fire White | Recording, Mixing |
François C. Fortin | Drum recording (additional) |
G. | Mixing, Mastering |
Greg Chandler | Mastering (additional) |
Misanthropic-Art | Layout |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Le feu secret | 08:13 | Show lyrics |
L’âme du grand duc a déchiré la peau des nuits S’est enfoncée dans la forêt de ses entrailles A trouvé la nvière que l’on dit immortelle A déposé ses plumes en offrande au coeur De ses serres a écrit sur les eaux Que nulle migration ne finira en sacrifice Dans la toundra le sol tremble Et les ifs poussent au-delà du pôle L’eau a saigné Les troupeaux vont revenir Le Grand-duc a réveillé Les idoles antiques Dans le froid indigène temple arctique fissuré Les lichens millénaires tresses par la brunante Murmurent un feu secret dans chacun des rochers Le soleil est revenu du grand exil |
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2. | Les étoiles endeuillées | 05:56 | Show lyrics |
Quand les étoiles endeuillés Peindront l’éther d’ifs écarlates Les cerfs sauront par leurs bois Le retour du vent Retiendront leur souffle, froid coma des âges Dans le blizzard et le nordet A risquer nos noms et notre sang Les dievaux repoussent la nuit Sacrifier à l’hiver Le néant au coeur, l’esprit en cavale Dans ces dédales d’outre-tombe Seul pour écouter les songes crever S’abandonner à l’étreinte des carcasses Migration interdite Une forêt de sans-abris Notre pays inachevé |
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3. | Paysages polaires I | 05:42 | Show lyrics |
Le firmament arctique étoile sa coupole, Le vent glacé des nuits halène irrégulier Et fait étinceler tous les astres du Pôle, Le Cygne crucial, la Chèvre, le Bèlier.. Rideau de gaze en sa transparence hyaline. Les écharpes de l’air flottent dans les lointains. Comme un disque argenté, la Lune cristalline Plonge dans l’Océan ses deux grands yeux éteints. Telle que nous la montre, étrange architecture De neige et de glaçons etagés par degrés, Sur la page de pulpe ou sur la couverture, Le dessin suggestif des livres illustrés, Géante elle apparaít, manoir ou cathédrale, La banquise polaire avec grottes à jour, Comme un magique écran de darté sepulcrale, Où l’on voit s’eriger les créneaux d’une tour. Elle a porsche sur mer à sa vaste muraille Avec des escaliers de larges monceaux vifs Où nul pas ne se pose et que la lame taille Et qui sont, emergés, de somptueux récifs. Édifice branlant d’assises colossales Aux colonnes d’azur, aux piliers anguleux, J’y vois des corridors et de profondes salles Où pendent par milliers cristaux et lustres bleus, Trésors inexplorés de fausses pierreries, Aiguilles et joyaux, metal immaculé. Parmi leur amas dair les marines féeries Jadis ont déposé la coupe de Thulé. |
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4. | Paysages polaires II | 05:30 | Show lyrics |
Là, bien loin, au-delà des étoiles polaires, Se dresse l’enfer froid des hauts caps convulsifs, Et je crois voir les flottilles crépusculaires Errantes sur le globe aux âges primitifs. Monts à pic titubant sur une mer étale, Cascades d’argent pur dont le saut fait un lac. Dolmens bruts avec leurs tables horizontales, Menhirs et tumuli, vastes champs de Carnac. Par bandes les ours blancs seront expiatoires; L’écume aux dents, lascifs, ils bailleront d’ennui Tandis qu’à l’horizon, au ras des promontoires Brillera, globe d’or, le soleil de minuit. |
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Side B | |||
5. | Paysages polaires III | 07:09 | Show lyrics |
Les fiers Aventuriers, captifs de la banquise, En leurs tombeaux de glace à jamais exilés, Avaient rêvé que leur gloire s’immortalise: Le Pôle comme un Sphinx demeure inviolé. Sur une íle neigeuse, avouant la défaite, Et l’amertume au coeur, sans vivres, sans espoir, ils gravèrent leurs noms, homicide conquête, Et tristes, résignés, moururent dans le soir. Les voiles luxueux d’aurores magnétiques, Déroulant sur le gouffre immense du Chaos Les franges de couleurs aux édairs prismatiques Ont enchanté la fin tragique des Héros. Leur sang se congela, plus de feux dans les tentes... En un songe livide ont-ils revu là-bas, Par delà la mer sourde et les glaces flottantes, Le docher du village où l’on sonne les glas, Et, regrets superflus germés dans les Érèbes, La voie ensoleillée au pan du toit natal, Le murat, à l’été fertile, de la glèbe, Avec le cendrier l’âtre familial? |
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6. | Hélas... | 04:50 | Show lyrics |
Hélas je me noierai dans les remous de l’avalanche Perdu point ne serai, car les montagnes connaissent mon nom Enfin, la nuit tombe, je me réveillerai d’entre les morts Le feu des constellations à la main, je prendrai la route des ours Mon sang, d’univers carencé, déjà retrouve sa foudre d’antan Béni par les édats de voie lactée, mais jamais plus je ne dormirai Neiges, miroir des astres, dans la forêt devenez poème Car seul, les temps durs arrivés, je ne pourrai contenir le ravage |
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7. | Le fléau | 08:14 | Show lyrics |
Dans la poudre des âges, un fléau conspire Longue nuit d’assassinat sur la plaine Alors que livrés aux intempéries, les faucons se déchirent Blanche cavalerie de golems infects L’enfant dans les limbes entend le secret Mirages nés du sang, bannis vers le nord Portant l’épée du calvaire qui défait la musique Les renards se fraient un chemin dans les astres Chante bergère, cet hiver t’appartient L’enfant dans les limbes entend le secret |
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45:34 |
Paysages polaires
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Matrak | Bass |
Cadavre | Drums |
Blanc Feu | Guitars, Vocals |
Miscellaneous staff | |
Fire White | Recording, Mixing |
François C. Fortin | Drum recording (additional) |
G. | Mixing, Mastering |
Greg Chandler | Mastering (additional) |
Misanthropic-Art | Layout |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Le feu secret | 08:13 | Show lyrics |
L’âme du grand duc a déchiré la peau des nuits S’est enfoncée dans la forêt de ses entrailles A trouvé la nvière que l’on dit immortelle A déposé ses plumes en offrande au coeur De ses serres a écrit sur les eaux Que nulle migration ne finira en sacrifice Dans la toundra le sol tremble Et les ifs poussent au-delà du pôle L’eau a saigné Les troupeaux vont revenir Le Grand-duc a réveillé Les idoles antiques Dans le froid indigène temple arctique fissuré Les lichens millénaires tresses par la brunante Murmurent un feu secret dans chacun des rochers Le soleil est revenu du grand exil |
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2. | Les étoiles endeuillées | 05:56 | Show lyrics |
Quand les étoiles endeuillés Peindront l’éther d’ifs écarlates Les cerfs sauront par leurs bois Le retour du vent Retiendront leur souffle, froid coma des âges Dans le blizzard et le nordet A risquer nos noms et notre sang Les dievaux repoussent la nuit Sacrifier à l’hiver Le néant au coeur, l’esprit en cavale Dans ces dédales d’outre-tombe Seul pour écouter les songes crever S’abandonner à l’étreinte des carcasses Migration interdite Une forêt de sans-abris Notre pays inachevé |
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3. | Paysages polaires I | 05:42 | Show lyrics |
Le firmament arctique étoile sa coupole, Le vent glacé des nuits halène irrégulier Et fait étinceler tous les astres du Pôle, Le Cygne crucial, la Chèvre, le Bèlier.. Rideau de gaze en sa transparence hyaline. Les écharpes de l’air flottent dans les lointains. Comme un disque argenté, la Lune cristalline Plonge dans l’Océan ses deux grands yeux éteints. Telle que nous la montre, étrange architecture De neige et de glaçons etagés par degrés, Sur la page de pulpe ou sur la couverture, Le dessin suggestif des livres illustrés, Géante elle apparaít, manoir ou cathédrale, La banquise polaire avec grottes à jour, Comme un magique écran de darté sepulcrale, Où l’on voit s’eriger les créneaux d’une tour. Elle a porsche sur mer à sa vaste muraille Avec des escaliers de larges monceaux vifs Où nul pas ne se pose et que la lame taille Et qui sont, emergés, de somptueux récifs. Édifice branlant d’assises colossales Aux colonnes d’azur, aux piliers anguleux, J’y vois des corridors et de profondes salles Où pendent par milliers cristaux et lustres bleus, Trésors inexplorés de fausses pierreries, Aiguilles et joyaux, metal immaculé. Parmi leur amas dair les marines féeries Jadis ont déposé la coupe de Thulé. |
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4. | Paysages polaires II | 05:30 | Show lyrics |
Là, bien loin, au-delà des étoiles polaires, Se dresse l’enfer froid des hauts caps convulsifs, Et je crois voir les flottilles crépusculaires Errantes sur le globe aux âges primitifs. Monts à pic titubant sur une mer étale, Cascades d’argent pur dont le saut fait un lac. Dolmens bruts avec leurs tables horizontales, Menhirs et tumuli, vastes champs de Carnac. Par bandes les ours blancs seront expiatoires; L’écume aux dents, lascifs, ils bailleront d’ennui Tandis qu’à l’horizon, au ras des promontoires Brillera, globe d’or, le soleil de minuit. |
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Side B | |||
5. | Paysages polaires III | 07:09 | Show lyrics |
Les fiers Aventuriers, captifs de la banquise, En leurs tombeaux de glace à jamais exilés, Avaient rêvé que leur gloire s’immortalise: Le Pôle comme un Sphinx demeure inviolé. Sur une íle neigeuse, avouant la défaite, Et l’amertume au coeur, sans vivres, sans espoir, ils gravèrent leurs noms, homicide conquête, Et tristes, résignés, moururent dans le soir. Les voiles luxueux d’aurores magnétiques, Déroulant sur le gouffre immense du Chaos Les franges de couleurs aux édairs prismatiques Ont enchanté la fin tragique des Héros. Leur sang se congela, plus de feux dans les tentes... En un songe livide ont-ils revu là-bas, Par delà la mer sourde et les glaces flottantes, Le docher du village où l’on sonne les glas, Et, regrets superflus germés dans les Érèbes, La voie ensoleillée au pan du toit natal, Le murat, à l’été fertile, de la glèbe, Avec le cendrier l’âtre familial? |
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6. | Hélas... | 04:50 | Show lyrics |
Hélas je me noierai dans les remous de l’avalanche Perdu point ne serai, car les montagnes connaissent mon nom Enfin, la nuit tombe, je me réveillerai d’entre les morts Le feu des constellations à la main, je prendrai la route des ours Mon sang, d’univers carencé, déjà retrouve sa foudre d’antan Béni par les édats de voie lactée, mais jamais plus je ne dormirai Neiges, miroir des astres, dans la forêt devenez poème Car seul, les temps durs arrivés, je ne pourrai contenir le ravage |
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7. | Le fléau | 08:14 | Show lyrics |
Dans la poudre des âges, un fléau conspire Longue nuit d’assassinat sur la plaine Alors que livrés aux intempéries, les faucons se déchirent Blanche cavalerie de golems infects L’enfant dans les limbes entend le secret Mirages nés du sang, bannis vers le nord Portant l’épée du calvaire qui défait la musique Les renards se fraient un chemin dans les astres Chante bergère, cet hiver t’appartient L’enfant dans les limbes entend le secret |
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Band ascii art
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