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Stellarvore
Members | |
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Siracide de Salò | Bass (2015-present) |
SchlangeKaiser | Guitars (2015-present) |
SMF de Lancelot | Vocals, Drums (2015-present) |
# | Discography | Type | Year | |
---|---|---|---|---|
1 | L’année terrible | Demo | 2015 | Show album |
2 | L’orgueil des drapeaux et des flammes | Full-length | 2016 | Show album |
L’année terrible
Members | |
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Band members | |
Siracide de Salò | Bass |
SchlangeKaiser | Guitars |
SMF de Lancelot | Vocals, Drums |
Miscellaneous staff | |
Siracide de Salò | Mixing |
SMF de Lancelot | Lyrics |
Tracks | |||
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1. | L’année terrible | 03:50 | Show lyrics |
« Ô spectacle ! ainsi meurt ce que les peuples font ! Qu’un tel passé pour l’âme est un gouffre profond ! » Victor Hugo Sous le crépuscule naissant, Le ciel s’assombrit. Connaissant De l’histoire son épistrophe, Le mystérieux sphinx théosophe, Gardien du monde souterrain, Se souvient des lances d’airain, Du sang qui ravinait les champs, Des pleurs, de l’absence de chants. La figure laurée, l’orant, Le regard levé, implorant, Se traîne jusque la hauteur. L’antique sphinx consolateur Et la belle ange anéantie, Mains, visages en synanthie, Communient sous ce ciel d’automne Que la fumée noire cotonne. Au dessus des derniers flambeaux Résonne le chant des corbeaux Qui seul apaise mon émoi. Ô belle ange, pleure avec moi. |
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2. | Le faux prophète | 07:38 | Show lyrics |
Alors qu’à l’ouest de la mer rouge, là où, paisibles, Près du Nil, dormaient sphinx et pharaons antiques, L’Est n’était que vastes étendues désertiques, Terres stériles aux horizons prévisibles. Sur les rives du Nil, de grands temples dorés Avaient trôné. À l’Orient, n’étaient adorés Que pierres et cailloux de cette terre aride. Là-bas le cœur des hommes aussi était lapide. Et pourtant, parmi ces hommes au teint halé, Sous ce vif soleil qui jamais n’était voilé, Naquit l’homme aux 201 noms, le faux prophète, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Il se pensait héraut mais n’était que le fils D’une femme dont le ventre, forcé par Iblis, Délivra cette engeance vile et contrefaite : Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Frappé par la coruscation de Gabriel, Il se pensa saisi par la grâce du Ciel ; Pourtant il était toujours l’apôtre du mal, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Car de la voix de l’archange, en fait il n’oyait Que celle de Sheïtan qui le dévoyait. Il restait, sans le savoir, l’apôtre du mal, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Ce chafouin se prenant pour un lampadophore qu’encore on vénère sans qu’il ne se dédore. Suivant la voie tracée par ce faux prophète — qui besognait avec la même vigueur odalisques et chameaux —, ses disciples, à travers les siècles, brûlèrent livres, détruisirent statues, anéantirent des cultures entières. La seule considération esthétique qu’ils n’aient jamais eu, fut de voiler leurs femmes, si laides le visage à découvert que leurs chameaux en chiaient des vers. Ce beau modèle de Médine, qui gamahuchait filles et langotait garçons, ravageait villes et assassinait poètes, professait une religion à la philosophie aussi stérile que les terres qui l’ont vu naître. Gardez-vous de ces faux prophètes bénisseurs, Au-dedans, ce ne sont que des loups ravisseurs ; Sous ses apparences de brebis, chaque darne De cet escarpe, pédophile et meurtrier N’est qu’épines et chardons. Cueille-t-on donc Des raisins sur des épines ? ou sur des chardons Des figues ? Il n’y aura de fruits, car s’incarne Dans cet escarpe, pédophile et meurtrier, Le grand loup dévorant son peuple consentant Et la plus grande réussite de Satan. |
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3. | Première confession (Icare) | 03:34 | Show lyrics |
Voyant l’aigle chaque jour le soleil frôler, Hanté par l’ombre pesante du purgatoire, Tel Icare s’élançant de son promontoire, Pour fuir les ténèbres, je voulais m’envoler. Par Vanité, j’approchais de l’Astre ocellé. Je voulais égaler Sa bonté, sans savoir Qu’à trop approcher la Lumière, ce pouvoir Allait désagréger mon faible corps ailé. Mais j’ai compris durant ce tourbillon sans fin : Il m’a offert les ténèbres — cadeau précieux. Je n’ai besoin ni de lueur, ni de prière ; Et quand cette chute s’arrêtera enfin, Je me relèverai, le regard vers les cieux, Car mort, mon âme deviendra pure lumière. |
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15:02 |
L’orgueil des drapeaux et des flammes
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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October 17th, 2016 | Independent | Digital | ||
April 28th, 2017 | Via Nocturna | NOX063 CD | CD |
Members | |
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Band members | |
Siracide de Salò | Bass |
SchlangeKaiser | Guitars |
SMF de Lancelot | Vocals, Drums |
Miscellaneous staff | |
Siracide de Salò | Mastering, Mixing |
SMF de Lancelot | Lyrics |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | L’aigle noir de Prusse | 03:01 | Show lyrics |
Revivant le meurtre d’Abel Par ce spectacle surréel À terre drapeau glaive en main Attaquée au bord d’un chemin La jeune femme aux longs cheveux Par un Caïn fuligineux Le sinistre aigle noir de Prusse Sans qu’aucune autre issue ne fut-ce |
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2. | L’année terrible | 03:49 | Show lyrics |
Sous le crépuscule naissant, Le ciel s’assombrit. Connaissant De l’histoire son épistrophe, Le mystérieux sphinx théosophe, Gardien du monde souterrain, Se souvient des lances d’airain, Du sang qui ravinait les champs, Des pleurs, de l’absence de chants. La figure laurée, l’orant, Le regard levé, implorant, Se traîne jusque la hauteur. L’antique sphinx consolateur Et la belle ange anéantie, Mains, visages en synanthie, Communient sous ce ciel d’automne Que la fumée noire cotonne. Au dessus des derniers flambeaux Résonne le chant des corbeaux Qui seul apaise mon émoi. Ô belle ange, pleure avec moi. |
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3. | Pour la France | 03:38 | Show lyrics |
« C’est cela mon époque. Et c’est cela, la vie de l’humanité, toujours. C’est ce massacre sordide, ce soir, et ce pur combat, ce matin. Que pouvez-vous imaginer d’autre ? Puis-je regretter Paris et sa torpeur ? Mais le Paris que j’aime, c’est celui des siècles pleins de sang. Est-ce qu’il n’y a pas du sang sur les pierres du Louvre ? Ici les gens ont encore voulu passionnément quelque chose les uns contre les autres. » « Les Français avaient fait des églises et ils ne pouvaient plus les refaire ni rien de semblable : toute l’aventure de la vie était dans ce fait, la terrible nécéssité de la mort. » Pierre Drieu la Rochelle — Gilles « La nation et la guerre ne font qu’un, puisque la nation, c’est l’ensemble des hommes qui font la guerre côte à côte. Toute destinée humaine et sociale n’est justifiée que si elle prépare la guerre. » Ivan Čolović — Le Bordel des guerriers |
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4. | Le poing de Njörd | 04:22 | Show lyrics |
Alors qu’à l’horizon Sòl se couche, La nef glisse sur cette mer farouche Où voudraient se refléter les étoiles — Et la tourmente chahute les voiles. Le bateau roule, tangue, inglorieux ; Danse, comme ivre, sur les flots furieux. Mais ces flots, houleux, écarlate, Que le soleil déclinant irradie, Mêlent à leur fauve incendie La mordorure qui éclate Soudainement à la surface : Le Kraken, sinistre carcasse. À l’autre bout des continents, Dans bien des lieux fascinants, Ulysse aussi avait lutté : Par Scylla, persécuté, Ou souffrant de Poséidon La colère. Ni abandon Ni résignation ne chantaient Dans sa tête. Ses vœux n’étaient Que courage. La même scène, Sur la mer hyperboréenne S’illustre : Ce n’est non Scylla Mais le Kraken qui se tient là — Et Njörd dépourvu de pardon En place de Poséidon. Ce terrible monstre marin Surgi de l’abîme profonde Est une incarnation immonde Du poing de Njörd, le souverain Des vastes mers, du feu, du vent — Il est le gardien malfaisant. Les tentacules de la bête Sont de puissants doigts ; la tempête Qu’ils provoquent en saisissant le kenar le secoue passant De bâbord comme de tribord Tous les marins par dessus bord. Et la mythique pieuvre enchaîne Ce dragon fatigué, l’entraîne Dans les profondeurs — son donjon — Lui offrant l’ultime plongeon. |
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5. | Le sourire du pendu | 05:12 | Show lyrics |
Avec une certaine nonchalance, À son arbre, le pendu se balance. Comme il est fier de son nouveau collier ! Et s’il fallut au dos ses deux poings lier, C’était pour mieux exposer à la horde Sa somptueuse parure de corde. Il se pavane, le menton bien haut, Lui qui hennissait quelques jours plus tôt. Le faisandage ronge sa peau brune ; Des vers en sortent comme d’une prune. Pourtant, le soir, quand souffle l’aquilon, Comme s’il était joué du violon, Il danse tel un faune, cabriole, Claque son intestin sur sa guibolle ; Il vole au gré du vent, comme un drapeau — Parfois tombe même un bout de peau. Le matin, sa carcasse reposée Qui ruisselle d’une fine rosée Aime à accueillir quelques étourneaux Utilisant comme des marches d’escabeaux Ses côtes décharnées. Là, ils picorent Sa chair, extirpent des vers qu’ils dévorent. Un vol de corbeaux s’est plus tôt repu De ses yeux et de son visage lippu. Ainsi, hormis quelques lambeaux pendants, Ce visage n’a gardé que ses dents. Mais le pendu ne reste pas de marbre : Sans lèvres, il apparaît souriant. Quelle joie ! il peut enfin, insouciant, Se balancer à la branche d’un arbre. |
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6. | Le faux prophète | 07:32 | Show lyrics |
Alors qu’à l’ouest de la mer rouge, là où, paisibles, Près du Nil, dormaient sphinx et pharaons antiques, L’Est n’était que vastes étendues désertiques, Terres stériles aux horizons prévisibles. Sur les rives du Nil, de grands temples dorés Avaient trôné. À l’Orient, n’étaient adorés Que pierres et cailloux de cette terre aride. Là-bas le cœur des hommes aussi était lapide. Et pourtant, parmi ces hommes au teint halé, Sous ce vif soleil qui jamais n’était voilé, Naquit l’homme aux 201 noms, le faux prophète, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Il se pensait héraut mais n’était que le fils D’une femme dont le ventre, forcé par Iblis, Délivra cette engeance vile et contrefaite : Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Frappé par la coruscation de Gabriel, Il se pensa saisi par la grâce du Ciel ; Pourtant il était toujours l’apôtre du mal, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Car de la voix de l’archange, en fait il n’oyait Que celle de Sheïtan qui le dévoyait. Il restait, sans le savoir, l’apôtre du mal, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Ce chafouin se prenant pour un lampadophore qu’encore on vénère sans qu’il ne se dédore. Suivant la voie tracée par ce faux prophète — qui besognait avec la même vigueur odalisques et chameaux —, ses disciples, à travers les siècles, brûlèrent livres, détruisirent statues, anéantirent des cultures entières. La seule considération esthétique qu’ils n’aient jamais eu, fut de voiler leurs femmes, si laides le visage à découvert que leurs chameaux en chiaient des vers. Ce beau modèle de Médine, qui gamahuchait filles et langotait garçons, ravageait villes et assassinait poètes, professait une religion à la philosophie aussi stérile que les terres qui l’ont vu naître. Gardez-vous de ces faux prophètes bénisseurs, Au-dedans, ce ne sont que des loups ravisseurs ; Sous ses apparences de brebis, chaque darne De cet escarpe, pédophile et meurtrier N’est qu’épines et chardons. Cueille-t-on donc Des raisins sur des épines ? ou sur des chardons Des figues ? Il n’y aura de fruits, car s’incarne Dans cet escarpe, pédophile et meurtrier, Le grand loup dévorant son peuple consentant Et la plus grande réussite de Satan. |
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7. | L’éloge d’un meurtre | 09:51 | Show lyrics |
Comme je marche seul à travers les bois sombres, Hagard, accompagné d’à peine quelques ombres, Sous ce feuillage épais mon penser semble vain. Pourtant, j’entends frémir comme une créature ; Ce léger bruissement — celui de la nature — N’est que l’incarnation du silence divin. Mais comment pourrais-je tolérer sa présence ? Moi qui ai refusé de prêter allégeance. Comment pourrais-je ? — j’ai brûlé Sa maison. Oui ! de mes mains brûlé ! et pourtant sans raison... Et ici ne s’est pas arrêté ma démence Car j’ai aussi tué, chargé de véhémence — Tué avec raison cet enfant de putain, Le laissant à terre... pathétique pantin. J’ai beau eu vénérer des divinités mortes, J’ai beau eu incendier de notre Dieu les portes, J’ai beau eu refuser d’emplir pour Lui les sportes, J’ai beau eu mépriser jusqu’aux derniers cloportes, Quand je m’assoie au sol avec un mauvais vin, Que je ferme les yeux, refusant Sa présence, Son silence brille comme une incandescence Sur mes pensées noires — le silence divin. |
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8. | Première confession (Icare) | 03:31 | Show lyrics |
Voyant l’aigle chaque jour le soleil frôler, Hanté par l’ombre pesante du purgatoire, Tel Icare s’élançant de son promontoire, Pour fuir les ténèbres, je voulais m’envoler. Par Vanité, j’approchais de l’Astre ocellé. Je voulais égaler Sa bonté, sans savoir Qu’à trop approcher la Lumière, ce pouvoir Allait désagréger mon faible corps ailé. Mais j’ai compris durant ce tourbillon sans fin : Il m’a offert les ténèbres — cadeau précieux. Je n’ai besoin ni de lueur, ni de prière ; Et quand cette chute s’arrêtera enfin, Je me relèverai, le regard vers les cieux, Car mort, mon âme deviendra pure lumière. |
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9. | Le banquet | 06:36 | Show lyrics |
Sous un voile de pourpre, festoyaient bruyamment des hôtes complaisants et leurs invités d’Orient. Les premiers s’allongeaient ou mangeaient accroupis ; d’autres, sur le ventre, tiraient à eux la viande et se rassasiaient, appuyés sur les coudes, dans la pose pacifique des lions lorsqu’ils dépècent leurs proies. Dans cette clameur, les terminaisons élégantes de la langue des premiers se heurtaient aux consonnes du désert, âpres comme des cris de chacal. Sur la grande table du banquet, des jambes s’éployaient, tenues écartées par les hommes du désert. Dieu ! c’était là la belle ange, chacun l’enfourchait, l’un après l’autre, parfois même à deux — et les hôtes, ses enfants, regardaient, indulgents. Sur la table, le corps de la jeune femme et son sang se mêlaient aux sauces et aux jus ; elle était devenue, sous la violence des hommes des sables, viande parmi les viandes. On aurait pu brûler le Louvre ou Notre-Dame, les yeux de ses fils auraient été tout autant éteints : ils se gavaient de viande et s’abreuvaient de vin — rien d’autre pour eux n’importait. |
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47:32 |
L’orgueil des drapeaux et des flammes
Members | |
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Band members | |
Siracide de Salò | Bass |
SchlangeKaiser | Guitars |
SMF de Lancelot | Vocals, Drums |
Miscellaneous staff | |
Siracide de Salò | Mastering, Mixing |
SMF de Lancelot | Lyrics |
Tracks | |||
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1. | L’aigle noir de Prusse | 03:01 | Show lyrics |
Revivant le meurtre d’Abel Par ce spectacle surréel À terre drapeau glaive en main Attaquée au bord d’un chemin La jeune femme aux longs cheveux Par un Caïn fuligineux Le sinistre aigle noir de Prusse Sans qu’aucune autre issue ne fut-ce |
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2. | L’année terrible | 03:49 | Show lyrics |
Sous le crépuscule naissant, Le ciel s’assombrit. Connaissant De l’histoire son épistrophe, Le mystérieux sphinx théosophe, Gardien du monde souterrain, Se souvient des lances d’airain, Du sang qui ravinait les champs, Des pleurs, de l’absence de chants. La figure laurée, l’orant, Le regard levé, implorant, Se traîne jusque la hauteur. L’antique sphinx consolateur Et la belle ange anéantie, Mains, visages en synanthie, Communient sous ce ciel d’automne Que la fumée noire cotonne. Au dessus des derniers flambeaux Résonne le chant des corbeaux Qui seul apaise mon émoi. Ô belle ange, pleure avec moi. |
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3. | Pour la France | 03:38 | Show lyrics |
« C’est cela mon époque. Et c’est cela, la vie de l’humanité, toujours. C’est ce massacre sordide, ce soir, et ce pur combat, ce matin. Que pouvez-vous imaginer d’autre ? Puis-je regretter Paris et sa torpeur ? Mais le Paris que j’aime, c’est celui des siècles pleins de sang. Est-ce qu’il n’y a pas du sang sur les pierres du Louvre ? Ici les gens ont encore voulu passionnément quelque chose les uns contre les autres. » « Les Français avaient fait des églises et ils ne pouvaient plus les refaire ni rien de semblable : toute l’aventure de la vie était dans ce fait, la terrible nécéssité de la mort. » Pierre Drieu la Rochelle — Gilles « La nation et la guerre ne font qu’un, puisque la nation, c’est l’ensemble des hommes qui font la guerre côte à côte. Toute destinée humaine et sociale n’est justifiée que si elle prépare la guerre. » Ivan Čolović — Le Bordel des guerriers |
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4. | Le poing de Njörd | 04:22 | Show lyrics |
Alors qu’à l’horizon Sòl se couche, La nef glisse sur cette mer farouche Où voudraient se refléter les étoiles — Et la tourmente chahute les voiles. Le bateau roule, tangue, inglorieux ; Danse, comme ivre, sur les flots furieux. Mais ces flots, houleux, écarlate, Que le soleil déclinant irradie, Mêlent à leur fauve incendie La mordorure qui éclate Soudainement à la surface : Le Kraken, sinistre carcasse. À l’autre bout des continents, Dans bien des lieux fascinants, Ulysse aussi avait lutté : Par Scylla, persécuté, Ou souffrant de Poséidon La colère. Ni abandon Ni résignation ne chantaient Dans sa tête. Ses vœux n’étaient Que courage. La même scène, Sur la mer hyperboréenne S’illustre : Ce n’est non Scylla Mais le Kraken qui se tient là — Et Njörd dépourvu de pardon En place de Poséidon. Ce terrible monstre marin Surgi de l’abîme profonde Est une incarnation immonde Du poing de Njörd, le souverain Des vastes mers, du feu, du vent — Il est le gardien malfaisant. Les tentacules de la bête Sont de puissants doigts ; la tempête Qu’ils provoquent en saisissant le kenar le secoue passant De bâbord comme de tribord Tous les marins par dessus bord. Et la mythique pieuvre enchaîne Ce dragon fatigué, l’entraîne Dans les profondeurs — son donjon — Lui offrant l’ultime plongeon. |
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5. | Le sourire du pendu | 05:12 | Show lyrics |
Avec une certaine nonchalance, À son arbre, le pendu se balance. Comme il est fier de son nouveau collier ! Et s’il fallut au dos ses deux poings lier, C’était pour mieux exposer à la horde Sa somptueuse parure de corde. Il se pavane, le menton bien haut, Lui qui hennissait quelques jours plus tôt. Le faisandage ronge sa peau brune ; Des vers en sortent comme d’une prune. Pourtant, le soir, quand souffle l’aquilon, Comme s’il était joué du violon, Il danse tel un faune, cabriole, Claque son intestin sur sa guibolle ; Il vole au gré du vent, comme un drapeau — Parfois tombe même un bout de peau. Le matin, sa carcasse reposée Qui ruisselle d’une fine rosée Aime à accueillir quelques étourneaux Utilisant comme des marches d’escabeaux Ses côtes décharnées. Là, ils picorent Sa chair, extirpent des vers qu’ils dévorent. Un vol de corbeaux s’est plus tôt repu De ses yeux et de son visage lippu. Ainsi, hormis quelques lambeaux pendants, Ce visage n’a gardé que ses dents. Mais le pendu ne reste pas de marbre : Sans lèvres, il apparaît souriant. Quelle joie ! il peut enfin, insouciant, Se balancer à la branche d’un arbre. |
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6. | Le faux prophète | 07:32 | Show lyrics |
Alors qu’à l’ouest de la mer rouge, là où, paisibles, Près du Nil, dormaient sphinx et pharaons antiques, L’Est n’était que vastes étendues désertiques, Terres stériles aux horizons prévisibles. Sur les rives du Nil, de grands temples dorés Avaient trôné. À l’Orient, n’étaient adorés Que pierres et cailloux de cette terre aride. Là-bas le cœur des hommes aussi était lapide. Et pourtant, parmi ces hommes au teint halé, Sous ce vif soleil qui jamais n’était voilé, Naquit l’homme aux 201 noms, le faux prophète, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Il se pensait héraut mais n’était que le fils D’une femme dont le ventre, forcé par Iblis, Délivra cette engeance vile et contrefaite : Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Frappé par la coruscation de Gabriel, Il se pensa saisi par la grâce du Ciel ; Pourtant il était toujours l’apôtre du mal, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Car de la voix de l’archange, en fait il n’oyait Que celle de Sheïtan qui le dévoyait. Il restait, sans le savoir, l’apôtre du mal, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Ce chafouin se prenant pour un lampadophore qu’encore on vénère sans qu’il ne se dédore. Suivant la voie tracée par ce faux prophète — qui besognait avec la même vigueur odalisques et chameaux —, ses disciples, à travers les siècles, brûlèrent livres, détruisirent statues, anéantirent des cultures entières. La seule considération esthétique qu’ils n’aient jamais eu, fut de voiler leurs femmes, si laides le visage à découvert que leurs chameaux en chiaient des vers. Ce beau modèle de Médine, qui gamahuchait filles et langotait garçons, ravageait villes et assassinait poètes, professait une religion à la philosophie aussi stérile que les terres qui l’ont vu naître. Gardez-vous de ces faux prophètes bénisseurs, Au-dedans, ce ne sont que des loups ravisseurs ; Sous ses apparences de brebis, chaque darne De cet escarpe, pédophile et meurtrier N’est qu’épines et chardons. Cueille-t-on donc Des raisins sur des épines ? ou sur des chardons Des figues ? Il n’y aura de fruits, car s’incarne Dans cet escarpe, pédophile et meurtrier, Le grand loup dévorant son peuple consentant Et la plus grande réussite de Satan. |
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7. | L’éloge d’un meurtre | 09:51 | Show lyrics |
Comme je marche seul à travers les bois sombres, Hagard, accompagné d’à peine quelques ombres, Sous ce feuillage épais mon penser semble vain. Pourtant, j’entends frémir comme une créature ; Ce léger bruissement — celui de la nature — N’est que l’incarnation du silence divin. Mais comment pourrais-je tolérer sa présence ? Moi qui ai refusé de prêter allégeance. Comment pourrais-je ? — j’ai brûlé Sa maison. Oui ! de mes mains brûlé ! et pourtant sans raison... Et ici ne s’est pas arrêté ma démence Car j’ai aussi tué, chargé de véhémence — Tué avec raison cet enfant de putain, Le laissant à terre... pathétique pantin. J’ai beau eu vénérer des divinités mortes, J’ai beau eu incendier de notre Dieu les portes, J’ai beau eu refuser d’emplir pour Lui les sportes, J’ai beau eu mépriser jusqu’aux derniers cloportes, Quand je m’assoie au sol avec un mauvais vin, Que je ferme les yeux, refusant Sa présence, Son silence brille comme une incandescence Sur mes pensées noires — le silence divin. |
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8. | Première confession (Icare) | 03:31 | Show lyrics |
Voyant l’aigle chaque jour le soleil frôler, Hanté par l’ombre pesante du purgatoire, Tel Icare s’élançant de son promontoire, Pour fuir les ténèbres, je voulais m’envoler. Par Vanité, j’approchais de l’Astre ocellé. Je voulais égaler Sa bonté, sans savoir Qu’à trop approcher la Lumière, ce pouvoir Allait désagréger mon faible corps ailé. Mais j’ai compris durant ce tourbillon sans fin : Il m’a offert les ténèbres — cadeau précieux. Je n’ai besoin ni de lueur, ni de prière ; Et quand cette chute s’arrêtera enfin, Je me relèverai, le regard vers les cieux, Car mort, mon âme deviendra pure lumière. |
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9. | Le banquet | 06:36 | Show lyrics |
Sous un voile de pourpre, festoyaient bruyamment des hôtes complaisants et leurs invités d’Orient. Les premiers s’allongeaient ou mangeaient accroupis ; d’autres, sur le ventre, tiraient à eux la viande et se rassasiaient, appuyés sur les coudes, dans la pose pacifique des lions lorsqu’ils dépècent leurs proies. Dans cette clameur, les terminaisons élégantes de la langue des premiers se heurtaient aux consonnes du désert, âpres comme des cris de chacal. Sur la grande table du banquet, des jambes s’éployaient, tenues écartées par les hommes du désert. Dieu ! c’était là la belle ange, chacun l’enfourchait, l’un après l’autre, parfois même à deux — et les hôtes, ses enfants, regardaient, indulgents. Sur la table, le corps de la jeune femme et son sang se mêlaient aux sauces et aux jus ; elle était devenue, sous la violence des hommes des sables, viande parmi les viandes. On aurait pu brûler le Louvre ou Notre-Dame, les yeux de ses fils auraient été tout autant éteints : ils se gavaient de viande et s’abreuvaient de vin — rien d’autre pour eux n’importait. |
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L’orgueil des drapeaux et des flammes
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Siracide de Salò | Bass |
SchlangeKaiser | Guitars |
SMF de Lancelot | Vocals, Drums |
Miscellaneous staff | |
Siracide de Salò | Mastering, Mixing |
SMF de Lancelot | Lyrics |
Tracks | |||
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1. | L’aigle noir de Prusse | 03:01 | Show lyrics |
Revivant le meurtre d’Abel Par ce spectacle surréel À terre drapeau glaive en main Attaquée au bord d’un chemin La jeune femme aux longs cheveux Par un Caïn fuligineux Le sinistre aigle noir de Prusse Sans qu’aucune autre issue ne fut-ce |
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2. | L’année terrible | 03:49 | Show lyrics |
Sous le crépuscule naissant, Le ciel s’assombrit. Connaissant De l’histoire son épistrophe, Le mystérieux sphinx théosophe, Gardien du monde souterrain, Se souvient des lances d’airain, Du sang qui ravinait les champs, Des pleurs, de l’absence de chants. La figure laurée, l’orant, Le regard levé, implorant, Se traîne jusque la hauteur. L’antique sphinx consolateur Et la belle ange anéantie, Mains, visages en synanthie, Communient sous ce ciel d’automne Que la fumée noire cotonne. Au dessus des derniers flambeaux Résonne le chant des corbeaux Qui seul apaise mon émoi. Ô belle ange, pleure avec moi. |
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3. | Pour la France | 03:38 | Show lyrics |
« C’est cela mon époque. Et c’est cela, la vie de l’humanité, toujours. C’est ce massacre sordide, ce soir, et ce pur combat, ce matin. Que pouvez-vous imaginer d’autre ? Puis-je regretter Paris et sa torpeur ? Mais le Paris que j’aime, c’est celui des siècles pleins de sang. Est-ce qu’il n’y a pas du sang sur les pierres du Louvre ? Ici les gens ont encore voulu passionnément quelque chose les uns contre les autres. » « Les Français avaient fait des églises et ils ne pouvaient plus les refaire ni rien de semblable : toute l’aventure de la vie était dans ce fait, la terrible nécéssité de la mort. » Pierre Drieu la Rochelle — Gilles « La nation et la guerre ne font qu’un, puisque la nation, c’est l’ensemble des hommes qui font la guerre côte à côte. Toute destinée humaine et sociale n’est justifiée que si elle prépare la guerre. » Ivan Čolović — Le Bordel des guerriers |
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4. | Le poing de Njörd | 04:22 | Show lyrics |
Alors qu’à l’horizon Sòl se couche, La nef glisse sur cette mer farouche Où voudraient se refléter les étoiles — Et la tourmente chahute les voiles. Le bateau roule, tangue, inglorieux ; Danse, comme ivre, sur les flots furieux. Mais ces flots, houleux, écarlate, Que le soleil déclinant irradie, Mêlent à leur fauve incendie La mordorure qui éclate Soudainement à la surface : Le Kraken, sinistre carcasse. À l’autre bout des continents, Dans bien des lieux fascinants, Ulysse aussi avait lutté : Par Scylla, persécuté, Ou souffrant de Poséidon La colère. Ni abandon Ni résignation ne chantaient Dans sa tête. Ses vœux n’étaient Que courage. La même scène, Sur la mer hyperboréenne S’illustre : Ce n’est non Scylla Mais le Kraken qui se tient là — Et Njörd dépourvu de pardon En place de Poséidon. Ce terrible monstre marin Surgi de l’abîme profonde Est une incarnation immonde Du poing de Njörd, le souverain Des vastes mers, du feu, du vent — Il est le gardien malfaisant. Les tentacules de la bête Sont de puissants doigts ; la tempête Qu’ils provoquent en saisissant le kenar le secoue passant De bâbord comme de tribord Tous les marins par dessus bord. Et la mythique pieuvre enchaîne Ce dragon fatigué, l’entraîne Dans les profondeurs — son donjon — Lui offrant l’ultime plongeon. |
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5. | Le sourire du pendu | 05:12 | Show lyrics |
Avec une certaine nonchalance, À son arbre, le pendu se balance. Comme il est fier de son nouveau collier ! Et s’il fallut au dos ses deux poings lier, C’était pour mieux exposer à la horde Sa somptueuse parure de corde. Il se pavane, le menton bien haut, Lui qui hennissait quelques jours plus tôt. Le faisandage ronge sa peau brune ; Des vers en sortent comme d’une prune. Pourtant, le soir, quand souffle l’aquilon, Comme s’il était joué du violon, Il danse tel un faune, cabriole, Claque son intestin sur sa guibolle ; Il vole au gré du vent, comme un drapeau — Parfois tombe même un bout de peau. Le matin, sa carcasse reposée Qui ruisselle d’une fine rosée Aime à accueillir quelques étourneaux Utilisant comme des marches d’escabeaux Ses côtes décharnées. Là, ils picorent Sa chair, extirpent des vers qu’ils dévorent. Un vol de corbeaux s’est plus tôt repu De ses yeux et de son visage lippu. Ainsi, hormis quelques lambeaux pendants, Ce visage n’a gardé que ses dents. Mais le pendu ne reste pas de marbre : Sans lèvres, il apparaît souriant. Quelle joie ! il peut enfin, insouciant, Se balancer à la branche d’un arbre. |
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6. | Le faux prophète | 07:32 | Show lyrics |
Alors qu’à l’ouest de la mer rouge, là où, paisibles, Près du Nil, dormaient sphinx et pharaons antiques, L’Est n’était que vastes étendues désertiques, Terres stériles aux horizons prévisibles. Sur les rives du Nil, de grands temples dorés Avaient trôné. À l’Orient, n’étaient adorés Que pierres et cailloux de cette terre aride. Là-bas le cœur des hommes aussi était lapide. Et pourtant, parmi ces hommes au teint halé, Sous ce vif soleil qui jamais n’était voilé, Naquit l’homme aux 201 noms, le faux prophète, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Il se pensait héraut mais n’était que le fils D’une femme dont le ventre, forcé par Iblis, Délivra cette engeance vile et contrefaite : Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Frappé par la coruscation de Gabriel, Il se pensa saisi par la grâce du Ciel ; Pourtant il était toujours l’apôtre du mal, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Car de la voix de l’archange, en fait il n’oyait Que celle de Sheïtan qui le dévoyait. Il restait, sans le savoir, l’apôtre du mal, Cet escarpe, ce pédophile et meurtrier ! Ce chafouin se prenant pour un lampadophore qu’encore on vénère sans qu’il ne se dédore. Suivant la voie tracée par ce faux prophète — qui besognait avec la même vigueur odalisques et chameaux —, ses disciples, à travers les siècles, brûlèrent livres, détruisirent statues, anéantirent des cultures entières. La seule considération esthétique qu’ils n’aient jamais eu, fut de voiler leurs femmes, si laides le visage à découvert que leurs chameaux en chiaient des vers. Ce beau modèle de Médine, qui gamahuchait filles et langotait garçons, ravageait villes et assassinait poètes, professait une religion à la philosophie aussi stérile que les terres qui l’ont vu naître. Gardez-vous de ces faux prophètes bénisseurs, Au-dedans, ce ne sont que des loups ravisseurs ; Sous ses apparences de brebis, chaque darne De cet escarpe, pédophile et meurtrier N’est qu’épines et chardons. Cueille-t-on donc Des raisins sur des épines ? ou sur des chardons Des figues ? Il n’y aura de fruits, car s’incarne Dans cet escarpe, pédophile et meurtrier, Le grand loup dévorant son peuple consentant Et la plus grande réussite de Satan. |
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7. | L’éloge d’un meurtre | 09:51 | Show lyrics |
Comme je marche seul à travers les bois sombres, Hagard, accompagné d’à peine quelques ombres, Sous ce feuillage épais mon penser semble vain. Pourtant, j’entends frémir comme une créature ; Ce léger bruissement — celui de la nature — N’est que l’incarnation du silence divin. Mais comment pourrais-je tolérer sa présence ? Moi qui ai refusé de prêter allégeance. Comment pourrais-je ? — j’ai brûlé Sa maison. Oui ! de mes mains brûlé ! et pourtant sans raison... Et ici ne s’est pas arrêté ma démence Car j’ai aussi tué, chargé de véhémence — Tué avec raison cet enfant de putain, Le laissant à terre... pathétique pantin. J’ai beau eu vénérer des divinités mortes, J’ai beau eu incendier de notre Dieu les portes, J’ai beau eu refuser d’emplir pour Lui les sportes, J’ai beau eu mépriser jusqu’aux derniers cloportes, Quand je m’assoie au sol avec un mauvais vin, Que je ferme les yeux, refusant Sa présence, Son silence brille comme une incandescence Sur mes pensées noires — le silence divin. |
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8. | Première confession (Icare) | 03:31 | Show lyrics |
Voyant l’aigle chaque jour le soleil frôler, Hanté par l’ombre pesante du purgatoire, Tel Icare s’élançant de son promontoire, Pour fuir les ténèbres, je voulais m’envoler. Par Vanité, j’approchais de l’Astre ocellé. Je voulais égaler Sa bonté, sans savoir Qu’à trop approcher la Lumière, ce pouvoir Allait désagréger mon faible corps ailé. Mais j’ai compris durant ce tourbillon sans fin : Il m’a offert les ténèbres — cadeau précieux. Je n’ai besoin ni de lueur, ni de prière ; Et quand cette chute s’arrêtera enfin, Je me relèverai, le regard vers les cieux, Car mort, mon âme deviendra pure lumière. |
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9. | Le banquet | 06:36 | Show lyrics |
Sous un voile de pourpre, festoyaient bruyamment des hôtes complaisants et leurs invités d’Orient. Les premiers s’allongeaient ou mangeaient accroupis ; d’autres, sur le ventre, tiraient à eux la viande et se rassasiaient, appuyés sur les coudes, dans la pose pacifique des lions lorsqu’ils dépècent leurs proies. Dans cette clameur, les terminaisons élégantes de la langue des premiers se heurtaient aux consonnes du désert, âpres comme des cris de chacal. Sur la grande table du banquet, des jambes s’éployaient, tenues écartées par les hommes du désert. Dieu ! c’était là la belle ange, chacun l’enfourchait, l’un après l’autre, parfois même à deux — et les hôtes, ses enfants, regardaient, indulgents. Sur la table, le corps de la jeune femme et son sang se mêlaient aux sauces et aux jus ; elle était devenue, sous la violence des hommes des sables, viande parmi les viandes. On aurait pu brûler le Louvre ou Notre-Dame, les yeux de ses fils auraient été tout autant éteints : ils se gavaient de viande et s’abreuvaient de vin — rien d’autre pour eux n’importait. |
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