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Sühnopfer
Members | |
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Ardraos | Everything (2001-present) |
Member(bands): Charogne, Christicide, Endymion, Veratyr, Wolfsangel, Antrum Mortis, Aorlhac, Peste Noire, Vouïvre, Sigillum Diabolicum (live), Chrysanthème, Lemovice, Les Couilles à l’air, Ordalia |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | The Eternal Sacrifice | Demo | 2001 | Show album |
2 | Shades of Thy Beauty... | Demo | 2003 | Show album |
3 | Laments | Demo | 2004 | Show album |
4 | L’aube des trépassés | EP | 2007 | Show album |
5 | Nos sombres chapelles | Full-length | 2010 | Show album |
6 | Offertoire | Full-length | 2014 | Show album |
7 | Laments / L’aube des trépassés | Compilation | 2014 | Show album |
8 | Hic Regnant Borbonii Manes | Full-length | 2019 | Show album |
The Eternal Sacrifice
Members | |
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Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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Side A - Of Death and Suffering | |||
1. | On the Path of Blasphemy | ||
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2. | Slaughtered to Infinity | ||
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3. | Uncontrolled Inquisition | ||
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4. | Drowned in Crual Lies | ||
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Side B - Of Light and Sorrow | |||
5. | In the Light of Christian Impiety, part I | ||
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6. | In the Light of Christian Impiety, part II | ||
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7. | Tears in Death | ||
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8. | Outro: Forgotten Dreams (Worshiping the Night) | ||
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Shades of Thy Beauty...
Members | |
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Band members | |
Ardraos | Everything |
Guest/Session | |
Lebli Man | Keyboards |
Tracks | |||
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Single-sided | |||
1. | Haunted by the Shadows of the Past | ||
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2. | Sadness Remains | 09:01 | |
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3. | The Last Vision of Lilith | ||
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4. | Suicide Under the Black Moon | ||
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5. | Shades of Thy Beauty... Finally Gone | ||
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6. | Deadly Illusions - Decadence of Souls | ||
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09:01 |
Laments
Members | |
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Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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Single-sided | |||
1. | White Throne of Purity Enveiled | 10:17 | |
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2. | Dust of Passion | 07:02 | |
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3. | Forest of Ice | 08:19 | |
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4. | Laments | 05:51 | |
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5. | Insane Catharsis | 07:38 | |
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6. | Jeg er draugr | 05:44 | |
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44:51 |
L’aube des trépassés
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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2007 | Eisiger Mond Productions | EMP014 | CD | |
2009 | Grievantee Productions | Cassette | Limited edition |
Members | |
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Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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1. | Brûme sur le Châstel | 06:52 | Show lyrics |
Une ombre règne sur les terres de basse Auvergne, Cette nuit encore l’ennemi viendra guerroyer A nos remparts qui souloient êstre dressés Au milieu des bosts et des forts rochers A ma bretêche je veille dans l’obscurité, Tandis que la lusne luit sur les estangs. Routiers et ribauds se guident par icelle. Mais sans point savoir y ce qui les attend... Transpercés par les flêches de nos arbalestries Ou noyés dans nos fousses ils seront las de désespoir. Une ombre règne sur les terres de basse Auvergne, Cette nuit encore l’ennemi sera massacré, Les corps giseront aux socles de nos touresles, Et demain encor se lèvera... La brûme sur le Châstel. |
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2. | Aux aurores | 02:42 | |
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3. | L’aube des trépassés | 07:46 | Show lyrics |
La brûme se lève enfin, Les coires teintent de noir le ciel, Cherchant sur les sombres sous-bois Les corps putrides et nus des charognes, Celles-là mêmes qui, malgré leur foi, Ne sont plus que poussière monotones... Faisant de leur mort le serment De retourner à jamais à la terre, Celle-là même qui, par un hasard insolent Créa ces êtres qui se dirent pieux... Il n’y en jadis que les charognards Qui volent et s’élèvent aux cieux... Dans la moiteur de l’humus Nous sortons dépouiller les cadavres, Suivant des ruisseaux de sang Qui s’étalent dans ces horizons d’arbres. Certains sont encore à-demi vifs Et achevés dans un rituel inlassable... "Des ruines et de la nature naît une beauté Que jamais les esprits faibles ne voient vivant..." Nous sommes à l’aube des trépassés. |
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4. | Tourments et pleurs | 06:52 | Show lyrics |
Je désespère en cette vie de tourments et de pleurs, Passée à endurer toutes souffrances À compter les secondes me séparant du néant, Pour me dire enfin Que ma place est parmi les morts... Mon âme meurtrie arbore les mutilations Que m’ont infligé l’espoir, L’attente, et les plaintes déchirées Passées dans ces tours de solitude Bordées par des douves de larmes... Après une ère torturée, Se dresse devant moi un rempart décrépit. Seul, au milieu des ruines, J’aspire à la quiétude d’un esprit Qui a enfin trouvé sa place. |
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24:12 |
Nos sombres chapelles
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
June 30th, 2010 | Those Opposed Records | TOR 023 | CD | |
June 30th, 2010 | Those Opposed Records | Digital | Bandcamp | |
March 5th, 2011 | The Way of Force | Cassette | Pro-tape | |
December 1st, 2014 | Those Opposed Records | TOR 023 | CD | Repress |
July 26th, 2016 | Those Opposed Records | TOR 023 | 12" vinyl | Limited edition |
Members | |
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Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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1. | Nos sombres chapelles | 06:07 | Show lyrics |
Dans nos sombres chapelles D’où s’exhument les terreurs Le repos des corps S’enfonce dans l’infinie noirceur Les cris résonnent sous les voutes Et déchirent le pieux silence Ressuscité d’entre les morts La quiétude devient souffrance. Je regarde à la face de l’austère imposteur Et consacre ma douleur sur la pierre d’autel De retour du trépas L’altération des siècles a vaincu la peur... Ma dévotion à la beauté, pommard en main Se fera quand mon alemelle tranchera La gorge des pendards désireux de pureté Dans un geste subjuguant et dévastateur. Et dans nos sombres chapelles Je reposerai dans la pâle lueur Où ma passion n’est que ruine Où ma conscience délabrée s’éveille Et où la chair prend le pas sur le pêché et la raison... |
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2. | "Vous, ou la mort!" | 05:47 | Show lyrics |
Dans un paysage de désirs perdus Apparaissent les ymages de vostre douz regart Derrière ces hauts murs gardés par dangier Est cloistré vostre corps, ce précieux reliquaire. Un oeil pervers n’y voit que griffons et amours désséchés Quand les torrents de ma souffrance dévastent les terres... Par ces pastourelles, je suis vostre sans partier Et bien malgré elles, ne serai-je que lauzengier ? Je ne puis revivre en mon cor A travers la douleur de vous perdre, Je ne puis me rendre en ces lieux Où le vent emporte vos souvenirs. Je ne possède plus mon âme, par le rejet de la loi divine Que vostre désir m’oblige, délaisser même mon corps, Et adorer dévotement le sanctuaire Où mes songes sont enfouis Sous vostre noire bannière Il n’y a plus désormais que la finalité de toute chose... ... « Vous, ou la Mort ! » |
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3. | Partir à l’ost | 04:23 | instrumental |
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4. | "Espérance!" | 05:48 | Show lyrics |
Du fond des campagnes La mort est parvenue Au seuil de l’antique nécropole La foule se rassemble La procession se met en marche Et le cortège funèbre s’ébranle... Un vent de tristesse souffle dans les branches des châgnes Les soupirs de l’agonie s’engouffrent dans les brèches Des anciennes nefs où les risées paraissent hurlements Les herses sont tombées La fougue des lames s’est tue Et les chants de victoire éteints Le cortège funèbre passe A travers les âges, les esprits nous rappellent « Nous avons estés comme vous, Un jour vous serez comme nous Pensez-y bien ! » Et le cortège funèbre s’avance... Il n’est à cet instant plus de symbole de foi Seul demeure le cri de ralliement des braves « Espérance ! Allen ! » |
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5. | Errements d’un pestiféré | 07:09 | Show lyrics |
Haï... Je suis le cavalier noir des larmes et de la haine Mon cor comme ces pierres traversera les siècles Pour ne jamais mourir... Reclus dans ces taillis Caché par ces murs séculaires Errant sur les traces ancestrales enfouies en ces lieux Les vestiges de ces mottes guerrières Appellent une vengeance et prêchent le désespoir Soudain, en moi rejaillit une puissance Je suis le souffle du passé J’apporte le vent et le froid... Qui sont ces hommes qui ont pu un jour Compromettre leurs fiefs pour le Christ Et corrompre leur âme incertaine ? Puissent-ils pourrir dans leurs cercueils Faire face au néant, disparaître sous leurs linceuls... Je verrai enfin la nature engloutir leurs dépouilles Et sans remords anéantir leurs misérables vies. |
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6. | Reliques (part 1) | 06:51 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré La translation d’un saint parmi les saints Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé La détention du pouvoir divin... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé. On procède pour ma monstrance Dans les maladreries Où se propage la froide légende Des dits des trois morts et des trois vifs... Je purgerai votre âme J’exfiltrerai vos douleurs Je repousserai l’haleine fétide des impurs. Mais autrefois beau corps Aujourd’hui pourriture Sachez que le vôtre Aura même aventure. |
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7. | Reliques (part 2) | 02:30 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples. |
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38:35 |
Offertoire
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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December 1st, 2014 | Those Opposed Records | TOR043 | CD | Digipak, Limited edition |
December 1st, 2014 | Those Opposed Records | Digital | ||
December 1st, 2014 | Those Opposed Records | 12" vinyl | Limited edition | |
December 1st, 2014 | Those Opposed Records | TOR043 | CD | |
November 24th, 2014 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | Digital | Bandcamp | |
February 2nd, 2015 | Les Acteurs de l’Ombre Productions | TAO-029 | Cassette | Pro-tape, Limited edition |
October 9th, 2020 | Those Opposed Records | TOR043LPC | 12" vinyl | Coloured vinyl |
Members | |
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Band members | |
Ardraos | Everything |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (additional) (track 5) |
Miscellaneous staff | |
Metastazis | Layout |
Tracks | |||
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1. | Introït - Saints mystères | 07:41 | Show lyrics |
Les fidèles se pressent dans la chapelle aux murailles décrépites Et noircies par la fumée des cierges, Pratiquent les ablutions, honorent le thaumaturge, Jurant sur les évangiles, ils s’agenouillent dans une ultime prière. Le cortège défile dans les allées poussiéreuses et sous leurs pieds, La voix des morts se prolonge dans l’église souterraine, Parmi les cercueils vermoulus, les chairs pétrifiées, Les suaires tombés en lambeaux dans une indescriptible puanteur, Et les saintes entrailles, rongées par le pourrissement et la haine. Les lamentations des défunts à jamais sans réponse, Inhumés dans ces abîmes Où la terre prend vie et régurgite les restes mortuaires, Abandonnés aux vents du passé Qui emportent au loin les glorieux et saints mystères… Macabres apôtres s’élevant sur de pieux cadavres Trompés par d’obscures et vaines promesses, Lors de sordides cérémonies gangrenées de fables incantatoires, De sorcelages immémoriaux et d’exhorcisses… Ils sont morts avec le christ Et leur vie reste à jamais gâchée avec lui en dieu. "Après le pêché qui a terni leur regards, Accorde-leur seigneur de contempler ton visage!" |
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2. | Sonnent les aurisses (Montmorillon) | 05:53 | Show lyrics |
Dans les restes du beffroi de Montmorillon, L’olifant d’argent tinte encore lugubrement. "A fulguribus et tempestate libera nos domine" Pour éloigner les aurisses et les revenants. Tours crevassées et archières évoquent de fantomatiques résurgences… Perthus, dévoué au mal par le sang du diable, Viola la pâle et blanche vierge Qui mourut en entonnant la complainte de saint-Pardoux. Depuis, ses gémissements et sanglots S’engouffrent dans les rochers tels une cascade plaintive. La dame du chastiau de Montaigne, délaissée et trahie, Sombre dans une vengeance ulcérée… Au loin, à l’appel funèbre du cor commence la chasse maligne, Effroyable procession à la lumière des torches. À l’approche des chevaux sous la poterne La herse rouillée, fermée depuis des siècles, grince et s’ouvre à nouveau, Le glas funèbre couvre les chants pieux et ne sonne point baptesailles. Le château s’effondre, les courtines s’écroulent Ensevelis sous les ruines ils gisent encore, Écrasés, mutilés sous les pierres et le bois pourrié. Et les soirs d’aurisse, la chanson des ruines ranime le donjon mort… |
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3. | Les légendes de l’ours | 07:12 | Show lyrics |
La brume blanche engloutit les collines peu à peu Et prend possession de l’épaisse et sombre sylve, Les chênes, sentinelles innombrables, gardent secrètement cette vallée Où avec fracas le torrent des eaux noires déverse sa haine. Après de mauvaises charrières escarpées, En une place que nul trébuchet ne peut atteindre, Apparaît la tour maîtresse fièrement dressée sur les rocs. L’hiver les vents s’y déchaînent et soufflent leur amertume, Et même les charognards n’osent toucher aux cadavres pendus aux créneaux. Sur ce rocher d’une inexpugnable virginité, Écrin de souffrance bâti par les revenants, Rôdaillent les esprits maudits, Qui envoûtèrent ces murs depuis leur achèvement… Par delà les tureaux s’ébruitent les légendes séculaires, Et superstitions contées par les disciples de l’imposteur. Ne reste aujourd’hui que la puissance de ces pierres Sur cet éperon isolé où j’ai tant crié mes douleurs. Du haut du donjon, par dessus ces hourds, J’ai revu les souvenanges de batailles Qui s’ensauvent par les brèches des siècles. Puis dans une cave obscure, Tel un temple noir dédié au ghiâbe, Tant de mes rêveries furent réduites en poussières. Et par d’étroits couloirs et d’inaccessibles souterrains, J’ai enfin pénétré les mystères d’un majestueux repaire… |
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4. | Majestueux repaire | 02:57 | instrumental |
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5. | Chevalier maudit | 08:02 | Show lyrics |
…Edifié par de lugubres étrangers aux confins des bois noirs, Abritant seigneurs et bandits accompagnés par la bête, Soumis au destin diabolique d’une malédiction lointaine Qui poussa à occire l’évêque anglois au pied de l’autel. Dans cette forêt ensorcelée, Tournoient des hordes maudites d’ombres mouvantes, Autour du donjon sept fois damné, Les épées battent les flancs De montures aux naseaux fumants Guidées par des ardeurs meurtrières… S’achevaudant péniblement sous une lune douloureuse, Les soldats de Saint-Georges passent le tombeau de la sainte, temple délabré. Ils surent bientôt qu’à l’Ours, Les pieux et vaillants seigneurs Se croisèrent au tombeau du grand sacrifié Puis embrassèrent la cause des ennemis du christ. À ces dires, les assaillants fuient terrifiés, Se persignent et rejoignent au loin Prat et sa chapelle, Ces arcandiers ne porteront point leurs lames ici… Puis ils entendirent conter l’histoire De la dame qui y fut jadis séquestrée, Mise dans un sarcueil et plongée dans ce tombeau, Vivant des heures inquiétantes de deuil et de tristesse, Depuis le retour de son seigneur, fantôme décharné Ayant assouvi sa vengeance sur son traître fiancé. Dans ces murs se morfondent encore Ilderim, Spectre hâve et sanglant pendu dans les oubliettes, Et Humbaud, à son tour éternellement piégé, Condamné à dévorer sa propre chair… |
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6. | La tour du pendu | 06:12 | Show lyrics |
L’aversion des prêcheurs distillant de vaines espérances Et la négation de leur foy M’ont valu les griefs de félonie et lâcheté… C’est en cette vieille ville d’Hérisson que je fus condamné À estre de la cordelle pendu et bruslé, à faire pénitence dans la solitude où les voix égilent. Sous les murs crevassés où je traîne ma carcasse, Celle qui m’était promise se recueille dans la tristesse de ses deuils. Avec la corde je ne fais plus qu’un, Dans l’humidité, la crasse et les arantelles, Sous les huées stridentes des vents, Dans la plus noire oubliette Où pendent d’autres dépouilles desséchées, Calabres regauties laissées croupir sans secours… Devenant à mon tour un cadavre décharné Qu’on ne peut ramener à la vie Amorphe et famélique, Les abysses s’ouvrent enfin à mes pieds… Lorsque soudain m’est apparu Ce vieux pays qui m’a vu naître, L’automne sur le bocage, la couleur changeante des grès, Les lignes pures de ses horizons, la grâce de ses rivières, Ses obscures forteresses et leurs murailles Qui en ont vu tant passer à trépas… Et les yeux noyés de brume, regardant vers le passé, Dans la somptueuse clarté du couchant, Les silhouettes imprécises s’estompent. Dans un morne silence Je suis parti en poussière. |
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7. | Messe des morts | 10:34 | Show lyrics |
L’office des défunts parcours les pierres des morts Dans un hiver perpétuel où les âmes errent sans but Et subissent les mutilations cruelles des siècles, Vaine piété enlisée dans la putréfaction. « Mortifiez vous et croyez en la bonne nouvelle » Admonestations impuissantes de ministres d’un dieu pitoyable Appelant à la communion de leurs saints, Plongés dans les ténèbres de la foi Par une infâme charité purificatrice. Ma dépouille alors enfouie et prostrée au fond d’une tombe Où résonnent les voix des trépassés sans confession Recouvrant bientôt la ferveur et l’imploration Que les dévots hurlent dans l’offertoire… In paradisum deducant te angeli In tuo adventu suscipiant martyres Et perducant te in civitatem sanctam Ierusalem Célébrant un cérémonial sordide visitant le séjour des morts, Les flambeaux sacrés s’éteignent pour m’emporter vers une renaissance. Par cette natalis retrouver une pureté triomphante Loin de la déploration d’une vie insignifiante et miséricordieuse, Par le sacrifice saint d’expiation arriver au repos éternel, L’âme épurée de désespérantes visions béatifiques et pieuses… Priez, priez pour vos âmes car la mort à mon visage Vous saurez désormais qu’il n’y pas de sommeil rédempteur, Le premier né d’entre les morts ne consolera pas votre peine. Quand paraîtra le christ, ce martyr imparfait, Vous paraîtrez avec lui en pleine gloire dans une neige de cendres… Enfin pour moi sonne le glas Mon âme est inconsolable et noire De retour de ma décrépitude Je reviendrai triomphant et auréolé de gloire. |
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48:31 |
Laments / L’aube des trépassés
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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December 1st, 2014 | Those Opposed Records | TOR042 | CD | |
December 1st, 2014 | Those Opposed Records | Digital | Bandcamp | |
January 25th, 2016 | Metalhit | Digital |
Members | |
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Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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1. | White Throne of Purity Enveiled | 10:13 | |
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2. | Dust of Passion | 06:48 | |
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3. | Forest of Ice | 08:16 | |
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4. | Laments | 05:51 | |
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5. | Insane Catharsis | 07:28 | |
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6. | Jeg er draugr | 05:45 | |
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7. | Brûme sur le châstel | 06:53 | |
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8. | Aux aurores | 02:43 | |
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9. | L’aube des trépassés | 07:46 | |
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10. | Tourments et pleurs | 06:53 | |
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01:08:36 |
Hic Regnant Borbonii Manes
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
May 10th, 2019 | Debemur Morti Productions | Digital | Bandcamp | |
May 10th, 2019 | Debemur Morti Productions | DMP0175 | CD | Digipak |
May 10th, 2019 | Debemur Morti Productions | DMP0175-LP | 2 12" vinyls | Limited edition, Black heavy vinyl |
May 10th, 2019 | Debemur Morti Productions | CD | Limited edition, Digipak | |
May 10th, 2019 | Debemur Morti Productions | DMP0175-LP | 2 12" vinyls | Limited edition, Gold heavy vinyl |
May 10th, 2019 | Debemur Morti Productions | DMP0175-LP | 2 12" vinyls | Limited edition, White heavy vinyl |
Members | |
---|---|
Ardraos | Vocals, Guitars, Bass, Drums |
Tracks | |||
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1. | Invito Funere (Introduction) | 01:23 | |
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2. | Pénitences et sorcelages | 08:22 | |
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3. | Hic Regnant Borbonii Manes | 07:43 | |
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4. | La chasse gayère | 07:05 | |
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5. | Je vivroie liement | 09:00 | |
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6. | Dilaceratio Corporis | 08:03 | |
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7. | L’hoirie de mes ancêstres | 10:17 | |
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51:53 |
L’aube des trépassés
Members | |
---|---|
Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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1. | Brûme sur le Châstel | 06:52 | Show lyrics |
Une ombre règne sur les terres de basse Auvergne, Cette nuit encore l’ennemi viendra guerroyer A nos remparts qui souloient êstre dressés Au milieu des bosts et des forts rochers A ma bretêche je veille dans l’obscurité, Tandis que la lusne luit sur les estangs. Routiers et ribauds se guident par icelle. Mais sans point savoir y ce qui les attend... Transpercés par les flêches de nos arbalestries Ou noyés dans nos fousses ils seront las de désespoir. Une ombre règne sur les terres de basse Auvergne, Cette nuit encore l’ennemi sera massacré, Les corps giseront aux socles de nos touresles, Et demain encor se lèvera... La brûme sur le Châstel. |
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2. | Aux aurores | 02:42 | |
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3. | L’aube des trépassés | 07:46 | Show lyrics |
La brûme se lève enfin, Les coires teintent de noir le ciel, Cherchant sur les sombres sous-bois Les corps putrides et nus des charognes, Celles-là mêmes qui, malgré leur foi, Ne sont plus que poussière monotones... Faisant de leur mort le serment De retourner à jamais à la terre, Celle-là même qui, par un hasard insolent Créa ces êtres qui se dirent pieux... Il n’y en jadis que les charognards Qui volent et s’élèvent aux cieux... Dans la moiteur de l’humus Nous sortons dépouiller les cadavres, Suivant des ruisseaux de sang Qui s’étalent dans ces horizons d’arbres. Certains sont encore à-demi vifs Et achevés dans un rituel inlassable... "Des ruines et de la nature naît une beauté Que jamais les esprits faibles ne voient vivant..." Nous sommes à l’aube des trépassés. |
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4. | Tourments et pleurs | 06:52 | Show lyrics |
Je désespère en cette vie de tourments et de pleurs, Passée à endurer toutes souffrances À compter les secondes me séparant du néant, Pour me dire enfin Que ma place est parmi les morts... Mon âme meurtrie arbore les mutilations Que m’ont infligé l’espoir, L’attente, et les plaintes déchirées Passées dans ces tours de solitude Bordées par des douves de larmes... Après une ère torturée, Se dresse devant moi un rempart décrépit. Seul, au milieu des ruines, J’aspire à la quiétude d’un esprit Qui a enfin trouvé sa place. |
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24:12 |
L’aube des trépassés
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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Single-sided | |||
1. | Brûme sur le Châstel | 06:52 | Show lyrics |
Une ombre règne sur les terres de basse Auvergne, Cette nuit encore l’ennemi viendra guerroyer A nos remparts qui souloient êstre dressés Au milieu des bosts et des forts rochers A ma bretêche je veille dans l’obscurité, Tandis que la lusne luit sur les estangs. Routiers et ribauds se guident par icelle. Mais sans point savoir y ce qui les attend... Transpercés par les flêches de nos arbalestries Ou noyés dans nos fousses ils seront las de désespoir. Une ombre règne sur les terres de basse Auvergne, Cette nuit encore l’ennemi sera massacré, Les corps giseront aux socles de nos touresles, Et demain encor se lèvera... La brûme sur le Châstel. |
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2. | Aux aurores | 02:42 | |
(loading lyrics...) | |||
3. | L’aube des trépassés | 07:46 | Show lyrics |
La brûme se lève enfin, Les coires teintent de noir le ciel, Cherchant sur les sombres sous-bois Les corps putrides et nus des charognes, Celles-là mêmes qui, malgré leur foi, Ne sont plus que poussière monotones... Faisant de leur mort le serment De retourner à jamais à la terre, Celle-là même qui, par un hasard insolent Créa ces êtres qui se dirent pieux... Il n’y en jadis que les charognards Qui volent et s’élèvent aux cieux... Dans la moiteur de l’humus Nous sortons dépouiller les cadavres, Suivant des ruisseaux de sang Qui s’étalent dans ces horizons d’arbres. Certains sont encore à-demi vifs Et achevés dans un rituel inlassable... "Des ruines et de la nature naît une beauté Que jamais les esprits faibles ne voient vivant..." Nous sommes à l’aube des trépassés. |
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4. | Tourments et pleurs | 06:52 | Show lyrics |
Je désespère en cette vie de tourments et de pleurs, Passée à endurer toutes souffrances À compter les secondes me séparant du néant, Pour me dire enfin Que ma place est parmi les morts... Mon âme meurtrie arbore les mutilations Que m’ont infligé l’espoir, L’attente, et les plaintes déchirées Passées dans ces tours de solitude Bordées par des douves de larmes... Après une ère torturée, Se dresse devant moi un rempart décrépit. Seul, au milieu des ruines, J’aspire à la quiétude d’un esprit Qui a enfin trouvé sa place. |
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24:12 |
Nos sombres chapelles
Members | |
---|---|
Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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1. | Nos sombres chapelles | 06:07 | Show lyrics |
Dans nos sombres chapelles D’où s’exhument les terreurs Le repos des corps S’enfonce dans l’infinie noirceur Les cris résonnent sous les voutes Et déchirent le pieux silence Ressuscité d’entre les morts La quiétude devient souffrance. Je regarde à la face de l’austère imposteur Et consacre ma douleur sur la pierre d’autel De retour du trépas L’altération des siècles a vaincu la peur... Ma dévotion à la beauté, pommard en main Se fera quand mon alemelle tranchera La gorge des pendards désireux de pureté Dans un geste subjuguant et dévastateur. Et dans nos sombres chapelles Je reposerai dans la pâle lueur Où ma passion n’est que ruine Où ma conscience délabrée s’éveille Et où la chair prend le pas sur le pêché et la raison... |
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2. | "Vous, ou la mort!" | 05:47 | Show lyrics |
Dans un paysage de désirs perdus Apparaissent les ymages de vostre douz regart Derrière ces hauts murs gardés par dangier Est cloistré vostre corps, ce précieux reliquaire. Un oeil pervers n’y voit que griffons et amours désséchés Quand les torrents de ma souffrance dévastent les terres... Par ces pastourelles, je suis vostre sans partier Et bien malgré elles, ne serai-je que lauzengier ? Je ne puis revivre en mon cor A travers la douleur de vous perdre, Je ne puis me rendre en ces lieux Où le vent emporte vos souvenirs. Je ne possède plus mon âme, par le rejet de la loi divine Que vostre désir m’oblige, délaisser même mon corps, Et adorer dévotement le sanctuaire Où mes songes sont enfouis Sous vostre noire bannière Il n’y a plus désormais que la finalité de toute chose... ... « Vous, ou la Mort ! » |
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3. | Partir à l’ost | 04:23 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
4. | "Espérance!" | 05:48 | Show lyrics |
Du fond des campagnes La mort est parvenue Au seuil de l’antique nécropole La foule se rassemble La procession se met en marche Et le cortège funèbre s’ébranle... Un vent de tristesse souffle dans les branches des châgnes Les soupirs de l’agonie s’engouffrent dans les brèches Des anciennes nefs où les risées paraissent hurlements Les herses sont tombées La fougue des lames s’est tue Et les chants de victoire éteints Le cortège funèbre passe A travers les âges, les esprits nous rappellent « Nous avons estés comme vous, Un jour vous serez comme nous Pensez-y bien ! » Et le cortège funèbre s’avance... Il n’est à cet instant plus de symbole de foi Seul demeure le cri de ralliement des braves « Espérance ! Allen ! » |
|||
5. | Errements d’un pestiféré | 07:09 | Show lyrics |
Haï... Je suis le cavalier noir des larmes et de la haine Mon cor comme ces pierres traversera les siècles Pour ne jamais mourir... Reclus dans ces taillis Caché par ces murs séculaires Errant sur les traces ancestrales enfouies en ces lieux Les vestiges de ces mottes guerrières Appellent une vengeance et prêchent le désespoir Soudain, en moi rejaillit une puissance Je suis le souffle du passé J’apporte le vent et le froid... Qui sont ces hommes qui ont pu un jour Compromettre leurs fiefs pour le Christ Et corrompre leur âme incertaine ? Puissent-ils pourrir dans leurs cercueils Faire face au néant, disparaître sous leurs linceuls... Je verrai enfin la nature engloutir leurs dépouilles Et sans remords anéantir leurs misérables vies. |
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6. | Reliques (part 1) | 06:51 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré La translation d’un saint parmi les saints Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé La détention du pouvoir divin... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé. On procède pour ma monstrance Dans les maladreries Où se propage la froide légende Des dits des trois morts et des trois vifs... Je purgerai votre âme J’exfiltrerai vos douleurs Je repousserai l’haleine fétide des impurs. Mais autrefois beau corps Aujourd’hui pourriture Sachez que le vôtre Aura même aventure. |
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7. | Reliques (part 2) | 02:30 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples. |
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38:35 |
Nos sombres chapelles
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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1. | Nos sombres chapelles | 06:07 | Show lyrics |
Dans nos sombres chapelles D’où s’exhument les terreurs Le repos des corps S’enfonce dans l’infinie noirceur Les cris résonnent sous les voutes Et déchirent le pieux silence Ressuscité d’entre les morts La quiétude devient souffrance. Je regarde à la face de l’austère imposteur Et consacre ma douleur sur la pierre d’autel De retour du trépas L’altération des siècles a vaincu la peur... Ma dévotion à la beauté, pommard en main Se fera quand mon alemelle tranchera La gorge des pendards désireux de pureté Dans un geste subjuguant et dévastateur. Et dans nos sombres chapelles Je reposerai dans la pâle lueur Où ma passion n’est que ruine Où ma conscience délabrée s’éveille Et où la chair prend le pas sur le pêché et la raison... |
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2. | "Vous, ou la mort!" | 05:47 | Show lyrics |
Dans un paysage de désirs perdus Apparaissent les ymages de vostre douz regart Derrière ces hauts murs gardés par dangier Est cloistré vostre corps, ce précieux reliquaire. Un oeil pervers n’y voit que griffons et amours désséchés Quand les torrents de ma souffrance dévastent les terres... Par ces pastourelles, je suis vostre sans partier Et bien malgré elles, ne serai-je que lauzengier ? Je ne puis revivre en mon cor A travers la douleur de vous perdre, Je ne puis me rendre en ces lieux Où le vent emporte vos souvenirs. Je ne possède plus mon âme, par le rejet de la loi divine Que vostre désir m’oblige, délaisser même mon corps, Et adorer dévotement le sanctuaire Où mes songes sont enfouis Sous vostre noire bannière Il n’y a plus désormais que la finalité de toute chose... ... « Vous, ou la Mort ! » |
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3. | Partir à l’ost | 04:23 | instrumental |
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4. | "Espérance!" | 05:48 | Show lyrics |
Du fond des campagnes La mort est parvenue Au seuil de l’antique nécropole La foule se rassemble La procession se met en marche Et le cortège funèbre s’ébranle... Un vent de tristesse souffle dans les branches des châgnes Les soupirs de l’agonie s’engouffrent dans les brèches Des anciennes nefs où les risées paraissent hurlements Les herses sont tombées La fougue des lames s’est tue Et les chants de victoire éteints Le cortège funèbre passe A travers les âges, les esprits nous rappellent « Nous avons estés comme vous, Un jour vous serez comme nous Pensez-y bien ! » Et le cortège funèbre s’avance... Il n’est à cet instant plus de symbole de foi Seul demeure le cri de ralliement des braves « Espérance ! Allen ! » |
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5. | Errements d’un pestiféré | 07:09 | Show lyrics |
Haï... Je suis le cavalier noir des larmes et de la haine Mon cor comme ces pierres traversera les siècles Pour ne jamais mourir... Reclus dans ces taillis Caché par ces murs séculaires Errant sur les traces ancestrales enfouies en ces lieux Les vestiges de ces mottes guerrières Appellent une vengeance et prêchent le désespoir Soudain, en moi rejaillit une puissance Je suis le souffle du passé J’apporte le vent et le froid... Qui sont ces hommes qui ont pu un jour Compromettre leurs fiefs pour le Christ Et corrompre leur âme incertaine ? Puissent-ils pourrir dans leurs cercueils Faire face au néant, disparaître sous leurs linceuls... Je verrai enfin la nature engloutir leurs dépouilles Et sans remords anéantir leurs misérables vies. |
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6. | Reliques (part 1) | 06:51 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré La translation d’un saint parmi les saints Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé La détention du pouvoir divin... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé. On procède pour ma monstrance Dans les maladreries Où se propage la froide légende Des dits des trois morts et des trois vifs... Je purgerai votre âme J’exfiltrerai vos douleurs Je repousserai l’haleine fétide des impurs. Mais autrefois beau corps Aujourd’hui pourriture Sachez que le vôtre Aura même aventure. |
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7. | Reliques (part 2) | 02:30 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples. |
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Nos sombres chapelles
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Nos sombres chapelles | 06:07 | Show lyrics |
Dans nos sombres chapelles D’où s’exhument les terreurs Le repos des corps S’enfonce dans l’infinie noirceur Les cris résonnent sous les voutes Et déchirent le pieux silence Ressuscité d’entre les morts La quiétude devient souffrance. Je regarde à la face de l’austère imposteur Et consacre ma douleur sur la pierre d’autel De retour du trépas L’altération des siècles a vaincu la peur... Ma dévotion à la beauté, pommard en main Se fera quand mon alemelle tranchera La gorge des pendards désireux de pureté Dans un geste subjuguant et dévastateur. Et dans nos sombres chapelles Je reposerai dans la pâle lueur Où ma passion n’est que ruine Où ma conscience délabrée s’éveille Et où la chair prend le pas sur le pêché et la raison... |
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2. | "Vous, ou la mort!" | 05:47 | Show lyrics |
Dans un paysage de désirs perdus Apparaissent les ymages de vostre douz regart Derrière ces hauts murs gardés par dangier Est cloistré vostre corps, ce précieux reliquaire. Un oeil pervers n’y voit que griffons et amours désséchés Quand les torrents de ma souffrance dévastent les terres... Par ces pastourelles, je suis vostre sans partier Et bien malgré elles, ne serai-je que lauzengier ? Je ne puis revivre en mon cor A travers la douleur de vous perdre, Je ne puis me rendre en ces lieux Où le vent emporte vos souvenirs. Je ne possède plus mon âme, par le rejet de la loi divine Que vostre désir m’oblige, délaisser même mon corps, Et adorer dévotement le sanctuaire Où mes songes sont enfouis Sous vostre noire bannière Il n’y a plus désormais que la finalité de toute chose... ... « Vous, ou la Mort ! » |
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3. | Partir à l’ost | 04:23 | instrumental |
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4. | "Espérance!" | 05:48 | Show lyrics |
Du fond des campagnes La mort est parvenue Au seuil de l’antique nécropole La foule se rassemble La procession se met en marche Et le cortège funèbre s’ébranle... Un vent de tristesse souffle dans les branches des châgnes Les soupirs de l’agonie s’engouffrent dans les brèches Des anciennes nefs où les risées paraissent hurlements Les herses sont tombées La fougue des lames s’est tue Et les chants de victoire éteints Le cortège funèbre passe A travers les âges, les esprits nous rappellent « Nous avons estés comme vous, Un jour vous serez comme nous Pensez-y bien ! » Et le cortège funèbre s’avance... Il n’est à cet instant plus de symbole de foi Seul demeure le cri de ralliement des braves « Espérance ! Allen ! » |
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Side B | |||
5. | Errements d’un pestiféré | 07:09 | Show lyrics |
Haï... Je suis le cavalier noir des larmes et de la haine Mon cor comme ces pierres traversera les siècles Pour ne jamais mourir... Reclus dans ces taillis Caché par ces murs séculaires Errant sur les traces ancestrales enfouies en ces lieux Les vestiges de ces mottes guerrières Appellent une vengeance et prêchent le désespoir Soudain, en moi rejaillit une puissance Je suis le souffle du passé J’apporte le vent et le froid... Qui sont ces hommes qui ont pu un jour Compromettre leurs fiefs pour le Christ Et corrompre leur âme incertaine ? Puissent-ils pourrir dans leurs cercueils Faire face au néant, disparaître sous leurs linceuls... Je verrai enfin la nature engloutir leurs dépouilles Et sans remords anéantir leurs misérables vies. |
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6. | Reliques (part 1) | 06:51 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré La translation d’un saint parmi les saints Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé La détention du pouvoir divin... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé. On procède pour ma monstrance Dans les maladreries Où se propage la froide légende Des dits des trois morts et des trois vifs... Je purgerai votre âme J’exfiltrerai vos douleurs Je repousserai l’haleine fétide des impurs. Mais autrefois beau corps Aujourd’hui pourriture Sachez que le vôtre Aura même aventure. |
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7. | Reliques (part 2) | 02:30 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples. |
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Nos sombres chapelles
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
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1. | Nos sombres chapelles | 06:07 | Show lyrics |
Dans nos sombres chapelles D’où s’exhument les terreurs Le repos des corps S’enfonce dans l’infinie noirceur Les cris résonnent sous les voutes Et déchirent le pieux silence Ressuscité d’entre les morts La quiétude devient souffrance. Je regarde à la face de l’austère imposteur Et consacre ma douleur sur la pierre d’autel De retour du trépas L’altération des siècles a vaincu la peur... Ma dévotion à la beauté, pommard en main Se fera quand mon alemelle tranchera La gorge des pendards désireux de pureté Dans un geste subjuguant et dévastateur. Et dans nos sombres chapelles Je reposerai dans la pâle lueur Où ma passion n’est que ruine Où ma conscience délabrée s’éveille Et où la chair prend le pas sur le pêché et la raison... |
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2. | "Vous, ou la mort!" | 05:47 | Show lyrics |
Dans un paysage de désirs perdus Apparaissent les ymages de vostre douz regart Derrière ces hauts murs gardés par dangier Est cloistré vostre corps, ce précieux reliquaire. Un oeil pervers n’y voit que griffons et amours désséchés Quand les torrents de ma souffrance dévastent les terres... Par ces pastourelles, je suis vostre sans partier Et bien malgré elles, ne serai-je que lauzengier ? Je ne puis revivre en mon cor A travers la douleur de vous perdre, Je ne puis me rendre en ces lieux Où le vent emporte vos souvenirs. Je ne possède plus mon âme, par le rejet de la loi divine Que vostre désir m’oblige, délaisser même mon corps, Et adorer dévotement le sanctuaire Où mes songes sont enfouis Sous vostre noire bannière Il n’y a plus désormais que la finalité de toute chose... ... « Vous, ou la Mort ! » |
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3. | Partir à l’ost | 04:23 | instrumental |
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4. | "Espérance!" | 05:48 | Show lyrics |
Du fond des campagnes La mort est parvenue Au seuil de l’antique nécropole La foule se rassemble La procession se met en marche Et le cortège funèbre s’ébranle... Un vent de tristesse souffle dans les branches des châgnes Les soupirs de l’agonie s’engouffrent dans les brèches Des anciennes nefs où les risées paraissent hurlements Les herses sont tombées La fougue des lames s’est tue Et les chants de victoire éteints Le cortège funèbre passe A travers les âges, les esprits nous rappellent « Nous avons estés comme vous, Un jour vous serez comme nous Pensez-y bien ! » Et le cortège funèbre s’avance... Il n’est à cet instant plus de symbole de foi Seul demeure le cri de ralliement des braves « Espérance ! Allen ! » |
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5. | Errements d’un pestiféré | 07:09 | Show lyrics |
Haï... Je suis le cavalier noir des larmes et de la haine Mon cor comme ces pierres traversera les siècles Pour ne jamais mourir... Reclus dans ces taillis Caché par ces murs séculaires Errant sur les traces ancestrales enfouies en ces lieux Les vestiges de ces mottes guerrières Appellent une vengeance et prêchent le désespoir Soudain, en moi rejaillit une puissance Je suis le souffle du passé J’apporte le vent et le froid... Qui sont ces hommes qui ont pu un jour Compromettre leurs fiefs pour le Christ Et corrompre leur âme incertaine ? Puissent-ils pourrir dans leurs cercueils Faire face au néant, disparaître sous leurs linceuls... Je verrai enfin la nature engloutir leurs dépouilles Et sans remords anéantir leurs misérables vies. |
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6. | Reliques (part 1) | 06:51 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré La translation d’un saint parmi les saints Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé La détention du pouvoir divin... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé. On procède pour ma monstrance Dans les maladreries Où se propage la froide légende Des dits des trois morts et des trois vifs... Je purgerai votre âme J’exfiltrerai vos douleurs Je repousserai l’haleine fétide des impurs. Mais autrefois beau corps Aujourd’hui pourriture Sachez que le vôtre Aura même aventure. |
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7. | Reliques (part 2) | 02:30 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples. |
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Nos sombres chapelles
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
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Side A | |||
1. | Nos sombres chapelles | 06:07 | Show lyrics |
Dans nos sombres chapelles D’où s’exhument les terreurs Le repos des corps S’enfonce dans l’infinie noirceur Les cris résonnent sous les voutes Et déchirent le pieux silence Ressuscité d’entre les morts La quiétude devient souffrance. Je regarde à la face de l’austère imposteur Et consacre ma douleur sur la pierre d’autel De retour du trépas L’altération des siècles a vaincu la peur... Ma dévotion à la beauté, pommard en main Se fera quand mon alemelle tranchera La gorge des pendards désireux de pureté Dans un geste subjuguant et dévastateur. Et dans nos sombres chapelles Je reposerai dans la pâle lueur Où ma passion n’est que ruine Où ma conscience délabrée s’éveille Et où la chair prend le pas sur le pêché et la raison... |
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2. | "Vous, ou la mort!" | 05:47 | Show lyrics |
Dans un paysage de désirs perdus Apparaissent les ymages de vostre douz regart Derrière ces hauts murs gardés par dangier Est cloistré vostre corps, ce précieux reliquaire. Un oeil pervers n’y voit que griffons et amours désséchés Quand les torrents de ma souffrance dévastent les terres... Par ces pastourelles, je suis vostre sans partier Et bien malgré elles, ne serai-je que lauzengier ? Je ne puis revivre en mon cor A travers la douleur de vous perdre, Je ne puis me rendre en ces lieux Où le vent emporte vos souvenirs. Je ne possède plus mon âme, par le rejet de la loi divine Que vostre désir m’oblige, délaisser même mon corps, Et adorer dévotement le sanctuaire Où mes songes sont enfouis Sous vostre noire bannière Il n’y a plus désormais que la finalité de toute chose... ... « Vous, ou la Mort ! » |
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3. | Partir à l’ost | 04:23 | instrumental |
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Side B | |||
4. | "Espérance!" | 05:48 | Show lyrics |
Du fond des campagnes La mort est parvenue Au seuil de l’antique nécropole La foule se rassemble La procession se met en marche Et le cortège funèbre s’ébranle... Un vent de tristesse souffle dans les branches des châgnes Les soupirs de l’agonie s’engouffrent dans les brèches Des anciennes nefs où les risées paraissent hurlements Les herses sont tombées La fougue des lames s’est tue Et les chants de victoire éteints Le cortège funèbre passe A travers les âges, les esprits nous rappellent « Nous avons estés comme vous, Un jour vous serez comme nous Pensez-y bien ! » Et le cortège funèbre s’avance... Il n’est à cet instant plus de symbole de foi Seul demeure le cri de ralliement des braves « Espérance ! Allen ! » |
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5. | Errements d’un pestiféré | 07:09 | Show lyrics |
Haï... Je suis le cavalier noir des larmes et de la haine Mon cor comme ces pierres traversera les siècles Pour ne jamais mourir... Reclus dans ces taillis Caché par ces murs séculaires Errant sur les traces ancestrales enfouies en ces lieux Les vestiges de ces mottes guerrières Appellent une vengeance et prêchent le désespoir Soudain, en moi rejaillit une puissance Je suis le souffle du passé J’apporte le vent et le froid... Qui sont ces hommes qui ont pu un jour Compromettre leurs fiefs pour le Christ Et corrompre leur âme incertaine ? Puissent-ils pourrir dans leurs cercueils Faire face au néant, disparaître sous leurs linceuls... Je verrai enfin la nature engloutir leurs dépouilles Et sans remords anéantir leurs misérables vies. |
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6. | Reliques (part 1) | 06:51 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré La translation d’un saint parmi les saints Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé La détention du pouvoir divin... Contemplez mes reliques ! Les restes de mon corps sacré Contemplez mes reliques Les restes d’un corps mutilé. On procède pour ma monstrance Dans les maladreries Où se propage la froide légende Des dits des trois morts et des trois vifs... Je purgerai votre âme J’exfiltrerai vos douleurs Je repousserai l’haleine fétide des impurs. Mais autrefois beau corps Aujourd’hui pourriture Sachez que le vôtre Aura même aventure. |
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7. | Reliques (part 2) | 02:30 | Show lyrics |
Enchâssé dans un sarcophage de pierre et d’émaux Tout autour les pèlerins se morfondent Dans l’implacable subversion Issue de la glorification des martyrs. La décomposition de mes chairs Mes entrailles éviscérées Recueillies puis dispersées Entre miséricordieux disciples. |
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38:35 |
Offertoire
Members | |
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Band members | |
Ardraos | Everything |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (additional) (track 5) |
Miscellaneous staff | |
Metastazis | Layout |
Tracks | |||
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1. | Introït - Saints mystères | 07:41 | Show lyrics |
Les fidèles se pressent dans la chapelle aux murailles décrépites Et noircies par la fumée des cierges, Pratiquent les ablutions, honorent le thaumaturge, Jurant sur les évangiles, ils s’agenouillent dans une ultime prière. Le cortège défile dans les allées poussiéreuses et sous leurs pieds, La voix des morts se prolonge dans l’église souterraine, Parmi les cercueils vermoulus, les chairs pétrifiées, Les suaires tombés en lambeaux dans une indescriptible puanteur, Et les saintes entrailles, rongées par le pourrissement et la haine. Les lamentations des défunts à jamais sans réponse, Inhumés dans ces abîmes Où la terre prend vie et régurgite les restes mortuaires, Abandonnés aux vents du passé Qui emportent au loin les glorieux et saints mystères… Macabres apôtres s’élevant sur de pieux cadavres Trompés par d’obscures et vaines promesses, Lors de sordides cérémonies gangrenées de fables incantatoires, De sorcelages immémoriaux et d’exhorcisses… Ils sont morts avec le christ Et leur vie reste à jamais gâchée avec lui en dieu. "Après le pêché qui a terni leur regards, Accorde-leur seigneur de contempler ton visage!" |
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2. | Sonnent les aurisses (Montmorillon) | 05:53 | Show lyrics |
Dans les restes du beffroi de Montmorillon, L’olifant d’argent tinte encore lugubrement. "A fulguribus et tempestate libera nos domine" Pour éloigner les aurisses et les revenants. Tours crevassées et archières évoquent de fantomatiques résurgences… Perthus, dévoué au mal par le sang du diable, Viola la pâle et blanche vierge Qui mourut en entonnant la complainte de saint-Pardoux. Depuis, ses gémissements et sanglots S’engouffrent dans les rochers tels une cascade plaintive. La dame du chastiau de Montaigne, délaissée et trahie, Sombre dans une vengeance ulcérée… Au loin, à l’appel funèbre du cor commence la chasse maligne, Effroyable procession à la lumière des torches. À l’approche des chevaux sous la poterne La herse rouillée, fermée depuis des siècles, grince et s’ouvre à nouveau, Le glas funèbre couvre les chants pieux et ne sonne point baptesailles. Le château s’effondre, les courtines s’écroulent Ensevelis sous les ruines ils gisent encore, Écrasés, mutilés sous les pierres et le bois pourrié. Et les soirs d’aurisse, la chanson des ruines ranime le donjon mort… |
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3. | Les légendes de l’ours | 07:12 | Show lyrics |
La brume blanche engloutit les collines peu à peu Et prend possession de l’épaisse et sombre sylve, Les chênes, sentinelles innombrables, gardent secrètement cette vallée Où avec fracas le torrent des eaux noires déverse sa haine. Après de mauvaises charrières escarpées, En une place que nul trébuchet ne peut atteindre, Apparaît la tour maîtresse fièrement dressée sur les rocs. L’hiver les vents s’y déchaînent et soufflent leur amertume, Et même les charognards n’osent toucher aux cadavres pendus aux créneaux. Sur ce rocher d’une inexpugnable virginité, Écrin de souffrance bâti par les revenants, Rôdaillent les esprits maudits, Qui envoûtèrent ces murs depuis leur achèvement… Par delà les tureaux s’ébruitent les légendes séculaires, Et superstitions contées par les disciples de l’imposteur. Ne reste aujourd’hui que la puissance de ces pierres Sur cet éperon isolé où j’ai tant crié mes douleurs. Du haut du donjon, par dessus ces hourds, J’ai revu les souvenanges de batailles Qui s’ensauvent par les brèches des siècles. Puis dans une cave obscure, Tel un temple noir dédié au ghiâbe, Tant de mes rêveries furent réduites en poussières. Et par d’étroits couloirs et d’inaccessibles souterrains, J’ai enfin pénétré les mystères d’un majestueux repaire… |
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4. | Majestueux repaire | 02:57 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
5. | Chevalier maudit | 08:02 | Show lyrics |
…Edifié par de lugubres étrangers aux confins des bois noirs, Abritant seigneurs et bandits accompagnés par la bête, Soumis au destin diabolique d’une malédiction lointaine Qui poussa à occire l’évêque anglois au pied de l’autel. Dans cette forêt ensorcelée, Tournoient des hordes maudites d’ombres mouvantes, Autour du donjon sept fois damné, Les épées battent les flancs De montures aux naseaux fumants Guidées par des ardeurs meurtrières… S’achevaudant péniblement sous une lune douloureuse, Les soldats de Saint-Georges passent le tombeau de la sainte, temple délabré. Ils surent bientôt qu’à l’Ours, Les pieux et vaillants seigneurs Se croisèrent au tombeau du grand sacrifié Puis embrassèrent la cause des ennemis du christ. À ces dires, les assaillants fuient terrifiés, Se persignent et rejoignent au loin Prat et sa chapelle, Ces arcandiers ne porteront point leurs lames ici… Puis ils entendirent conter l’histoire De la dame qui y fut jadis séquestrée, Mise dans un sarcueil et plongée dans ce tombeau, Vivant des heures inquiétantes de deuil et de tristesse, Depuis le retour de son seigneur, fantôme décharné Ayant assouvi sa vengeance sur son traître fiancé. Dans ces murs se morfondent encore Ilderim, Spectre hâve et sanglant pendu dans les oubliettes, Et Humbaud, à son tour éternellement piégé, Condamné à dévorer sa propre chair… |
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6. | La tour du pendu | 06:12 | Show lyrics |
L’aversion des prêcheurs distillant de vaines espérances Et la négation de leur foy M’ont valu les griefs de félonie et lâcheté… C’est en cette vieille ville d’Hérisson que je fus condamné À estre de la cordelle pendu et bruslé, à faire pénitence dans la solitude où les voix égilent. Sous les murs crevassés où je traîne ma carcasse, Celle qui m’était promise se recueille dans la tristesse de ses deuils. Avec la corde je ne fais plus qu’un, Dans l’humidité, la crasse et les arantelles, Sous les huées stridentes des vents, Dans la plus noire oubliette Où pendent d’autres dépouilles desséchées, Calabres regauties laissées croupir sans secours… Devenant à mon tour un cadavre décharné Qu’on ne peut ramener à la vie Amorphe et famélique, Les abysses s’ouvrent enfin à mes pieds… Lorsque soudain m’est apparu Ce vieux pays qui m’a vu naître, L’automne sur le bocage, la couleur changeante des grès, Les lignes pures de ses horizons, la grâce de ses rivières, Ses obscures forteresses et leurs murailles Qui en ont vu tant passer à trépas… Et les yeux noyés de brume, regardant vers le passé, Dans la somptueuse clarté du couchant, Les silhouettes imprécises s’estompent. Dans un morne silence Je suis parti en poussière. |
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7. | Messe des morts | 10:34 | Show lyrics |
L’office des défunts parcours les pierres des morts Dans un hiver perpétuel où les âmes errent sans but Et subissent les mutilations cruelles des siècles, Vaine piété enlisée dans la putréfaction. « Mortifiez vous et croyez en la bonne nouvelle » Admonestations impuissantes de ministres d’un dieu pitoyable Appelant à la communion de leurs saints, Plongés dans les ténèbres de la foi Par une infâme charité purificatrice. Ma dépouille alors enfouie et prostrée au fond d’une tombe Où résonnent les voix des trépassés sans confession Recouvrant bientôt la ferveur et l’imploration Que les dévots hurlent dans l’offertoire… In paradisum deducant te angeli In tuo adventu suscipiant martyres Et perducant te in civitatem sanctam Ierusalem Célébrant un cérémonial sordide visitant le séjour des morts, Les flambeaux sacrés s’éteignent pour m’emporter vers une renaissance. Par cette natalis retrouver une pureté triomphante Loin de la déploration d’une vie insignifiante et miséricordieuse, Par le sacrifice saint d’expiation arriver au repos éternel, L’âme épurée de désespérantes visions béatifiques et pieuses… Priez, priez pour vos âmes car la mort à mon visage Vous saurez désormais qu’il n’y pas de sommeil rédempteur, Le premier né d’entre les morts ne consolera pas votre peine. Quand paraîtra le christ, ce martyr imparfait, Vous paraîtrez avec lui en pleine gloire dans une neige de cendres… Enfin pour moi sonne le glas Mon âme est inconsolable et noire De retour de ma décrépitude Je reviendrai triomphant et auréolé de gloire. |
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48:31 |
Offertoire
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (additional) (track 5) |
Miscellaneous staff | |
Metastazis | Layout |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Saints Mystères | 07:41 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Sonnent les Aurisses | 05:53 | |
(loading lyrics...) | |||
3. | Les légendes de l’ours | 07:12 | Show lyrics |
La brume blanche engloutit les collines peu à peu Et prend possession de l’épaisse et sombre sylve, Les chênes, sentinelles innombrables, gardent secrètement cette vallée Où avec fracas le torrent des eaux noires déverse sa haine. Après de mauvaises charrières escarpées, En une place que nul trébuchet ne peut atteindre, Apparaît la tour maîtresse fièrement dressée sur les rocs. L’hiver les vents s’y déchaînent et soufflent leur amertume, Et même les charognards n’osent toucher aux cadavres pendus aux créneaux. Sur ce rocher d’une inexpugnable virginité, Écrin de souffrance bâti par les revenants, Rôdaillent les esprits maudits, Qui envoûtèrent ces murs depuis leur achèvement… Par delà les tureaux s’ébruitent les légendes séculaires, Et superstitions contées par les disciples de l’imposteur. Ne reste aujourd’hui que la puissance de ces pierres Sur cet éperon isolé où j’ai tant crié mes douleurs. Du haut du donjon, par dessus ces hourds, J’ai revu les souvenanges de batailles Qui s’ensauvent par les brèches des siècles. Puis dans une cave obscure, Tel un temple noir dédié au ghiâbe, Tant de mes rêveries furent réduites en poussières. Et par d’étroits couloirs et d’inaccessibles souterrains, J’ai enfin pénétré les mystères d’un majestueux repaire… |
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4. | Majestueux repaire | 02:57 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
5. | Chevalier maudit | 08:02 | Show lyrics |
…Edifié par de lugubres étrangers aux confins des bois noirs, Abritant seigneurs et bandits accompagnés par la bête, Soumis au destin diabolique d’une malédiction lointaine Qui poussa à occire l’évêque anglois au pied de l’autel. Dans cette forêt ensorcelée, Tournoient des hordes maudites d’ombres mouvantes, Autour du donjon sept fois damné, Les épées battent les flancs De montures aux naseaux fumants Guidées par des ardeurs meurtrières… S’achevaudant péniblement sous une lune douloureuse, Les soldats de Saint-Georges passent le tombeau de la sainte, temple délabré. Ils surent bientôt qu’à l’Ours, Les pieux et vaillants seigneurs Se croisèrent au tombeau du grand sacrifié Puis embrassèrent la cause des ennemis du christ. À ces dires, les assaillants fuient terrifiés, Se persignent et rejoignent au loin Prat et sa chapelle, Ces arcandiers ne porteront point leurs lames ici… Puis ils entendirent conter l’histoire De la dame qui y fut jadis séquestrée, Mise dans un sarcueil et plongée dans ce tombeau, Vivant des heures inquiétantes de deuil et de tristesse, Depuis le retour de son seigneur, fantôme décharné Ayant assouvi sa vengeance sur son traître fiancé. Dans ces murs se morfondent encore Ilderim, Spectre hâve et sanglant pendu dans les oubliettes, Et Humbaud, à son tour éternellement piégé, Condamné à dévorer sa propre chair… |
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6. | La tour du pendu | 06:12 | Show lyrics |
L’aversion des prêcheurs distillant de vaines espérances Et la négation de leur foy M’ont valu les griefs de félonie et lâcheté… C’est en cette vieille ville d’Hérisson que je fus condamné À estre de la cordelle pendu et bruslé, à faire pénitence dans la solitude où les voix égilent. Sous les murs crevassés où je traîne ma carcasse, Celle qui m’était promise se recueille dans la tristesse de ses deuils. Avec la corde je ne fais plus qu’un, Dans l’humidité, la crasse et les arantelles, Sous les huées stridentes des vents, Dans la plus noire oubliette Où pendent d’autres dépouilles desséchées, Calabres regauties laissées croupir sans secours… Devenant à mon tour un cadavre décharné Qu’on ne peut ramener à la vie Amorphe et famélique, Les abysses s’ouvrent enfin à mes pieds… Lorsque soudain m’est apparu Ce vieux pays qui m’a vu naître, L’automne sur le bocage, la couleur changeante des grès, Les lignes pures de ses horizons, la grâce de ses rivières, Ses obscures forteresses et leurs murailles Qui en ont vu tant passer à trépas… Et les yeux noyés de brume, regardant vers le passé, Dans la somptueuse clarté du couchant, Les silhouettes imprécises s’estompent. Dans un morne silence Je suis parti en poussière. |
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7. | Messe des morts | 10:34 | Show lyrics |
L’office des défunts parcours les pierres des morts Dans un hiver perpétuel où les âmes errent sans but Et subissent les mutilations cruelles des siècles, Vaine piété enlisée dans la putréfaction. « Mortifiez vous et croyez en la bonne nouvelle » Admonestations impuissantes de ministres d’un dieu pitoyable Appelant à la communion de leurs saints, Plongés dans les ténèbres de la foi Par une infâme charité purificatrice. Ma dépouille alors enfouie et prostrée au fond d’une tombe Où résonnent les voix des trépassés sans confession Recouvrant bientôt la ferveur et l’imploration Que les dévots hurlent dans l’offertoire… In paradisum deducant te angeli In tuo adventu suscipiant martyres Et perducant te in civitatem sanctam Ierusalem Célébrant un cérémonial sordide visitant le séjour des morts, Les flambeaux sacrés s’éteignent pour m’emporter vers une renaissance. Par cette natalis retrouver une pureté triomphante Loin de la déploration d’une vie insignifiante et miséricordieuse, Par le sacrifice saint d’expiation arriver au repos éternel, L’âme épurée de désespérantes visions béatifiques et pieuses… Priez, priez pour vos âmes car la mort à mon visage Vous saurez désormais qu’il n’y pas de sommeil rédempteur, Le premier né d’entre les morts ne consolera pas votre peine. Quand paraîtra le christ, ce martyr imparfait, Vous paraîtrez avec lui en pleine gloire dans une neige de cendres… Enfin pour moi sonne le glas Mon âme est inconsolable et noire De retour de ma décrépitude Je reviendrai triomphant et auréolé de gloire. |
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48:31 |
Offertoire
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (additional) (track 5) |
Miscellaneous staff | |
Metastazis | Layout |
Tracks | |||
---|---|---|---|
Side A | |||
1. | Introït - Saints mystères | 07:41 | Show lyrics |
Les fidèles se pressent dans la chapelle aux murailles décrépites Et noircies par la fumée des cierges, Pratiquent les ablutions, honorent le thaumaturge, Jurant sur les évangiles, ils s’agenouillent dans une ultime prière. Le cortège défile dans les allées poussiéreuses et sous leurs pieds, La voix des morts se prolonge dans l’église souterraine, Parmi les cercueils vermoulus, les chairs pétrifiées, Les suaires tombés en lambeaux dans une indescriptible puanteur, Et les saintes entrailles, rongées par le pourrissement et la haine. Les lamentations des défunts à jamais sans réponse, Inhumés dans ces abîmes Où la terre prend vie et régurgite les restes mortuaires, Abandonnés aux vents du passé Qui emportent au loin les glorieux et saints mystères… Macabres apôtres s’élevant sur de pieux cadavres Trompés par d’obscures et vaines promesses, Lors de sordides cérémonies gangrenées de fables incantatoires, De sorcelages immémoriaux et d’exhorcisses… Ils sont morts avec le christ Et leur vie reste à jamais gâchée avec lui en dieu. "Après le pêché qui a terni leur regards, Accorde-leur seigneur de contempler ton visage!" |
|||
2. | Sonnent les aurisses (Montmorillon) | 05:53 | Show lyrics |
Dans les restes du beffroi de Montmorillon, L’olifant d’argent tinte encore lugubrement. "A fulguribus et tempestate libera nos domine" Pour éloigner les aurisses et les revenants. Tours crevassées et archières évoquent de fantomatiques résurgences… Perthus, dévoué au mal par le sang du diable, Viola la pâle et blanche vierge Qui mourut en entonnant la complainte de saint-Pardoux. Depuis, ses gémissements et sanglots S’engouffrent dans les rochers tels une cascade plaintive. La dame du chastiau de Montaigne, délaissée et trahie, Sombre dans une vengeance ulcérée… Au loin, à l’appel funèbre du cor commence la chasse maligne, Effroyable procession à la lumière des torches. À l’approche des chevaux sous la poterne La herse rouillée, fermée depuis des siècles, grince et s’ouvre à nouveau, Le glas funèbre couvre les chants pieux et ne sonne point baptesailles. Le château s’effondre, les courtines s’écroulent Ensevelis sous les ruines ils gisent encore, Écrasés, mutilés sous les pierres et le bois pourrié. Et les soirs d’aurisse, la chanson des ruines ranime le donjon mort… |
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3. | Les légendes de l’ours | 07:12 | Show lyrics |
La brume blanche engloutit les collines peu à peu Et prend possession de l’épaisse et sombre sylve, Les chênes, sentinelles innombrables, gardent secrètement cette vallée Où avec fracas le torrent des eaux noires déverse sa haine. Après de mauvaises charrières escarpées, En une place que nul trébuchet ne peut atteindre, Apparaît la tour maîtresse fièrement dressée sur les rocs. L’hiver les vents s’y déchaînent et soufflent leur amertume, Et même les charognards n’osent toucher aux cadavres pendus aux créneaux. Sur ce rocher d’une inexpugnable virginité, Écrin de souffrance bâti par les revenants, Rôdaillent les esprits maudits, Qui envoûtèrent ces murs depuis leur achèvement… Par delà les tureaux s’ébruitent les légendes séculaires, Et superstitions contées par les disciples de l’imposteur. Ne reste aujourd’hui que la puissance de ces pierres Sur cet éperon isolé où j’ai tant crié mes douleurs. Du haut du donjon, par dessus ces hourds, J’ai revu les souvenanges de batailles Qui s’ensauvent par les brèches des siècles. Puis dans une cave obscure, Tel un temple noir dédié au ghiâbe, Tant de mes rêveries furent réduites en poussières. Et par d’étroits couloirs et d’inaccessibles souterrains, J’ai enfin pénétré les mystères d’un majestueux repaire… |
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4. | Majestueux repaire | 02:57 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
Side B | |||
5. | Chevalier Maudit | 08:02 | |
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6. | La Tour du Pendu | 06:12 | |
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7. | Messe des Morts | 10:34 | |
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Offertoire
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Band members | |
Ardraos | Everything |
Guest/Session | |
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Miscellaneous staff | |
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1. | Introït - Saints mystères | 07:41 | Show lyrics |
Les fidèles se pressent dans la chapelle aux murailles décrépites Et noircies par la fumée des cierges, Pratiquent les ablutions, honorent le thaumaturge, Jurant sur les évangiles, ils s’agenouillent dans une ultime prière. Le cortège défile dans les allées poussiéreuses et sous leurs pieds, La voix des morts se prolonge dans l’église souterraine, Parmi les cercueils vermoulus, les chairs pétrifiées, Les suaires tombés en lambeaux dans une indescriptible puanteur, Et les saintes entrailles, rongées par le pourrissement et la haine. Les lamentations des défunts à jamais sans réponse, Inhumés dans ces abîmes Où la terre prend vie et régurgite les restes mortuaires, Abandonnés aux vents du passé Qui emportent au loin les glorieux et saints mystères… Macabres apôtres s’élevant sur de pieux cadavres Trompés par d’obscures et vaines promesses, Lors de sordides cérémonies gangrenées de fables incantatoires, De sorcelages immémoriaux et d’exhorcisses… Ils sont morts avec le christ Et leur vie reste à jamais gâchée avec lui en dieu. "Après le pêché qui a terni leur regards, Accorde-leur seigneur de contempler ton visage!" |
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2. | Sonnent les aurisses (Montmorillon) | 05:53 | Show lyrics |
Dans les restes du beffroi de Montmorillon, L’olifant d’argent tinte encore lugubrement. "A fulguribus et tempestate libera nos domine" Pour éloigner les aurisses et les revenants. Tours crevassées et archières évoquent de fantomatiques résurgences… Perthus, dévoué au mal par le sang du diable, Viola la pâle et blanche vierge Qui mourut en entonnant la complainte de saint-Pardoux. Depuis, ses gémissements et sanglots S’engouffrent dans les rochers tels une cascade plaintive. La dame du chastiau de Montaigne, délaissée et trahie, Sombre dans une vengeance ulcérée… Au loin, à l’appel funèbre du cor commence la chasse maligne, Effroyable procession à la lumière des torches. À l’approche des chevaux sous la poterne La herse rouillée, fermée depuis des siècles, grince et s’ouvre à nouveau, Le glas funèbre couvre les chants pieux et ne sonne point baptesailles. Le château s’effondre, les courtines s’écroulent Ensevelis sous les ruines ils gisent encore, Écrasés, mutilés sous les pierres et le bois pourrié. Et les soirs d’aurisse, la chanson des ruines ranime le donjon mort… |
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3. | Les légendes de l’ours | 07:12 | Show lyrics |
La brume blanche engloutit les collines peu à peu Et prend possession de l’épaisse et sombre sylve, Les chênes, sentinelles innombrables, gardent secrètement cette vallée Où avec fracas le torrent des eaux noires déverse sa haine. Après de mauvaises charrières escarpées, En une place que nul trébuchet ne peut atteindre, Apparaît la tour maîtresse fièrement dressée sur les rocs. L’hiver les vents s’y déchaînent et soufflent leur amertume, Et même les charognards n’osent toucher aux cadavres pendus aux créneaux. Sur ce rocher d’une inexpugnable virginité, Écrin de souffrance bâti par les revenants, Rôdaillent les esprits maudits, Qui envoûtèrent ces murs depuis leur achèvement… Par delà les tureaux s’ébruitent les légendes séculaires, Et superstitions contées par les disciples de l’imposteur. Ne reste aujourd’hui que la puissance de ces pierres Sur cet éperon isolé où j’ai tant crié mes douleurs. Du haut du donjon, par dessus ces hourds, J’ai revu les souvenanges de batailles Qui s’ensauvent par les brèches des siècles. Puis dans une cave obscure, Tel un temple noir dédié au ghiâbe, Tant de mes rêveries furent réduites en poussières. Et par d’étroits couloirs et d’inaccessibles souterrains, J’ai enfin pénétré les mystères d’un majestueux repaire… |
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4. | Majestueux repaire | 02:57 | instrumental |
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5. | Chevalier maudit | 08:02 | Show lyrics |
…Edifié par de lugubres étrangers aux confins des bois noirs, Abritant seigneurs et bandits accompagnés par la bête, Soumis au destin diabolique d’une malédiction lointaine Qui poussa à occire l’évêque anglois au pied de l’autel. Dans cette forêt ensorcelée, Tournoient des hordes maudites d’ombres mouvantes, Autour du donjon sept fois damné, Les épées battent les flancs De montures aux naseaux fumants Guidées par des ardeurs meurtrières… S’achevaudant péniblement sous une lune douloureuse, Les soldats de Saint-Georges passent le tombeau de la sainte, temple délabré. Ils surent bientôt qu’à l’Ours, Les pieux et vaillants seigneurs Se croisèrent au tombeau du grand sacrifié Puis embrassèrent la cause des ennemis du christ. À ces dires, les assaillants fuient terrifiés, Se persignent et rejoignent au loin Prat et sa chapelle, Ces arcandiers ne porteront point leurs lames ici… Puis ils entendirent conter l’histoire De la dame qui y fut jadis séquestrée, Mise dans un sarcueil et plongée dans ce tombeau, Vivant des heures inquiétantes de deuil et de tristesse, Depuis le retour de son seigneur, fantôme décharné Ayant assouvi sa vengeance sur son traître fiancé. Dans ces murs se morfondent encore Ilderim, Spectre hâve et sanglant pendu dans les oubliettes, Et Humbaud, à son tour éternellement piégé, Condamné à dévorer sa propre chair… |
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6. | La tour du pendu | 06:12 | Show lyrics |
L’aversion des prêcheurs distillant de vaines espérances Et la négation de leur foy M’ont valu les griefs de félonie et lâcheté… C’est en cette vieille ville d’Hérisson que je fus condamné À estre de la cordelle pendu et bruslé, à faire pénitence dans la solitude où les voix égilent. Sous les murs crevassés où je traîne ma carcasse, Celle qui m’était promise se recueille dans la tristesse de ses deuils. Avec la corde je ne fais plus qu’un, Dans l’humidité, la crasse et les arantelles, Sous les huées stridentes des vents, Dans la plus noire oubliette Où pendent d’autres dépouilles desséchées, Calabres regauties laissées croupir sans secours… Devenant à mon tour un cadavre décharné Qu’on ne peut ramener à la vie Amorphe et famélique, Les abysses s’ouvrent enfin à mes pieds… Lorsque soudain m’est apparu Ce vieux pays qui m’a vu naître, L’automne sur le bocage, la couleur changeante des grès, Les lignes pures de ses horizons, la grâce de ses rivières, Ses obscures forteresses et leurs murailles Qui en ont vu tant passer à trépas… Et les yeux noyés de brume, regardant vers le passé, Dans la somptueuse clarté du couchant, Les silhouettes imprécises s’estompent. Dans un morne silence Je suis parti en poussière. |
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7. | Messe des morts | 10:34 | Show lyrics |
L’office des défunts parcours les pierres des morts Dans un hiver perpétuel où les âmes errent sans but Et subissent les mutilations cruelles des siècles, Vaine piété enlisée dans la putréfaction. « Mortifiez vous et croyez en la bonne nouvelle » Admonestations impuissantes de ministres d’un dieu pitoyable Appelant à la communion de leurs saints, Plongés dans les ténèbres de la foi Par une infâme charité purificatrice. Ma dépouille alors enfouie et prostrée au fond d’une tombe Où résonnent les voix des trépassés sans confession Recouvrant bientôt la ferveur et l’imploration Que les dévots hurlent dans l’offertoire… In paradisum deducant te angeli In tuo adventu suscipiant martyres Et perducant te in civitatem sanctam Ierusalem Célébrant un cérémonial sordide visitant le séjour des morts, Les flambeaux sacrés s’éteignent pour m’emporter vers une renaissance. Par cette natalis retrouver une pureté triomphante Loin de la déploration d’une vie insignifiante et miséricordieuse, Par le sacrifice saint d’expiation arriver au repos éternel, L’âme épurée de désespérantes visions béatifiques et pieuses… Priez, priez pour vos âmes car la mort à mon visage Vous saurez désormais qu’il n’y pas de sommeil rédempteur, Le premier né d’entre les morts ne consolera pas votre peine. Quand paraîtra le christ, ce martyr imparfait, Vous paraîtrez avec lui en pleine gloire dans une neige de cendres… Enfin pour moi sonne le glas Mon âme est inconsolable et noire De retour de ma décrépitude Je reviendrai triomphant et auréolé de gloire. |
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Guest/Session | |
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1. | Introït - Saints mystères | 07:41 | Show lyrics |
Les fidèles se pressent dans la chapelle aux murailles décrépites Et noircies par la fumée des cierges, Pratiquent les ablutions, honorent le thaumaturge, Jurant sur les évangiles, ils s’agenouillent dans une ultime prière. Le cortège défile dans les allées poussiéreuses et sous leurs pieds, La voix des morts se prolonge dans l’église souterraine, Parmi les cercueils vermoulus, les chairs pétrifiées, Les suaires tombés en lambeaux dans une indescriptible puanteur, Et les saintes entrailles, rongées par le pourrissement et la haine. Les lamentations des défunts à jamais sans réponse, Inhumés dans ces abîmes Où la terre prend vie et régurgite les restes mortuaires, Abandonnés aux vents du passé Qui emportent au loin les glorieux et saints mystères… Macabres apôtres s’élevant sur de pieux cadavres Trompés par d’obscures et vaines promesses, Lors de sordides cérémonies gangrenées de fables incantatoires, De sorcelages immémoriaux et d’exhorcisses… Ils sont morts avec le christ Et leur vie reste à jamais gâchée avec lui en dieu. "Après le pêché qui a terni leur regards, Accorde-leur seigneur de contempler ton visage!" |
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2. | Sonnent les aurisses (Montmorillon) | 05:53 | Show lyrics |
Dans les restes du beffroi de Montmorillon, L’olifant d’argent tinte encore lugubrement. "A fulguribus et tempestate libera nos domine" Pour éloigner les aurisses et les revenants. Tours crevassées et archières évoquent de fantomatiques résurgences… Perthus, dévoué au mal par le sang du diable, Viola la pâle et blanche vierge Qui mourut en entonnant la complainte de saint-Pardoux. Depuis, ses gémissements et sanglots S’engouffrent dans les rochers tels une cascade plaintive. La dame du chastiau de Montaigne, délaissée et trahie, Sombre dans une vengeance ulcérée… Au loin, à l’appel funèbre du cor commence la chasse maligne, Effroyable procession à la lumière des torches. À l’approche des chevaux sous la poterne La herse rouillée, fermée depuis des siècles, grince et s’ouvre à nouveau, Le glas funèbre couvre les chants pieux et ne sonne point baptesailles. Le château s’effondre, les courtines s’écroulent Ensevelis sous les ruines ils gisent encore, Écrasés, mutilés sous les pierres et le bois pourrié. Et les soirs d’aurisse, la chanson des ruines ranime le donjon mort… |
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3. | Les légendes de l’ours | 07:12 | Show lyrics |
La brume blanche engloutit les collines peu à peu Et prend possession de l’épaisse et sombre sylve, Les chênes, sentinelles innombrables, gardent secrètement cette vallée Où avec fracas le torrent des eaux noires déverse sa haine. Après de mauvaises charrières escarpées, En une place que nul trébuchet ne peut atteindre, Apparaît la tour maîtresse fièrement dressée sur les rocs. L’hiver les vents s’y déchaînent et soufflent leur amertume, Et même les charognards n’osent toucher aux cadavres pendus aux créneaux. Sur ce rocher d’une inexpugnable virginité, Écrin de souffrance bâti par les revenants, Rôdaillent les esprits maudits, Qui envoûtèrent ces murs depuis leur achèvement… Par delà les tureaux s’ébruitent les légendes séculaires, Et superstitions contées par les disciples de l’imposteur. Ne reste aujourd’hui que la puissance de ces pierres Sur cet éperon isolé où j’ai tant crié mes douleurs. Du haut du donjon, par dessus ces hourds, J’ai revu les souvenanges de batailles Qui s’ensauvent par les brèches des siècles. Puis dans une cave obscure, Tel un temple noir dédié au ghiâbe, Tant de mes rêveries furent réduites en poussières. Et par d’étroits couloirs et d’inaccessibles souterrains, J’ai enfin pénétré les mystères d’un majestueux repaire… |
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4. | Majestueux repaire | 02:57 | instrumental |
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5. | Chevalier maudit | 08:02 | Show lyrics |
…Edifié par de lugubres étrangers aux confins des bois noirs, Abritant seigneurs et bandits accompagnés par la bête, Soumis au destin diabolique d’une malédiction lointaine Qui poussa à occire l’évêque anglois au pied de l’autel. Dans cette forêt ensorcelée, Tournoient des hordes maudites d’ombres mouvantes, Autour du donjon sept fois damné, Les épées battent les flancs De montures aux naseaux fumants Guidées par des ardeurs meurtrières… S’achevaudant péniblement sous une lune douloureuse, Les soldats de Saint-Georges passent le tombeau de la sainte, temple délabré. Ils surent bientôt qu’à l’Ours, Les pieux et vaillants seigneurs Se croisèrent au tombeau du grand sacrifié Puis embrassèrent la cause des ennemis du christ. À ces dires, les assaillants fuient terrifiés, Se persignent et rejoignent au loin Prat et sa chapelle, Ces arcandiers ne porteront point leurs lames ici… Puis ils entendirent conter l’histoire De la dame qui y fut jadis séquestrée, Mise dans un sarcueil et plongée dans ce tombeau, Vivant des heures inquiétantes de deuil et de tristesse, Depuis le retour de son seigneur, fantôme décharné Ayant assouvi sa vengeance sur son traître fiancé. Dans ces murs se morfondent encore Ilderim, Spectre hâve et sanglant pendu dans les oubliettes, Et Humbaud, à son tour éternellement piégé, Condamné à dévorer sa propre chair… |
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6. | La tour du pendu | 06:12 | Show lyrics |
L’aversion des prêcheurs distillant de vaines espérances Et la négation de leur foy M’ont valu les griefs de félonie et lâcheté… C’est en cette vieille ville d’Hérisson que je fus condamné À estre de la cordelle pendu et bruslé, à faire pénitence dans la solitude où les voix égilent. Sous les murs crevassés où je traîne ma carcasse, Celle qui m’était promise se recueille dans la tristesse de ses deuils. Avec la corde je ne fais plus qu’un, Dans l’humidité, la crasse et les arantelles, Sous les huées stridentes des vents, Dans la plus noire oubliette Où pendent d’autres dépouilles desséchées, Calabres regauties laissées croupir sans secours… Devenant à mon tour un cadavre décharné Qu’on ne peut ramener à la vie Amorphe et famélique, Les abysses s’ouvrent enfin à mes pieds… Lorsque soudain m’est apparu Ce vieux pays qui m’a vu naître, L’automne sur le bocage, la couleur changeante des grès, Les lignes pures de ses horizons, la grâce de ses rivières, Ses obscures forteresses et leurs murailles Qui en ont vu tant passer à trépas… Et les yeux noyés de brume, regardant vers le passé, Dans la somptueuse clarté du couchant, Les silhouettes imprécises s’estompent. Dans un morne silence Je suis parti en poussière. |
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7. | Messe des morts | 10:33 | Show lyrics |
L’office des défunts parcours les pierres des morts Dans un hiver perpétuel où les âmes errent sans but Et subissent les mutilations cruelles des siècles, Vaine piété enlisée dans la putréfaction. « Mortifiez vous et croyez en la bonne nouvelle » Admonestations impuissantes de ministres d’un dieu pitoyable Appelant à la communion de leurs saints, Plongés dans les ténèbres de la foi Par une infâme charité purificatrice. Ma dépouille alors enfouie et prostrée au fond d’une tombe Où résonnent les voix des trépassés sans confession Recouvrant bientôt la ferveur et l’imploration Que les dévots hurlent dans l’offertoire… In paradisum deducant te angeli In tuo adventu suscipiant martyres Et perducant te in civitatem sanctam Ierusalem Célébrant un cérémonial sordide visitant le séjour des morts, Les flambeaux sacrés s’éteignent pour m’emporter vers une renaissance. Par cette natalis retrouver une pureté triomphante Loin de la déploration d’une vie insignifiante et miséricordieuse, Par le sacrifice saint d’expiation arriver au repos éternel, L’âme épurée de désespérantes visions béatifiques et pieuses… Priez, priez pour vos âmes car la mort à mon visage Vous saurez désormais qu’il n’y pas de sommeil rédempteur, Le premier né d’entre les morts ne consolera pas votre peine. Quand paraîtra le christ, ce martyr imparfait, Vous paraîtrez avec lui en pleine gloire dans une neige de cendres… Enfin pour moi sonne le glas Mon âme est inconsolable et noire De retour de ma décrépitude Je reviendrai triomphant et auréolé de gloire. |
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48:30 |
Offertoire
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (additional) (track 5) |
Miscellaneous staff | |
Metastazis | Layout |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Introït - Saints mystères | 07:41 | Show lyrics |
Les fidèles se pressent dans la chapelle aux murailles décrépites Et noircies par la fumée des cierges, Pratiquent les ablutions, honorent le thaumaturge, Jurant sur les évangiles, ils s’agenouillent dans une ultime prière. Le cortège défile dans les allées poussiéreuses et sous leurs pieds, La voix des morts se prolonge dans l’église souterraine, Parmi les cercueils vermoulus, les chairs pétrifiées, Les suaires tombés en lambeaux dans une indescriptible puanteur, Et les saintes entrailles, rongées par le pourrissement et la haine. Les lamentations des défunts à jamais sans réponse, Inhumés dans ces abîmes Où la terre prend vie et régurgite les restes mortuaires, Abandonnés aux vents du passé Qui emportent au loin les glorieux et saints mystères… Macabres apôtres s’élevant sur de pieux cadavres Trompés par d’obscures et vaines promesses, Lors de sordides cérémonies gangrenées de fables incantatoires, De sorcelages immémoriaux et d’exhorcisses… Ils sont morts avec le christ Et leur vie reste à jamais gâchée avec lui en dieu. "Après le pêché qui a terni leur regards, Accorde-leur seigneur de contempler ton visage!" |
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2. | Sonnent les aurisses (Montmorillon) | 05:53 | Show lyrics |
Dans les restes du beffroi de Montmorillon, L’olifant d’argent tinte encore lugubrement. "A fulguribus et tempestate libera nos domine" Pour éloigner les aurisses et les revenants. Tours crevassées et archières évoquent de fantomatiques résurgences… Perthus, dévoué au mal par le sang du diable, Viola la pâle et blanche vierge Qui mourut en entonnant la complainte de saint-Pardoux. Depuis, ses gémissements et sanglots S’engouffrent dans les rochers tels une cascade plaintive. La dame du chastiau de Montaigne, délaissée et trahie, Sombre dans une vengeance ulcérée… Au loin, à l’appel funèbre du cor commence la chasse maligne, Effroyable procession à la lumière des torches. À l’approche des chevaux sous la poterne La herse rouillée, fermée depuis des siècles, grince et s’ouvre à nouveau, Le glas funèbre couvre les chants pieux et ne sonne point baptesailles. Le château s’effondre, les courtines s’écroulent Ensevelis sous les ruines ils gisent encore, Écrasés, mutilés sous les pierres et le bois pourrié. Et les soirs d’aurisse, la chanson des ruines ranime le donjon mort… |
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3. | Les légendes de l’ours | 07:12 | Show lyrics |
La brume blanche engloutit les collines peu à peu Et prend possession de l’épaisse et sombre sylve, Les chênes, sentinelles innombrables, gardent secrètement cette vallée Où avec fracas le torrent des eaux noires déverse sa haine. Après de mauvaises charrières escarpées, En une place que nul trébuchet ne peut atteindre, Apparaît la tour maîtresse fièrement dressée sur les rocs. L’hiver les vents s’y déchaînent et soufflent leur amertume, Et même les charognards n’osent toucher aux cadavres pendus aux créneaux. Sur ce rocher d’une inexpugnable virginité, Écrin de souffrance bâti par les revenants, Rôdaillent les esprits maudits, Qui envoûtèrent ces murs depuis leur achèvement… Par delà les tureaux s’ébruitent les légendes séculaires, Et superstitions contées par les disciples de l’imposteur. Ne reste aujourd’hui que la puissance de ces pierres Sur cet éperon isolé où j’ai tant crié mes douleurs. Du haut du donjon, par dessus ces hourds, J’ai revu les souvenanges de batailles Qui s’ensauvent par les brèches des siècles. Puis dans une cave obscure, Tel un temple noir dédié au ghiâbe, Tant de mes rêveries furent réduites en poussières. Et par d’étroits couloirs et d’inaccessibles souterrains, J’ai enfin pénétré les mystères d’un majestueux repaire… |
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4. | Majestueux repaire | 02:57 | instrumental |
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5. | Chevalier maudit | 08:02 | Show lyrics |
…Edifié par de lugubres étrangers aux confins des bois noirs, Abritant seigneurs et bandits accompagnés par la bête, Soumis au destin diabolique d’une malédiction lointaine Qui poussa à occire l’évêque anglois au pied de l’autel. Dans cette forêt ensorcelée, Tournoient des hordes maudites d’ombres mouvantes, Autour du donjon sept fois damné, Les épées battent les flancs De montures aux naseaux fumants Guidées par des ardeurs meurtrières… S’achevaudant péniblement sous une lune douloureuse, Les soldats de Saint-Georges passent le tombeau de la sainte, temple délabré. Ils surent bientôt qu’à l’Ours, Les pieux et vaillants seigneurs Se croisèrent au tombeau du grand sacrifié Puis embrassèrent la cause des ennemis du christ. À ces dires, les assaillants fuient terrifiés, Se persignent et rejoignent au loin Prat et sa chapelle, Ces arcandiers ne porteront point leurs lames ici… Puis ils entendirent conter l’histoire De la dame qui y fut jadis séquestrée, Mise dans un sarcueil et plongée dans ce tombeau, Vivant des heures inquiétantes de deuil et de tristesse, Depuis le retour de son seigneur, fantôme décharné Ayant assouvi sa vengeance sur son traître fiancé. Dans ces murs se morfondent encore Ilderim, Spectre hâve et sanglant pendu dans les oubliettes, Et Humbaud, à son tour éternellement piégé, Condamné à dévorer sa propre chair… |
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6. | La tour du pendu | 06:12 | Show lyrics |
L’aversion des prêcheurs distillant de vaines espérances Et la négation de leur foy M’ont valu les griefs de félonie et lâcheté… C’est en cette vieille ville d’Hérisson que je fus condamné À estre de la cordelle pendu et bruslé, à faire pénitence dans la solitude où les voix égilent. Sous les murs crevassés où je traîne ma carcasse, Celle qui m’était promise se recueille dans la tristesse de ses deuils. Avec la corde je ne fais plus qu’un, Dans l’humidité, la crasse et les arantelles, Sous les huées stridentes des vents, Dans la plus noire oubliette Où pendent d’autres dépouilles desséchées, Calabres regauties laissées croupir sans secours… Devenant à mon tour un cadavre décharné Qu’on ne peut ramener à la vie Amorphe et famélique, Les abysses s’ouvrent enfin à mes pieds… Lorsque soudain m’est apparu Ce vieux pays qui m’a vu naître, L’automne sur le bocage, la couleur changeante des grès, Les lignes pures de ses horizons, la grâce de ses rivières, Ses obscures forteresses et leurs murailles Qui en ont vu tant passer à trépas… Et les yeux noyés de brume, regardant vers le passé, Dans la somptueuse clarté du couchant, Les silhouettes imprécises s’estompent. Dans un morne silence Je suis parti en poussière. |
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7. | Messe des morts | 10:34 | Show lyrics |
L’office des défunts parcours les pierres des morts Dans un hiver perpétuel où les âmes errent sans but Et subissent les mutilations cruelles des siècles, Vaine piété enlisée dans la putréfaction. « Mortifiez vous et croyez en la bonne nouvelle » Admonestations impuissantes de ministres d’un dieu pitoyable Appelant à la communion de leurs saints, Plongés dans les ténèbres de la foi Par une infâme charité purificatrice. Ma dépouille alors enfouie et prostrée au fond d’une tombe Où résonnent les voix des trépassés sans confession Recouvrant bientôt la ferveur et l’imploration Que les dévots hurlent dans l’offertoire… In paradisum deducant te angeli In tuo adventu suscipiant martyres Et perducant te in civitatem sanctam Ierusalem Célébrant un cérémonial sordide visitant le séjour des morts, Les flambeaux sacrés s’éteignent pour m’emporter vers une renaissance. Par cette natalis retrouver une pureté triomphante Loin de la déploration d’une vie insignifiante et miséricordieuse, Par le sacrifice saint d’expiation arriver au repos éternel, L’âme épurée de désespérantes visions béatifiques et pieuses… Priez, priez pour vos âmes car la mort à mon visage Vous saurez désormais qu’il n’y pas de sommeil rédempteur, Le premier né d’entre les morts ne consolera pas votre peine. Quand paraîtra le christ, ce martyr imparfait, Vous paraîtrez avec lui en pleine gloire dans une neige de cendres… Enfin pour moi sonne le glas Mon âme est inconsolable et noire De retour de ma décrépitude Je reviendrai triomphant et auréolé de gloire. |
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48:31 |
Offertoire
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
Guest/Session | |
La Sale Famine de Valfunde | Vocals (additional) (track 5) |
Miscellaneous staff | |
Metastazis | Layout |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Introït - Saints mystères | 07:41 | Show lyrics |
Les fidèles se pressent dans la chapelle aux murailles décrépites Et noircies par la fumée des cierges, Pratiquent les ablutions, honorent le thaumaturge, Jurant sur les évangiles, ils s’agenouillent dans une ultime prière. Le cortège défile dans les allées poussiéreuses et sous leurs pieds, La voix des morts se prolonge dans l’église souterraine, Parmi les cercueils vermoulus, les chairs pétrifiées, Les suaires tombés en lambeaux dans une indescriptible puanteur, Et les saintes entrailles, rongées par le pourrissement et la haine. Les lamentations des défunts à jamais sans réponse, Inhumés dans ces abîmes Où la terre prend vie et régurgite les restes mortuaires, Abandonnés aux vents du passé Qui emportent au loin les glorieux et saints mystères… Macabres apôtres s’élevant sur de pieux cadavres Trompés par d’obscures et vaines promesses, Lors de sordides cérémonies gangrenées de fables incantatoires, De sorcelages immémoriaux et d’exhorcisses… Ils sont morts avec le christ Et leur vie reste à jamais gâchée avec lui en dieu. "Après le pêché qui a terni leur regards, Accorde-leur seigneur de contempler ton visage!" |
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2. | Sonnent les aurisses (Montmorillon) | 05:53 | Show lyrics |
Dans les restes du beffroi de Montmorillon, L’olifant d’argent tinte encore lugubrement. "A fulguribus et tempestate libera nos domine" Pour éloigner les aurisses et les revenants. Tours crevassées et archières évoquent de fantomatiques résurgences… Perthus, dévoué au mal par le sang du diable, Viola la pâle et blanche vierge Qui mourut en entonnant la complainte de saint-Pardoux. Depuis, ses gémissements et sanglots S’engouffrent dans les rochers tels une cascade plaintive. La dame du chastiau de Montaigne, délaissée et trahie, Sombre dans une vengeance ulcérée… Au loin, à l’appel funèbre du cor commence la chasse maligne, Effroyable procession à la lumière des torches. À l’approche des chevaux sous la poterne La herse rouillée, fermée depuis des siècles, grince et s’ouvre à nouveau, Le glas funèbre couvre les chants pieux et ne sonne point baptesailles. Le château s’effondre, les courtines s’écroulent Ensevelis sous les ruines ils gisent encore, Écrasés, mutilés sous les pierres et le bois pourrié. Et les soirs d’aurisse, la chanson des ruines ranime le donjon mort… |
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3. | Les légendes de l’ours | 07:12 | Show lyrics |
La brume blanche engloutit les collines peu à peu Et prend possession de l’épaisse et sombre sylve, Les chênes, sentinelles innombrables, gardent secrètement cette vallée Où avec fracas le torrent des eaux noires déverse sa haine. Après de mauvaises charrières escarpées, En une place que nul trébuchet ne peut atteindre, Apparaît la tour maîtresse fièrement dressée sur les rocs. L’hiver les vents s’y déchaînent et soufflent leur amertume, Et même les charognards n’osent toucher aux cadavres pendus aux créneaux. Sur ce rocher d’une inexpugnable virginité, Écrin de souffrance bâti par les revenants, Rôdaillent les esprits maudits, Qui envoûtèrent ces murs depuis leur achèvement… Par delà les tureaux s’ébruitent les légendes séculaires, Et superstitions contées par les disciples de l’imposteur. Ne reste aujourd’hui que la puissance de ces pierres Sur cet éperon isolé où j’ai tant crié mes douleurs. Du haut du donjon, par dessus ces hourds, J’ai revu les souvenanges de batailles Qui s’ensauvent par les brèches des siècles. Puis dans une cave obscure, Tel un temple noir dédié au ghiâbe, Tant de mes rêveries furent réduites en poussières. Et par d’étroits couloirs et d’inaccessibles souterrains, J’ai enfin pénétré les mystères d’un majestueux repaire… |
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4. | Majestueux repaire | 02:57 | instrumental |
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Side B | |||
5. | Chevalier Maudit | 08:02 | |
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6. | La Tour du Pendu | 06:12 | |
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7. | Messe des Morts | 10:34 | |
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48:31 |
Laments / L’aube des trépassés
Members | |
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Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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1. | White Throne of Purity Enveiled | 10:13 | |
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2. | Dust of Passion | 06:48 | |
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3. | Forest of Ice | 08:16 | |
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4. | Laments | 05:51 | |
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5. | Insane Catharsis | 07:28 | |
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6. | Jeg er draugr | 05:45 | |
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7. | Brûme sur le châstel | 06:53 | |
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8. | Aux aurores | 02:43 | |
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9. | L’aube des trépassés | 07:46 | |
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10. | Tourments et pleurs | 06:53 | |
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01:08:36 |
Laments / L’aube des trépassés
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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1. | White Throne of Purity Enveiled | 10:13 | |
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2. | Dust of Passion | 06:48 | |
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3. | Forest of Ice | 08:16 | |
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4. | Laments | 05:51 | |
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5. | Insane Catharsis | 07:28 | |
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6. | Jeg er draugr | 05:45 | |
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7. | Brûme sur le châstel | 06:53 | |
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8. | Aux aurores | 02:43 | |
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9. | L’aube des trépassés | 07:46 | |
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10. | Tourments et pleurs | 06:53 | |
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Laments / L’aube des trépassés
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Everything |
Tracks | |||
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1. | White Throne of Purity Enveiled | 10:13 | |
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2. | Dust of Passion | 06:48 | |
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3. | Forest of Ice | 08:16 | |
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4. | Laments | 05:51 | |
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5. | Insane Catharsis | 07:28 | |
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6. | Jeg er draugr | 05:45 | |
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7. | Brûme sur le châstel | 06:53 | |
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8. | Aux aurores | 02:43 | |
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9. | L’aube des trépassés | 07:46 | |
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10. | Tourments et pleurs | 06:53 | |
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01:08:36 |
Hic Regnant Borbonii Manes
Members | |
---|---|
Ardraos | Vocals, Guitars, Bass, Drums |
Tracks | |||
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1. | Invito Funere (Introduction) | 01:23 | |
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2. | Pénitences et sorcelages | 08:22 | |
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3. | Hic Regnant Borbonii Manes | 07:43 | |
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4. | La chasse gayère | 07:05 | |
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5. | Je vivroie liement | 09:00 | |
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6. | Dilaceratio Corporis | 08:03 | |
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7. | L’hoirie de mes ancêstres | 10:17 | |
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51:53 |
Hic Regnant Borbonii Manes
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Vocals, Guitars, Bass, Drums |
Tracks | |||
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1. | Invito Funere (Introduction) | 01:23 | |
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2. | Pénitences et sorcelages | 08:22 | |
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3. | Hic Regnant Borbonii Manes | 07:43 | |
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4. | La chasse gayère | 07:05 | |
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5. | Je vivroie liement | 09:00 | |
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6. | Dilaceratio Corporis | 08:03 | |
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7. | L’hoirie de mes ancêstres | 10:17 | |
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Hic Regnant Borbonii Manes
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Vocals, Guitars, Bass, Drums |
Tracks | |||
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Disc 1 | |||
Side A | |||
1. | Invito Funere (Introduction) | 01:23 | |
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2. | Pénitences et sorcelages | 08:22 | |
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3. | Hic Regnant Borbonii Manes | 07:43 | |
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Side B | |||
4. | La chasse gayère | 07:05 | |
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5. | Je vivroie liement | 09:00 | |
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33:33 | |||
Disc 2 | |||
Single-sided | |||
1. | Dilaceratio Corporis | 08:03 | |
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2. | L’hoirie de mes ancêstres | 10:17 | |
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18:20 |
Hic Regnant Borbonii Manes
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Vocals, Guitars, Bass, Drums |
Tracks | |||
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1. | Invito Funere (Introduction) | 01:23 | |
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2. | Pénitences et sorcelages | 08:22 | |
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3. | Hic Regnant Borbonii Manes | 07:43 | |
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4. | La chasse gayère | 07:05 | |
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5. | Je vivroie liement | 09:00 | |
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6. | Dilaceratio Corporis | 08:03 | |
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7. | L’hoirie de mes ancêstres | 10:17 | |
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51:53 |
Hic Regnant Borbonii Manes
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Vocals, Guitars, Bass, Drums |
Tracks | |||
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Disc 1 | |||
Side A | |||
1. | Invito Funere (Introduction) | 01:23 | |
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2. | Pénitences et sorcelages | 08:22 | |
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3. | Hic Regnant Borbonii Manes | 07:43 | |
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Side B | |||
4. | La chasse gayère | 07:05 | |
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5. | Je vivroie liement | 09:00 | |
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Disc 2 | |||
Single-sided | |||
1. | Dilaceratio Corporis | 08:03 | |
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2. | L’hoirie de mes ancêstres | 10:17 | |
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18:20 |
Hic Regnant Borbonii Manes
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Ardraos | Vocals, Guitars, Bass, Drums |
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Disc 1 | |||
Side A | |||
1. | Invito Funere (Introduction) | 01:23 | |
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2. | Pénitences et sorcelages | 08:22 | |
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3. | Hic Regnant Borbonii Manes | 07:43 | |
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Side B | |||
4. | La chasse gayère | 07:05 | |
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5. | Je vivroie liement | 09:00 | |
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Disc 2 | |||
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1. | Dilaceratio Corporis | 08:03 | |
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2. | L’hoirie de mes ancêstres | 10:17 | |
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Band ascii art
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