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Entheos
Members | |
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Current | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums |
Member(bands): Pallor Mortis, Elderoth | |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Member(bands): Givre | |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Member(bands): Givre | |
Past (Live) | |
E | Guitars (2015) |
Member(bands): Basalte, Apraxie |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | Ototeman | Full-length | 2015 | Show album |
2 | Le Zahir | Full-length | 2017 | Show album |
3 | Continent | EP | 2020 | Show album |
Ototeman
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
January 7th, 2015 | Atondo Musique | Digital | Bandcamp | |
January 7th, 2015 | Atondo Musique | CD | Limited edition, Handmade | |
October 1st, 2018 | Winter Sky Records | wsr003 | Cassette | Limited edition |
Members | |
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Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums, Guitars (acoustic) (track 5) |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars, Bass |
David Caron-Proulx | Guitars, Vocals, Bass, Lyrics |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Bass, Guitars, Vocals (tracks 1, 2, 6) |
Miscellaneous staff | |
Annatar | Recording, Producer |
Tracks | |||
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1. | Vagues de givre | 03:38 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les titans | 09:51 | Show lyrics |
L’écart est futile entre larve et titan pourquoi s’en affligent-elles autant? Les titans s’élèvent et périssent Resplendissant d’une violente tristesse de plonger leur errance entre les plans souillés par les larves et leurs regards affamés Elles ressentent leur essence infinie pleurent d’avidité à leur égard mais les traquent sans relâche Miroitées de misère devant leur grâce Ils se fondent aux monts et aux océans transcendant les cieux et les êtres Ils se fondent aux larves aussitôt brisés, torturés, altérés. Les titans s’élèvent et périssent mais je sauve leur essence Je suis l’instant entre l’œil et le grandiose le passage de l’inconnu à la mort Texte: David Caron-Proulx |
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3. | Ouréa | 05:56 | Show lyrics |
Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. |
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4. | Rêve de grandeur | 09:23 | Show lyrics |
Je bâtis un monde qui n’en vaut pas la peine Là où l’on espérait me rendre méthodique Un monde vaste et clair ou je suis maître unique Labyrinthe fermé où je ne vois qu’à peine En son centre siège l’indicible Une tour immense, perçant le ciel osseux Titan démesuré n’aspirant qu’à mieux Projetant tout autour une ombre terrible Ses murs s’élèvent et puis fanent en de perpétuelles torsions Suivant l’unique cadence, tremblante arythmie d’émotions Au lieu de balcons s’étirent des pointes visant les cieux S’empilant en une folle ascension Les fenêtres vomissent les derniers soldats d’une armée infinie Ces cloisons ne leur offrant aucune autre issue que ces trous difformes en constante montée L’univers angoisse face à l’impensable structure Et comme consolation je lui offre le néant En un puissant et grandiose cri, j’achève le règne du matériel Pour qu’enfin débute une ère où tout est rien. Texte: David Caron-Proulx |
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5. | La mort solaire | 06:25 | Show lyrics |
L’horizon est grand, ici Comme les siècles de l’hiver les hommes ne marchent plus que pour marcher et cette terre est pleine encore de nos errances C’est la marche, lente Et qui n’en finit plus Sur des suites de plaines À perte de vue. Le ciel du nord ici A quelque chose de tragique Les nuages sont tristes de leur migration Et c’est long Et l’on ne se sent plus parfois la force de continuer Le monde se gonfle, l’air gagne en densité Le marcheur rêve à son foyer Il a froid Le sol craque Il n’a plus que son rêve pour lui Et la nuit bientôt Pour le sertir dans la légende. Et quand il s’arrête un moment Le souffle court comme les bêtes Et que le souvenir lui revient Du chemin parcouru Il prête l’oreille au vent Entend Comme une plainte en lui La rumeur vague et lente de son pays L’horizon est grand, ici Comme les siècles de l’hiver Et cette terre est pleine encore de nos espoirs. Texte: Jean-Lou David |
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6. | Lecture solaire | 07:00 | Show lyrics |
Le soleil se lève mais les astres sont tombés C’est comme pour la nuit venue Retrouver Les siècles à la loupe de nos genèses spatiales Et dans les trames du temps, les méandres parfois des vertiges en queue de galaxie Les victoires crève-cœur contre les mauvais dieux Les victoires Sur les délires chaque fois Le soleil se lève Mais c’est la Grand’ déboite maintenant C’est l’univers en étincelles et qui tend son filet Où pétillent les êtres du possible Le soleil rayonne des sigles inconnus Le ciel s’éponge en volutes électriques C’est pour nous sans doute qui sommes les yeux… Moins la clé du code… Texte: Jean-Lou David |
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7. | Parasite asservi | 09:19 | Show lyrics |
Formes fabuleuses et couleurs vives l’horizon se dissout. Brumes monocordes tristement précises ravivées d’un oubli… Je ne sais rien. Je ne vois rien, rien d’autre que ces brumes imprégnées de mon corps… Guidé par d’aveugles sentinelles je sombre mon esprit se dissout. Musiques pures et vifs effluves perdues a jamais altérées par ces brumes trop denses desquelles je dépends parasite asservi Je veux renaitre pour ne voir en tout qu’un amalgame de pureté. Texte: David Caron-Proulx |
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51:32 |
Le Zahir
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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March 10th, 2017 | Atondo Musique | Digital | ||
March 10th, 2017 | Atondo Musique | CD | ||
March 31st, 2017 | Pest Productions | PEST146 | CD | Limited edition, Digipak |
March 31st, 2017 | Pest Productions | Digital | Bandcamp | |
March 29th, 2019 | Winter Sky Records | Cassette |
Members | |
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Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Additionnal guitars & bass |
Miscellaneous staff | |
Gabriel Lepage | Layout |
Annatar | Production |
Neptune | Production |
Tracks | |||
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1. | Chemin de fer | 12:35 | Show lyrics |
J ’ai forgé ces rails à même la route Cloisons de dérive, de désir en énigme. Une course parallèle au fondement de ces lignes, Souvenirs dilués sous l’assaut machinal, J’ai ancré ces courbes et m’écarte Au gré de mouvements pénibles. Les distances ont crevé la rouille, Haines et remords, À même la route, aride… «Comme si ce demi-dieu en voyage, cet amonceleur de nuages, devait ne tarder à prendre le ciel du couchant pour la livrée de sa suite» |
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2. | Délier la voûte | 06:26 | Show lyrics |
Arqué au sommeil à crypter le renouveau Couve l’envie d’une transe trouble À Longer le dôme de tristes symétries épouse l’impasse à t’en nouer les côtes Fissurer cette voûte d’éternel retour; le moule d’une naissance ne pourrait qu’en vernir la courbe… Soudé aux angles salvateurs Structure d’unité cyclique Percer rafales d’impulsions acrobates La Voûte, comme ultime flexion Et je songe, en contorsions mégalithes, M’articuler aux fondements de ces litanies Renverser l’idole taillée à mon souffle. |
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3. | Cité perdue | 09:53 | Show lyrics |
Notre chemin se trace à travers la poussière Parcourir frasques anciennes et monuments Pour un vent que rien n’arrête Brasier éternel sans réconfort Pluies acides éthérées cendres irréelles Dépaysent et s’inscrivent au décor Labyrinthe où je m’emmure l’inertie des structures invisibles Je m’emmure l’inertie Pour un vent que rien n’arrête Labyrinthe où je m’emmure Pour un vent que rien n’arrête pleurs mnésiques fertiles à l’âme fracturée pourrissent Je justifie ma présence à pied fixe les issues en rayures J’avance vers ce socle étanche aux rêves infinis Étouffant la première flamme Les yeux purs sentent sans voir la cité perdue Et s’égarent dans les ombres d’une seule idée Délaisser l’évidence, survivre, et mourir. |
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4. | Écho | 06:44 | Show lyrics |
Les frères ouvrent la voie aux yeux L’esprit rance, gercé de prophéties ont tracés Les déserts germés de l’extase au-delà des étendues fossiles Et s’échafaudent en fracas et hasards Les échos convergent et s’assemblent À la mémoire qui rythme l’assaut des âges Et les frères reviennent fidèles à l’appel lancé Pour la révélation prochaine |
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5. | L’orpheline | 10:04 | Show lyrics |
Il est un ciel orange plus absurde que les déserts et qui fait frémir les enfants comme des ombres aux pans des tentes. Nous irons boire aux oasis reculés, à la source froide de notre jeunesse Par la piste des anciens ruisseaux, nous porterons l’appel jusqu’à la mer puis au feu signal sur les contreforts dans la nuit qui veille Mais c’est pour cette lueur faible aussi qu’irons mourir les coursiers fous du point du jour pour des steppes plus immenses et des pertes plus profondes en voix de vitre brisée en pointe prise dans le sable et si la roue tourne encore au coeur de l’oracle, les pluies viendront pour détruire jusqu’à la trace de nos pas impermanents et pour personne marchés. Je jure que nous crèverons la gueule ouverte comme des chiens maigres assoiffés vifs de mystères plus opaques alors j’irai reprendre ma naissance et comme je serai vieille aux yeux des ouragans |
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6. | La chute | 09:40 | Show lyrics |
La rage de cracher aux ombres soudaines Extraire tes pleurs des plaintes Penser en rondes les frémissements de ta peau sauvage vers d’autres espoirs Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. Alliage voyageur… Délier ta forme au bourgeonnement de ta cime, Pousser les portes entre tes strates d’écorces, l’angoisse. Je sers une jungle si vaste Peuplée d’infâmes richesses Percer mes pas de lumière n’encrerais que ma détresse à mon âme qui glisse encore vers toi. Alliage voyageur... |
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55:22 |
Continent
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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March 19th, 2020 | Independent | Digital | ||
May 1st, 2020 | Winter Sky Records | Cassette | Limited edition |
Members | |
---|---|
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums, Vocals |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Guest/Session | |
Étienne Dufresne | Vocals (additional) |
Tracks | |||
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1. | Hadal | 07:18 | Show lyrics |
Quel verbe pourrait jeter hors de ce qui a vu la fuite qu’embrouille l’œil des éclats de loupe en portraits et le voile du fond Le poids des fautes et l’arôme âpre qu’on sentirait derrière une montagne d’ambre Le reflet toxique qui agrippe les bronches en foulées de fleurs. On se sauve vers le haut des arbres Des baies oubliées et des panoramas vides Des temples enfantins Des ruelles sacrées reines Se déciment les possibles et Je le voulais ainsi. |
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2. | Continent | 14:43 | Show lyrics |
Terre en vue Nous avons tissé les voiles en soie de vents migratoires Pour laisser le large à ses tumultes qui s’entrecroisent Se diluent et épaississent les horizons lâches Que la brise du rivage a chassé Des récifs ont émoussé les vagues Pour semer dans le sable la promesse à pic d’un périple qui sera notre perte Et déjà le souvenir de la mer fait sourire nos usures à venir |
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22:01 |
Ototeman
Members | |
---|---|
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums, Guitars (acoustic) (track 5) |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars, Bass |
David Caron-Proulx | Guitars, Vocals, Bass, Lyrics |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Bass, Guitars, Vocals (tracks 1, 2, 6) |
Miscellaneous staff | |
Annatar | Recording, Producer |
Tracks | |||
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1. | Vagues de givre | 03:38 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les titans | 09:51 | Show lyrics |
L’écart est futile entre larve et titan pourquoi s’en affligent-elles autant? Les titans s’élèvent et périssent Resplendissant d’une violente tristesse de plonger leur errance entre les plans souillés par les larves et leurs regards affamés Elles ressentent leur essence infinie pleurent d’avidité à leur égard mais les traquent sans relâche Miroitées de misère devant leur grâce Ils se fondent aux monts et aux océans transcendant les cieux et les êtres Ils se fondent aux larves aussitôt brisés, torturés, altérés. Les titans s’élèvent et périssent mais je sauve leur essence Je suis l’instant entre l’œil et le grandiose le passage de l’inconnu à la mort Texte: David Caron-Proulx |
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3. | Ouréa | 05:56 | Show lyrics |
Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. |
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4. | Rêve de grandeur | 09:23 | Show lyrics |
Je bâtis un monde qui n’en vaut pas la peine Là où l’on espérait me rendre méthodique Un monde vaste et clair ou je suis maître unique Labyrinthe fermé où je ne vois qu’à peine En son centre siège l’indicible Une tour immense, perçant le ciel osseux Titan démesuré n’aspirant qu’à mieux Projetant tout autour une ombre terrible Ses murs s’élèvent et puis fanent en de perpétuelles torsions Suivant l’unique cadence, tremblante arythmie d’émotions Au lieu de balcons s’étirent des pointes visant les cieux S’empilant en une folle ascension Les fenêtres vomissent les derniers soldats d’une armée infinie Ces cloisons ne leur offrant aucune autre issue que ces trous difformes en constante montée L’univers angoisse face à l’impensable structure Et comme consolation je lui offre le néant En un puissant et grandiose cri, j’achève le règne du matériel Pour qu’enfin débute une ère où tout est rien. Texte: David Caron-Proulx |
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5. | La mort solaire | 06:25 | Show lyrics |
L’horizon est grand, ici Comme les siècles de l’hiver les hommes ne marchent plus que pour marcher et cette terre est pleine encore de nos errances C’est la marche, lente Et qui n’en finit plus Sur des suites de plaines À perte de vue. Le ciel du nord ici A quelque chose de tragique Les nuages sont tristes de leur migration Et c’est long Et l’on ne se sent plus parfois la force de continuer Le monde se gonfle, l’air gagne en densité Le marcheur rêve à son foyer Il a froid Le sol craque Il n’a plus que son rêve pour lui Et la nuit bientôt Pour le sertir dans la légende. Et quand il s’arrête un moment Le souffle court comme les bêtes Et que le souvenir lui revient Du chemin parcouru Il prête l’oreille au vent Entend Comme une plainte en lui La rumeur vague et lente de son pays L’horizon est grand, ici Comme les siècles de l’hiver Et cette terre est pleine encore de nos espoirs. Texte: Jean-Lou David |
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6. | Lecture solaire | 07:00 | Show lyrics |
Le soleil se lève mais les astres sont tombés C’est comme pour la nuit venue Retrouver Les siècles à la loupe de nos genèses spatiales Et dans les trames du temps, les méandres parfois des vertiges en queue de galaxie Les victoires crève-cœur contre les mauvais dieux Les victoires Sur les délires chaque fois Le soleil se lève Mais c’est la Grand’ déboite maintenant C’est l’univers en étincelles et qui tend son filet Où pétillent les êtres du possible Le soleil rayonne des sigles inconnus Le ciel s’éponge en volutes électriques C’est pour nous sans doute qui sommes les yeux… Moins la clé du code… Texte: Jean-Lou David |
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7. | Parasite asservi | 09:19 | Show lyrics |
Formes fabuleuses et couleurs vives l’horizon se dissout. Brumes monocordes tristement précises ravivées d’un oubli… Je ne sais rien. Je ne vois rien, rien d’autre que ces brumes imprégnées de mon corps… Guidé par d’aveugles sentinelles je sombre mon esprit se dissout. Musiques pures et vifs effluves perdues a jamais altérées par ces brumes trop denses desquelles je dépends parasite asservi Je veux renaitre pour ne voir en tout qu’un amalgame de pureté. Texte: David Caron-Proulx |
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51:32 |
Ototeman
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums, Guitars (acoustic) (track 5) |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars, Bass |
David Caron-Proulx | Guitars, Vocals, Bass, Lyrics |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Bass, Guitars, Vocals (tracks 1, 2, 6) |
Miscellaneous staff | |
Annatar | Recording, Producer |
Tracks | |||
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1. | Vagues de givre | 03:38 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les titans | 09:51 | Show lyrics |
L’écart est futile entre larve et titan pourquoi s’en affligent-elles autant? Les titans s’élèvent et périssent Resplendissant d’une violente tristesse de plonger leur errance entre les plans souillés par les larves et leurs regards affamés Elles ressentent leur essence infinie pleurent d’avidité à leur égard mais les traquent sans relâche Miroitées de misère devant leur grâce Ils se fondent aux monts et aux océans transcendant les cieux et les êtres Ils se fondent aux larves aussitôt brisés, torturés, altérés. Les titans s’élèvent et périssent mais je sauve leur essence Je suis l’instant entre l’œil et le grandiose le passage de l’inconnu à la mort Texte: David Caron-Proulx |
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3. | Ouréa | 05:56 | Show lyrics |
Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. |
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4. | Rêve de grandeur | 09:23 | Show lyrics |
Je bâtis un monde qui n’en vaut pas la peine Là où l’on espérait me rendre méthodique Un monde vaste et clair ou je suis maître unique Labyrinthe fermé où je ne vois qu’à peine En son centre siège l’indicible Une tour immense, perçant le ciel osseux Titan démesuré n’aspirant qu’à mieux Projetant tout autour une ombre terrible Ses murs s’élèvent et puis fanent en de perpétuelles torsions Suivant l’unique cadence, tremblante arythmie d’émotions Au lieu de balcons s’étirent des pointes visant les cieux S’empilant en une folle ascension Les fenêtres vomissent les derniers soldats d’une armée infinie Ces cloisons ne leur offrant aucune autre issue que ces trous difformes en constante montée L’univers angoisse face à l’impensable structure Et comme consolation je lui offre le néant En un puissant et grandiose cri, j’achève le règne du matériel Pour qu’enfin débute une ère où tout est rien. Texte: David Caron-Proulx |
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5. | La mort solaire | 06:25 | Show lyrics |
L’horizon est grand, ici Comme les siècles de l’hiver les hommes ne marchent plus que pour marcher et cette terre est pleine encore de nos errances C’est la marche, lente Et qui n’en finit plus Sur des suites de plaines À perte de vue. Le ciel du nord ici A quelque chose de tragique Les nuages sont tristes de leur migration Et c’est long Et l’on ne se sent plus parfois la force de continuer Le monde se gonfle, l’air gagne en densité Le marcheur rêve à son foyer Il a froid Le sol craque Il n’a plus que son rêve pour lui Et la nuit bientôt Pour le sertir dans la légende. Et quand il s’arrête un moment Le souffle court comme les bêtes Et que le souvenir lui revient Du chemin parcouru Il prête l’oreille au vent Entend Comme une plainte en lui La rumeur vague et lente de son pays L’horizon est grand, ici Comme les siècles de l’hiver Et cette terre est pleine encore de nos espoirs. Texte: Jean-Lou David |
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6. | Lecture solaire | 07:00 | Show lyrics |
Le soleil se lève mais les astres sont tombés C’est comme pour la nuit venue Retrouver Les siècles à la loupe de nos genèses spatiales Et dans les trames du temps, les méandres parfois des vertiges en queue de galaxie Les victoires crève-cœur contre les mauvais dieux Les victoires Sur les délires chaque fois Le soleil se lève Mais c’est la Grand’ déboite maintenant C’est l’univers en étincelles et qui tend son filet Où pétillent les êtres du possible Le soleil rayonne des sigles inconnus Le ciel s’éponge en volutes électriques C’est pour nous sans doute qui sommes les yeux… Moins la clé du code… Texte: Jean-Lou David |
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7. | Parasite asservi | 09:19 | Show lyrics |
Formes fabuleuses et couleurs vives l’horizon se dissout. Brumes monocordes tristement précises ravivées d’un oubli… Je ne sais rien. Je ne vois rien, rien d’autre que ces brumes imprégnées de mon corps… Guidé par d’aveugles sentinelles je sombre mon esprit se dissout. Musiques pures et vifs effluves perdues a jamais altérées par ces brumes trop denses desquelles je dépends parasite asservi Je veux renaitre pour ne voir en tout qu’un amalgame de pureté. Texte: David Caron-Proulx |
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51:32 |
Ototeman
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums, Guitars (acoustic) (track 5) |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars, Bass |
David Caron-Proulx | Guitars, Vocals, Bass, Lyrics |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Bass, Guitars, Vocals (tracks 1, 2, 6) |
Miscellaneous staff | |
Annatar | Recording, Producer |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Vagues de givre | 03:38 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Les titans | 09:51 | Show lyrics |
L’écart est futile entre larve et titan pourquoi s’en affligent-elles autant? Les titans s’élèvent et périssent Resplendissant d’une violente tristesse de plonger leur errance entre les plans souillés par les larves et leurs regards affamés Elles ressentent leur essence infinie pleurent d’avidité à leur égard mais les traquent sans relâche Miroitées de misère devant leur grâce Ils se fondent aux monts et aux océans transcendant les cieux et les êtres Ils se fondent aux larves aussitôt brisés, torturés, altérés. Les titans s’élèvent et périssent mais je sauve leur essence Je suis l’instant entre l’œil et le grandiose le passage de l’inconnu à la mort Texte: David Caron-Proulx |
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3. | Ouréa | 05:56 | Show lyrics |
Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. |
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4. | Rêve de grandeur | 09:23 | Show lyrics |
Je bâtis un monde qui n’en vaut pas la peine Là où l’on espérait me rendre méthodique Un monde vaste et clair ou je suis maître unique Labyrinthe fermé où je ne vois qu’à peine En son centre siège l’indicible Une tour immense, perçant le ciel osseux Titan démesuré n’aspirant qu’à mieux Projetant tout autour une ombre terrible Ses murs s’élèvent et puis fanent en de perpétuelles torsions Suivant l’unique cadence, tremblante arythmie d’émotions Au lieu de balcons s’étirent des pointes visant les cieux S’empilant en une folle ascension Les fenêtres vomissent les derniers soldats d’une armée infinie Ces cloisons ne leur offrant aucune autre issue que ces trous difformes en constante montée L’univers angoisse face à l’impensable structure Et comme consolation je lui offre le néant En un puissant et grandiose cri, j’achève le règne du matériel Pour qu’enfin débute une ère où tout est rien. Texte: David Caron-Proulx |
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Side B | |||
5. | La mort solaire | 06:25 | Show lyrics |
L’horizon est grand, ici Comme les siècles de l’hiver les hommes ne marchent plus que pour marcher et cette terre est pleine encore de nos errances C’est la marche, lente Et qui n’en finit plus Sur des suites de plaines À perte de vue. Le ciel du nord ici A quelque chose de tragique Les nuages sont tristes de leur migration Et c’est long Et l’on ne se sent plus parfois la force de continuer Le monde se gonfle, l’air gagne en densité Le marcheur rêve à son foyer Il a froid Le sol craque Il n’a plus que son rêve pour lui Et la nuit bientôt Pour le sertir dans la légende. Et quand il s’arrête un moment Le souffle court comme les bêtes Et que le souvenir lui revient Du chemin parcouru Il prête l’oreille au vent Entend Comme une plainte en lui La rumeur vague et lente de son pays L’horizon est grand, ici Comme les siècles de l’hiver Et cette terre est pleine encore de nos espoirs. Texte: Jean-Lou David |
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6. | Lecture solaire | 07:00 | Show lyrics |
Le soleil se lève mais les astres sont tombés C’est comme pour la nuit venue Retrouver Les siècles à la loupe de nos genèses spatiales Et dans les trames du temps, les méandres parfois des vertiges en queue de galaxie Les victoires crève-cœur contre les mauvais dieux Les victoires Sur les délires chaque fois Le soleil se lève Mais c’est la Grand’ déboite maintenant C’est l’univers en étincelles et qui tend son filet Où pétillent les êtres du possible Le soleil rayonne des sigles inconnus Le ciel s’éponge en volutes électriques C’est pour nous sans doute qui sommes les yeux… Moins la clé du code… Texte: Jean-Lou David |
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7. | Parasite asservi | 09:19 | Show lyrics |
Formes fabuleuses et couleurs vives l’horizon se dissout. Brumes monocordes tristement précises ravivées d’un oubli… Je ne sais rien. Je ne vois rien, rien d’autre que ces brumes imprégnées de mon corps… Guidé par d’aveugles sentinelles je sombre mon esprit se dissout. Musiques pures et vifs effluves perdues a jamais altérées par ces brumes trop denses desquelles je dépends parasite asservi Je veux renaitre pour ne voir en tout qu’un amalgame de pureté. Texte: David Caron-Proulx |
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Le Zahir
Members | |
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Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Additionnal guitars & bass |
Miscellaneous staff | |
Gabriel Lepage | Layout |
Annatar | Production |
Neptune | Production |
Tracks | |||
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1. | Chemin de fer | 12:35 | Show lyrics |
J ’ai forgé ces rails à même la route Cloisons de dérive, de désir en énigme. Une course parallèle au fondement de ces lignes, Souvenirs dilués sous l’assaut machinal, J’ai ancré ces courbes et m’écarte Au gré de mouvements pénibles. Les distances ont crevé la rouille, Haines et remords, À même la route, aride… «Comme si ce demi-dieu en voyage, cet amonceleur de nuages, devait ne tarder à prendre le ciel du couchant pour la livrée de sa suite» |
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2. | Délier la voûte | 06:26 | Show lyrics |
Arqué au sommeil à crypter le renouveau Couve l’envie d’une transe trouble À Longer le dôme de tristes symétries épouse l’impasse à t’en nouer les côtes Fissurer cette voûte d’éternel retour; le moule d’une naissance ne pourrait qu’en vernir la courbe… Soudé aux angles salvateurs Structure d’unité cyclique Percer rafales d’impulsions acrobates La Voûte, comme ultime flexion Et je songe, en contorsions mégalithes, M’articuler aux fondements de ces litanies Renverser l’idole taillée à mon souffle. |
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3. | Cité perdue | 09:53 | Show lyrics |
Notre chemin se trace à travers la poussière Parcourir frasques anciennes et monuments Pour un vent que rien n’arrête Brasier éternel sans réconfort Pluies acides éthérées cendres irréelles Dépaysent et s’inscrivent au décor Labyrinthe où je m’emmure l’inertie des structures invisibles Je m’emmure l’inertie Pour un vent que rien n’arrête Labyrinthe où je m’emmure Pour un vent que rien n’arrête pleurs mnésiques fertiles à l’âme fracturée pourrissent Je justifie ma présence à pied fixe les issues en rayures J’avance vers ce socle étanche aux rêves infinis Étouffant la première flamme Les yeux purs sentent sans voir la cité perdue Et s’égarent dans les ombres d’une seule idée Délaisser l’évidence, survivre, et mourir. |
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4. | Écho | 06:44 | Show lyrics |
Les frères ouvrent la voie aux yeux L’esprit rance, gercé de prophéties ont tracés Les déserts germés de l’extase au-delà des étendues fossiles Et s’échafaudent en fracas et hasards Les échos convergent et s’assemblent À la mémoire qui rythme l’assaut des âges Et les frères reviennent fidèles à l’appel lancé Pour la révélation prochaine |
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5. | L’orpheline | 10:04 | Show lyrics |
Il est un ciel orange plus absurde que les déserts et qui fait frémir les enfants comme des ombres aux pans des tentes. Nous irons boire aux oasis reculés, à la source froide de notre jeunesse Par la piste des anciens ruisseaux, nous porterons l’appel jusqu’à la mer puis au feu signal sur les contreforts dans la nuit qui veille Mais c’est pour cette lueur faible aussi qu’irons mourir les coursiers fous du point du jour pour des steppes plus immenses et des pertes plus profondes en voix de vitre brisée en pointe prise dans le sable et si la roue tourne encore au coeur de l’oracle, les pluies viendront pour détruire jusqu’à la trace de nos pas impermanents et pour personne marchés. Je jure que nous crèverons la gueule ouverte comme des chiens maigres assoiffés vifs de mystères plus opaques alors j’irai reprendre ma naissance et comme je serai vieille aux yeux des ouragans |
|||
6. | La chute | 09:40 | Show lyrics |
La rage de cracher aux ombres soudaines Extraire tes pleurs des plaintes Penser en rondes les frémissements de ta peau sauvage vers d’autres espoirs Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. Alliage voyageur… Délier ta forme au bourgeonnement de ta cime, Pousser les portes entre tes strates d’écorces, l’angoisse. Je sers une jungle si vaste Peuplée d’infâmes richesses Percer mes pas de lumière n’encrerais que ma détresse à mon âme qui glisse encore vers toi. Alliage voyageur... |
|||
55:22 |
Le Zahir
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Additionnal guitars & bass |
Miscellaneous staff | |
Gabriel Lepage | Layout |
Annatar | Production |
Neptune | Production |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Chemin de fer | 12:35 | Show lyrics |
J ’ai forgé ces rails à même la route Cloisons de dérive, de désir en énigme. Une course parallèle au fondement de ces lignes, Souvenirs dilués sous l’assaut machinal, J’ai ancré ces courbes et m’écarte Au gré de mouvements pénibles. Les distances ont crevé la rouille, Haines et remords, À même la route, aride… «Comme si ce demi-dieu en voyage, cet amonceleur de nuages, devait ne tarder à prendre le ciel du couchant pour la livrée de sa suite» |
|||
2. | Délier la voûte | 06:26 | Show lyrics |
Arqué au sommeil à crypter le renouveau Couve l’envie d’une transe trouble À Longer le dôme de tristes symétries épouse l’impasse à t’en nouer les côtes Fissurer cette voûte d’éternel retour; le moule d’une naissance ne pourrait qu’en vernir la courbe… Soudé aux angles salvateurs Structure d’unité cyclique Percer rafales d’impulsions acrobates La Voûte, comme ultime flexion Et je songe, en contorsions mégalithes, M’articuler aux fondements de ces litanies Renverser l’idole taillée à mon souffle. |
|||
3. | Cité perdue | 09:53 | Show lyrics |
Notre chemin se trace à travers la poussière Parcourir frasques anciennes et monuments Pour un vent que rien n’arrête Brasier éternel sans réconfort Pluies acides éthérées cendres irréelles Dépaysent et s’inscrivent au décor Labyrinthe où je m’emmure l’inertie des structures invisibles Je m’emmure l’inertie Pour un vent que rien n’arrête Labyrinthe où je m’emmure Pour un vent que rien n’arrête pleurs mnésiques fertiles à l’âme fracturée pourrissent Je justifie ma présence à pied fixe les issues en rayures J’avance vers ce socle étanche aux rêves infinis Étouffant la première flamme Les yeux purs sentent sans voir la cité perdue Et s’égarent dans les ombres d’une seule idée Délaisser l’évidence, survivre, et mourir. |
|||
4. | Écho | 06:44 | Show lyrics |
Les frères ouvrent la voie aux yeux L’esprit rance, gercé de prophéties ont tracés Les déserts germés de l’extase au-delà des étendues fossiles Et s’échafaudent en fracas et hasards Les échos convergent et s’assemblent À la mémoire qui rythme l’assaut des âges Et les frères reviennent fidèles à l’appel lancé Pour la révélation prochaine |
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5. | L’orpheline | 10:04 | Show lyrics |
Il est un ciel orange plus absurde que les déserts et qui fait frémir les enfants comme des ombres aux pans des tentes. Nous irons boire aux oasis reculés, à la source froide de notre jeunesse Par la piste des anciens ruisseaux, nous porterons l’appel jusqu’à la mer puis au feu signal sur les contreforts dans la nuit qui veille Mais c’est pour cette lueur faible aussi qu’irons mourir les coursiers fous du point du jour pour des steppes plus immenses et des pertes plus profondes en voix de vitre brisée en pointe prise dans le sable et si la roue tourne encore au coeur de l’oracle, les pluies viendront pour détruire jusqu’à la trace de nos pas impermanents et pour personne marchés. Je jure que nous crèverons la gueule ouverte comme des chiens maigres assoiffés vifs de mystères plus opaques alors j’irai reprendre ma naissance et comme je serai vieille aux yeux des ouragans |
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6. | La chute | 09:40 | Show lyrics |
La rage de cracher aux ombres soudaines Extraire tes pleurs des plaintes Penser en rondes les frémissements de ta peau sauvage vers d’autres espoirs Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. Alliage voyageur… Délier ta forme au bourgeonnement de ta cime, Pousser les portes entre tes strates d’écorces, l’angoisse. Je sers une jungle si vaste Peuplée d’infâmes richesses Percer mes pas de lumière n’encrerais que ma détresse à mon âme qui glisse encore vers toi. Alliage voyageur... |
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55:22 |
Le Zahir
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Additionnal guitars & bass |
Miscellaneous staff | |
Gabriel Lepage | Layout |
Annatar | Production |
Neptune | Production |
Tracks | |||
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1. | Chemin de fer | 12:35 | Show lyrics |
J ’ai forgé ces rails à même la route Cloisons de dérive, de désir en énigme. Une course parallèle au fondement de ces lignes, Souvenirs dilués sous l’assaut machinal, J’ai ancré ces courbes et m’écarte Au gré de mouvements pénibles. Les distances ont crevé la rouille, Haines et remords, À même la route, aride… «Comme si ce demi-dieu en voyage, cet amonceleur de nuages, devait ne tarder à prendre le ciel du couchant pour la livrée de sa suite» |
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2. | Délier la voûte | 06:26 | Show lyrics |
Arqué au sommeil à crypter le renouveau Couve l’envie d’une transe trouble À Longer le dôme de tristes symétries épouse l’impasse à t’en nouer les côtes Fissurer cette voûte d’éternel retour; le moule d’une naissance ne pourrait qu’en vernir la courbe… Soudé aux angles salvateurs Structure d’unité cyclique Percer rafales d’impulsions acrobates La Voûte, comme ultime flexion Et je songe, en contorsions mégalithes, M’articuler aux fondements de ces litanies Renverser l’idole taillée à mon souffle. |
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3. | Cité perdue | 09:53 | Show lyrics |
Notre chemin se trace à travers la poussière Parcourir frasques anciennes et monuments Pour un vent que rien n’arrête Brasier éternel sans réconfort Pluies acides éthérées cendres irréelles Dépaysent et s’inscrivent au décor Labyrinthe où je m’emmure l’inertie des structures invisibles Je m’emmure l’inertie Pour un vent que rien n’arrête Labyrinthe où je m’emmure Pour un vent que rien n’arrête pleurs mnésiques fertiles à l’âme fracturée pourrissent Je justifie ma présence à pied fixe les issues en rayures J’avance vers ce socle étanche aux rêves infinis Étouffant la première flamme Les yeux purs sentent sans voir la cité perdue Et s’égarent dans les ombres d’une seule idée Délaisser l’évidence, survivre, et mourir. |
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4. | Écho | 06:44 | Show lyrics |
Les frères ouvrent la voie aux yeux L’esprit rance, gercé de prophéties ont tracés Les déserts germés de l’extase au-delà des étendues fossiles Et s’échafaudent en fracas et hasards Les échos convergent et s’assemblent À la mémoire qui rythme l’assaut des âges Et les frères reviennent fidèles à l’appel lancé Pour la révélation prochaine |
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5. | L’orpheline | 10:04 | Show lyrics |
Il est un ciel orange plus absurde que les déserts et qui fait frémir les enfants comme des ombres aux pans des tentes. Nous irons boire aux oasis reculés, à la source froide de notre jeunesse Par la piste des anciens ruisseaux, nous porterons l’appel jusqu’à la mer puis au feu signal sur les contreforts dans la nuit qui veille Mais c’est pour cette lueur faible aussi qu’irons mourir les coursiers fous du point du jour pour des steppes plus immenses et des pertes plus profondes en voix de vitre brisée en pointe prise dans le sable et si la roue tourne encore au coeur de l’oracle, les pluies viendront pour détruire jusqu’à la trace de nos pas impermanents et pour personne marchés. Je jure que nous crèverons la gueule ouverte comme des chiens maigres assoiffés vifs de mystères plus opaques alors j’irai reprendre ma naissance et comme je serai vieille aux yeux des ouragans |
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6. | La chute | 09:40 | Show lyrics |
La rage de cracher aux ombres soudaines Extraire tes pleurs des plaintes Penser en rondes les frémissements de ta peau sauvage vers d’autres espoirs Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. Alliage voyageur… Délier ta forme au bourgeonnement de ta cime, Pousser les portes entre tes strates d’écorces, l’angoisse. Je sers une jungle si vaste Peuplée d’infâmes richesses Percer mes pas de lumière n’encrerais que ma détresse à mon âme qui glisse encore vers toi. Alliage voyageur... |
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55:22 |
Le Zahir
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Additionnal guitars & bass |
Miscellaneous staff | |
Gabriel Lepage | Layout |
Annatar | Production |
Neptune | Production |
Tracks | |||
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1. | Chemin de fer | 12:35 | Show lyrics |
J ’ai forgé ces rails à même la route Cloisons de dérive, de désir en énigme. Une course parallèle au fondement de ces lignes, Souvenirs dilués sous l’assaut machinal, J’ai ancré ces courbes et m’écarte Au gré de mouvements pénibles. Les distances ont crevé la rouille, Haines et remords, À même la route, aride… «Comme si ce demi-dieu en voyage, cet amonceleur de nuages, devait ne tarder à prendre le ciel du couchant pour la livrée de sa suite» |
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2. | Délier la voûte | 06:26 | Show lyrics |
Arqué au sommeil à crypter le renouveau Couve l’envie d’une transe trouble À Longer le dôme de tristes symétries épouse l’impasse à t’en nouer les côtes Fissurer cette voûte d’éternel retour; le moule d’une naissance ne pourrait qu’en vernir la courbe… Soudé aux angles salvateurs Structure d’unité cyclique Percer rafales d’impulsions acrobates La Voûte, comme ultime flexion Et je songe, en contorsions mégalithes, M’articuler aux fondements de ces litanies Renverser l’idole taillée à mon souffle. |
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3. | Cité perdue | 09:53 | Show lyrics |
Notre chemin se trace à travers la poussière Parcourir frasques anciennes et monuments Pour un vent que rien n’arrête Brasier éternel sans réconfort Pluies acides éthérées cendres irréelles Dépaysent et s’inscrivent au décor Labyrinthe où je m’emmure l’inertie des structures invisibles Je m’emmure l’inertie Pour un vent que rien n’arrête Labyrinthe où je m’emmure Pour un vent que rien n’arrête pleurs mnésiques fertiles à l’âme fracturée pourrissent Je justifie ma présence à pied fixe les issues en rayures J’avance vers ce socle étanche aux rêves infinis Étouffant la première flamme Les yeux purs sentent sans voir la cité perdue Et s’égarent dans les ombres d’une seule idée Délaisser l’évidence, survivre, et mourir. |
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4. | Écho | 06:44 | Show lyrics |
Les frères ouvrent la voie aux yeux L’esprit rance, gercé de prophéties ont tracés Les déserts germés de l’extase au-delà des étendues fossiles Et s’échafaudent en fracas et hasards Les échos convergent et s’assemblent À la mémoire qui rythme l’assaut des âges Et les frères reviennent fidèles à l’appel lancé Pour la révélation prochaine |
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5. | L’orpheline | 10:04 | Show lyrics |
Il est un ciel orange plus absurde que les déserts et qui fait frémir les enfants comme des ombres aux pans des tentes. Nous irons boire aux oasis reculés, à la source froide de notre jeunesse Par la piste des anciens ruisseaux, nous porterons l’appel jusqu’à la mer puis au feu signal sur les contreforts dans la nuit qui veille Mais c’est pour cette lueur faible aussi qu’irons mourir les coursiers fous du point du jour pour des steppes plus immenses et des pertes plus profondes en voix de vitre brisée en pointe prise dans le sable et si la roue tourne encore au coeur de l’oracle, les pluies viendront pour détruire jusqu’à la trace de nos pas impermanents et pour personne marchés. Je jure que nous crèverons la gueule ouverte comme des chiens maigres assoiffés vifs de mystères plus opaques alors j’irai reprendre ma naissance et comme je serai vieille aux yeux des ouragans |
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6. | La chute | 09:40 | Show lyrics |
La rage de cracher aux ombres soudaines Extraire tes pleurs des plaintes Penser en rondes les frémissements de ta peau sauvage vers d’autres espoirs Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. Alliage voyageur… Délier ta forme au bourgeonnement de ta cime, Pousser les portes entre tes strates d’écorces, l’angoisse. Je sers une jungle si vaste Peuplée d’infâmes richesses Percer mes pas de lumière n’encrerais que ma détresse à mon âme qui glisse encore vers toi. Alliage voyageur... |
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55:22 |
Le Zahir
Members | |
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Original line-up | |
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums |
Simon Fortier St-Pierre | Guitars |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Jean-Lou David | Vocals, Lyrics |
Guest/Session | |
Annatar | Additionnal guitars & bass |
Miscellaneous staff | |
Gabriel Lepage | Layout |
Annatar | Production |
Neptune | Production |
Tracks | |||
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1. | Chemin de fer | 12:35 | Show lyrics |
J ’ai forgé ces rails à même la route Cloisons de dérive, de désir en énigme. Une course parallèle au fondement de ces lignes, Souvenirs dilués sous l’assaut machinal, J’ai ancré ces courbes et m’écarte Au gré de mouvements pénibles. Les distances ont crevé la rouille, Haines et remords, À même la route, aride… «Comme si ce demi-dieu en voyage, cet amonceleur de nuages, devait ne tarder à prendre le ciel du couchant pour la livrée de sa suite» |
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2. | Délier la voûte | 06:26 | Show lyrics |
Arqué au sommeil à crypter le renouveau Couve l’envie d’une transe trouble À Longer le dôme de tristes symétries épouse l’impasse à t’en nouer les côtes Fissurer cette voûte d’éternel retour; le moule d’une naissance ne pourrait qu’en vernir la courbe… Soudé aux angles salvateurs Structure d’unité cyclique Percer rafales d’impulsions acrobates La Voûte, comme ultime flexion Et je songe, en contorsions mégalithes, M’articuler aux fondements de ces litanies Renverser l’idole taillée à mon souffle. |
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3. | Cité perdue | 09:53 | Show lyrics |
Notre chemin se trace à travers la poussière Parcourir frasques anciennes et monuments Pour un vent que rien n’arrête Brasier éternel sans réconfort Pluies acides éthérées cendres irréelles Dépaysent et s’inscrivent au décor Labyrinthe où je m’emmure l’inertie des structures invisibles Je m’emmure l’inertie Pour un vent que rien n’arrête Labyrinthe où je m’emmure Pour un vent que rien n’arrête pleurs mnésiques fertiles à l’âme fracturée pourrissent Je justifie ma présence à pied fixe les issues en rayures J’avance vers ce socle étanche aux rêves infinis Étouffant la première flamme Les yeux purs sentent sans voir la cité perdue Et s’égarent dans les ombres d’une seule idée Délaisser l’évidence, survivre, et mourir. |
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4. | Écho | 06:44 | Show lyrics |
Les frères ouvrent la voie aux yeux L’esprit rance, gercé de prophéties ont tracés Les déserts germés de l’extase au-delà des étendues fossiles Et s’échafaudent en fracas et hasards Les échos convergent et s’assemblent À la mémoire qui rythme l’assaut des âges Et les frères reviennent fidèles à l’appel lancé Pour la révélation prochaine |
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5. | L’orpheline | 10:04 | Show lyrics |
Il est un ciel orange plus absurde que les déserts et qui fait frémir les enfants comme des ombres aux pans des tentes. Nous irons boire aux oasis reculés, à la source froide de notre jeunesse Par la piste des anciens ruisseaux, nous porterons l’appel jusqu’à la mer puis au feu signal sur les contreforts dans la nuit qui veille Mais c’est pour cette lueur faible aussi qu’irons mourir les coursiers fous du point du jour pour des steppes plus immenses et des pertes plus profondes en voix de vitre brisée en pointe prise dans le sable et si la roue tourne encore au coeur de l’oracle, les pluies viendront pour détruire jusqu’à la trace de nos pas impermanents et pour personne marchés. Je jure que nous crèverons la gueule ouverte comme des chiens maigres assoiffés vifs de mystères plus opaques alors j’irai reprendre ma naissance et comme je serai vieille aux yeux des ouragans |
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6. | La chute | 09:40 | Show lyrics |
La rage de cracher aux ombres soudaines Extraire tes pleurs des plaintes Penser en rondes les frémissements de ta peau sauvage vers d’autres espoirs Je ne suis la souche d’aucun départ J’ère, je plonge, j’oublie. Oublier la nature de ma plainte et tordre ma foi dans l’absolution. Alliage voyageur… Délier ta forme au bourgeonnement de ta cime, Pousser les portes entre tes strates d’écorces, l’angoisse. Je sers une jungle si vaste Peuplée d’infâmes richesses Percer mes pas de lumière n’encrerais que ma détresse à mon âme qui glisse encore vers toi. Alliage voyageur... |
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55:22 |
Continent
Members | |
---|---|
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums, Vocals |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Guest/Session | |
Étienne Dufresne | Vocals (additional) |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Hadal | 07:18 | Show lyrics |
Quel verbe pourrait jeter hors de ce qui a vu la fuite qu’embrouille l’œil des éclats de loupe en portraits et le voile du fond Le poids des fautes et l’arôme âpre qu’on sentirait derrière une montagne d’ambre Le reflet toxique qui agrippe les bronches en foulées de fleurs. On se sauve vers le haut des arbres Des baies oubliées et des panoramas vides Des temples enfantins Des ruelles sacrées reines Se déciment les possibles et Je le voulais ainsi. |
|||
2. | Continent | 14:43 | Show lyrics |
Terre en vue Nous avons tissé les voiles en soie de vents migratoires Pour laisser le large à ses tumultes qui s’entrecroisent Se diluent et épaississent les horizons lâches Que la brise du rivage a chassé Des récifs ont émoussé les vagues Pour semer dans le sable la promesse à pic d’un périple qui sera notre perte Et déjà le souvenir de la mer fait sourire nos usures à venir |
|||
22:01 |
Continent
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Daniel-André Bélanger | Bass |
Jessy Normand | Drums, Vocals |
David Caron-Proulx | Guitars, Lyrics, Vocals |
Guest/Session | |
Étienne Dufresne | Vocals (additional) |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Hadal | 07:18 | Show lyrics |
Quel verbe pourrait jeter hors de ce qui a vu la fuite qu’embrouille l’œil des éclats de loupe en portraits et le voile du fond Le poids des fautes et l’arôme âpre qu’on sentirait derrière une montagne d’ambre Le reflet toxique qui agrippe les bronches en foulées de fleurs. On se sauve vers le haut des arbres Des baies oubliées et des panoramas vides Des temples enfantins Des ruelles sacrées reines Se déciment les possibles et Je le voulais ainsi. |
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2. | Continent | 14:43 | Show lyrics |
Terre en vue Nous avons tissé les voiles en soie de vents migratoires Pour laisser le large à ses tumultes qui s’entrecroisent Se diluent et épaississent les horizons lâches Que la brise du rivage a chassé Des récifs ont émoussé les vagues Pour semer dans le sable la promesse à pic d’un périple qui sera notre perte Et déjà le souvenir de la mer fait sourire nos usures à venir |
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22:01 |
Band ascii art
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