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Incandescence
Members | |
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Current | |
Philippe Boucher | Drums, Guitars, Bass (2011-present) |
Member(bands): Beyond Creation, Chthe’ilist, Décombres, First Fragment, Vengeful | |
Louis-Paul Gauvreau | Vocals (2018-present) |
Member(bands): The Unconscious Mind | |
Past | |
Dystre Fjell | Vocals (2011-2016) |
Current (Live) | |
Mathieu Meunier | Guitars (2013-present) |
Simon Gauvreau | Bass (2019-present) |
Member(bands): The Unconscious Mind | |
Maxime Legault | Guitars (lead) (2019-present) |
Member(bands): Aeternam, Sacrificed Alliance, Eclipse Prophecy, Valfreya | |
Past (Live) | |
Marc-Antoine St-Onge | Bass (2012-2019) |
Member(bands): The Unconscious Mind | |
Philippe Tougas | Guitars (2012-2013) |
Member(bands): Atramentus, Chthe’ilist, Cosmic Atrophy, D.D.T., Eternity’s End, First Fragment, Funebrarum, VoidCeremony, Brought by Pain (live), Salvation, Equipoise, Serocs, Vengeful, Zealotry, Self Collapse (live), Iron Fist, Senseless Shell, Spheres, Terminality, Xexanoth, X-Ode (live) | |
Jesus Enrique Salazare | Guitars (2012) |
Member(bands): Sulfure, Culte d’Ébola, Blackwind, Lacrimae Mortalium | |
Maxence Bégin | Guitars (2013-2014) |
Member(bands): Kaldariach, Urübu |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | La valse des ombres | EP | 2011 | Show album |
2 | Abstractionnisme | Full-length | 2013 | Show album |
3 | Les ténèbres murmurent mon nom | Full-length | 2016 | Show album |
4 | Ascension | Full-length | 2019 | Show album |
La valse des ombres
Members | |
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Band members | |
Philippe Boucher | Drums, Guitars, Bass |
Francis Desrochers | Vocals, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Hugues Deslauriers | Mixing, Mastering |
Tracks | |||
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1. | La valse des ombres | 06:02 | Show lyrics |
La forêt s’éclipse vers de nouveaux horizons Le flot de la rivière alimente le cœur des vivants Le perçant cri du loup ainsi que la présence lunaire invoquent des forces ancestrales, de vieux spectres endormis sous une terre meurtrie, nourrissant l’âme des vivants. L’aurore des saisons leur fut révélé Les éléments de la vie, assimilés sur plusieurs âges. Par leur soif de savoir, ils se retrouvèrent soumis au néant spirituel L’essence de la vie leur avait dévoilé sa vision, ses multiples facettes. Ce jour-là, la forêt s’endormis sur de nouvelles mélodies Les ombres quittèrent leurs havres, souvenirs lointains Nous leur rendons hommage… |
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2. | L’abîme du rêve | 06:14 | Show lyrics |
Obsédés par la transcendance de notre royaume, par l’empreinte de notre passage Nous sommes plongés dans les abysses du subconscient, dans les profondeurs de notre être Alimentée par des souvenirs gravés, par des réflexions de la réalité Une malveillante créature surgît de la pénombre psychique Sa silhouette se peinture devant moi, grandissante Ses immenses ailes flétries se développent et s’étendent Notre perception de la réalité s’effondre Sous le regard poignant de l’oiseau informe L’angoisse transperce la chair tel l’effet d’une lame saillante Ses veines, maintenant mes racines Notre regard écorchera l’horizon Le néant spectral, mon nouveau domaine Son emprise, à jamais mon cercueil Dans son règne onirique, son destin est le mien |
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3. | Lointains vestiges | 06:56 | Show lyrics |
Menant une existence piégée dès la naissance Le dépassement de cet état pour acquérir l’indépendance Des pires souffrances naquit la transcendance La fatalité qui m’attendait devint une évidence M’aventurant dans des tunnels obscurs et suintants, Une matière immonde fusionnant avec ma chair Réaction incandescente, l’énergie se libère Ma damnation devint ainsi ma réincarnation À travers les tourments provenant de multiples dimensions de précieuses informations me furent communiquées La Flamme Noire brûlant de la plus vive passion Me poussa aux pires blasphèmes pour accéder à l’ascension Mais c’qui m’attendait, au fond du gouffre fut une révélation Une force capable de c’qui s’rait qualifiable d’abomination Mes ossements furent littéralement évaporés par des pulsations Une énergie cosmique qui fragmenta mon corps vers la libération. Libération! Le cercle fut fermé, le dénouement encrypté Mon identité maintenant recomposée Serait-ce une fatalité de voir devant moi étalé Le sort des âmes mortelles et leur futile destinée Les fragments de mon être maintenant intégrés Le visage de mon âme, une simple extension D’un pouvoir monumental, une machination Capable d’obscurcir nos sens pour l’éternité. Éternité Les pulsions qui traversent mon esprit, inqualifiables Tout réduire en cendres s’rait une faible comparaison Le Maître tire les ficelles de l’orchestration Le fléau prend son envol, entité insaisissable Les couloirs du temps sont les seuls témoins Alimentés par c’qui reste de mes vestiges lointains… |
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19:12 |
Abstractionnisme
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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November 28th, 2013 | Deathbound Records | DBR 007 | CD | Digipak |
November 28th, 2013 | Deathbound Records | Digital |
Members | |
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Band members | |
Philippe Boucher | Drums, Guitars, Bass, Songwriting |
Dystre Fjell | Vocals, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Hugues Deslauriers | Mastering |
Ghorn | Logo |
Simon Girard | Photography (band) |
Dystre Fjell | Artwork, Album layout |
Samuel Robert | Recording, Mixing |
Bruno Frigon-Lavoie | Recording, Mixing |
Tracks | |||
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1. | Le dernier reflet de l’astre maudit | 02:24 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Abstractionniste | 04:34 | Show lyrics |
La passion coule dans mes veines, telle la pure effervescence Mes pulsions cardiaques alimentées par cet Univers de démence Aveuglé, guidé par des ondes et vibrations Mon esprit se verse dans une lointaine abstraction Une vision produite par un trouble torrentiel Se matérialise en perçant l’hymen des cieux Rendant indistinguable l’irréel du réel Ses entrailles m’enveloppent de bruits Des couleurs opaques en migration se ligotant à la brume de la nuit Entends-tu le son des échos lointains? Sens-tu le souffle de son aura glaciale? Transporté par des visions radicales Me dévoilant des horizons prochains Attire-moi, bois-moi, possède-moi À travers les âges, dans mes délires pervers Telle l’ivresse frappant le plus grand des rois Dérivant à jamais sur des fleuves imaginaires Condamné à errer dans une place plus obscure que la nuit Aucun songe ne pourrait incarner un tel supplice Dans les dimensions tordues tapises au fond de mon esprit Me voilà à jamais prisonnier de mon immondice… |
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3. | Glorieuse dégénérescence | 03:17 | Show lyrics |
Le passage de l’homme est porteur d’une gloire maudite Partout où il s’impose, les environs connaissent la mort subite Le raisonnement moderne nous a vidé de nos anciens recueils. Nous guidant pas à pas vers notre éventuel cercueil Cet esprit habitant nos carcasses de chair souillée Ne voit que la progression dans l’apparente fatalité Notre visage ancestral a été engouffré pour régner Dans l’incompréhension d’un monde qui a trop saigné Ce visage que tout mortel a déjà oublié Disparu...dans l’ombre de notre passé L’obscurité envahit tous les pores de notre être La seule issue serait de ne jamais renaître Oh toi, glorieuse dégénérescence, Entraîne-nous dans ton ère de décadence Oh toi, glorieuse dégénérescence, Porteuse même d’une vague de putrescence Cesseras-tu seulement de nous enivrer Que quand la race humaine entière aura expiré |
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4. | La valse des ombres | 06:01 | Show lyrics |
La forêt s’éclipse vers de nouveaux horizons, le flot de la rivière alimente le coeur des vivants. Le perçant cri du loup ainsi que la présence lunaire invoquent des forces ancestrales, de vieux spectres endormis sous une terre meurtrie, Traversant les barrières du temps l’aurore des saisons leur fut révélée, les éléments de la vie, assimilés sur plusieurs âges. Par leur soif de savoir, ils se retrouvèrent soumis au néant spirituel L’essence de la vie leur avait dévoilé sa vision, ses multiples facettes. Ce jour-là, la forêt s’endormi sur de nouvelles mélodies. Les ombres quittèrent leur havre, souvenir lointain Nous leur rendons hommage... |
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5. | Derrière le masque du néant | 03:40 | Show lyrics |
Consumé par de grandissants désirs ardents Pour absolument rien qui ne semble apparent Pour des perceptions plus lointaines et profondes Que ce qui peut se trouver dans notre monde Sombrer dans un coma profond et abyssal Plus loin que toute conception élémentaire du mal Mais un tel lieu renferme quelque chose d’inconcevable La trahison de tous nos sens, cette force en est capable Des tourbillons de neige brûlante Déformant les structures environnantes Voilant à jamais les traces de mon être Aucune façon de pouvoir me reconnaître Détritus volants et objets informes Pour mes yeux sont devenus la nouvelle norme Un plongeon duquel personne ne revient Rompant en permanence chacun de mes liens Ce qui se cache derrière le masque du néant est plus atroce que c’que nous croyons d’imaginable L’esprit est absorbé par un gouffre béant Réclamé par les griffes d’un quelconque diable |
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6. | L’abîme du rêve | 06:09 | Show lyrics |
Obsédés par la transcendance de notre royaume, par l’empreinte de notre passage Nous sommes plongés dans les abîmes du subconscient, dans les profondeurs de notre être Alimentés (x2) par des souvenirs gravés, par des réflexions de la réalité Une malveillante créature surgît de la pénombre psychique Sa silhouette se peinture devant moi, grandissante Ses immenses ailes flétries se développent et s’étendent Notre perception de la réalité s’effondre sous le regard poignant de l’oiseau informe L’angoisse transperce la chair tel l’effet d’une lame saillante Ses veines, maintenant mes racines Notre regard écorchera l’horizon Le néant spectral, mon nouveau domaine Son emprise, à jamais mon cercueil Sous son règne onirique, son destin devient mien |
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7. | Dévorer le temps | 04:24 | Show lyrics |
Un faisceau de lumière vous acceuille en ce monde Un espoir de vie nouvelle et féconde Déjà les premiers instants à peine vécus, La Bête détermine le sort du nouveau venu Cette monstruosité à l’emprise impitoyable est dotée d’une soif de sang insatiable Elle ne cessera de répandre peine et misère Tant qu’elle n’aura pas dévoré la Terre toute entière Les souvenirs de jours heureux défilent rapidement S’enfuyant avec la férocité du vent Mettant en action l’érosion de votre âme Jusqu’à éteindre la toute dernière flamme Malgré votre incessable acharnement, Aucune force imaginable ne peut stopper l’écoulement Du sable glissant sur les parois de verre Abrégeant votre passage sur cette terre (2X) La finalité du corps, quelque chose d’apparent La chair flétrie, inévitable vieillissement Le sang pourrit à mesure qu’il parcourt vos veines Tenter de se battre n’en vaut même pas la peine Le désespoir est un profond sentiment Qui nourrit celle qui dévore le temps Tel un prédateur déchiquetant des vicères Tel la faucheuse tranchant la tête de vos pères Tels les feuilles se dissipant dans l’air Vous ne serez bientôt plus que poussière... Chaque souffle, de plus en plus court, Chaque geste, de plus en plus lourd Aucune place pour quelconque prière, La Bête dévorera la Terre toute entière la Terre toute entière |
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8. | La prophétie de la lune de sang (I. Manifestation II. Possession III. Ascension) | 08:07 | Show lyrics |
I. Manifestation Des récits secrets parlent de soudaines apparitions mais aucune trace ne concrétise leur manifestation La mention de l’appel d’une (puissance) séculaire Perçue sous la face sanglante de l’astre lunaire Rien ne put me préparer aux horreurs soudaines Menant à une perte de sanité certaine Un défilement de créatures ombragées, Rongeant tour à tour les parcelles de ma vie Ne laissant rien ni personne pour en témoigner À par un effroyable cri viscéral dans la nuit Une forteresse brûlant ardemment dans la pénombre Une vision gravée dans le plus profond de mon âme Le dévoilement des grotesques charmeurs de flammes Devint une obsession, ma primaire vocation... Ce culte malsain qui provoqua la possession... II. Possession Jouer avec les perceptions des mortels Un simple divertissement, rien de cruel La matérialisation d’un art admirable Façonné par les talents des anciens diables Prenant toutes les mesures nécessaires pour étancher la soif de l’astre lunaire Rituels proscrits et sacrifices violents Pour faire devenir mienne la force des sinistres servants Inhumanité, une incarnation nouvelle dévoilée Bestialité, une férocité acharnée Quelle merveille, cette (puissance) qui est sienne Maintenant son sang coule dans mes veines III. Ascension À mesure que les actes sont commis Le poids sur mes épaules s’alourdit Reste à croire que ma fervante dévotion sera récompensée dans une prochaine ascension... Ma fonction accomplie, me voilà rappelé Les particules de mon être se retrouvent dissociées Quittant leur domicile charnel et vivant Pour trouver refuge dans la Lune de Sang |
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38:36 |
Les ténèbres murmurent mon nom
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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October 18th, 2016 | Deathbound Records | DBR - 018 | CD | Limited edition, Digipak |
October 18th, 2016 | Deathbound Records | Digital |
Members | |
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Band members | |
Philippe Boucher | Drums, Guitars, Bass |
Dystre Fjell | Vocals, Songwriting, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Dystre Fjell | Artwork, Design, Photography |
Samuel Robert | Recording (Vocals, Guitars, Drums), Mixing, Mastering |
P. Boucher | Recording (bass) |
Stigma | Cover art |
Ghorn | Logo |
J. Invok | Photography (band) |
Tracks | |||
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1. | Agonie spirituelle | 01:48 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Enivré par des vents funestes | 03:44 | Show lyrics |
Un regard distant sur un monde mourant Vidé de tout sens et de toute importance En recherche d’une quête existentielle Qui nourrira enfin ma soif éternelle De nombreuses contrées furent traversées Des périls jamais auparavant affrontés Cet attrait déraisonné pour les recoins obscurs Me faisant voyager vers des éventualités impures Les feuilles se levèrent, guidant mes pas incertains Aveuglément je m’enfonçai des contrées insipides Tel un condamné marchant vers son éventuel destin Suivant avec dévouement cette voix si limpide Une étrange sensation, une sorte d’ivresse Insufflée en moi par des vents funestes Ma perception en fût à jamais altérée Tirée des décombres d’un lointain passé La confusion éclipsée par l’attraction La passion prenant le dessus sur la raison Ne sachant nul ma future destination Une lueur rouge perceptible à l’horizon... |
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3. | Apparitions automnales | 10:18 | Show lyrics |
Tapie au fond d’un couvert d’arbres décrépits Je sens son regard ne cessant de me fixer Ne sachant trop ce qui m’a vaguement trahit Ou ce qui la porte à ainsi m’observer Une silhouette féminine vêtue d’un voile ombragé Suivant mes progrès avec une attention particulière Troublant mes sens avec une envoûtante fumée Laissant au fond de ma gorge un goût amer Contorsions impossibles et grotesques Réalité ou distorsion rocambolesque Se fondant habilement dans la nature Telle une fresque fusionnant avec les murs «Suis-moi, toi qui perçoit les Damnés Dans ce monde d’immatérialité Ton existence en sera métamorphosée Au coût de ton odieuse humanité» Mon esprit altéré au-delà de ses capacités Je ne peux m’empêcher de la traquer Tel une bête sauvage assoiffée de sang Plus rien d’autre ne m’importe maintenant Les flammes noires qui composent sa robe Mon seul rempart à travers le danger constant Braquées sur moi, des créatures xénophobes Aux yeux formés de brasiers incandescents Ma destination ultime Le plus profond de l’abîme Au fond des vestiges d’une défunte cité Mon destin me fut soudainement révélé La concrétisation d’une ancienne prophétie Donnant un sens à mon âme démunie de vie «Tu deviens maintenant la main des ombres... Accomplis ma volonté, au détriment de ta propre fatalité» Son emprise sur moi, une complète certitude Son regard plongeant dans mon psyché Son baiser scellant mon éternelle servitude Mon désir faisant de moi un esclave avoué |
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4. | Haine ancestrale | 06:59 | Show lyrics |
L’effervescence du sang parcourant mes veines L’apparition de lésions soudaines Le crépitement des mes organes internes L’écorchement de toute nature humaine Le craquement des couches superficielles Laissant place à une apparence démentielle Les pulsions bestiales sont canalisées La fureur en moi se retrouve déchaînée Une déshumanisation longue et douloureuse Le prix à payer pour l’appropriation de tels pouvoirs Mon existence étant désormais celle d’une faucheuse Prohibant tout rêve et anéantissant tout espoir La manifestation d’une nouvelle forme Une permutation du corps et de l’âme Vers un monde dominé par d’éternelles flammes Où ne règne aucune loi, hors de toute norme Le temps est venu pour moi de tester Les capacités de cette nouvelle incarnation Tout obstacle sera brutalement éviscéré Aucune place pour une quelconque absolution Sur moi planera l’ombre de mon Maître Provenant du noyau du Vice absolu Une ère de passivité maintenant résolue Déchaînant le courroux des Ancêtres |
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5. | Percer les flancs de l’innocence | 05:00 | Show lyrics |
Le domaine des ombres s’ouvre désormais Favorisant l’intrusion au cœur de l’innocence Les pauvres mortels ne verront jamais Se refermer sur eux l’étau de la démence Peu à peu tombera le rideau du néant Emportant à la dérive tout sentiment Concrétisant le dire des textes anciens La déchéance absolue du genre humain La destitution de leurs valeurs morales La morsure déchirante d’un spectre bestial Tel des asticots rampant sur des sols souillés Dépourvus de défenses, complètement délaissés Le retour en force de la sélection naturelle L’arrivée d’une prospérité inconditionnelle Le déclin de toute forme de compassion Pour faire place à une totale oppression La pointe du Vice pourra enfin percer Les flancs vulnérables des brebis égarées Une fois enfoncée tel la flèche d’un archer Provoquant la perte de cohésion spontanée La corruption fermement installée Remontant tel des vignes affamées Pour éroder toute trace d’individualité Et laisser en guise de remplacement Des carcasses faibles et dominées Tous sont maintenant prêts à porter serment... |
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6. | Manifeste de supériorité | 06:35 | Show lyrics |
Vous qui n’avez jamais vraiment vécus Vous qui prenez place parmi les déchus Sachez que votre monde s’est écroulé Qu’il n’y réside plus aucune stabilité Ceci est un appel à la révolution L’invocation du chaos pur et absolu La réalisation des désirs de la Bête Celle qui a assujettit nos ancêtres Soyez témoins de son Ascension Faites preuve d’une totale dévotion La Lune de Sang brillera de milles éclats N’ayez crainte, elle vous récompensera La malléabilité de votre esprit piégé Décuplera vos capacités corporelles Vous serez refaçonnés selon sa volonté Votre seule et unique chance d’être sauvés La dématérialisation de vos corps putrides Vous débarrassera de votre nature insipide L’honneur d’en faire partie vous aura séduit Elle vous assimilera de corps et d’esprit À genoux, misérables sacs de chair Plus rien ne vous retient sur cette terre L’heure est venue pour votre prochaine renaissance Et alimenter l’énergie éternelle, l’Incandescence |
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7. | Torrents de chair et d’acier | 01:27 | Show lyrics |
Morceaux de tissus informes et entortillés Un déferlement effréné de membres mutilés Lambeaux organiques et lames acérées Des torrents de haine brusquement manifestés L’anéantissement des forces opposantes anticipées Maintenant pleuvent à souhait la chair et l’acier Gargantuesque amas de misère humaine Un fleuve de sang fait rage sur les plaines Aucune résistance face à un tel acharnement Les pires horreurs concevables commises Des actes terriblement violents et incessants Tous les antagonistes cruellement soumis Du profond d’une conscience corrompue La hargne règne en maîtresse absolue Commandant d’un poing ferme d’acier La matérialisation d’une fatalité sans pitié |
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8. | Délectable trahison (Le revirement de la lame) | 03:52 | Show lyrics |
Du haut du trône, la vue est sublime L’horizon se confond avec l’abîme La fusion des ruines et du sang Formant l’héritage du feu d’antan Plus rien ne peut surpasser Une telle satisfaction Un tyran ayant réalisé Ses pires profanations À mes côtés se dresse une présence familière L’incarnation même de mes désirs pervers Des courbes capables d’induire la perte de raison Un regard qui commande l’entière attention Enlaçant mon corps meurtri de ses longues griffes Parcourant mon visage de la langue brûlante Pratiquant une étreinte d’un pouvoir abusif Elle prononça une déclaration déconcertante «Tu as honoré le pacte que tu as signé Et les actes desquels tu t’étais assermentés Ta vocation est enfin terminée Et à ton tour, tu seras assimilé!» Paralysé et désarmé, je me retrouvai cloué Tous mes acquis maintenant arrachés La succube revira lentement sa lame Et condamna définitivement mon âme Du fond des enfers, je les entendis hurler Ceux qui étaient destinés à m’emporter Des loups de cendres aux yeux en brasier Vinrent sceller ma tragique destinée Dévorant à la fois ma chair et mon esprit Ainsi s’accomplissait l’antique Prophétie |
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9. | Les ténèbres murmurent mon nom | 05:42 | Show lyrics |
Au-delà des limites des traces de destruction N’est perceptible que de constantes lamentations Les voix des ombres passèrent sous silence Comme si elles étaient entrées en transe La surface du sol, vile et scarifiée Le monde dénudé de sa formelle identité De méconnaissables résidus carbonisés Les seuls vestiges de notre passé Le retour à la Terre fut décidément Le seul et éventuel dénouement Les recoins obscurs furent à nouveau habités Par des spectres témoins de viles atrocités Toujours à l’affût de futures manifestations Prêts à mener le prochain élu dans la tentation Ces servants de l’Astre qui répandit le sang Ce peuple qui soufflera les récits d’antan Une fois sa transposition accomplie Il reviendra hurler au loin dans la nuit Siégeant parmi la meute de canidés maudits Pour nous emporter à notre tour aussi «Gloire à celui qui redonna vie aux Damnés Puisse à jamais brûler son âme tourmentée! Oh toi, qui rôdera dans les distants horizons Les Ténèbres murmureront ton Nom!» |
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10. | Sous les cendres du vice (Je marcherai éternellement) | 12:30 | Show lyrics |
Une montée infernale vers les dimensions astrales Traîné par des impitoyables griffes bestiales Plongé dans d’inconcevables tourments En route vers mon éventuel jugement Parcourant d’étranges tunnels interstellaires Mon ascension se révéla un véritable calvaire La vitesse démesurée n’ayant d’égal que le sort Que me faisaient subir mes bourreaux spirivores Face à face avec mes multiples agresseurs Leur révélation me plongea une profonde terreur Des loups vêtus d’une toison céleste et obscure Leur yeux brûlant de la flamme la plus pure Les fragments de mon être dématérialisé Tour à tour se retrouvèrent consumés Assailli par les rires et les hurlements Mon être dévoré un gouffre béant Des spirales de résidus écorchés Composées des flammes de mon passé Formèrent une irrégulière structure La fondation même de mon futur Prenant ma place parmi le conseil des Damnés La meute des sombres carnassiers enfin complétée Prête à retourner extirper l’essence des vivants Pour apaiser l’avidité de la Lune de Sang Condamné à servir pour l’éternité Et de suivre les empreintes du brasier Animé par un désir incandescent Ainsi je marcherai éternellement Voguant sur les courants alimentant la source du mal Aux côtés de ceux voyageant dans la plaine spectrale Voyant au loin les ombres du passé valser |
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57:55 |
Ascension
Members | |
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Band members | |
Philippe Boucher | Drums, Guitars, Bass |
Louis-Paul Gauvreau | Vocals |
Miscellaneous staff | |
X. Berthiaume | Recording, Mixing, Mastering |
Mark Erskine | Artwork |
Philippe Boucher | Lyrics |
audrey pasquini | Graphic Design |
Tracks | |||
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1. | Autodafé | 04:46 | Show lyrics |
Voici les derniers soubresauts de mon existence Par le feu, je serai purifié de mes vices L’ultime vérité sera révélée dans ces vives flammes émanantes de ma carcasse Je ne serai à jamais plus qu’un souvenir De ma bouche, tel un poison, je séduis les chipies et récolte leurs moissons Laissant leur cœur vide de leurs illusions Aucune n’écoutera la voix de la raison Chaque jour je le porte, le masque de l’adversité Personne à part moi ne brise leurs illusions Au plus profond de moi, l’humanité s’envole, se désagrège Je suis le serviteur du mal qui déchiquette les paraboles Autour de moi règne l’ordre, le poids de la bonne foi Mais en moi gronde un lourd mal que je porte tous les jours Mon cauchemar refuse d’avoir une fin |
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2. | Torrent of Thoughts | 04:34 | Show lyrics |
Remember today, the day you felt lost in a never ending hurtful torrent of broken concepts It consumes you in an unpredictable sea of dark elements shattering all beautiful memories or goals you achieved into negative and painful feelings The idea of killing your own dreams Torturing the ones we love Is sometimes a door you are curious to cross Follow me into the limbs of incomprehension That never ending fight with yourself may bring you to your own victory Look behind you one more time see what you are about to leave behind Look behind you one last time see who you are about to leave behind |
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3. | Rebirth | 10:01 | Show lyrics |
Trapped by the claws of an unknown fright I see myself drowning into the void and its immensity The darkness of loneliness envelops me in an impenetrable shell My skin doesn’t feel the wind There is no voice or light to guide me here Hypnotized, this darkness became familiar Could this be the life I will know until the day I die? Please free me from my fate, from my eternal collapse Eyes and mouth closed, I’m here alone waiting for a new beginning, a new era But after many moons, I felt awakened A thin flame warmed my heart, I became slowly stronger A painful feeling woke me up, my freedom was growing Formerly collapsed on the ground like a vulgar pile of flesh, I’m now reborn through my ashes What you seek won’t come to you The key is inside you |
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4. | Tomb Made of Flesh | 05:32 | Show lyrics |
Confined between these aging walls Trapped in our thoughts and with our own weaknesses that only we can fight Fear causes the annihilation of all hope The destruction of all dreams Guide of most of our actions it tries to take control of every cell To extinguish our goals To spread anxiety You should close your eyes and create your own Universe Tear this flesh apart and bring your soul to deliverance Take my hand and follow me Let me sing through the fire that is in you |
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5. | Passerelles | 04:09 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
6. | Above All | 04:30 | Show lyrics |
Surrounded by uncompassionate beasts who are unable to love I can read the roots of their mind I reject their falseness I reject their poisonous presence I’m unattainable to the lies they are trying to spread The fire inside is burning like never before Like an undying guide, its power is growing, my person is glowing There is no way back to who you were before True victory is inner victory The only struggle that exists is what stands between you and yourself |
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7. | The Ashes Are Falling | 09:22 | Show lyrics |
Death is incomprehensible and unpredictable but you can make peace with it Until then you should ask yourself each day if you’ve made the right decisions Life is sometimes unfair Listen to the signs she’s sending you You may be able to find your peace and a way through the right path Death is incomprehensible and unpredictable but you can make peace with it Until then you should ask yourself each day if you’ve made the right decisions When the time will come Life will be ending You might give back to the Earth what she once gave you When the ashes will hit the ground When you will feel the inner flame leaving you Your time will be done Death is a gateway A key to unlock the possibilities To unlock the gates to an unknown world |
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8. | Décrépitude de l’âme | 06:19 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
49:13 |
Abstractionnisme
Members | |
---|---|
Band members | |
Philippe Boucher | Drums, Guitars, Bass, Songwriting |
Dystre Fjell | Vocals, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Hugues Deslauriers | Mastering |
Ghorn | Logo |
Simon Girard | Photography (band) |
Dystre Fjell | Artwork, Album layout |
Samuel Robert | Recording, Mixing |
Bruno Frigon-Lavoie | Recording, Mixing |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Le dernier reflet de l’astre maudit | 02:24 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Abstractionniste | 04:34 | Show lyrics |
La passion coule dans mes veines, telle la pure effervescence Mes pulsions cardiaques alimentées par cet Univers de démence Aveuglé, guidé par des ondes et vibrations Mon esprit se verse dans une lointaine abstraction Une vision produite par un trouble torrentiel Se matérialise en perçant l’hymen des cieux Rendant indistinguable l’irréel du réel Ses entrailles m’enveloppent de bruits Des couleurs opaques en migration se ligotant à la brume de la nuit Entends-tu le son des échos lointains? Sens-tu le souffle de son aura glaciale? Transporté par des visions radicales Me dévoilant des horizons prochains Attire-moi, bois-moi, possède-moi À travers les âges, dans mes délires pervers Telle l’ivresse frappant le plus grand des rois Dérivant à jamais sur des fleuves imaginaires Condamné à errer dans une place plus obscure que la nuit Aucun songe ne pourrait incarner un tel supplice Dans les dimensions tordues tapises au fond de mon esprit Me voilà à jamais prisonnier de mon immondice… |
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3. | Glorieuse dégénérescence | 03:17 | Show lyrics |
Le passage de l’homme est porteur d’une gloire maudite Partout où il s’impose, les environs connaissent la mort subite Le raisonnement moderne nous a vidé de nos anciens recueils. Nous guidant pas à pas vers notre éventuel cercueil Cet esprit habitant nos carcasses de chair souillée Ne voit que la progression dans l’apparente fatalité Notre visage ancestral a été engouffré pour régner Dans l’incompréhension d’un monde qui a trop saigné Ce visage que tout mortel a déjà oublié Disparu...dans l’ombre de notre passé L’obscurité envahit tous les pores de notre être La seule issue serait de ne jamais renaître Oh toi, glorieuse dégénérescence, Entraîne-nous dans ton ère de décadence Oh toi, glorieuse dégénérescence, Porteuse même d’une vague de putrescence Cesseras-tu seulement de nous enivrer Que quand la race humaine entière aura expiré |
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4. | La valse des ombres | 06:01 | Show lyrics |
La forêt s’éclipse vers de nouveaux horizons, le flot de la rivière alimente le coeur des vivants. Le perçant cri du loup ainsi que la présence lunaire invoquent des forces ancestrales, de vieux spectres endormis sous une terre meurtrie, Traversant les barrières du temps l’aurore des saisons leur fut révélée, les éléments de la vie, assimilés sur plusieurs âges. Par leur soif de savoir, ils se retrouvèrent soumis au néant spirituel L’essence de la vie leur avait dévoilé sa vision, ses multiples facettes. Ce jour-là, la forêt s’endormi sur de nouvelles mélodies. Les ombres quittèrent leur havre, souvenir lointain Nous leur rendons hommage... |
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5. | Derrière le masque du néant | 03:40 | Show lyrics |
Consumé par de grandissants désirs ardents Pour absolument rien qui ne semble apparent Pour des perceptions plus lointaines et profondes Que ce qui peut se trouver dans notre monde Sombrer dans un coma profond et abyssal Plus loin que toute conception élémentaire du mal Mais un tel lieu renferme quelque chose d’inconcevable La trahison de tous nos sens, cette force en est capable Des tourbillons de neige brûlante Déformant les structures environnantes Voilant à jamais les traces de mon être Aucune façon de pouvoir me reconnaître Détritus volants et objets informes Pour mes yeux sont devenus la nouvelle norme Un plongeon duquel personne ne revient Rompant en permanence chacun de mes liens Ce qui se cache derrière le masque du néant est plus atroce que c’que nous croyons d’imaginable L’esprit est absorbé par un gouffre béant Réclamé par les griffes d’un quelconque diable |
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6. | L’abîme du rêve | 06:09 | Show lyrics |
Obsédés par la transcendance de notre royaume, par l’empreinte de notre passage Nous sommes plongés dans les abîmes du subconscient, dans les profondeurs de notre être Alimentés (x2) par des souvenirs gravés, par des réflexions de la réalité Une malveillante créature surgît de la pénombre psychique Sa silhouette se peinture devant moi, grandissante Ses immenses ailes flétries se développent et s’étendent Notre perception de la réalité s’effondre sous le regard poignant de l’oiseau informe L’angoisse transperce la chair tel l’effet d’une lame saillante Ses veines, maintenant mes racines Notre regard écorchera l’horizon Le néant spectral, mon nouveau domaine Son emprise, à jamais mon cercueil Sous son règne onirique, son destin devient mien |
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7. | Dévorer le temps | 04:24 | Show lyrics |
Un faisceau de lumière vous acceuille en ce monde Un espoir de vie nouvelle et féconde Déjà les premiers instants à peine vécus, La Bête détermine le sort du nouveau venu Cette monstruosité à l’emprise impitoyable est dotée d’une soif de sang insatiable Elle ne cessera de répandre peine et misère Tant qu’elle n’aura pas dévoré la Terre toute entière Les souvenirs de jours heureux défilent rapidement S’enfuyant avec la férocité du vent Mettant en action l’érosion de votre âme Jusqu’à éteindre la toute dernière flamme Malgré votre incessable acharnement, Aucune force imaginable ne peut stopper l’écoulement Du sable glissant sur les parois de verre Abrégeant votre passage sur cette terre (2X) La finalité du corps, quelque chose d’apparent La chair flétrie, inévitable vieillissement Le sang pourrit à mesure qu’il parcourt vos veines Tenter de se battre n’en vaut même pas la peine Le désespoir est un profond sentiment Qui nourrit celle qui dévore le temps Tel un prédateur déchiquetant des vicères Tel la faucheuse tranchant la tête de vos pères Tels les feuilles se dissipant dans l’air Vous ne serez bientôt plus que poussière... Chaque souffle, de plus en plus court, Chaque geste, de plus en plus lourd Aucune place pour quelconque prière, La Bête dévorera la Terre toute entière la Terre toute entière |
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8. | La prophétie de la lune de sang (I. Manifestation II. Possession III. Ascension) | 08:07 | Show lyrics |
I. Manifestation Des récits secrets parlent de soudaines apparitions mais aucune trace ne concrétise leur manifestation La mention de l’appel d’une (puissance) séculaire Perçue sous la face sanglante de l’astre lunaire Rien ne put me préparer aux horreurs soudaines Menant à une perte de sanité certaine Un défilement de créatures ombragées, Rongeant tour à tour les parcelles de ma vie Ne laissant rien ni personne pour en témoigner À par un effroyable cri viscéral dans la nuit Une forteresse brûlant ardemment dans la pénombre Une vision gravée dans le plus profond de mon âme Le dévoilement des grotesques charmeurs de flammes Devint une obsession, ma primaire vocation... Ce culte malsain qui provoqua la possession... II. Possession Jouer avec les perceptions des mortels Un simple divertissement, rien de cruel La matérialisation d’un art admirable Façonné par les talents des anciens diables Prenant toutes les mesures nécessaires pour étancher la soif de l’astre lunaire Rituels proscrits et sacrifices violents Pour faire devenir mienne la force des sinistres servants Inhumanité, une incarnation nouvelle dévoilée Bestialité, une férocité acharnée Quelle merveille, cette (puissance) qui est sienne Maintenant son sang coule dans mes veines III. Ascension À mesure que les actes sont commis Le poids sur mes épaules s’alourdit Reste à croire que ma fervante dévotion sera récompensée dans une prochaine ascension... Ma fonction accomplie, me voilà rappelé Les particules de mon être se retrouvent dissociées Quittant leur domicile charnel et vivant Pour trouver refuge dans la Lune de Sang |
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38:36 |
Abstractionnisme
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Philippe Boucher | Drums, Guitars, Bass, Songwriting |
Dystre Fjell | Vocals, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Bruno Frigon-Lavoie | Recording, Mixing |
Dystre Fjell | Artwork, Album layout |
Hugues Deslauriers | Mastering |
Ghorn | Logo |
Simon Girard | Photography (band) |
Samuel Robert | Recording, Mixing |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Le dernier reflet de l’astre maudit | 02:24 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Abstractionniste | 04:34 | Show lyrics |
La passion coule dans mes veines, telle la pure effervescence Mes pulsions cardiaques alimentées par cet Univers de démence Aveuglé, guidé par des ondes et vibrations Mon esprit se verse dans une lointaine abstraction Une vision produite par un trouble torrentiel Se matérialise en perçant l’hymen des cieux Rendant indistinguable l’irréel du réel Ses entrailles m’enveloppent de bruits Des couleurs opaques en migration se ligotant à la brume de la nuit Entends-tu le son des échos lointains? Sens-tu le souffle de son aura glaciale? Transporté par des visions radicales Me dévoilant des horizons prochains Attire-moi, bois-moi, possède-moi À travers les âges, dans mes délires pervers Telle l’ivresse frappant le plus grand des rois Dérivant à jamais sur des fleuves imaginaires Condamné à errer dans une place plus obscure que la nuit Aucun songe ne pourrait incarner un tel supplice Dans les dimensions tordues tapises au fond de mon esprit Me voilà à jamais prisonnier de mon immondice… |
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3. | Glorieuse dégénérescence | 03:17 | Show lyrics |
Le passage de l’homme est porteur d’une gloire maudite Partout où il s’impose, les environs connaissent la mort subite Le raisonnement moderne nous a vidé de nos anciens recueils. Nous guidant pas à pas vers notre éventuel cercueil Cet esprit habitant nos carcasses de chair souillée Ne voit que la progression dans l’apparente fatalité Notre visage ancestral a été engouffré pour régner Dans l’incompréhension d’un monde qui a trop saigné Ce visage que tout mortel a déjà oublié Disparu...dans l’ombre de notre passé L’obscurité envahit tous les pores de notre être La seule issue serait de ne jamais renaître Oh toi, glorieuse dégénérescence, Entraîne-nous dans ton ère de décadence Oh toi, glorieuse dégénérescence, Porteuse même d’une vague de putrescence Cesseras-tu seulement de nous enivrer Que quand la race humaine entière aura expiré |
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4. | La valse des ombres | 06:01 | Show lyrics |
La forêt s’éclipse vers de nouveaux horizons, le flot de la rivière alimente le coeur des vivants. Le perçant cri du loup ainsi que la présence lunaire invoquent des forces ancestrales, de vieux spectres endormis sous une terre meurtrie, Traversant les barrières du temps l’aurore des saisons leur fut révélée, les éléments de la vie, assimilés sur plusieurs âges. Par leur soif de savoir, ils se retrouvèrent soumis au néant spirituel L’essence de la vie leur avait dévoilé sa vision, ses multiples facettes. Ce jour-là, la forêt s’endormi sur de nouvelles mélodies. Les ombres quittèrent leur havre, souvenir lointain Nous leur rendons hommage... |
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5. | Derrière le masque du néant | 03:40 | Show lyrics |
Consumé par de grandissants désirs ardents Pour absolument rien qui ne semble apparent Pour des perceptions plus lointaines et profondes Que ce qui peut se trouver dans notre monde Sombrer dans un coma profond et abyssal Plus loin que toute conception élémentaire du mal Mais un tel lieu renferme quelque chose d’inconcevable La trahison de tous nos sens, cette force en est capable Des tourbillons de neige brûlante Déformant les structures environnantes Voilant à jamais les traces de mon être Aucune façon de pouvoir me reconnaître Détritus volants et objets informes Pour mes yeux sont devenus la nouvelle norme Un plongeon duquel personne ne revient Rompant en permanence chacun de mes liens Ce qui se cache derrière le masque du néant est plus atroce que c’que nous croyons d’imaginable L’esprit est absorbé par un gouffre béant Réclamé par les griffes d’un quelconque diable |
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6. | L’abîme du rêve | 06:09 | Show lyrics |
Obsédés par la transcendance de notre royaume, par l’empreinte de notre passage Nous sommes plongés dans les abîmes du subconscient, dans les profondeurs de notre être Alimentés (x2) par des souvenirs gravés, par des réflexions de la réalité Une malveillante créature surgît de la pénombre psychique Sa silhouette se peinture devant moi, grandissante Ses immenses ailes flétries se développent et s’étendent Notre perception de la réalité s’effondre sous le regard poignant de l’oiseau informe L’angoisse transperce la chair tel l’effet d’une lame saillante Ses veines, maintenant mes racines Notre regard écorchera l’horizon Le néant spectral, mon nouveau domaine Son emprise, à jamais mon cercueil Sous son règne onirique, son destin devient mien |
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7. | Dévorer le temps | 04:24 | Show lyrics |
Un faisceau de lumière vous acceuille en ce monde Un espoir de vie nouvelle et féconde Déjà les premiers instants à peine vécus, La Bête détermine le sort du nouveau venu Cette monstruosité à l’emprise impitoyable est dotée d’une soif de sang insatiable Elle ne cessera de répandre peine et misère Tant qu’elle n’aura pas dévoré la Terre toute entière Les souvenirs de jours heureux défilent rapidement S’enfuyant avec la férocité du vent Mettant en action l’érosion de votre âme Jusqu’à éteindre la toute dernière flamme Malgré votre incessable acharnement, Aucune force imaginable ne peut stopper l’écoulement Du sable glissant sur les parois de verre Abrégeant votre passage sur cette terre (2X) La finalité du corps, quelque chose d’apparent La chair flétrie, inévitable vieillissement Le sang pourrit à mesure qu’il parcourt vos veines Tenter de se battre n’en vaut même pas la peine Le désespoir est un profond sentiment Qui nourrit celle qui dévore le temps Tel un prédateur déchiquetant des vicères Tel la faucheuse tranchant la tête de vos pères Tels les feuilles se dissipant dans l’air Vous ne serez bientôt plus que poussière... Chaque souffle, de plus en plus court, Chaque geste, de plus en plus lourd Aucune place pour quelconque prière, La Bête dévorera la Terre toute entière la Terre toute entière |
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8. | La prophétie de la lune de sang (I. Manifestation II. Possession III. Ascension) | 08:07 | Show lyrics |
I. Manifestation Des récits secrets parlent de soudaines apparitions mais aucune trace ne concrétise leur manifestation La mention de l’appel d’une (puissance) séculaire Perçue sous la face sanglante de l’astre lunaire Rien ne put me préparer aux horreurs soudaines Menant à une perte de sanité certaine Un défilement de créatures ombragées, Rongeant tour à tour les parcelles de ma vie Ne laissant rien ni personne pour en témoigner À par un effroyable cri viscéral dans la nuit Une forteresse brûlant ardemment dans la pénombre Une vision gravée dans le plus profond de mon âme Le dévoilement des grotesques charmeurs de flammes Devint une obsession, ma primaire vocation... Ce culte malsain qui provoqua la possession... II. Possession Jouer avec les perceptions des mortels Un simple divertissement, rien de cruel La matérialisation d’un art admirable Façonné par les talents des anciens diables Prenant toutes les mesures nécessaires pour étancher la soif de l’astre lunaire Rituels proscrits et sacrifices violents Pour faire devenir mienne la force des sinistres servants Inhumanité, une incarnation nouvelle dévoilée Bestialité, une férocité acharnée Quelle merveille, cette (puissance) qui est sienne Maintenant son sang coule dans mes veines III. Ascension À mesure que les actes sont commis Le poids sur mes épaules s’alourdit Reste à croire que ma fervante dévotion sera récompensée dans une prochaine ascension... Ma fonction accomplie, me voilà rappelé Les particules de mon être se retrouvent dissociées Quittant leur domicile charnel et vivant Pour trouver refuge dans la Lune de Sang |
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38:36 |
Les ténèbres murmurent mon nom
Members | |
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Band members | |
Philippe Boucher | Drums, Guitars, Bass |
Dystre Fjell | Vocals, Songwriting, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Dystre Fjell | Artwork, Design, Photography |
Samuel Robert | Recording (Vocals, Guitars, Drums), Mixing, Mastering |
P. Boucher | Recording (bass) |
Stigma | Cover art |
Ghorn | Logo |
J. Invok | Photography (band) |
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Agonie spirituelle | 01:48 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Enivré par des vents funestes | 03:44 | Show lyrics |
Un regard distant sur un monde mourant Vidé de tout sens et de toute importance En recherche d’une quête existentielle Qui nourrira enfin ma soif éternelle De nombreuses contrées furent traversées Des périls jamais auparavant affrontés Cet attrait déraisonné pour les recoins obscurs Me faisant voyager vers des éventualités impures Les feuilles se levèrent, guidant mes pas incertains Aveuglément je m’enfonçai des contrées insipides Tel un condamné marchant vers son éventuel destin Suivant avec dévouement cette voix si limpide Une étrange sensation, une sorte d’ivresse Insufflée en moi par des vents funestes Ma perception en fût à jamais altérée Tirée des décombres d’un lointain passé La confusion éclipsée par l’attraction La passion prenant le dessus sur la raison Ne sachant nul ma future destination Une lueur rouge perceptible à l’horizon... |
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3. | Apparitions automnales | 10:18 | Show lyrics |
Tapie au fond d’un couvert d’arbres décrépits Je sens son regard ne cessant de me fixer Ne sachant trop ce qui m’a vaguement trahit Ou ce qui la porte à ainsi m’observer Une silhouette féminine vêtue d’un voile ombragé Suivant mes progrès avec une attention particulière Troublant mes sens avec une envoûtante fumée Laissant au fond de ma gorge un goût amer Contorsions impossibles et grotesques Réalité ou distorsion rocambolesque Se fondant habilement dans la nature Telle une fresque fusionnant avec les murs «Suis-moi, toi qui perçoit les Damnés Dans ce monde d’immatérialité Ton existence en sera métamorphosée Au coût de ton odieuse humanité» Mon esprit altéré au-delà de ses capacités Je ne peux m’empêcher de la traquer Tel une bête sauvage assoiffée de sang Plus rien d’autre ne m’importe maintenant Les flammes noires qui composent sa robe Mon seul rempart à travers le danger constant Braquées sur moi, des créatures xénophobes Aux yeux formés de brasiers incandescents Ma destination ultime Le plus profond de l’abîme Au fond des vestiges d’une défunte cité Mon destin me fut soudainement révélé La concrétisation d’une ancienne prophétie Donnant un sens à mon âme démunie de vie «Tu deviens maintenant la main des ombres... Accomplis ma volonté, au détriment de ta propre fatalité» Son emprise sur moi, une complète certitude Son regard plongeant dans mon psyché Son baiser scellant mon éternelle servitude Mon désir faisant de moi un esclave avoué |
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4. | Haine ancestrale | 06:59 | Show lyrics |
L’effervescence du sang parcourant mes veines L’apparition de lésions soudaines Le crépitement des mes organes internes L’écorchement de toute nature humaine Le craquement des couches superficielles Laissant place à une apparence démentielle Les pulsions bestiales sont canalisées La fureur en moi se retrouve déchaînée Une déshumanisation longue et douloureuse Le prix à payer pour l’appropriation de tels pouvoirs Mon existence étant désormais celle d’une faucheuse Prohibant tout rêve et anéantissant tout espoir La manifestation d’une nouvelle forme Une permutation du corps et de l’âme Vers un monde dominé par d’éternelles flammes Où ne règne aucune loi, hors de toute norme Le temps est venu pour moi de tester Les capacités de cette nouvelle incarnation Tout obstacle sera brutalement éviscéré Aucune place pour une quelconque absolution Sur moi planera l’ombre de mon Maître Provenant du noyau du Vice absolu Une ère de passivité maintenant résolue Déchaînant le courroux des Ancêtres |
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5. | Percer les flancs de l’innocence | 05:00 | Show lyrics |
Le domaine des ombres s’ouvre désormais Favorisant l’intrusion au cœur de l’innocence Les pauvres mortels ne verront jamais Se refermer sur eux l’étau de la démence Peu à peu tombera le rideau du néant Emportant à la dérive tout sentiment Concrétisant le dire des textes anciens La déchéance absolue du genre humain La destitution de leurs valeurs morales La morsure déchirante d’un spectre bestial Tel des asticots rampant sur des sols souillés Dépourvus de défenses, complètement délaissés Le retour en force de la sélection naturelle L’arrivée d’une prospérité inconditionnelle Le déclin de toute forme de compassion Pour faire place à une totale oppression La pointe du Vice pourra enfin percer Les flancs vulnérables des brebis égarées Une fois enfoncée tel la flèche d’un archer Provoquant la perte de cohésion spontanée La corruption fermement installée Remontant tel des vignes affamées Pour éroder toute trace d’individualité Et laisser en guise de remplacement Des carcasses faibles et dominées Tous sont maintenant prêts à porter serment... |
|||
6. | Manifeste de supériorité | 06:35 | Show lyrics |
Vous qui n’avez jamais vraiment vécus Vous qui prenez place parmi les déchus Sachez que votre monde s’est écroulé Qu’il n’y réside plus aucune stabilité Ceci est un appel à la révolution L’invocation du chaos pur et absolu La réalisation des désirs de la Bête Celle qui a assujettit nos ancêtres Soyez témoins de son Ascension Faites preuve d’une totale dévotion La Lune de Sang brillera de milles éclats N’ayez crainte, elle vous récompensera La malléabilité de votre esprit piégé Décuplera vos capacités corporelles Vous serez refaçonnés selon sa volonté Votre seule et unique chance d’être sauvés La dématérialisation de vos corps putrides Vous débarrassera de votre nature insipide L’honneur d’en faire partie vous aura séduit Elle vous assimilera de corps et d’esprit À genoux, misérables sacs de chair Plus rien ne vous retient sur cette terre L’heure est venue pour votre prochaine renaissance Et alimenter l’énergie éternelle, l’Incandescence |
|||
7. | Torrents de chair et d’acier | 01:27 | Show lyrics |
Morceaux de tissus informes et entortillés Un déferlement effréné de membres mutilés Lambeaux organiques et lames acérées Des torrents de haine brusquement manifestés L’anéantissement des forces opposantes anticipées Maintenant pleuvent à souhait la chair et l’acier Gargantuesque amas de misère humaine Un fleuve de sang fait rage sur les plaines Aucune résistance face à un tel acharnement Les pires horreurs concevables commises Des actes terriblement violents et incessants Tous les antagonistes cruellement soumis Du profond d’une conscience corrompue La hargne règne en maîtresse absolue Commandant d’un poing ferme d’acier La matérialisation d’une fatalité sans pitié |
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8. | Délectable trahison (Le revirement de la lame) | 03:52 | Show lyrics |
Du haut du trône, la vue est sublime L’horizon se confond avec l’abîme La fusion des ruines et du sang Formant l’héritage du feu d’antan Plus rien ne peut surpasser Une telle satisfaction Un tyran ayant réalisé Ses pires profanations À mes côtés se dresse une présence familière L’incarnation même de mes désirs pervers Des courbes capables d’induire la perte de raison Un regard qui commande l’entière attention Enlaçant mon corps meurtri de ses longues griffes Parcourant mon visage de la langue brûlante Pratiquant une étreinte d’un pouvoir abusif Elle prononça une déclaration déconcertante «Tu as honoré le pacte que tu as signé Et les actes desquels tu t’étais assermentés Ta vocation est enfin terminée Et à ton tour, tu seras assimilé!» Paralysé et désarmé, je me retrouvai cloué Tous mes acquis maintenant arrachés La succube revira lentement sa lame Et condamna définitivement mon âme Du fond des enfers, je les entendis hurler Ceux qui étaient destinés à m’emporter Des loups de cendres aux yeux en brasier Vinrent sceller ma tragique destinée Dévorant à la fois ma chair et mon esprit Ainsi s’accomplissait l’antique Prophétie |
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9. | Les ténèbres murmurent mon nom | 05:42 | Show lyrics |
Au-delà des limites des traces de destruction N’est perceptible que de constantes lamentations Les voix des ombres passèrent sous silence Comme si elles étaient entrées en transe La surface du sol, vile et scarifiée Le monde dénudé de sa formelle identité De méconnaissables résidus carbonisés Les seuls vestiges de notre passé Le retour à la Terre fut décidément Le seul et éventuel dénouement Les recoins obscurs furent à nouveau habités Par des spectres témoins de viles atrocités Toujours à l’affût de futures manifestations Prêts à mener le prochain élu dans la tentation Ces servants de l’Astre qui répandit le sang Ce peuple qui soufflera les récits d’antan Une fois sa transposition accomplie Il reviendra hurler au loin dans la nuit Siégeant parmi la meute de canidés maudits Pour nous emporter à notre tour aussi «Gloire à celui qui redonna vie aux Damnés Puisse à jamais brûler son âme tourmentée! Oh toi, qui rôdera dans les distants horizons Les Ténèbres murmureront ton Nom!» |
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10. | Sous les cendres du vice (Je marcherai éternellement) | 12:30 | Show lyrics |
Une montée infernale vers les dimensions astrales Traîné par des impitoyables griffes bestiales Plongé dans d’inconcevables tourments En route vers mon éventuel jugement Parcourant d’étranges tunnels interstellaires Mon ascension se révéla un véritable calvaire La vitesse démesurée n’ayant d’égal que le sort Que me faisaient subir mes bourreaux spirivores Face à face avec mes multiples agresseurs Leur révélation me plongea une profonde terreur Des loups vêtus d’une toison céleste et obscure Leur yeux brûlant de la flamme la plus pure Les fragments de mon être dématérialisé Tour à tour se retrouvèrent consumés Assailli par les rires et les hurlements Mon être dévoré un gouffre béant Des spirales de résidus écorchés Composées des flammes de mon passé Formèrent une irrégulière structure La fondation même de mon futur Prenant ma place parmi le conseil des Damnés La meute des sombres carnassiers enfin complétée Prête à retourner extirper l’essence des vivants Pour apaiser l’avidité de la Lune de Sang Condamné à servir pour l’éternité Et de suivre les empreintes du brasier Animé par un désir incandescent Ainsi je marcherai éternellement Voguant sur les courants alimentant la source du mal Aux côtés de ceux voyageant dans la plaine spectrale Voyant au loin les ombres du passé valser |
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57:55 |
Les ténèbres murmurent mon nom
Members | |
---|---|
Original line-up | |
Band members | |
Philippe Boucher | Drums, Guitars, Bass |
Dystre Fjell | Vocals, Songwriting, Lyrics |
Miscellaneous staff | |
Dystre Fjell | Artwork, Design, Photography |
Samuel Robert | Recording (Vocals, Guitars, Drums), Mixing, Mastering |
P. Boucher | Recording (bass) |
Stigma | Cover art |
Ghorn | Logo |
J. Invok | Photography (band) |
Tracks | |||
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1. | Agonie spirituelle | 01:48 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
2. | Enivré par des vents funestes | 03:44 | Show lyrics |
Un regard distant sur un monde mourant Vidé de tout sens et de toute importance En recherche d’une quête existentielle Qui nourrira enfin ma soif éternelle De nombreuses contrées furent traversées Des périls jamais auparavant affrontés Cet attrait déraisonné pour les recoins obscurs Me faisant voyager vers des éventualités impures Les feuilles se levèrent, guidant mes pas incertains Aveuglément je m’enfonçai des contrées insipides Tel un condamné marchant vers son éventuel destin Suivant avec dévouement cette voix si limpide Une étrange sensation, une sorte d’ivresse Insufflée en moi par des vents funestes Ma perception en fût à jamais altérée Tirée des décombres d’un lointain passé La confusion éclipsée par l’attraction La passion prenant le dessus sur la raison Ne sachant nul ma future destination Une lueur rouge perceptible à l’horizon... |
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3. | Apparitions automnales | 10:18 | Show lyrics |
Tapie au fond d’un couvert d’arbres décrépits Je sens son regard ne cessant de me fixer Ne sachant trop ce qui m’a vaguement trahit Ou ce qui la porte à ainsi m’observer Une silhouette féminine vêtue d’un voile ombragé Suivant mes progrès avec une attention particulière Troublant mes sens avec une envoûtante fumée Laissant au fond de ma gorge un goût amer Contorsions impossibles et grotesques Réalité ou distorsion rocambolesque Se fondant habilement dans la nature Telle une fresque fusionnant avec les murs «Suis-moi, toi qui perçoit les Damnés Dans ce monde d’immatérialité Ton existence en sera métamorphosée Au coût de ton odieuse humanité» Mon esprit altéré au-delà de ses capacités Je ne peux m’empêcher de la traquer Tel une bête sauvage assoiffée de sang Plus rien d’autre ne m’importe maintenant Les flammes noires qui composent sa robe Mon seul rempart à travers le danger constant Braquées sur moi, des créatures xénophobes Aux yeux formés de brasiers incandescents Ma destination ultime Le plus profond de l’abîme Au fond des vestiges d’une défunte cité Mon destin me fut soudainement révélé La concrétisation d’une ancienne prophétie Donnant un sens à mon âme démunie de vie «Tu deviens maintenant la main des ombres... Accomplis ma volonté, au détriment de ta propre fatalité» Son emprise sur moi, une complète certitude Son regard plongeant dans mon psyché Son baiser scellant mon éternelle servitude Mon désir faisant de moi un esclave avoué |
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4. | Haine ancestrale | 06:59 | Show lyrics |
L’effervescence du sang parcourant mes veines L’apparition de lésions soudaines Le crépitement des mes organes internes L’écorchement de toute nature humaine Le craquement des couches superficielles Laissant place à une apparence démentielle Les pulsions bestiales sont canalisées La fureur en moi se retrouve déchaînée Une déshumanisation longue et douloureuse Le prix à payer pour l’appropriation de tels pouvoirs Mon existence étant désormais celle d’une faucheuse Prohibant tout rêve et anéantissant tout espoir La manifestation d’une nouvelle forme Une permutation du corps et de l’âme Vers un monde dominé par d’éternelles flammes Où ne règne aucune loi, hors de toute norme Le temps est venu pour moi de tester Les capacités de cette nouvelle incarnation Tout obstacle sera brutalement éviscéré Aucune place pour une quelconque absolution Sur moi planera l’ombre de mon Maître Provenant du noyau du Vice absolu Une ère de passivité maintenant résolue Déchaînant le courroux des Ancêtres |
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5. | Percer les flancs de l’innocence | 05:00 | Show lyrics |
Le domaine des ombres s’ouvre désormais Favorisant l’intrusion au cœur de l’innocence Les pauvres mortels ne verront jamais Se refermer sur eux l’étau de la démence Peu à peu tombera le rideau du néant Emportant à la dérive tout sentiment Concrétisant le dire des textes anciens La déchéance absolue du genre humain La destitution de leurs valeurs morales La morsure déchirante d’un spectre bestial Tel des asticots rampant sur des sols souillés Dépourvus de défenses, complètement délaissés Le retour en force de la sélection naturelle L’arrivée d’une prospérité inconditionnelle Le déclin de toute forme de compassion Pour faire place à une totale oppression La pointe du Vice pourra enfin percer Les flancs vulnérables des brebis égarées Une fois enfoncée tel la flèche d’un archer Provoquant la perte de cohésion spontanée La corruption fermement installée Remontant tel des vignes affamées Pour éroder toute trace d’individualité Et laisser en guise de remplacement Des carcasses faibles et dominées Tous sont maintenant prêts à porter serment... |
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6. | Manifeste de supériorité | 06:35 | Show lyrics |
Vous qui n’avez jamais vraiment vécus Vous qui prenez place parmi les déchus Sachez que votre monde s’est écroulé Qu’il n’y réside plus aucune stabilité Ceci est un appel à la révolution L’invocation du chaos pur et absolu La réalisation des désirs de la Bête Celle qui a assujettit nos ancêtres Soyez témoins de son Ascension Faites preuve d’une totale dévotion La Lune de Sang brillera de milles éclats N’ayez crainte, elle vous récompensera La malléabilité de votre esprit piégé Décuplera vos capacités corporelles Vous serez refaçonnés selon sa volonté Votre seule et unique chance d’être sauvés La dématérialisation de vos corps putrides Vous débarrassera de votre nature insipide L’honneur d’en faire partie vous aura séduit Elle vous assimilera de corps et d’esprit À genoux, misérables sacs de chair Plus rien ne vous retient sur cette terre L’heure est venue pour votre prochaine renaissance Et alimenter l’énergie éternelle, l’Incandescence |
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7. | Torrents de chair et d’acier | 01:27 | Show lyrics |
Morceaux de tissus informes et entortillés Un déferlement effréné de membres mutilés Lambeaux organiques et lames acérées Des torrents de haine brusquement manifestés L’anéantissement des forces opposantes anticipées Maintenant pleuvent à souhait la chair et l’acier Gargantuesque amas de misère humaine Un fleuve de sang fait rage sur les plaines Aucune résistance face à un tel acharnement Les pires horreurs concevables commises Des actes terriblement violents et incessants Tous les antagonistes cruellement soumis Du profond d’une conscience corrompue La hargne règne en maîtresse absolue Commandant d’un poing ferme d’acier La matérialisation d’une fatalité sans pitié |
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8. | Délectable trahison (Le revirement de la lame) | 03:52 | Show lyrics |
Du haut du trône, la vue est sublime L’horizon se confond avec l’abîme La fusion des ruines et du sang Formant l’héritage du feu d’antan Plus rien ne peut surpasser Une telle satisfaction Un tyran ayant réalisé Ses pires profanations À mes côtés se dresse une présence familière L’incarnation même de mes désirs pervers Des courbes capables d’induire la perte de raison Un regard qui commande l’entière attention Enlaçant mon corps meurtri de ses longues griffes Parcourant mon visage de la langue brûlante Pratiquant une étreinte d’un pouvoir abusif Elle prononça une déclaration déconcertante «Tu as honoré le pacte que tu as signé Et les actes desquels tu t’étais assermentés Ta vocation est enfin terminée Et à ton tour, tu seras assimilé!» Paralysé et désarmé, je me retrouvai cloué Tous mes acquis maintenant arrachés La succube revira lentement sa lame Et condamna définitivement mon âme Du fond des enfers, je les entendis hurler Ceux qui étaient destinés à m’emporter Des loups de cendres aux yeux en brasier Vinrent sceller ma tragique destinée Dévorant à la fois ma chair et mon esprit Ainsi s’accomplissait l’antique Prophétie |
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9. | Les ténèbres murmurent mon nom | 05:42 | Show lyrics |
Au-delà des limites des traces de destruction N’est perceptible que de constantes lamentations Les voix des ombres passèrent sous silence Comme si elles étaient entrées en transe La surface du sol, vile et scarifiée Le monde dénudé de sa formelle identité De méconnaissables résidus carbonisés Les seuls vestiges de notre passé Le retour à la Terre fut décidément Le seul et éventuel dénouement Les recoins obscurs furent à nouveau habités Par des spectres témoins de viles atrocités Toujours à l’affût de futures manifestations Prêts à mener le prochain élu dans la tentation Ces servants de l’Astre qui répandit le sang Ce peuple qui soufflera les récits d’antan Une fois sa transposition accomplie Il reviendra hurler au loin dans la nuit Siégeant parmi la meute de canidés maudits Pour nous emporter à notre tour aussi «Gloire à celui qui redonna vie aux Damnés Puisse à jamais brûler son âme tourmentée! Oh toi, qui rôdera dans les distants horizons Les Ténèbres murmureront ton Nom!» |
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10. | Sous les cendres du vice (Je marcherai éternellement) | 12:30 | Show lyrics |
Une montée infernale vers les dimensions astrales Traîné par des impitoyables griffes bestiales Plongé dans d’inconcevables tourments En route vers mon éventuel jugement Parcourant d’étranges tunnels interstellaires Mon ascension se révéla un véritable calvaire La vitesse démesurée n’ayant d’égal que le sort Que me faisaient subir mes bourreaux spirivores Face à face avec mes multiples agresseurs Leur révélation me plongea une profonde terreur Des loups vêtus d’une toison céleste et obscure Leur yeux brûlant de la flamme la plus pure Les fragments de mon être dématérialisé Tour à tour se retrouvèrent consumés Assailli par les rires et les hurlements Mon être dévoré un gouffre béant Des spirales de résidus écorchés Composées des flammes de mon passé Formèrent une irrégulière structure La fondation même de mon futur Prenant ma place parmi le conseil des Damnés La meute des sombres carnassiers enfin complétée Prête à retourner extirper l’essence des vivants Pour apaiser l’avidité de la Lune de Sang Condamné à servir pour l’éternité Et de suivre les empreintes du brasier Animé par un désir incandescent Ainsi je marcherai éternellement Voguant sur les courants alimentant la source du mal Aux côtés de ceux voyageant dans la plaine spectrale Voyant au loin les ombres du passé valser |
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57:55 |
Band ascii art
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