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Pilori
Members | |
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Current | |
J. | Bass |
Gu. | Drums |
R. | Guitars |
Gr. | Vocals |
Past | |
D. | Bass |
Gu. | Bass |
A. | Bass |
A. | Drums |
J. | Drums |
C. | Drums |
Past (Live) | |
Jordan Bonnet | Drums (2018) |
Member(bands): Heaume Mortal, Hakan, Cowards (live) |
# | Discography | Type | Year | |
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1 | Demo | Demo | 2016 | Show album |
2 | Dakhma / Pilori | Split | 2018 | Show album |
3 | À nos morts | Full-length | 2020 | Show album |
Demo
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
May 5th, 2016 | Independent | Digital | ||
May 5th, 2016 | Red Truth Productions | Cassette |
Tracks | |||
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1. | Déjà Mort | 01:54 | Show lyrics |
L’idée de la mort tétanise ma vie J’ai beau respirer, je ne veux plus lutter J’ai du sang plein les poumons, des cendres plein la bouche (x2) Sommes-nous vivants ou simplement en train de respirer ? Nous sommes tous condamnés (à peine nés !) A un sursis perpétuel L’horloge résonne dans nos cœurs (déjà morts !) Et ses aiguilles tailladent lentement nos veines Le cygne muet hurle un chant que seuls les sourds peuvent entendre Cendres, tu redeviendras cendres |
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2. | Médiocratie | 02:04 | Show lyrics |
Culte du médiocre, glorification du vide Je n’ai que du mépris pour cette frange d’attardés Qui laissent vierges les pages blanches de son Histoire Et s’entraîne dans une chute sans fin, une lutte sans fond Ils clament haut et fort leur ignorance Leur image en fer de lance Sont uniquement centrés sur leurs panses Ne pensent qu’à se complaire dans une fange d’égoïste jouissance Ils ne mènent aucune guerre, ni aucun combat Plaisirs immédiats, mise en scène de soi Ce n’est pas parce que tu revêts ton quotidien d’artifices Que tu lui enlèves son goût de pisse |
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3. | Seul Contre Tous | 01:46 | Show lyrics |
On naît seul et on meurt seul Seul dans sa chair Seul au milieu de ses congénères Ces gens seuls à qui l’on s’efforce de plaire Même entouré, c’est seul que tu devras supporter le poids de ta vie Tant que tout ira bien, ils te tendront la main On cherche à regarder à travers leurs yeux Sinon on se croit aveugle Ma solitude, mon ennui Je n’ai rien que d’autres veulent partager Au milieu de ces poissons morts J’ai accepté mon sort Je ne trouve du réconfort que dans les profondeurs Seul contre tous (De l’aurore à l’ombre) Seul entre vous (Du berceau à la tombe) Seul contre tous (De l’aurore à l’ombre) Seul entre vous |
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4. | Ce Que Je Suis... | 02:25 | Show lyrics |
Je suis le fruit de mes choix, de mes erreurs Une somme de rêves, d’échecs et de peurs La lumière qui a fait noircir mon cœur Je marche sans me retourner A grande eau j’ai lavé mes péchés J’y ai noyé mes regrets Mes pas m’ont conduit là, ces ratés sont les miens J’ai brûlé mes chimères, usé mes idéaux Démoli ce que j’avais bâti Je suis tombé pour mieux me relever Un homme se doit de se définir par ses choix Goutte par goutte, jusqu’à la lie je boirai le calice Pierre par pierre, je rebâtirai mes édifices |
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08:09 |
Dakhma / Pilori
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
---|---|---|---|---|
June 2nd, 2018 | IFB Records | IFB114 | Digital | Bandcamp |
June 2nd, 2018 | IFB Records | IFB114 / TV009 / WRG162 / DBR 293 / SPZ005 / EAS16 | 7" vinyl | Limited edition, 2 colors |
Members | |
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Miscellaneous staff | |
Benjamin Moreau | Artwork |
Camille Giraudeau | Recording, Mixing, Mastering |
Bertrand Lebourgeois | Recording (drums) |
Tracks | |||
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1. | Dakhma - Frenzy Witchcraft | 05:41 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Pilori - Via Crucis | 02:52 | Show lyrics |
J’avance sur cette Via Dolorosa Chacun de mes pas me rapproche du Mont Golgotha Les épines crochent la peau de mon crâne, le sang coule dans mes yeux Si j’accepte de porter ma croix, je ne plie sous son poids Nos lamentations ne méritent aucune miséricorde Nos pêchés ne méritent aucun sacrifice Nos larmes se noient Le fait de marcher implique celui de pouvoir tomber Mais combien se relèveront ? Nos cris se meurent Nos larmes finissent noyées dans la pluie Nos prières, muettes, jetées au puits, résonnent dans l’oubli Nos suaires sont nos chairs Nos stigmates, nos souvenirs On se retrouvera tous au Mont du Crâne |
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3. | Pilori - Le Baiser | 02:28 | Show lyrics |
Telle une promesse qui ne devient vraie que lorsqu’elle est brisée Notre histoire n’a eu de sens qu’une fois qu’elle s’est terminée Lorsque tu es venue à moi et que tu m’as embrassé Je ne voulais voir ton vrai visage Ton baiser a brulé mes paupières A ma foi aveugle, une borgne a donné la vue Et si tu penses le baiser comme un geste d’amour N’oublie pas que c’est ainsi que fut trahi le Fils de l’Homme |
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11:01 |
À nos morts
Album versions
Release date | Label | Catalog ID | Format | Description |
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June 26th, 2020 | Terrain Vague Records | Digital | ||
June 26th, 2020 | Bad Moon Rising 惡月上昇 | Digital | Bandcamp | |
June 26th, 2020 | BRC-30 Productions | CD | ||
June 26th, 2020 | Terrain Vague Records | TV012 | Cassette | Collector edition |
June 26th, 2020 | Terrain Vague Records | C2C009, BMR-013 | 12" vinyl | Classic edition, black vinyl |
June 26th, 2020 | Terrain Vague Records | C2C009, BMR-013 | 12" vinyl | Collector edition, beer vinyl |
Tracks | |||
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1. | Que la bête meure | 03:21 | Show lyrics |
Au bout de la traque, quelque part entre les aboiements et les râles, on finit par confondre chasseurs et proies. La dague doit trouver un cœur, que la bête meure. C’est par le sang qu’ils lavent leurs pêchés, pire qu’un chien à qui l’on jetterait la curée. Les barbares civilisés réclament encore des sacrifices, catharsis pour garder leurs secrets sous clé. Il y a toujours eu des crachats sur le passage de l’accusé. Des badauds, attirés par le sang, massés devant une exécution. Les pêchés de l’autre condamnés, une façon pour eux d’expier leurs impiétés. Les vautours, excités par la chair, préfèrent un coupable à la vérité. The dagger must find a heart, let the beast die. |
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2. | Apnée | 01:28 | Show lyrics |
Mon pouls résonne. Le bruit s’éloigne, se noie dans le temps. Je ne suis qu’un fantôme, le flou sur la photo, moi qui voulais être l’insecte prisonnier de l’ambre. Les rocs du passé deviendront craies à être heurtés par les vagues du présent. Puis nous finirons par dériver, nimbés dans le linceul des flots. En apnée. Et si la peur de la mort, plus forte que la raison de vivre, m’asphixie, je t’en demande pardon. |
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3. | La grande terreur | 01:07 | Show lyrics |
La grande Terreur, solution finale qui nous purgera des ennemis du peuple. Souvent bien consciente d’être prise dans la mélasse, la plèbe râle, condamne, mais s’y prélasse. Tous se rêvent en exécuteur des hautes œuvres mais jamais tambour ne battra près de l’échafaud. Le citoyen devrait marcher dans un sang impur, mais il est un bien docile insurgé, mutin sur clavier, ne sait se révolter que sur un fil d’actualité. |
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4. | Poursuite du vent | 02:16 | Show lyrics |
Creuses comme les abysses, vos vies sont mises en scène factices. Tant je souffre de vertige à force d’être témoin de votre néant, que je me demande comment vous ne vous êtes pas noyés dedans. Réalité déconnectée à vivre de l’autre côté du miroir, c’est votre propre reflet que vous finirez par ne plus voir. Grisés à tourner sans cesse dans le manège de vos vanités. Toujours aux premières loges à l’heure de vos grands plongeons. Il n’est rien qui ne me soulage plus que ces sauts de l’ange en pataugeoires. |
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5. | Roi des rats | 00:39 | Show lyrics |
Pour aduler un dieu, il faut croire en un diable. C’est pour ça que la victime a moins de valeurs que le coupable. Des monstres en pâture pour satisfaire leur fascination du mal. Le loup est dans la bergerie car on lui laisse porte ouverte. |
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6. | À nos morts | 02:19 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
7. | Lorsque viendra la nuit | 02:03 | Show lyrics |
Tel le vieillard et l’enfant, le début et la fin ne font qu’un. Mais on ne court pour sa vie qu’au moment où résonne l’hallali. Car c’est toujours quand vient la nuit que l’on se met en quête d’une lumière vive qui, comme le temps, s’évanouit. Dans chaque battement de mon cœur, résonne le tic-tac de l’horloge. Et j’ai beau retourner le sablier, il continue de s’écouler. Chaque lever de soleil me rapproche de la nuit. Ces ténèbres me terrifient. Je n’ai pas peur de mourir, mais de ne plus vivre. |
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8. | Divine comédie | 01:31 | Show lyrics |
Même dans les eaux du Styx, tu chercherais ton reflet qui n’existe que dans un noir miroir. Que Dieu fasse que tu glisses du rivage. Est-ce en actualisant tes photos que tu combles le vide boursouflé par ton ego ? Mise en scène de ton ignorance, de la vacuité de ton existence. Comme ceux qui n’ont rien à dire, tu fais passer ton message. Il n’y aura pas de fleurs blanches qui pousseront sous ton cadavre. |
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9. | Sous mes mains | 02:13 | Show lyrics |
Sous mes mains, sa peau en va-et-vient. Sous mes mains, son corps mutin est ma putain. Une petite mort. Sous mes caresses assassines, sa peau opaline s’offre à moi en victime. Ses cheveux dans mon poing, sa gorge dans ma main, l’union de nos chairs entonne une suave mélopée. Nos souffles sont cadencés, nos peaux cadenassées. L’hydrorrhée lisse toute aspérité, sur son ventre je viens crever. C’est toujours la proie qui guide le chasseur, sois ma victime. C’est toujours la proie qui guide le chasseur. Mon pouce, sa salive, ma sueur. |
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10. | À la recherche du temps perdu | 03:20 | Show lyrics |
Je connais le pouvoir des heures qui passent, des souvenirs qui s’effacent. Mais je n’ai aucune emprise dessus, je suis à la recherche du temps perdu. Sur une belle table dressée, les agapes que j’aimais. La poussière remplacera le goût que je connaissais. Et lorsque l’on avale sa ciguë, on abandonne ici ses attributs. Le catafalque n’est qu’un cénotaphe. Ne gravez pas la date de ma mort dessus. A avoir des regrets, vivre dans le passé, craindre ce qu’il peut arriver, on meurt un peu plus chaque jour. Les flammes seront brasier, les braises seront cendres, puis seront fumée. Nous devons nos vies à nos morts. |
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11. | Danse macabre | 03:35 | Show lyrics |
Avec son sourire glaçant, elle t’invitera à danser. Sois sûr que la fête sera belle, il n’existe d’autres bals où tous sont conviés. Manants et princes, papes et athées, putes et bigotes, personne ne sera oublié. Où qu’ils aillent, d’où qu’ils viennent, les trois morts et les trois vifs toujours finissent par se croiser. Plus impartiale et aveugle que la justice, à ses yeux nous sommes tous égaux. Même le sourd un jour entendra : «Je fus comme tu es, et tel que je suis tu seras. Richesses et pouvoirs n’auront plus de valeur au moment de ton trépas.» |
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23:52 |
Demo
Tracks | |||
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1. | Déjà Mort | 01:54 | Show lyrics |
L’idée de la mort tétanise ma vie J’ai beau respirer, je ne veux plus lutter J’ai du sang plein les poumons, des cendres plein la bouche (x2) Sommes-nous vivants ou simplement en train de respirer ? Nous sommes tous condamnés (à peine nés !) A un sursis perpétuel L’horloge résonne dans nos cœurs (déjà morts !) Et ses aiguilles tailladent lentement nos veines Le cygne muet hurle un chant que seuls les sourds peuvent entendre Cendres, tu redeviendras cendres |
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2. | Médiocratie | 02:04 | Show lyrics |
Culte du médiocre, glorification du vide Je n’ai que du mépris pour cette frange d’attardés Qui laissent vierges les pages blanches de son Histoire Et s’entraîne dans une chute sans fin, une lutte sans fond Ils clament haut et fort leur ignorance Leur image en fer de lance Sont uniquement centrés sur leurs panses Ne pensent qu’à se complaire dans une fange d’égoïste jouissance Ils ne mènent aucune guerre, ni aucun combat Plaisirs immédiats, mise en scène de soi Ce n’est pas parce que tu revêts ton quotidien d’artifices Que tu lui enlèves son goût de pisse |
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3. | Seul Contre Tous | 01:46 | Show lyrics |
On naît seul et on meurt seul Seul dans sa chair Seul au milieu de ses congénères Ces gens seuls à qui l’on s’efforce de plaire Même entouré, c’est seul que tu devras supporter le poids de ta vie Tant que tout ira bien, ils te tendront la main On cherche à regarder à travers leurs yeux Sinon on se croit aveugle Ma solitude, mon ennui Je n’ai rien que d’autres veulent partager Au milieu de ces poissons morts J’ai accepté mon sort Je ne trouve du réconfort que dans les profondeurs Seul contre tous (De l’aurore à l’ombre) Seul entre vous (Du berceau à la tombe) Seul contre tous (De l’aurore à l’ombre) Seul entre vous |
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4. | Ce Que Je Suis... | 02:25 | Show lyrics |
Je suis le fruit de mes choix, de mes erreurs Une somme de rêves, d’échecs et de peurs La lumière qui a fait noircir mon cœur Je marche sans me retourner A grande eau j’ai lavé mes péchés J’y ai noyé mes regrets Mes pas m’ont conduit là, ces ratés sont les miens J’ai brûlé mes chimères, usé mes idéaux Démoli ce que j’avais bâti Je suis tombé pour mieux me relever Un homme se doit de se définir par ses choix Goutte par goutte, jusqu’à la lie je boirai le calice Pierre par pierre, je rebâtirai mes édifices |
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08:09 |
Demo
Tracks | |||
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Single-sided | |||
1. | Déjà Mort | 01:54 | Show lyrics |
L’idée de la mort tétanise ma vie J’ai beau respirer, je ne veux plus lutter J’ai du sang plein les poumons, des cendres plein la bouche (x2) Sommes-nous vivants ou simplement en train de respirer ? Nous sommes tous condamnés (à peine nés !) A un sursis perpétuel L’horloge résonne dans nos cœurs (déjà morts !) Et ses aiguilles tailladent lentement nos veines Le cygne muet hurle un chant que seuls les sourds peuvent entendre Cendres, tu redeviendras cendres |
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2. | Médiocratie | 02:04 | Show lyrics |
Culte du médiocre, glorification du vide Je n’ai que du mépris pour cette frange d’attardés Qui laissent vierges les pages blanches de son Histoire Et s’entraîne dans une chute sans fin, une lutte sans fond Ils clament haut et fort leur ignorance Leur image en fer de lance Sont uniquement centrés sur leurs panses Ne pensent qu’à se complaire dans une fange d’égoïste jouissance Ils ne mènent aucune guerre, ni aucun combat Plaisirs immédiats, mise en scène de soi Ce n’est pas parce que tu revêts ton quotidien d’artifices Que tu lui enlèves son goût de pisse |
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3. | Seul Contre Tous | 01:46 | Show lyrics |
On naît seul et on meurt seul Seul dans sa chair Seul au milieu de ses congénères Ces gens seuls à qui l’on s’efforce de plaire Même entouré, c’est seul que tu devras supporter le poids de ta vie Tant que tout ira bien, ils te tendront la main On cherche à regarder à travers leurs yeux Sinon on se croit aveugle Ma solitude, mon ennui Je n’ai rien que d’autres veulent partager Au milieu de ces poissons morts J’ai accepté mon sort Je ne trouve du réconfort que dans les profondeurs Seul contre tous (De l’aurore à l’ombre) Seul entre vous (Du berceau à la tombe) Seul contre tous (De l’aurore à l’ombre) Seul entre vous |
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4. | Ce Que Je Suis... | 02:25 | Show lyrics |
Je suis le fruit de mes choix, de mes erreurs Une somme de rêves, d’échecs et de peurs La lumière qui a fait noircir mon cœur Je marche sans me retourner A grande eau j’ai lavé mes péchés J’y ai noyé mes regrets Mes pas m’ont conduit là, ces ratés sont les miens J’ai brûlé mes chimères, usé mes idéaux Démoli ce que j’avais bâti Je suis tombé pour mieux me relever Un homme se doit de se définir par ses choix Goutte par goutte, jusqu’à la lie je boirai le calice Pierre par pierre, je rebâtirai mes édifices |
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08:09 |
Dakhma / Pilori
Members | |
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Miscellaneous staff | |
Benjamin Moreau | Artwork |
Camille Giraudeau | Recording, Mixing, Mastering |
Bertrand Lebourgeois | Recording (drums) |
Tracks | |||
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1. | Dakhma - Frenzy Witchcraft | 05:41 | |
(loading lyrics...) | |||
2. | Pilori - Via Crucis | 02:52 | Show lyrics |
J’avance sur cette Via Dolorosa Chacun de mes pas me rapproche du Mont Golgotha Les épines crochent la peau de mon crâne, le sang coule dans mes yeux Si j’accepte de porter ma croix, je ne plie sous son poids Nos lamentations ne méritent aucune miséricorde Nos pêchés ne méritent aucun sacrifice Nos larmes se noient Le fait de marcher implique celui de pouvoir tomber Mais combien se relèveront ? Nos cris se meurent Nos larmes finissent noyées dans la pluie Nos prières, muettes, jetées au puits, résonnent dans l’oubli Nos suaires sont nos chairs Nos stigmates, nos souvenirs On se retrouvera tous au Mont du Crâne |
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3. | Pilori - Le Baiser | 02:28 | Show lyrics |
Telle une promesse qui ne devient vraie que lorsqu’elle est brisée Notre histoire n’a eu de sens qu’une fois qu’elle s’est terminée Lorsque tu es venue à moi et que tu m’as embrassé Je ne voulais voir ton vrai visage Ton baiser a brulé mes paupières A ma foi aveugle, une borgne a donné la vue Et si tu penses le baiser comme un geste d’amour N’oublie pas que c’est ainsi que fut trahi le Fils de l’Homme |
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11:01 |
Dakhma / Pilori
Members | |
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Original line-up | |
Miscellaneous staff | |
Benjamin Moreau | Artwork |
Camille Giraudeau | Recording, Mixing, Mastering |
Bertrand Lebourgeois | Recording (drums) |
Tracks | |||
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Side A | |||
1. | Dakhma - Frenzy Witchcraft | 05:41 | |
(loading lyrics...) | |||
Side B | |||
2. | Pilori - Via Crucis | 02:52 | Show lyrics |
J’avance sur cette Via Dolorosa Chacun de mes pas me rapproche du Mont Golgotha Les épines crochent la peau de mon crâne, le sang coule dans mes yeux Si j’accepte de porter ma croix, je ne plie sous son poids Nos lamentations ne méritent aucune miséricorde Nos pêchés ne méritent aucun sacrifice Nos larmes se noient Le fait de marcher implique celui de pouvoir tomber Mais combien se relèveront ? Nos cris se meurent Nos larmes finissent noyées dans la pluie Nos prières, muettes, jetées au puits, résonnent dans l’oubli Nos suaires sont nos chairs Nos stigmates, nos souvenirs On se retrouvera tous au Mont du Crâne |
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3. | Pilori - Le Baiser | 02:28 | Show lyrics |
Telle une promesse qui ne devient vraie que lorsqu’elle est brisée Notre histoire n’a eu de sens qu’une fois qu’elle s’est terminée Lorsque tu es venue à moi et que tu m’as embrassé Je ne voulais voir ton vrai visage Ton baiser a brulé mes paupières A ma foi aveugle, une borgne a donné la vue Et si tu penses le baiser comme un geste d’amour N’oublie pas que c’est ainsi que fut trahi le Fils de l’Homme |
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11:01 |
À nos morts
Tracks | |||
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1. | Que la bête meure | 03:21 | Show lyrics |
Au bout de la traque, quelque part entre les aboiements et les râles, on finit par confondre chasseurs et proies. La dague doit trouver un cœur, que la bête meure. C’est par le sang qu’ils lavent leurs pêchés, pire qu’un chien à qui l’on jetterait la curée. Les barbares civilisés réclament encore des sacrifices, catharsis pour garder leurs secrets sous clé. Il y a toujours eu des crachats sur le passage de l’accusé. Des badauds, attirés par le sang, massés devant une exécution. Les pêchés de l’autre condamnés, une façon pour eux d’expier leurs impiétés. Les vautours, excités par la chair, préfèrent un coupable à la vérité. The dagger must find a heart, let the beast die. |
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2. | Apnée | 01:28 | Show lyrics |
Mon pouls résonne. Le bruit s’éloigne, se noie dans le temps. Je ne suis qu’un fantôme, le flou sur la photo, moi qui voulais être l’insecte prisonnier de l’ambre. Les rocs du passé deviendront craies à être heurtés par les vagues du présent. Puis nous finirons par dériver, nimbés dans le linceul des flots. En apnée. Et si la peur de la mort, plus forte que la raison de vivre, m’asphixie, je t’en demande pardon. |
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3. | La grande terreur | 01:07 | Show lyrics |
La grande Terreur, solution finale qui nous purgera des ennemis du peuple. Souvent bien consciente d’être prise dans la mélasse, la plèbe râle, condamne, mais s’y prélasse. Tous se rêvent en exécuteur des hautes œuvres mais jamais tambour ne battra près de l’échafaud. Le citoyen devrait marcher dans un sang impur, mais il est un bien docile insurgé, mutin sur clavier, ne sait se révolter que sur un fil d’actualité. |
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4. | Poursuite du vent | 02:16 | Show lyrics |
Creuses comme les abysses, vos vies sont mises en scène factices. Tant je souffre de vertige à force d’être témoin de votre néant, que je me demande comment vous ne vous êtes pas noyés dedans. Réalité déconnectée à vivre de l’autre côté du miroir, c’est votre propre reflet que vous finirez par ne plus voir. Grisés à tourner sans cesse dans le manège de vos vanités. Toujours aux premières loges à l’heure de vos grands plongeons. Il n’est rien qui ne me soulage plus que ces sauts de l’ange en pataugeoires. |
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5. | Roi des rats | 00:39 | Show lyrics |
Pour aduler un dieu, il faut croire en un diable. C’est pour ça que la victime a moins de valeurs que le coupable. Des monstres en pâture pour satisfaire leur fascination du mal. Le loup est dans la bergerie car on lui laisse porte ouverte. |
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6. | À nos morts | 02:19 | instrumental |
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7. | Lorsque viendra la nuit | 02:03 | Show lyrics |
Tel le vieillard et l’enfant, le début et la fin ne font qu’un. Mais on ne court pour sa vie qu’au moment où résonne l’hallali. Car c’est toujours quand vient la nuit que l’on se met en quête d’une lumière vive qui, comme le temps, s’évanouit. Dans chaque battement de mon cœur, résonne le tic-tac de l’horloge. Et j’ai beau retourner le sablier, il continue de s’écouler. Chaque lever de soleil me rapproche de la nuit. Ces ténèbres me terrifient. Je n’ai pas peur de mourir, mais de ne plus vivre. |
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8. | Divine comédie | 01:31 | Show lyrics |
Même dans les eaux du Styx, tu chercherais ton reflet qui n’existe que dans un noir miroir. Que Dieu fasse que tu glisses du rivage. Est-ce en actualisant tes photos que tu combles le vide boursouflé par ton ego ? Mise en scène de ton ignorance, de la vacuité de ton existence. Comme ceux qui n’ont rien à dire, tu fais passer ton message. Il n’y aura pas de fleurs blanches qui pousseront sous ton cadavre. |
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9. | Sous mes mains | 02:13 | Show lyrics |
Sous mes mains, sa peau en va-et-vient. Sous mes mains, son corps mutin est ma putain. Une petite mort. Sous mes caresses assassines, sa peau opaline s’offre à moi en victime. Ses cheveux dans mon poing, sa gorge dans ma main, l’union de nos chairs entonne une suave mélopée. Nos souffles sont cadencés, nos peaux cadenassées. L’hydrorrhée lisse toute aspérité, sur son ventre je viens crever. C’est toujours la proie qui guide le chasseur, sois ma victime. C’est toujours la proie qui guide le chasseur. Mon pouce, sa salive, ma sueur. |
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10. | À la recherche du temps perdu | 03:20 | Show lyrics |
Je connais le pouvoir des heures qui passent, des souvenirs qui s’effacent. Mais je n’ai aucune emprise dessus, je suis à la recherche du temps perdu. Sur une belle table dressée, les agapes que j’aimais. La poussière remplacera le goût que je connaissais. Et lorsque l’on avale sa ciguë, on abandonne ici ses attributs. Le catafalque n’est qu’un cénotaphe. Ne gravez pas la date de ma mort dessus. A avoir des regrets, vivre dans le passé, craindre ce qu’il peut arriver, on meurt un peu plus chaque jour. Les flammes seront brasier, les braises seront cendres, puis seront fumée. Nous devons nos vies à nos morts. |
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11. | Danse macabre | 03:35 | Show lyrics |
Avec son sourire glaçant, elle t’invitera à danser. Sois sûr que la fête sera belle, il n’existe d’autres bals où tous sont conviés. Manants et princes, papes et athées, putes et bigotes, personne ne sera oublié. Où qu’ils aillent, d’où qu’ils viennent, les trois morts et les trois vifs toujours finissent par se croiser. Plus impartiale et aveugle que la justice, à ses yeux nous sommes tous égaux. Même le sourd un jour entendra : «Je fus comme tu es, et tel que je suis tu seras. Richesses et pouvoirs n’auront plus de valeur au moment de ton trépas.» |
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23:52 |
À nos morts
Tracks | |||
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1. | Que la bête meure | 03:21 | Show lyrics |
Au bout de la traque, quelque part entre les aboiements et les râles, on finit par confondre chasseurs et proies. La dague doit trouver un cœur, que la bête meure. C’est par le sang qu’ils lavent leurs pêchés, pire qu’un chien à qui l’on jetterait la curée. Les barbares civilisés réclament encore des sacrifices, catharsis pour garder leurs secrets sous clé. Il y a toujours eu des crachats sur le passage de l’accusé. Des badauds, attirés par le sang, massés devant une exécution. Les pêchés de l’autre condamnés, une façon pour eux d’expier leurs impiétés. Les vautours, excités par la chair, préfèrent un coupable à la vérité. The dagger must find a heart, let the beast die. |
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2. | Apnée | 01:28 | Show lyrics |
Mon pouls résonne. Le bruit s’éloigne, se noie dans le temps. Je ne suis qu’un fantôme, le flou sur la photo, moi qui voulais être l’insecte prisonnier de l’ambre. Les rocs du passé deviendront craies à être heurtés par les vagues du présent. Puis nous finirons par dériver, nimbés dans le linceul des flots. En apnée. Et si la peur de la mort, plus forte que la raison de vivre, m’asphixie, je t’en demande pardon. |
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3. | La grande terreur | 01:07 | Show lyrics |
La grande Terreur, solution finale qui nous purgera des ennemis du peuple. Souvent bien consciente d’être prise dans la mélasse, la plèbe râle, condamne, mais s’y prélasse. Tous se rêvent en exécuteur des hautes œuvres mais jamais tambour ne battra près de l’échafaud. Le citoyen devrait marcher dans un sang impur, mais il est un bien docile insurgé, mutin sur clavier, ne sait se révolter que sur un fil d’actualité. |
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4. | Poursuite du vent | 02:16 | Show lyrics |
Creuses comme les abysses, vos vies sont mises en scène factices. Tant je souffre de vertige à force d’être témoin de votre néant, que je me demande comment vous ne vous êtes pas noyés dedans. Réalité déconnectée à vivre de l’autre côté du miroir, c’est votre propre reflet que vous finirez par ne plus voir. Grisés à tourner sans cesse dans le manège de vos vanités. Toujours aux premières loges à l’heure de vos grands plongeons. Il n’est rien qui ne me soulage plus que ces sauts de l’ange en pataugeoires. |
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5. | Roi des rats | 00:39 | Show lyrics |
Pour aduler un dieu, il faut croire en un diable. C’est pour ça que la victime a moins de valeurs que le coupable. Des monstres en pâture pour satisfaire leur fascination du mal. Le loup est dans la bergerie car on lui laisse porte ouverte. |
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6. | À nos morts | 02:19 | instrumental |
(loading lyrics...) | |||
7. | Lorsque viendra la nuit | 02:03 | Show lyrics |
Tel le vieillard et l’enfant, le début et la fin ne font qu’un. Mais on ne court pour sa vie qu’au moment où résonne l’hallali. Car c’est toujours quand vient la nuit que l’on se met en quête d’une lumière vive qui, comme le temps, s’évanouit. Dans chaque battement de mon cœur, résonne le tic-tac de l’horloge. Et j’ai beau retourner le sablier, il continue de s’écouler. Chaque lever de soleil me rapproche de la nuit. Ces ténèbres me terrifient. Je n’ai pas peur de mourir, mais de ne plus vivre. |
|||
8. | Divine comédie | 01:31 | Show lyrics |
Même dans les eaux du Styx, tu chercherais ton reflet qui n’existe que dans un noir miroir. Que Dieu fasse que tu glisses du rivage. Est-ce en actualisant tes photos que tu combles le vide boursouflé par ton ego ? Mise en scène de ton ignorance, de la vacuité de ton existence. Comme ceux qui n’ont rien à dire, tu fais passer ton message. Il n’y aura pas de fleurs blanches qui pousseront sous ton cadavre. |
|||
9. | Sous mes mains | 02:13 | Show lyrics |
Sous mes mains, sa peau en va-et-vient. Sous mes mains, son corps mutin est ma putain. Une petite mort. Sous mes caresses assassines, sa peau opaline s’offre à moi en victime. Ses cheveux dans mon poing, sa gorge dans ma main, l’union de nos chairs entonne une suave mélopée. Nos souffles sont cadencés, nos peaux cadenassées. L’hydrorrhée lisse toute aspérité, sur son ventre je viens crever. C’est toujours la proie qui guide le chasseur, sois ma victime. C’est toujours la proie qui guide le chasseur. Mon pouce, sa salive, ma sueur. |
|||
10. | À la recherche du temps perdu | 03:20 | Show lyrics |
Je connais le pouvoir des heures qui passent, des souvenirs qui s’effacent. Mais je n’ai aucune emprise dessus, je suis à la recherche du temps perdu. Sur une belle table dressée, les agapes que j’aimais. La poussière remplacera le goût que je connaissais. Et lorsque l’on avale sa ciguë, on abandonne ici ses attributs. Le catafalque n’est qu’un cénotaphe. Ne gravez pas la date de ma mort dessus. A avoir des regrets, vivre dans le passé, craindre ce qu’il peut arriver, on meurt un peu plus chaque jour. Les flammes seront brasier, les braises seront cendres, puis seront fumée. Nous devons nos vies à nos morts. |
|||
11. | Danse macabre | 03:35 | Show lyrics |
Avec son sourire glaçant, elle t’invitera à danser. Sois sûr que la fête sera belle, il n’existe d’autres bals où tous sont conviés. Manants et princes, papes et athées, putes et bigotes, personne ne sera oublié. Où qu’ils aillent, d’où qu’ils viennent, les trois morts et les trois vifs toujours finissent par se croiser. Plus impartiale et aveugle que la justice, à ses yeux nous sommes tous égaux. Même le sourd un jour entendra : «Je fus comme tu es, et tel que je suis tu seras. Richesses et pouvoirs n’auront plus de valeur au moment de ton trépas.» |
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23:52 |
À nos morts
Tracks | |||
---|---|---|---|
1. | Que la bête meure | 03:21 | Show lyrics |
Au bout de la traque, quelque part entre les aboiements et les râles, on finit par confondre chasseurs et proies. La dague doit trouver un cœur, que la bête meure. C’est par le sang qu’ils lavent leurs pêchés, pire qu’un chien à qui l’on jetterait la curée. Les barbares civilisés réclament encore des sacrifices, catharsis pour garder leurs secrets sous clé. Il y a toujours eu des crachats sur le passage de l’accusé. Des badauds, attirés par le sang, massés devant une exécution. Les pêchés de l’autre condamnés, une façon pour eux d’expier leurs impiétés. Les vautours, excités par la chair, préfèrent un coupable à la vérité. The dagger must find a heart, let the beast die. |
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2. | Apnée | 01:28 | Show lyrics |
Mon pouls résonne. Le bruit s’éloigne, se noie dans le temps. Je ne suis qu’un fantôme, le flou sur la photo, moi qui voulais être l’insecte prisonnier de l’ambre. Les rocs du passé deviendront craies à être heurtés par les vagues du présent. Puis nous finirons par dériver, nimbés dans le linceul des flots. En apnée. Et si la peur de la mort, plus forte que la raison de vivre, m’asphixie, je t’en demande pardon. |
|||
3. | La grande terreur | 01:07 | Show lyrics |
La grande Terreur, solution finale qui nous purgera des ennemis du peuple. Souvent bien consciente d’être prise dans la mélasse, la plèbe râle, condamne, mais s’y prélasse. Tous se rêvent en exécuteur des hautes œuvres mais jamais tambour ne battra près de l’échafaud. Le citoyen devrait marcher dans un sang impur, mais il est un bien docile insurgé, mutin sur clavier, ne sait se révolter que sur un fil d’actualité. |
|||
4. | Poursuite du vent | 02:16 | Show lyrics |
Creuses comme les abysses, vos vies sont mises en scène factices. Tant je souffre de vertige à force d’être témoin de votre néant, que je me demande comment vous ne vous êtes pas noyés dedans. Réalité déconnectée à vivre de l’autre côté du miroir, c’est votre propre reflet que vous finirez par ne plus voir. Grisés à tourner sans cesse dans le manège de vos vanités. Toujours aux premières loges à l’heure de vos grands plongeons. Il n’est rien qui ne me soulage plus que ces sauts de l’ange en pataugeoires. |
|||
5. | Roi des rats | 00:39 | Show lyrics |
Pour aduler un dieu, il faut croire en un diable. C’est pour ça que la victime a moins de valeurs que le coupable. Des monstres en pâture pour satisfaire leur fascination du mal. Le loup est dans la bergerie car on lui laisse porte ouverte. |
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6. | À nos morts | 02:19 | instrumental |
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7. | Lorsque viendra la nuit | 02:03 | Show lyrics |
Tel le vieillard et l’enfant, le début et la fin ne font qu’un. Mais on ne court pour sa vie qu’au moment où résonne l’hallali. Car c’est toujours quand vient la nuit que l’on se met en quête d’une lumière vive qui, comme le temps, s’évanouit. Dans chaque battement de mon cœur, résonne le tic-tac de l’horloge. Et j’ai beau retourner le sablier, il continue de s’écouler. Chaque lever de soleil me rapproche de la nuit. Ces ténèbres me terrifient. Je n’ai pas peur de mourir, mais de ne plus vivre. |
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8. | Divine comédie | 01:31 | Show lyrics |
Même dans les eaux du Styx, tu chercherais ton reflet qui n’existe que dans un noir miroir. Que Dieu fasse que tu glisses du rivage. Est-ce en actualisant tes photos que tu combles le vide boursouflé par ton ego ? Mise en scène de ton ignorance, de la vacuité de ton existence. Comme ceux qui n’ont rien à dire, tu fais passer ton message. Il n’y aura pas de fleurs blanches qui pousseront sous ton cadavre. |
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9. | Sous mes mains | 02:13 | Show lyrics |
Sous mes mains, sa peau en va-et-vient. Sous mes mains, son corps mutin est ma putain. Une petite mort. Sous mes caresses assassines, sa peau opaline s’offre à moi en victime. Ses cheveux dans mon poing, sa gorge dans ma main, l’union de nos chairs entonne une suave mélopée. Nos souffles sont cadencés, nos peaux cadenassées. L’hydrorrhée lisse toute aspérité, sur son ventre je viens crever. C’est toujours la proie qui guide le chasseur, sois ma victime. C’est toujours la proie qui guide le chasseur. Mon pouce, sa salive, ma sueur. |
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10. | À la recherche du temps perdu | 03:20 | Show lyrics |
Je connais le pouvoir des heures qui passent, des souvenirs qui s’effacent. Mais je n’ai aucune emprise dessus, je suis à la recherche du temps perdu. Sur une belle table dressée, les agapes que j’aimais. La poussière remplacera le goût que je connaissais. Et lorsque l’on avale sa ciguë, on abandonne ici ses attributs. Le catafalque n’est qu’un cénotaphe. Ne gravez pas la date de ma mort dessus. A avoir des regrets, vivre dans le passé, craindre ce qu’il peut arriver, on meurt un peu plus chaque jour. Les flammes seront brasier, les braises seront cendres, puis seront fumée. Nous devons nos vies à nos morts. |
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11. | Danse macabre | 03:35 | Show lyrics |
Avec son sourire glaçant, elle t’invitera à danser. Sois sûr que la fête sera belle, il n’existe d’autres bals où tous sont conviés. Manants et princes, papes et athées, putes et bigotes, personne ne sera oublié. Où qu’ils aillent, d’où qu’ils viennent, les trois morts et les trois vifs toujours finissent par se croiser. Plus impartiale et aveugle que la justice, à ses yeux nous sommes tous égaux. Même le sourd un jour entendra : «Je fus comme tu es, et tel que je suis tu seras. Richesses et pouvoirs n’auront plus de valeur au moment de ton trépas.» |
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À nos morts
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Side A | |||
1. | Que la bête meure | 03:21 | Show lyrics |
Au bout de la traque, quelque part entre les aboiements et les râles, on finit par confondre chasseurs et proies. La dague doit trouver un cœur, que la bête meure. C’est par le sang qu’ils lavent leurs pêchés, pire qu’un chien à qui l’on jetterait la curée. Les barbares civilisés réclament encore des sacrifices, catharsis pour garder leurs secrets sous clé. Il y a toujours eu des crachats sur le passage de l’accusé. Des badauds, attirés par le sang, massés devant une exécution. Les pêchés de l’autre condamnés, une façon pour eux d’expier leurs impiétés. Les vautours, excités par la chair, préfèrent un coupable à la vérité. The dagger must find a heart, let the beast die. |
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2. | Apnée | 01:28 | Show lyrics |
Mon pouls résonne. Le bruit s’éloigne, se noie dans le temps. Je ne suis qu’un fantôme, le flou sur la photo, moi qui voulais être l’insecte prisonnier de l’ambre. Les rocs du passé deviendront craies à être heurtés par les vagues du présent. Puis nous finirons par dériver, nimbés dans le linceul des flots. En apnée. Et si la peur de la mort, plus forte que la raison de vivre, m’asphixie, je t’en demande pardon. |
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3. | La grande terreur | 01:07 | Show lyrics |
La grande Terreur, solution finale qui nous purgera des ennemis du peuple. Souvent bien consciente d’être prise dans la mélasse, la plèbe râle, condamne, mais s’y prélasse. Tous se rêvent en exécuteur des hautes œuvres mais jamais tambour ne battra près de l’échafaud. Le citoyen devrait marcher dans un sang impur, mais il est un bien docile insurgé, mutin sur clavier, ne sait se révolter que sur un fil d’actualité. |
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4. | Poursuite du vent | 02:16 | Show lyrics |
Creuses comme les abysses, vos vies sont mises en scène factices. Tant je souffre de vertige à force d’être témoin de votre néant, que je me demande comment vous ne vous êtes pas noyés dedans. Réalité déconnectée à vivre de l’autre côté du miroir, c’est votre propre reflet que vous finirez par ne plus voir. Grisés à tourner sans cesse dans le manège de vos vanités. Toujours aux premières loges à l’heure de vos grands plongeons. Il n’est rien qui ne me soulage plus que ces sauts de l’ange en pataugeoires. |
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5. | Roi des rats | 00:39 | Show lyrics |
Pour aduler un dieu, il faut croire en un diable. C’est pour ça que la victime a moins de valeurs que le coupable. Des monstres en pâture pour satisfaire leur fascination du mal. Le loup est dans la bergerie car on lui laisse porte ouverte. |
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6. | À nos morts | 02:19 | instrumental |
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Side B | |||
7. | Lorsque viendra la nuit | 02:03 | Show lyrics |
Tel le vieillard et l’enfant, le début et la fin ne font qu’un. Mais on ne court pour sa vie qu’au moment où résonne l’hallali. Car c’est toujours quand vient la nuit que l’on se met en quête d’une lumière vive qui, comme le temps, s’évanouit. Dans chaque battement de mon cœur, résonne le tic-tac de l’horloge. Et j’ai beau retourner le sablier, il continue de s’écouler. Chaque lever de soleil me rapproche de la nuit. Ces ténèbres me terrifient. Je n’ai pas peur de mourir, mais de ne plus vivre. |
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8. | Divine comédie | 01:31 | Show lyrics |
Même dans les eaux du Styx, tu chercherais ton reflet qui n’existe que dans un noir miroir. Que Dieu fasse que tu glisses du rivage. Est-ce en actualisant tes photos que tu combles le vide boursouflé par ton ego ? Mise en scène de ton ignorance, de la vacuité de ton existence. Comme ceux qui n’ont rien à dire, tu fais passer ton message. Il n’y aura pas de fleurs blanches qui pousseront sous ton cadavre. |
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9. | Sous mes mains | 02:13 | Show lyrics |
Sous mes mains, sa peau en va-et-vient. Sous mes mains, son corps mutin est ma putain. Une petite mort. Sous mes caresses assassines, sa peau opaline s’offre à moi en victime. Ses cheveux dans mon poing, sa gorge dans ma main, l’union de nos chairs entonne une suave mélopée. Nos souffles sont cadencés, nos peaux cadenassées. L’hydrorrhée lisse toute aspérité, sur son ventre je viens crever. C’est toujours la proie qui guide le chasseur, sois ma victime. C’est toujours la proie qui guide le chasseur. Mon pouce, sa salive, ma sueur. |
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10. | À la recherche du temps perdu | 03:20 | Show lyrics |
Je connais le pouvoir des heures qui passent, des souvenirs qui s’effacent. Mais je n’ai aucune emprise dessus, je suis à la recherche du temps perdu. Sur une belle table dressée, les agapes que j’aimais. La poussière remplacera le goût que je connaissais. Et lorsque l’on avale sa ciguë, on abandonne ici ses attributs. Le catafalque n’est qu’un cénotaphe. Ne gravez pas la date de ma mort dessus. A avoir des regrets, vivre dans le passé, craindre ce qu’il peut arriver, on meurt un peu plus chaque jour. Les flammes seront brasier, les braises seront cendres, puis seront fumée. Nous devons nos vies à nos morts. |
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11. | Danse macabre | 03:35 | Show lyrics |
Avec son sourire glaçant, elle t’invitera à danser. Sois sûr que la fête sera belle, il n’existe d’autres bals où tous sont conviés. Manants et princes, papes et athées, putes et bigotes, personne ne sera oublié. Où qu’ils aillent, d’où qu’ils viennent, les trois morts et les trois vifs toujours finissent par se croiser. Plus impartiale et aveugle que la justice, à ses yeux nous sommes tous égaux. Même le sourd un jour entendra : «Je fus comme tu es, et tel que je suis tu seras. Richesses et pouvoirs n’auront plus de valeur au moment de ton trépas.» |
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À nos morts
Tracks | |||
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1. | Que la bête meure | 03:21 | Show lyrics |
Au bout de la traque, quelque part entre les aboiements et les râles, on finit par confondre chasseurs et proies. La dague doit trouver un cœur, que la bête meure. C’est par le sang qu’ils lavent leurs pêchés, pire qu’un chien à qui l’on jetterait la curée. Les barbares civilisés réclament encore des sacrifices, catharsis pour garder leurs secrets sous clé. Il y a toujours eu des crachats sur le passage de l’accusé. Des badauds, attirés par le sang, massés devant une exécution. Les pêchés de l’autre condamnés, une façon pour eux d’expier leurs impiétés. Les vautours, excités par la chair, préfèrent un coupable à la vérité. The dagger must find a heart, let the beast die. |
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2. | Apnée | 01:28 | Show lyrics |
Mon pouls résonne. Le bruit s’éloigne, se noie dans le temps. Je ne suis qu’un fantôme, le flou sur la photo, moi qui voulais être l’insecte prisonnier de l’ambre. Les rocs du passé deviendront craies à être heurtés par les vagues du présent. Puis nous finirons par dériver, nimbés dans le linceul des flots. En apnée. Et si la peur de la mort, plus forte que la raison de vivre, m’asphixie, je t’en demande pardon. |
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3. | La grande terreur | 01:07 | Show lyrics |
La grande Terreur, solution finale qui nous purgera des ennemis du peuple. Souvent bien consciente d’être prise dans la mélasse, la plèbe râle, condamne, mais s’y prélasse. Tous se rêvent en exécuteur des hautes œuvres mais jamais tambour ne battra près de l’échafaud. Le citoyen devrait marcher dans un sang impur, mais il est un bien docile insurgé, mutin sur clavier, ne sait se révolter que sur un fil d’actualité. |
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4. | Poursuite du vent | 02:16 | Show lyrics |
Creuses comme les abysses, vos vies sont mises en scène factices. Tant je souffre de vertige à force d’être témoin de votre néant, que je me demande comment vous ne vous êtes pas noyés dedans. Réalité déconnectée à vivre de l’autre côté du miroir, c’est votre propre reflet que vous finirez par ne plus voir. Grisés à tourner sans cesse dans le manège de vos vanités. Toujours aux premières loges à l’heure de vos grands plongeons. Il n’est rien qui ne me soulage plus que ces sauts de l’ange en pataugeoires. |
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5. | Roi des rats | 00:39 | Show lyrics |
Pour aduler un dieu, il faut croire en un diable. C’est pour ça que la victime a moins de valeurs que le coupable. Des monstres en pâture pour satisfaire leur fascination du mal. Le loup est dans la bergerie car on lui laisse porte ouverte. |
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6. | À nos morts | 02:19 | instrumental |
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Side B | |||
7. | Lorsque viendra la nuit | 02:03 | Show lyrics |
Tel le vieillard et l’enfant, le début et la fin ne font qu’un. Mais on ne court pour sa vie qu’au moment où résonne l’hallali. Car c’est toujours quand vient la nuit que l’on se met en quête d’une lumière vive qui, comme le temps, s’évanouit. Dans chaque battement de mon cœur, résonne le tic-tac de l’horloge. Et j’ai beau retourner le sablier, il continue de s’écouler. Chaque lever de soleil me rapproche de la nuit. Ces ténèbres me terrifient. Je n’ai pas peur de mourir, mais de ne plus vivre. |
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8. | Divine comédie | 01:31 | Show lyrics |
Même dans les eaux du Styx, tu chercherais ton reflet qui n’existe que dans un noir miroir. Que Dieu fasse que tu glisses du rivage. Est-ce en actualisant tes photos que tu combles le vide boursouflé par ton ego ? Mise en scène de ton ignorance, de la vacuité de ton existence. Comme ceux qui n’ont rien à dire, tu fais passer ton message. Il n’y aura pas de fleurs blanches qui pousseront sous ton cadavre. |
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9. | Sous mes mains | 02:13 | Show lyrics |
Sous mes mains, sa peau en va-et-vient. Sous mes mains, son corps mutin est ma putain. Une petite mort. Sous mes caresses assassines, sa peau opaline s’offre à moi en victime. Ses cheveux dans mon poing, sa gorge dans ma main, l’union de nos chairs entonne une suave mélopée. Nos souffles sont cadencés, nos peaux cadenassées. L’hydrorrhée lisse toute aspérité, sur son ventre je viens crever. C’est toujours la proie qui guide le chasseur, sois ma victime. C’est toujours la proie qui guide le chasseur. Mon pouce, sa salive, ma sueur. |
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10. | À la recherche du temps perdu | 03:20 | Show lyrics |
Je connais le pouvoir des heures qui passent, des souvenirs qui s’effacent. Mais je n’ai aucune emprise dessus, je suis à la recherche du temps perdu. Sur une belle table dressée, les agapes que j’aimais. La poussière remplacera le goût que je connaissais. Et lorsque l’on avale sa ciguë, on abandonne ici ses attributs. Le catafalque n’est qu’un cénotaphe. Ne gravez pas la date de ma mort dessus. A avoir des regrets, vivre dans le passé, craindre ce qu’il peut arriver, on meurt un peu plus chaque jour. Les flammes seront brasier, les braises seront cendres, puis seront fumée. Nous devons nos vies à nos morts. |
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11. | Danse macabre | 03:35 | Show lyrics |
Avec son sourire glaçant, elle t’invitera à danser. Sois sûr que la fête sera belle, il n’existe d’autres bals où tous sont conviés. Manants et princes, papes et athées, putes et bigotes, personne ne sera oublié. Où qu’ils aillent, d’où qu’ils viennent, les trois morts et les trois vifs toujours finissent par se croiser. Plus impartiale et aveugle que la justice, à ses yeux nous sommes tous égaux. Même le sourd un jour entendra : «Je fus comme tu es, et tel que je suis tu seras. Richesses et pouvoirs n’auront plus de valeur au moment de ton trépas.» |
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À nos morts
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Side A | |||
1. | Que la bête meure | 03:21 | Show lyrics |
Au bout de la traque, quelque part entre les aboiements et les râles, on finit par confondre chasseurs et proies. La dague doit trouver un cœur, que la bête meure. C’est par le sang qu’ils lavent leurs pêchés, pire qu’un chien à qui l’on jetterait la curée. Les barbares civilisés réclament encore des sacrifices, catharsis pour garder leurs secrets sous clé. Il y a toujours eu des crachats sur le passage de l’accusé. Des badauds, attirés par le sang, massés devant une exécution. Les pêchés de l’autre condamnés, une façon pour eux d’expier leurs impiétés. Les vautours, excités par la chair, préfèrent un coupable à la vérité. The dagger must find a heart, let the beast die. |
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2. | Apnée | 01:28 | Show lyrics |
Mon pouls résonne. Le bruit s’éloigne, se noie dans le temps. Je ne suis qu’un fantôme, le flou sur la photo, moi qui voulais être l’insecte prisonnier de l’ambre. Les rocs du passé deviendront craies à être heurtés par les vagues du présent. Puis nous finirons par dériver, nimbés dans le linceul des flots. En apnée. Et si la peur de la mort, plus forte que la raison de vivre, m’asphixie, je t’en demande pardon. |
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3. | La grande terreur | 01:07 | Show lyrics |
La grande Terreur, solution finale qui nous purgera des ennemis du peuple. Souvent bien consciente d’être prise dans la mélasse, la plèbe râle, condamne, mais s’y prélasse. Tous se rêvent en exécuteur des hautes œuvres mais jamais tambour ne battra près de l’échafaud. Le citoyen devrait marcher dans un sang impur, mais il est un bien docile insurgé, mutin sur clavier, ne sait se révolter que sur un fil d’actualité. |
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4. | Poursuite du vent | 02:16 | Show lyrics |
Creuses comme les abysses, vos vies sont mises en scène factices. Tant je souffre de vertige à force d’être témoin de votre néant, que je me demande comment vous ne vous êtes pas noyés dedans. Réalité déconnectée à vivre de l’autre côté du miroir, c’est votre propre reflet que vous finirez par ne plus voir. Grisés à tourner sans cesse dans le manège de vos vanités. Toujours aux premières loges à l’heure de vos grands plongeons. Il n’est rien qui ne me soulage plus que ces sauts de l’ange en pataugeoires. |
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5. | Roi des rats | 00:39 | Show lyrics |
Pour aduler un dieu, il faut croire en un diable. C’est pour ça que la victime a moins de valeurs que le coupable. Des monstres en pâture pour satisfaire leur fascination du mal. Le loup est dans la bergerie car on lui laisse porte ouverte. |
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6. | À nos morts | 02:19 | instrumental |
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7. | Lorsque viendra la nuit | 02:03 | Show lyrics |
Tel le vieillard et l’enfant, le début et la fin ne font qu’un. Mais on ne court pour sa vie qu’au moment où résonne l’hallali. Car c’est toujours quand vient la nuit que l’on se met en quête d’une lumière vive qui, comme le temps, s’évanouit. Dans chaque battement de mon cœur, résonne le tic-tac de l’horloge. Et j’ai beau retourner le sablier, il continue de s’écouler. Chaque lever de soleil me rapproche de la nuit. Ces ténèbres me terrifient. Je n’ai pas peur de mourir, mais de ne plus vivre. |
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8. | Divine comédie | 01:31 | Show lyrics |
Même dans les eaux du Styx, tu chercherais ton reflet qui n’existe que dans un noir miroir. Que Dieu fasse que tu glisses du rivage. Est-ce en actualisant tes photos que tu combles le vide boursouflé par ton ego ? Mise en scène de ton ignorance, de la vacuité de ton existence. Comme ceux qui n’ont rien à dire, tu fais passer ton message. Il n’y aura pas de fleurs blanches qui pousseront sous ton cadavre. |
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9. | Sous mes mains | 02:13 | Show lyrics |
Sous mes mains, sa peau en va-et-vient. Sous mes mains, son corps mutin est ma putain. Une petite mort. Sous mes caresses assassines, sa peau opaline s’offre à moi en victime. Ses cheveux dans mon poing, sa gorge dans ma main, l’union de nos chairs entonne une suave mélopée. Nos souffles sont cadencés, nos peaux cadenassées. L’hydrorrhée lisse toute aspérité, sur son ventre je viens crever. C’est toujours la proie qui guide le chasseur, sois ma victime. C’est toujours la proie qui guide le chasseur. Mon pouce, sa salive, ma sueur. |
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10. | À la recherche du temps perdu | 03:20 | Show lyrics |
Je connais le pouvoir des heures qui passent, des souvenirs qui s’effacent. Mais je n’ai aucune emprise dessus, je suis à la recherche du temps perdu. Sur une belle table dressée, les agapes que j’aimais. La poussière remplacera le goût que je connaissais. Et lorsque l’on avale sa ciguë, on abandonne ici ses attributs. Le catafalque n’est qu’un cénotaphe. Ne gravez pas la date de ma mort dessus. A avoir des regrets, vivre dans le passé, craindre ce qu’il peut arriver, on meurt un peu plus chaque jour. Les flammes seront brasier, les braises seront cendres, puis seront fumée. Nous devons nos vies à nos morts. |
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11. | Danse macabre | 03:35 | Show lyrics |
Avec son sourire glaçant, elle t’invitera à danser. Sois sûr que la fête sera belle, il n’existe d’autres bals où tous sont conviés. Manants et princes, papes et athées, putes et bigotes, personne ne sera oublié. Où qu’ils aillent, d’où qu’ils viennent, les trois morts et les trois vifs toujours finissent par se croiser. Plus impartiale et aveugle que la justice, à ses yeux nous sommes tous égaux. Même le sourd un jour entendra : «Je fus comme tu es, et tel que je suis tu seras. Richesses et pouvoirs n’auront plus de valeur au moment de ton trépas.» |
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